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1 (1697) Histoires ou Contes du temps passé
couverture Histoires ou Contes du temps passé A Mademoiselle La Belle au bois dormant Petit Chaperon rouge La Barbe
umble & trésobeissant serviteur. P. Darmancour.         LA BELLE AU BOIS DORMANT   Il estoit une fois un roi et un
pourtant, la reine devint grosse, et accoucha d’une fille. On fit un beau baptesme ; on donna pour maraines à la petite pri
la princesse. La plus jeune luy donna pour don qu’elle seroit la plus belle personne du monde ; celle d’aprés, qu’elle auroit
Que faites-vous là, ma bonne femme ? dit la princesse. — Je file, ma belle enfant, luy répondit la vieille, qui ne la connoi
puisque les fées l’avoient dit, fit mettre la princesse dans le plus bel appartement du palais, sur un lit en broderie d’o
en broderie d’or et d’argent. On eût dit d’un ange, tant elle estoit belle : car son évanouissement n’avoit pas osté les cou
dire à mon pere qu’il y avoit dans ce chasteau une princesse, la plus belle du monde ; qu’elle y devoit dormir cent ans, et q
tit tout de feu ; il crut, sans balancer, qu’il mettroit fin à une si belle avanture, et, poussé par l’amour et par la gloire
sur un lit, dont les rideaux estoient ouverts de tous costez, le plus beau spectacle qu’il eut jamais veu : une princesse qu
e grand et qu’elle avoit un collet monté ; elle n’en estoit pas moins belle . Ils passerent dans un salon de miroirs, et y sou
ond, un fils, qu’on nomma le Jour, parce qu’il paroissoit encore plus beau que sa sœur. La reine dit plusieurs fois à son fi
es cent ans qu’elle avoit dormi : sa peau estoit un peu dure, quoyque belle et blanche ; et le moyen de trouver dans la ménag
fasché : elle estoit sa mere ; mais il s’en consola bientost avec sa belle femme et ses enfans. MORALITÉ Attendre quelque
RALITÉ On voit icy que de jeunes enfans, Sur tout de jeunes filles, Belles , bien faites et gentilles, Font tres-mal d’écoute
    LA BARBE BLEÜE   Il estoit une fois un homme qui avoit de belles maisons à la ville et à la campagne, de la vaisse
Une de ses voisines, dame de qualité, avoit deux filles parfaitement belles . Il luy en demanda une en mariage, et luy laissa
t à parcourir les chambres, les cabinets, les garderobes, toutes plus belles et plus riches les unes que les autres. Elles mon
s de glace, les autres d’argent et de vermeil doré, estoient les plus belles et les plus magnifiques qu’on eut jamais veuës. E
uia deux ou trois fois ; mais le sang ne s’en alloit point : elle eut beau la laver, et mesme la frotter avec du sablon et a
ntir, de n’avoir pas esté obëissante. Elle auroit attendri un rocher, belle et affligée comme elle estoit ; mais la Barbe-Ble
ler à la promenade, sur le bord de la riviere, avec sa fille, la plus belle princesse du monde, il dit à son maistre : « Si v
si tost aux officiers de sa garde robbe d’aller querir un de ses plus beaux habits pour monsieur le marquis de Carabas. Le ro
r le marquis de Carabas. Le roy luy fit mille caresses, et, comme les beaux habits qu’on venoit de luy donner relevoient sa b
ts qu’on venoit de luy donner relevoient sa bonne mine (car il estoit beau et bien fait de sa personne), la fille du roy le
emble : car la menace du Chat leur avoit fait peur. « Vous avez là un bel heritage, dit le roy au marquis de Carabas. — Vou
monsieur le marquis de Carabas. Le maistre Chat arriva enfin dans un beau château, dont le maistre étoit un ogre, le plus r
se jetta dessus et la mangea. Cependant le roy, qui vit en passant le beau chasteau de l’ogre, voulut entrer dedans. Le Chat
ia le roy, ce chasteau est encore à vous ? Il ne se peut rien de plus beau que cette cour et que tous ces bastimens qui l’en
n pere pour la douceur et l’honnesteté, estoit avec cela une des plus belles filles qu’on eust sceu voir. Comme on aime nature
fille ; et, rinçant aussi tost sa cruche, elle puisa de l’eau au plus bel endroit de la fontaine et la lui presenta, soûten
ût plus aisément. La bonne femme, ayant bû, luy dit : « Vous estes si belle , si bonne et si honneste, que je ne puis m’empêch
us demandera à boire, luy en donner bien honnestement. — Il me feroit beau voir, répondit la brutale, aller à la fontaine !
