ertain village, autrefois, il était un petit garçon que l'on appelait
Velâjoudh
et ce Velâjoudh était toujours à la recherche d'u
autrefois, il était un petit garçon que l'on appelait Velâjoudh et ce
Velâjoudh
était toujours à la recherche d'une farce qui amu
mer : — Qui veut manger des figues, qui veut en manger? Le figuier de
Velâjoudh
est lourd de fruits mûrs à point. Qui veut manger
lait boire au ruisseau qui arrosait le pied du figuier. Elle entendit
Velâjoudh
crier : ‹ Qui veut manger des figues?... › Tserie
toi que je cherchais ! Elle allongea le bras vers l’arbre, et attrapa
Velâjoudh
par la patte. Elle le tira jusqu’à elle et l’enfe
a au figuier. Et puis elle se disposa à faire sa prière d’après-midi.
Velâjoudh
attendit qu’elle allât faire ses ablutions dans l
ea. Elle but au ruisseau et se dirigea enfin vers l’outre, tandis que
Velâjoudh
gagnait une petite éminence pour ne rien perdre d
tomba des mains. Elle se dit : ‹ Qu’a-t-il mangé? Pour quelle raison
Velâjoudh
, qui était si léger tout à Theure, est-il si lour
mirent à lui piquer les épaules. Elle s’écria : — Retire tes genoux,
Velâjoudh
, ils me font mal au dos ! De loin, Velâjoudh lui
a : — Retire tes genoux, Velâjoudh, ils me font mal au dos ! De loin,
Velâjoudh
lui répondit dans un éclat de rire : — Que me veu
Un jour sera ton jour et je t’attraperai. Dans l’espoir de surprendre
Velâjoudh
, l’ogresse ne manquait pas de revenir chaque jour
e manquait pas de revenir chaque jour près du figuier. Un beau matin,
Velâjoudh
retourna au figuier. Il s’éleva jusqu'à la plus h
mer : — Qui veut manger des figues, qui veut en manger? Le figuier de
Velâjoudh
est lourd de figues mûres à point. Qui veut mange
ndu sur la terre I A l’heure chaude, survint l’ogresse. Elle entendit
Velâjoudh
crier : ‹ Qui veut des figues ? »... Elle avança
veut des figues ? »... Elle avança la main entre les branches et tira
Velâjoudh
par la patte. Elle l’enferma dans l’outre qu’elle
te sauveras pas ! dit-elle en jetant à la hâte Poutre sur son épaule.
Velâjoudh
essaya vainement de la piquer avec ses coudes et
put échapper à l'ogresse. A peine arrivé dans sa maison, Tseriel tâta
Velâjoudh
et le trouva maigre. Afin qu’il engraissât, elle
que tu voudras, lui recommanda-t-elle. Et elle tira sur lui la porte.
Velâjoudh
mangeait et 'dormait, dormait et mangeait. L’ogre
bout d’une quinzaine de jours, elle s'approcha du guichet et dit : —
Velâjoudh
, mon fils, donne-moi ta main pour que je voie si
uelques jours après, elle dit à nouveau : — Donne-moi ta petite main,
Velâjoudh
mon fils I Il lui offrit le manche d’une cognée.
t mets au-dessus la grande marmite des mariages. Et puis, fais sortir
Velâjoudh
de la dépense, égor- ge-le, et jette-le dans la m
les épices et les aromates. Et que tout soit prêt pour notre arrivée.
Velâjoudh
, l’oreille collée à la porte, ne perdait pas un m
irigea vers la dépense. Mais à peine en eut-elle ouvert la porte, que
Velâjoudh
lui sautait à la gorge. H l’égorgea, et la jeta d
s la sauce. Lorsque tout fut prêt, comme Vetellis avait un œil blanc,
Velâjoudh
, pour n’être pas reconnu, se mit un bandeau sur l
œil : il prétexterait que la fumée faisait larmoyer son œil perdu. Et
Velâjoudh
monta sur le toit pour guetter l’ogresse et sa su
ls étaient cent : ogrillons et ogrillonnes grouillaient autour d’eux.
Velâjoudh
descendit et se porta à leur rencontre. Il imita
es autour d’un troisième. Et ils se mirent à manger de grand appétit.
Velâjoudh
versait la sauce, servait la viande, apportait à
agots qu’ogres et ogresses avaient apportés, formaient un énorme tas.
Velâjoudh
prit un tison enflammé et le glissa au cœur du ta
œil passa de main en main. Et chacun dit : —C’est l’œil de Vetellis !
Velâjoudh
prit alors une poignée de poivre et sauta sur le
fille 1 Tseriel s’était déjà précipitée. Elle venait juste d’attraper
Velâjoudh
par la patte lorsqu'il s’esclaffa : —Oh I elle a
roit que c’est mon pied ! Comme elle était aveugle, elle lâcha prise.
Velâjoudh
lui jeta la poignée -de poivre au visage. Elle se
e entreprirent d’éteindre l’incendie. Et c’est ainsi que leur échappa
Velâjoudh
. Mon conte est comme un ruisseau, je l'ai conté à
ja, la jeune fille plus belle que lune et que rose .. 181 Histoire de
Velâjoudh
et de l’ogresse Tseriel 203 Le chat pèlerin