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1 (1966) Le grain magique
en montagne. Comme ils s'engageaient dans un col, ils aperçurent deux aigles qui se querellaient. Le jeune homme les sépara à
Le jeune homme les sépara à l'aide d’un bâton. Mais le plus grand des aigles se vengea : il prit sous son aile le jeune homme
es. Ils te mèneront chez nous. Et là, dis à mon père : ‹ Ton fils, un aigle l'a emporté ». ‘Loundja vit la négresse s’approch
maison du jeune homme. Elle dit au père en arrivant : — Ton fils, un aigle l’a pris sous son aile et l’a enlevé en plein cie
en plein ciel ! * Le père attendit quelques jours dans l’espoir que l’ aigle lâcherait sa proie. Et puis il décida de consulte
de consulter le Vieux Sage. Le Vieux Sage le rassura et lui dit : — L' aigle n’aura pas tué ton fils. Il est certain que s’il
une génisse, la plus belle, la plus grasse que tu auras trouvée. Les aigles descendront pour s’en repaître. Celui qui tient t
sommet, sacrifia la génisse la plus belle et s'éloigna pour épier les aigles . Il les vit descendre ; il les observa tandis qu’
sant, à l’heure chaude où les bergers se reposent sous les arbres, un aigle descendit du ciel. Comme il allait fondre sur un
moi. Le long de son voyage, il avait semé le bien, tué un chacal, un aigle en plein ciel, un tigre, un lion, une panthère. L
au point qu’il voudra s’élever vers les hauteurs inaccessibles où les aigles le dévoreront. Une fois encore le jeune homme tro
; la plus belle que tu trouveras, et égorge-la dans la montagne. Les aigles descendront du ciel pour s'en repaître et le plus
ns la montagne et l’égorgea. Caché derrière un arbre, il attendit les aigles . Il les vit bientôt descendre et les regarda mang
ent comme jamais. Alors, quand ils furent tous rassasiés, le père des aigles parla. Il dit : — Si je connaissais celui qui nou
ette eau merveilleuse pour laquelle se battent les monts. Le père des aigles le prit sous son aile et l’éleva vers le Septième
n, il perçut très haut dans l’arbre une sorte de plainte : c’était un aigle tout déplumé qui suppliait ses enfants de le couv
Cheikh Smaïn a ses yeux dans ses poches, répondit gravement le vieil aigle . S’il veut revoir la lumière de Dieu, qu’il prenn
u jour l’éblouira au réveil. Cheikh Smaïn écouta le discours du vieil aigle et pria Dieu que se réalisât ce qu’il venait d’en
gardait dans le ciel fleuri d’étoiles. Cheikh Smaïn remercia le vieil aigle et rendit grâce à Dieu dans son cœur. Et puis il
spère pas : Un jour nous verra sous la face de Dieu › Je suis comme l’ aigle blessé L'aigle blessé entre les ailes. Tous ses e
jour nous verra sous la face de Dieu › Je suis comme l’aigle blessé L' aigle blessé entre les ailes. Tous ses enfants se sont
maître des vents, Venez en aide à ceux qui souffrent. Je suis comme l' aigle des montagnes, Sur la roche le plus haut dressée.
t un entant Plein d'insouciance A la bouche chantante. Mohand était l' aigle Couvrant de ses ailes Les enfants qui m’avaient q
tristesse, éloigne-toi. Mon cœur gémit, mon cœur pleure Les yeux de l’ aigle qui n’est plus : Je ne me résignerai jamais. Il m
n seul jour de gaieté. Nous voici muets comme des charognards I 0 toi aigle à la tête bleue, Déploie tes ailes dans les nuées
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