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1 (1966) Le grain magique
ncer ces mots : ‹ O fille de nègres, dépouille ta peau I › répondit l’ aîné . Le cadet se dit alors : ‹ Si une négresse se rév
er le pot. Chant de méditation Une des fidèles du Prophète Pleurait l' aîné de ses enfants. La voix de Dieu lui répondit : —
a retrouver aux champs. Les autres, elle les laissait à la garde de l' aînée , une fillette que la misère et les soucis avaient
ain village, il était un homme qui avait une femme et deux enfants. L’ aînée était une fillette : elle s’appelait Aicha. Le pe
t en respect les fauves et de l'entretenir tandis que dormiraient ses aînés . La pleine lune éclairait merveilleusement la for
me le trancha. Et il se mit à le sculpter, 'à lui donner un visage. L’ aîné se réveilla et vint s’asseoir près du feu. Comme
rendormit, la tête du benjamin confiée à son épaule. Le benjamin et l’ aîné dormaient depuis un long moment lorsque le cadet
dit dans un murmure : «Je suis celle qui t'aime. › Le plus jeune et l' aîné entendirent ces mots. Ils se dressèrent et se jet
vivait une famille composée du père, de la mère et de deux garçons. L’ aîné , Abderahman, avait dix ans. Le plus 'jeune, Hacèn
s l’œil malveillant de son frère. Non que la mère n’aimât pas le fils aîné qu’elle soignait tout autant. Mais elle le gâtait
Or, voici qu’à l’insu de la mère, la jalousie germa dans le cœur de l’ aîné et grandit comme une méchante plante épineuse et
ls passaient dans les montagnes, tout près du ciel, leurs journées. L’ aîné , Abderahman, avait poussé comme un bâton d’aloès.
luisants que l’herbe des prés. Mais c’était surtout ses cheveux que l’ aîné abhorrait, les cheveux doux et brillants que la m
oiseaux, heureux de vivre et plein d'insouciance. Un jour d’orage, l’ aîné revint à la maison sans son aimable compagnon. le
et la folie du ciel avaient-elles fini par gagner le cœur sombre de l’ aîné ?... Car c’est ce jour-là que Abderahman poussa «o
isait disparaître les dernières traces de son crime, lorsque rentra l’ aînée , une fillette silencieuse et douce. Zaïna comprit
ombre. On mena la belle jeune fille se reposer dans une chambre. Et l’ aîné des frères déclara au jeune homme : — Nous allons
es provisions vinrent à manquer, en dépit de l’économie de Aïcha. Les aînées cernèrent l’enfant et lui dirent : — Arrange-toi
eune fille, et regardaient avec inquiétude approcher les voyageurs. L' aîné dit : — Si ce sont d’honnêtes passants, nous leur
des fruits et du lait. — Cette jeune fille est notre sœur, expliqua l’ aîné . Le roi des Incroyants veut nous la ravir et chaq
2 (1697) Histoires ou Contes du temps passé
  LES FÉES   Il estoit une fois une veuve qui avoit deux filles : l’ aînée luy ressembloit si fort et d’humeur et de visage
aime naturellement son semblable, cette mere estoit folle de sa fille aînée , et, en même temps, avoit une aversion effroyable
s : on ne parloit que de la maniere dont on s’habilleroit. Moy, dit l’ aînée , je mettray mon habit de velours rouge & ma g
e ; mais n’y auroit-il point moyen de faire avoir un peu d’esprit à l’ aînée , qui est si belle ? — Je ne puis rien pour elle,
e personne, cependant la cadette l’emportoit presque toûjours sur son aînée dans toutes les compagnies. D’abord on alloit du
oses agreables, et on estoit estonné qu’en moins d’un quart d’heure l’ aînée n’avoit plus personne auprés d’elle, et que tout
un Bucheron et une Bucheronne qui avoient sept enfans tous Garçons. L’ aîné n’avoit que dix ans, et le plus jeune n’en avoit
oylà crotté, vien que je te débarboüille. Ce Pierrot estoit son fils aîné , qu’elle aimoit plus que tous les autres, parce q
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