ier visité par une multitude d'oiseaux chanteurs, ces légendes et ces
chants
, filtrés par les siècles, qui sont arrivés de bou
qui intervenaient comme des images pour illustrer tes récits, et ces
chants
que ta voix m'a appris patiemment à chanter sur c
des musicologues les plus avertis qui vont jusqu’à voir en elles les
chants
de l’Atlantide ou de l'Antique Egypte, attendaien
er ici notre gratitude pour nous avoir aidées à sauver de l’oubli ces
chants
dont la lumière chemine vers nous depuis le fond
vers nous depuis le fond des âges. Les vers se sont mis dans le sel.
Chant
du berceau Et toi, ô Torkia, Petit monceau de fle
orables Afin que chacun me donne une bouchée Et que je sois rassasié.
Chant
de dansb Le pot s’est renversé C’est mon pied qui
Et il rêve de pastèques I L’arbre suit sa racine. Guéris ou emporte !
Chant
satirique Que te sert d'épier 0 coeur jaloux ? De
elui qui ne s’incline n’entre pas. Un nègre s’il est Jaune est perdu.
Chant
d'exil Petit oiseau, fils d’étourneau, Prends ton
l Mon conte est comme un ruisseau, je l’ai conté & des Seigneurs.
Chant
des pèlerins Les hommes se disputent la terre, —
de ma tante. Jette-moi un de tes petits, dit l’ogre, Ou je monterai.
Chant
de méditation Il y en a que le bien-être absorbe,
es a donnés, Tu ne peux les renier. Les poussins picorent les grains.
Chant
satirique Le méchant tour que m’a joué la bossue
; Envers la femme aimée, La malveillance des beaux-parents est vaine.
Chant
d'exil Nous n'avons d'autre messagère Que la gaze
coups de sabots, Si on oublie de la flatter, Finit par casser le pot.
Chant
de méditation Une des fidèles du Prophète Pleurai
me une jarre pleine de fèves. S'inquiéter des racines du brouillard I
Chant
religieux Le Cheik Mohand Ouel Houssine Dont la p
« Il ne me reste plus rien à dire. » C'est la jarre vide qui résonne.
Chant
d’amour Je l’ai trouvée debout, près de la fontai
rs chassent ceux de la maison. Comme qui danserait devant un aveugle.
Chant
d’exil Ma mère, je rêve de te revoir Mais l'océan
émangé. Comme le rat de la Mosquée Qui n’a que la faim et le froid. i
Chant
de méditation Me voici semblable, ma mère, A celu
Craignais-tu que je te devance ? Il geint mais il se prête aux coups.
Chant
religieux Le Cheikh Mohand Quel Houssine Ramier n
frir beurre et lait Mais le déshérité, Quel profit peut-on en tirer ?
CHANT
satirique Laisse-moi la paix, mon fils, Je crains
e Et elle vous le rendra. Qui se blesse soi-même ne se manque jamais.
Chant
du berceau Bône, ville des treilles, ma mère, Gar
aux racines et les racines le disaient aux arbres qui reprenaient ce
chant
de toutes leurs feuilles. Les moineaux, les hiron
tambourins et tambours, fifres et clarinettes, emplirent l’espace de
chants
et de rythmes. Car durant sept jours et sept nuit
ort sépare, Qu'il est avisé l'homme de bien ! Frappe ta tête au mur !
Chant
de méditation Une mendiante pleurait Son fils la
a monture ? › Proverbe Que celui qui a un agneau lui prépare un lien.
Chant
de danse Le pêcher du champ à l’ombre, Ensemble a
nt les coups de poings. Le chien ne le mange qu’après l’avoir traîné.
Chant
religieux Levez-vous, mes frères, et partons Même
malheureux attend qu'il le lui offre. Comme une mouche sur une plaie.
Chant
du .berceau L’enfant que j'ai élevé avec peine Do
le est tombée dans le feu. La vieille a dit : « Je l'offre à Dieu I »
Chant
religieux Abdel Kader Djilali, Tes ramiers se son
nuit. Mon conte est comme un ruisseau, je l'ai conté à des Seigneurs.
Chant
d'bxil Le train parcourt la plaine, Chargé de vin
ette à pondre Et que je t’apporte des œufs I La Justice s’est exilée.