l’heure. » Elle y alla, mais toûjours en grondant. Elle prit le plus beau flacon d’argent qui fut dans le logis. Elle ne fu
ils du roi, qui revenoit de la chasse, la rencontra, et, la voyant si belle , luy demanda ce qu’elle faisoit là toute seule et
llon, avec ſes méchans habits, ne laiſſoit pas d’eſtre cent fois plus belle que ſes ſœurs, quoy que veſtuës tres-magnifiqueme
orte moy une citroüille : Cendrillon alla auſſi toſt cueillir la plus belle qu’elle put trouver, & la porta à ſa Maraine,
appa de ſa baguette, & la citroüille fut auſſi-toſt changée en un beau caroſſe tout doré. Enſuite, elle alla regarder da
coup de ſa baguette, & la ſouris eſtoit auſſi-toſt changée en un beau cheval ; ce qui fit un bel attelage de ſix chevau
la ſouris eſtoit auſſi-toſt changée en un beau cheval ; ce qui fit un bel attelage de ſix chevaux d’un beau gris de ſouris
ée en un beau cheval ; ce qui fit un bel attelage de ſix chevaux d’un beau gris de ſouris pommelé : Comme elle eſtoit en pei
’ayant touché, il fut changé en un gros Cocher qui avoit une des plus belles mouſtaches qu’on ait jamais veuës. Enſuite elle l
de cet inconnuë : on n’entendoit qu’un bruit confus, ha, qu’elle eſt belle ! Le Roi même tout vieux qu’il eſtoit, ne laiſſoi
tout bas à la Reine, qu’il y avoit long-temps qu’il n’avoit vû une ſi belle & ſi aimable perſonne. Toutes les Dames eſtoi
lendemain de ſemblables, pourveu qu’il ſe trouvaſt des étoffes aſſez belles & des ouvriers aſſez habiles. Le Fils du Roi
c tant de grace, qu’on l’admira encore davantage. On apporta une fort belle collation, dont le jeune Prince ne mangea point,
ne de ſes ſœurs, tu ne t’y ſerais pas ennuyée ; il y eſt venu la plus belle Princeſſe, la plus belle qu’on puiſſe jamais voir
y ſerais pas ennuyée ; il y eſt venu la plus belle Princeſſe, la plus belle qu’on puiſſe jamais voir ; elle nous a fait mille
elle eſtoit. Cendrillon ſourit & leur dit, elle eſtoit donc bien belle ? Mon Dieu ! que vous eſtes heureuſes, ne pourroi
n leur demanda ſi elles s’eſtoient encore bien diverties, & ſi la belle Dame y avoit eſté ; elles luy dirent que oüy, mai
ut le reſte du Bal, & qu’aſſurément il eſtoit fort amoureux de la belle perſonne à qui appartenoit la petite pentoufle. E
oufle, ayant regardé attentivement Cendrillon, & la trouvant fort belle , dit que cela eſtoit juſte, & qu’il avoit ord
ues que tous les autres. Alors ſes deux ſœurs la reconnurent pour la belle perſonne qu’elles avoient veuë au Bal. Elles ſe j
z le jeune Prince, parée comme elle eſtoit : il la trouva encore plus belle que jamais, & peu de jours aprés il l’épouſa.
eu de jours aprés il l’épouſa. Cendrillon, qui eſtoit auſſi bonne que belle , fit loger ſes deux ſœurs au Palais, et les maria
lle en fit une Reine : (Car ainſi ſur ce conte on va moraliſant.) Belles , ce don vaut mieux que d’eſtre bien coëffées,  
ſemblables talens Qu’on reçoit du Ciel en partage ; Mais vous aurez beau les avoir, Pour voſtre avancement ce ſeront choſ
in accoucha de deux filles. La premiere qui vint au monde estoit plus belle que le jour ; la reine en fut si aise qu’on appre
uroit point d’ esprit, et qu’elle seroit aussi stupide qu’elle estoit belle . Cela mortifia beaucoup la reine ; mais elle eut,
t-il point moyen de faire avoir un peu d’esprit à l’aînée, qui est si belle ? — Je ne puis rien pour elle, Madame, du costé d
our vôtre satisfaction, je vais luy donner pour don de pouvoir rendre beau ou belle la personne qui luy plaira. » A mesure q
e satisfaction, je vais luy donner pour don de pouvoir rendre beau ou belle la personne qui luy plaira. » A mesure que ces de
née dans toutes les compagnies. D’abord on alloit du costé de la plus belle , pour la voir et pour l’admirer ; mais bien tost
luy dit : « Je ne comprens point, Madame, comment une personne aussi belle que vous l’estes peut estre aussi triste que vous
issiez : car, quoyque je puisse me vanter d’avoir veu une infinité de belles personnes, je puis dire que je n’en ay jamais vû
personne qui me plairoit, vous a aussi fait le don de pouvoir rendre beau celuy que vous aimerez, et à qui vous voudrez bie
ouhaite de tout mon cœur que vous deveniez le prince du monde le plus beau et le plus aimable, et je vous en fais le don, au
es que Riquet à la Houppe parut, à ses yeux, l’homme du monde le plus beau , le mieux fait et le plus aimable qu’elle eust ja
ns cet écrit Est moins un conte en l’air que la verité même. Tout est beau dans ce que ton aime, Tout ce qu’on aime a de l’e
l’esprit. AUTRE MORALITÉ Dans un objet où la nature Aura mis de beaux traits et la vive peinture D’un teint où jamais l
heronne, pourois-tu toy-même mener perdre tes enfans ? Son mary avoit beau luy representer leur grande pauvreté, elle ne pou
core que des enfans. Ces petites Ogresses avoient toutes le tein fort beau , parce qu’elles mangeoient de la chair fraîche co
ui sentit les Couronnes d’or ; vrayment, dit-il, j’allois faire là un bel ouvrage , je voy bien que je bus trop hier au soi
On ne s’afflige point d’avoir beaucoup d’enfans Quand ils sont tous beaux , bien-faits et bien grands Et d’un extérieur qui
2 (1966) Le grain magique
r comme par magie dans l’univers de la légende : ‹ Que mon conte soit beau et se déroule comme un long fil ›, et la formule
ntre les mains des hommes ! LÉ GRAIN MAGIQUE Que mon conte soit beau et se déroule comme un long fil I Dans un village
ransformer chez la vraie négresse : ce sont ses cheveux. Sa peau aura beau être devenue blanche comme lait, ses cheveux sero
de soie noire / LOU ND JA, FILLE DE TSERIEL Que mon conte soit beau et se déroule comme un long fil I L'on raconte qu
as sur le plus haut sommet et là, tu sacrifieras une génisse, la plus belle , la plus grasse que tu auras trouvée. Les aigles
ère s’éleva donc sur le plus haut sommet, sacrifia la génisse la plus belle et s'éloigna pour épier les aigles. Il les vit de
comme le corbeau. HISTOIRE DE LA GRENOUILLE Que mon conte soit beau et se déroule comme un long fil I Aux temps ancie
ue je teindrai. Et nous aurons chaud cet hiver. Elle fit un tas de la belle laine, remit dans le sac celle de moindre qualité