Chant
d’amour — Arrête-toi, jeune fille, écoute ; Aucun
arrière, disant : Ma mère, ma mère ! Moi qui mourrai sans postérité !
Chant
d’amour A sa recherche, du matin à la nuit J’ai p
on les fasse travailler Ou qu’on les économise, La terre les mangera.
Chant
satirique Celui qui rêve d'une toute jeune fille,
plaira, prends-le I Proverbe C’est la branche dédaignée qui aveugle.
Chant
du berceau Etoile du matin, je t’en prie, Parcour
ants. Mon conte est comme un ruisseau, je l’ai conté à des Seigneurs.
Chant
des pèlerins La mort est inévitable, mes frères ;
é ; Combien se rendent au marché Et leur honneur est dans un coffre !
Chant
des olives Aoulêlam t La petite aile de l'oisillo
ès de l’eau ! Entre ombre et soleil. Comme qui épouillerait un chien.
Chant
d'exil Il s’en est allé, s'en est allé Un navire
ue du tambour, lorsqu’il veut péter Frappe plus fort sur son tambour.
Chant
du berceau Que son teint soit sombre Qu’importe ?
fiance dans le ciel de mars qui rit Ni en la femme si même elle prie.
Chant
de méditation Je suis semblable, ma mère, A une v
tout le monde l’entoure. Celui qui est tombé, personne ne le connaît.
Chant
d'amour L’amour d’une fiancée-enfant me consume J
’aube : Qui ne se lève de grand matin, N’a pas sa part des richesses.
Chant
des morts La mort a pris les talons Ses lèvres se
autre Dieu qu’Allah.) La mort a gagné la tête Psalmodiez pour lui les
chants
rituels, Que sa mère lui terme les yeux. (Il n’es
elle. Mon conte est comme un ruisseau, je l’ai conté à des Seigneurs.
Chant
de méditation La mort s'aborde avec courage Et se
seuil. C’est depuis que je me soigne les yeux Que je n’y vois goutte.
Chant
de danse Branche de laurier-rose. Toi qui te nour
mé. Epargne-moi dans ce ravin Pour me tuer si tu veux dans cet autre.
Chant
de méditation La jeune femme pleurait En racontan
Proverbe Flatte, flatte, c’est en vain, Comme qui flatterait un chat.
Chant
d’amour Voici que mon cœur brûle, D'un feu inexti
ecquée à son père ! Ce sont les boyaux qui font éclater les marmites.
Chant
de méditation Mon cœur est ulcéré Par de venimeus
ant. Il vaut mieux que tu dormes avec l’inquiétude Qu’avec le regret.
Chant
de méditation J’ai juré de ne plus faire le bien
J’ai mis en toi ma confiance, chacal, Et tu m’as mangé ma chevrette.
Chant
d’exil A la maladie s’ajoute le souci On me surno
n cœur, comment oses-tu chanter Qui te trouves sur un tas de fumier ?
Chant
de méditation Le cœur qui rêve de figues fraîches
pre comme l’eau Au regard de Dieu, je le jure, Ne paraîtra pas impur.
Chant
satirique O mon Dieu quelle est ma part ? Toutes
de porte en porte. Si ce n’est fade, c’est salé, O mauvaise étoile l
Chant
de danse Ahdada, Ahdada ma fille O toi ma très ch
dit : « Vois mon enfant sur le mur, On dirait une perle sur un fil. ›
Chant
de méditation Tous les jeudis et vendredis départ
urs métiers vous ruinent. Proverbe H surnage comme l’huile sur l’eau.
Chant
satirique Ma volonté te voici satisfaite : Nul n’
roverbe Le son ne devient pas Farine. L’ennemi ne devient pas un ami.
Chant
d'amour Jeune tille, veux-tu m’accompagner Le lon
rangers blasphèment. Oiseau ne vole ni ne te pose. Demeure suspendu !
Chant
de danse Bracelet aux émaux Dans les Monts Aydel,
r de mauvaises nouvelles. La blessure fait souffrir qui la porte. 178
Chant
db méditation Mère, ma douce mère, Dans quelle mé
s se creusent et guérissent, Les injures creusent et creusent encore.