gazelle du thym. Qu'elle atteigne le Sahara et nous dise Le métier du bel adolescent. — Jeune homme, prends soin de toi : L
air Pourquoi faire de toi un os ? Habille une louche Et elle paraîtra belle . Il est indiscret comme une jarre pleine de fèves
s le réclamer ! QUI DE NOUS EST IA BELLE, O LUNE ? Que mon conte soit beau et se déroule comme un long fll I L’on raconte qu
ong fll I L’on raconte qu’aux temps anciens, il était une jeune femme belle , aussi belle que la lune. Et cette femme, les nui
n raconte qu’aux temps anciens, il était une jeune femme belle, aussi belle que la lune. Et cette femme, les nuits de pleine
e resplendissant vers la lune et lui demandait : — Qui de nous est la belle , ô lune, qui de nous est la belle ? Et la lune lu
ui demandait : — Qui de nous est la belle, ô lune, qui de nous est la belle ? Et la lune lui répondait : — Toi et moi sommes
t la belle ? Et la lune lui répondait : — Toi et moi sommes également belles , mais la fille que tu portes en toi nous passera
se tourna ainsi vers la lune pour lui demander : — Qui de nous est la belle , ô lune, qui de nous est la belle? Et chaque fois
lui demander : — Qui de nous est la belle, ô lune, qui de nous est la belle ? Et chaque fois la lune répondait : — Toi et moi
lle? Et chaque fois la lune répondait : — Toi et moi sommes également belles , mais la fille que tu portes en toi nous passera
auté. Elle mit au monde une fille à la chevelure d’or, une fille plus belle que lune en plein ciel. On l’appela Jedjigha : Fl
our augmentait sa beauté. Les voisines disaient à sa mère : — Certes, belle tu l’es. Mais la beauté de ta fille éclipsera la
suivante, elle eut un nouvel enfant, un enfant comme le premier, à la belle chevelure d’or. Au bout de quarante jours, il dis
Mali, ô Mali, Mon bien s'en est allé Il m'a laissée. Proverbes Tu as beau m'être cher, œil. Le sourcil est au-dessus de toi
MARE OU ETEINDRE CES FLAMMES O AICHA MA FILLE I Que mon conte soit beau et se déroule comme un long fil 1 L’on raconte qu
e seuil ; la veuve le sentait. Aussi avait-elle mis sur le métier une belle couverture pour que ses petits aient chaud l’hive
ère, ô ma mère Ah I la la Tu dois me secourir Ah ! la la J’ai mis mes beaux atours Ah ! la la Et je suis restée Ah I la la Le
o pour ton cheval ! » LA VACHE DES ORPHELINS Que mon conte soit beau et se déroule comme un long fil ! Autrefois, dans
de meilleur. Aux orphelins, elle donnait les restes. Mais elle avait beau gaver Djohra sa fille, celle-ci au lieu d’embelli
r toute la maison, bramait par tout le jardin. La femme jalouse avait beau l’attacher, la gazelle rompait le lien, allait ju
il vit une jeune femme élevant dans ses bras un enfant, un enfant si beau qu’il répandait autour de lui de la lumière, car
tiques dénoncèrent la méchante rivale. Le sultan la fit décapiter. Un beau jour, le Cheikh de la Mosquée demanda au sultan :
I Proverbes L’âne est emporté par la rivière Et il s'écrie : « O les beaux pâturages ! » Le feu engendre la cendre. Faites d
l’âne c’est de mordre. LA PRINCESSE SOUMICHA Que mon conte soit beau et se déroule comme un long fil I Il était un roi
e poisson et ne le vit pas. C'est alors qu’il remarqua un jeune homme beau comme un clair de lune. L'inconnu était de noble
. Et des jours, des mois, des années passèrent ainsi. Mehend était un beau jeune homme aux yeux limpides, aux cheveux couleu
re seigneur était le plus comblé des hommes. Il avait une fille aussi belle que lune en plein ciel, aussi douce que l'herbe e
de la princesse qui semblait dormir. Il lui dit : — O Soumicha, plus belle que lune en plein ciel, puisses-tu te dresser dev
ncesse médusée, celui qui l’avait sauvée lui dit : — Jeune fille plus belle que lune en plein ciel, je ne puis être ton époux
aient à leur rencontre. La reine de jour en jour se répétait avec une belle confiance ; «Ils seront là demain.» Et elle inter
nt ses longs cheveux de soie. L’espoir l’avait gardée aussi jeune que belle . Et Mehend, ébloui, l’aperçut de très loin. Il fu
s. Le plus 'jeune, Hacène, en avait sept à peine. Autant Hacène était beau , tendre, gracieux, autant Abderahman était laid,
souffrir. Le pauvre Hacène, lui, ne remarquait rien. Son frère avait beau le rudoyer, le battre même sauvagement certaines
ts et amis. Et une caravane se constitua qui partit à la recherche du bel adolescent. Mais ni dans la rivière, ni dans les
t dévastée. LES CHEVAUX D’ÉCLAIRS ET DE VENT Que mon conte soit beau et se déroule comme un long fil I Il était deux j
te rendons grâce ! Maintenant, choisis ta brebis. Il désigna la plus belle et dit : — Gardez-la moi jusqu'à mon retour. Et i
e vint à bout du tigre. Les bouviers lui donnèrent une vache (la plus belle ). Mais il leur dit : — Gardez-la moi, je reviendr
e premier et Mehend s’élança. Il prit dans ses bras la jeune fille si belle qu’autour d’elle tout semblait plus lumineux. Il
a nuit et tout le jour, laissèrent loin derrière eux le village et la belle contrée verdoyante. Ils parcoururent les plaines,
ces découverts. Comme ils longeaient un pré en bordure du chemin, une belle vache rousse, suivie de ses veaux, délaissa l’her
e souvenir en meurt. LE SUBTIL ET L’INNOCENT Que mon conte soit beau et se déroule comme un long fil I Aux temps ancie
ils n’avaient vu pareille ri* chesse octroyée par Dieu I C’étaient de belles fèves maltaises : chaque gousse était aussi longu
e, enfilés comme des oignons le long d’un brin de jonc. C'était de la belle viande de mouton tendre et grasse. La femme avait
e chercher avec leur âne, ce matin. L’homme se remit à manger de plus belle . Quand il ne resta plus un seul morceau de viande
ur eux, les petits os se ressoudèrent les uns aux autres. Et c’est un bel oiseau qui s’échappa du linge, un matin, pour se
lui qui a reçu les coups. LE CHÊNE DE L’OGRE Que mon conte soit beau et se déroule comme un long fil I L’on raconte qu
retrouver celle de la poule. LES SEPT OGRES Que mon conte soit beau et se déroule comme un long fil 1 Autrefois, dans
s tremblaient de le voir disparaître. Tout ce qui dans le monde était beau , et tout ce qui était bon, ils le lui donnaient s
’épaule, au gré de sa fantaisie. Il rencontra un jour une créature si belle qu’on en bénissait Dieu qui l’avait créée. Elle é
onna de n’être pas séduit par elle. Il finit par se dire : ‹ Elle est belle en surface et laide en profondeur. › Et il se pro
hommes identiques au premier, en retrait dans la pénombre. On mena la belle jeune fille se reposer dans une chambre. Et l’aîn
jeune homme se sentit profondément heureux. Il se rendit auprès de sa belle compagne et lui dit ; — Quelle va être notre féli
goûtent une éternelle jeunesse. L’Ogresse mena le jeune homme vers un bel arbre constelle de fruits. Mehend cueillit autant
ais puisque tu veux mourir voici : Empare-toi d’une génisse ; la plus belle que tu trouveras, et égorge-la dans la montagne.