Chant
du berceau Ma mère, ma douce mère, Que celui qui
ond, et qu’ils entendirent le murmure des multiples fontaines mêlé au
chant
des innombrables oiseaux. Le muezzin, appelant le
i, à sa vue, reprit la forme d'une femme à la noble coiffure. Mais le
chant
des multiples fontaines et des innombrables oisea
t pestiféré. Les soucis enlaidissent, C’est la joie qui fait fleurir.
Chant
de méditation J'entendais s'élever l'appel à la p
utre ! Adresse-toi à qui a été éprouvé : il vaut mieux qu’un médecin.
Chant
de danse Rameau d’olivier Tout alourdi de fruits,
ve pas la croûte à une plaie ! Le criquet est frère de la sauterelle.
Chant
d’amour L’oiseau pleure L’été est fini pour lui.
e les meuniers l La neige tombe et tond Dieu dévaste les Aith Aissi !
Chant
de méditation Cesse de te tourmenter, ô mon cœur,
à des Seigneurs. Proverbe Dieu ne montre pas son chemin à l’orphelin.
Chant
satirique J'ai trouvé le vieux en toilette Une ce
ut, nous sèmerons des navets Et s’il fait beau, nos figues sécheront.
Chant
dbs noces Donne-nous ta main Pour que nous l’endu
qui jouit qu'il se hâte, La vie ne dure pas : La mort avance la main.
Chant
de méditation Je me suis promis de dire la vérité
verbe Les durillons de mes mains Sont préférables à ceux de mon cœur.
Chant
d'amour J’ai écrit un message en français, O habi
si tu dois tomber. L’envie altère l’humeur Le ventre sépare les amis.
Chant
de méditation J’ai juré de ne plus taire le bien
qui produisent. Ne demande pas à l’orphelin s’il connaît les larmes.
Chant
db méditation J'ai juré de ne plus faire le bien
'il soit humble et doux ; Celui qui veut jouir Qu’il soit conciliant.
Chant
de procession Le Cheikh Mohand Quel Houssine Etai
e, à travers les Kabylies, se raconte le miracle du Foie du Capuchon.
Chant
db méditation J’ai semé un champ dans la plaine E
dis, je serais libre et fier. Proverbe Tu vaux ce que vaut ta bourse.
Chant
d'amour Rameau d'oranger Tout constellé de fleurs
ais champ. Il se plaignait d'un mal : Un plus grand mal fond sur lui.
Chant
d'exil Ma mère, ma douce mère, Moi je souffrais,
st perdue. D’abord il se traîne Et puis il rampe, Et enfin il marche.
Chant
dh dansb Veux-tu me suivre Zârour, Zârour, veux-t
oiseaux, volant de branche en branche, étourdissaient Yamina de leurs
chants
. Elle goûta à tous les fruits. Elle flâna le long
nté ! Mon conte est comme un ruisseau, je l’ai conté à des Seigneurs.
Chant
d'amour Me voici dans le village des Aith Ouerthi
que j’en tiens le bout. Le lion devenu vieux, Les chacals le battent.
Chant
de méditation O mon frère que tu es pâle, O mon f
a chance vous précède Un mot suffit pour que les marchés se concluent
Chant
d'exil Je t’en prie, ô jeune Taleb, Ecris pour mo
je suis absent : « Elle n’en a eu qu’un seul Et il était mort-né ! »
Chant
d'amour Mon cœur pleure, des maux multiples l’acc
mbre. Mais la lune au ciel vient d'éclore Déjà sa clarté nous inonde.
Chant
db dansb O Said Ou Lâmara Qui scintilles comme un
ntre le crépuscule et la nuit noire Je te rendrais ta forme humaine !
Chant
d’amour Complainte de la femme adultère J’appelle
ée, Aujourd'hui même, ils l'ont décidé, Mon Dieu, mon seul ; pardon !
Chant
satirique Mais qui donc a engendré la haine Et ve
croît Mieux vaudrait que tu m'égorges Que d'habiter avec celle-là I ›
Chant
épique Depuis le commencement de l'année Nous n'a
autre version de ces poèmes figure dans le recueil de Jean Amrouche «
Chants
Berbères de Kabylie s, paru en 1939 aux Editions
egard kabyle... De Marguerite-Taos Amrouche, nous connaissons déjà le
chant
passionné et l'œuvre écrite. Cette anthologie qu'