n matin que le jeune mari était retourné à la chasse, l’Ogre dit à sa belle compagne : — Ecoute, toi et moi nous n'avons que
ta pas. — Puisqu'il te plaît de mourir pour elle, dit-il, choisis une belle chèvre et conduis-la dans la forêt. Attache-la à
ntement était énorme. Son rire ébranlait les murailles : l’Ogre et sa belle compagne célébraient le soir de leurs noces. Ils
questrée qui a vu l’âne 1 HISTOIRE DU COFFRE Que mon conte soit beau et se déroule comme un long fil I Il y avait un r
ant du marché. Il était très pauvre et avait deux filles : l’une fort belle et l’autre, la plus jeune, chétive mais pleine d’
. Tl dit en voyant la plus belle fille du surveillant : — Le plat est beau mais il a une fêlure. La nuit trouva toute la fam
dans notre maison, tu as regardé ma sœur et tu as dit : ‹ Le plat est beau , mais il a une fêlure ». Ma sœur est belle en eff
t tu as dit : ‹ Le plat est beau, mais il a une fêlure ». Ma sœur est belle en effet, elle est vertueuse, mais elle est fille
retirer une épine I 0 VOUÏEDHMIM, MON FILS I Que mon conte soit beau et se déroule comme un long fil I Autrefois, dans
HISTOIRE DU VIEUX LION ET DU VOL DE PERDRIX Que mon conte soit beau et se déroule comme un long fil 1 Aux temps où pa
ce. Je serai vite de retour. Et le chacal partit à la recherche d’une belle peau de vache qu'il ne tarda pas à découvrir. Il
le prestige et la majesté du lion, vous que l’on nomme à raison ‹ les belles du pays › ! dit de sa grande voix le lion. Les pe
in il est amoindri : Que ses frères en exil l'accueillent l Ronde Les belles gouttes Les grosses gouttes Qui font mûrir les fi
HISTOIRE DE MOCHE ET DES SEPT PETITES FILLES Que mon conte soit beau et se déroule comme un long fil ! L’on raconte qu
en rond comme de petites femmes, préoccupées de ne pas froisser leurs beaux atours. Elles mangèrent et burent et se remirent
le couscous et le concert de ce soir. Mais, pour ne pas déchirer vos beaux habits ni risquer de perdre vos bijoux, enlevez-l
ère, un énorme chat au pelage fauve était couché. Il avait ramené son beau panache entre ses pattes et disait l’air irrité :
s’éloigna, laissant le chat gronder sa queue qui ne répondait pas. Le bel animal avait pour habitude de se lever dès l’aube
it une barbe broussailleuse s’entrouvrit pour dire : — Qui êtes-vous, belles jeunes filles aux joues fraîches et aux yeux tran
s. Alors, survint un jour un archange qui d’un coup d’aile changea le beau prince cruel en Moche, le chat condamné à être pe
erai après. › La route est longue pour celle qui pousse des youyous ! Beau en surface, Mais qu’y a-t-il en profondeur ? Mieu
hez le voisin. HISTOIRE DE LA PUCE ET DU POU Que mon conte soit beau et se déroule comme un long fil ! Aux temps ancie
monte la garde dans la bouche d’autrui ! ROUNDJA, LA JEUNE FILLE PLUS BELLE QUE LUNE ET QUE ROSE Que mon conte soit beau et s
JA, LA JEUNE FILLE PLUS BELLE QUE LUNE ET QUE ROSE Que mon conte soit beau et se déroule comme un long fil ! Jadis, il était
viens à mourir, mes biens iront à des étrangers. L'ange lui remit une belle pomme luisante et lui dit : — Donne les épluchure
voix forte : — Donnez-moi ma chasse I Une jeune fille se montra, plus belle que lune et que rose. Elle dit : — Je m'appelle R
et forts que des chênes : c’étaient les frères de la jeune fille plus belle que lune et que rose. Le sultan leur dit : — Chei
à tout le pays les fiançailles de Cheikh Smain et de la fille la plus belle qui se puisse trouver sous le soleil. Le prince n
gnit en hâte ses cheveux et ses mains au henné. Elle revêtit ses plus beaux atours et partit à la recherche de Roundja et de
La nouvelle cependant devait arriver jusqu’aux oreilles du prince un beau soir que deux jeunes garçons jouaient des oranges
ers la forêt. Mais où était la tente qui abritait la jeune fille plus belle que lune et que rose ?... Le prince allait s’en r
ide, annonça à ses parents qu’il était résolu à retrouver Rondja plus belle que lune et que rose, ou à mourir. Sa mère essaya
lui cria Cheikh Smaïn. — 11 y a deux jours est passée une femme plus belle que lune en plein ciel. Elle m’a lancé cette bagu
rangers sont arrivés, mon fils, amenant avec eux une jeune fille plus belle que lune et que rose. A peine la vit-il, notre su
toi à partir, cria-t-elle joyeusement au prince : la jeune fille plus belle que lune et que rose va passer en voiture devant
u’à la prendre au vol et à la confier à ton cheval noir. Roundja plus belle que lune et que rose ne tarda pas à passer. Cheik
ute les anges guerriers du ciel furent-ils de leur côté, car de cette belle armée venant sur eux dans un nuage de poussière,
plendide, à la noble coiffure. Parti pour reconquérir sa fiancée plus belle que lune et que rose, Cheikh Smaïn revenait donc
la s’installer à l’entrée du palais magique et entreprit d’allumer un beau feu de sarments entre trois grosses pierres. Puis
voix qui est douce et par ta main qui est parfaite, tu dois être fort belle et bonne par surcroît, puisque tu te soucies de l
est revenu ! lui annonça-t-elle, haletante. Il a ramené Roundja plus belle que lune et que rose et deux autres jeunes femmes
es : il avait retrouvé son pays. Et il vivait parmi des épouses aussi belles que sages qui, loin de se nuire et de s'envier, s
à Dieu dans son cœur, la face tournée vers l’Orient. Mais voilà qu’un beau jour, il voulut associer à ce bonheur son père le
main, quand Cheikh Smaïn voulut se rendre chez son père, Roundja plus belle que lune et que rose l’arrêta par ces mots : — Ma
traverser aux côté de son père et la suivit pas à pas. Le sultan eut beau tenter de le distraire, le prince n’avait de rega
l veut revoir la lumière de Dieu, qu’il prenne quelques feuilles à ce bel arbre auquel il est adossé, qu’il les mâche, puis
la forêt. Il marcha, il marcha longtemps. Lorsqu’il se vit devant de beaux champs labourés, il s’arrêta pour souffler un peu
rent devant la première maison : elle était rustique mais propre ; un beau figuier l’ombrageait et la rendait accueillante.
fils. Car d’avoir donné en pâtura aux grands fauves de la forêt notre beau prince, après lui avoir fait arracher les yeux, n
deux jeunes femmes qui observaient par le judas. Alors, Roundja plus belle que lune et que rose déclara : — Voici une pomme.
lité et l'amour de son peuple, ainsi que la splendeur de Roundja plus belle que lune et que rose, réussirent à peine à endorm
HISTOIRE DE VELAJOUDH ET DE L’OGRESSE TSERIEL Que mon conte soit beau et se déroule comme un long SI I Dans un certain
s à la recherche d'une farce qui amuse et mystifie ses semblables. Un beau jour, il grimpa sur le figuier qui poussait en bo
l’ogresse ne manquait pas de revenir chaque jour près du figuier. Un beau matin, Velâjoudh retourna au figuier. Il s’éleva
aya vainement de la piquer avec ses coudes et ses genoux. Mais il eut beau se tourner et se retourner dans l’outre, il ne pu
our de sa monture ? S’il pleut, nous sèmerons des navets Et s’il fait beau , nos figues sécheront. Chant dbs noces Donne-nous
é selon la brisure du verre. LE CHAT PELERIN Que mon conte soit beau et se déroule comme un long fil ! Autrefois, dans
invisible et fit courir la rumeur qu’il était allé en pèlerinage. Un beau matin il sortit, se montra et fit crier sur la pl
honneur au Chat-pèlerin, les rats revêtirent leurs vêtements les plus beaux : gandouras blanches, burnous du Djé- rid. Us se
outure d’olivier Surveillant de près sa croissance. Mais au lieu d’un bel olivier, Un jujubier a poussé Qui m’a piqué comme
tais : tu es une fille. L’OISEAU DE L’ORAGE Que mon conte soit beau et se déroule comme un long fil I Dans un village
ngues. Elle n’avait plus conscience de son bonheur. Elle errait aussi belle que lune en plein ciel, À travers tant de merveil
pensions à jamais perdue ?... Et d’où nous reviens-tu si grande et si belle , de quel royaume ? Et comment es-tu là, toute dro
Est-il jeune, est-il vieux et fait-il de ton bras un oreiller? Est-il beau comme clair de lune ou laid à s'en voiler la face
ue tremblement : Si j'ai un ami qu'il pleure ! Proverbe Les dents ont beau rire Le cœur sait la blessure qu’il porte. Appel
ne ! Chant d’amour Complainte de la femme adultère J’appelle à moi le bel aiglon Au corps modelé dans la grâce Je suis cern
eriel      21 Histoire de la grenouille      31 Qui de nous est la belle , ô lune? 39 La mare où éteindre ces flammes, ô A
e     de     la puce et du pou      173 Roundja, la jeune fille plus belle que lune et que rose .. 181 Histoire de Velâjoudh
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