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1 (1966) Le grain magique
« Cheikh Smaïn ›. Et l’ange disparut. Le petit prinee s'appela Cheikh Smain et grandit dans le bien. Devenu un adolescent acc
la nuit, les serviteurs arrivèrent avec leur gibecière pleine. Cheikh Smain avait la sienne vide. Ils la lui remplirent et re
lui remplirent et revinrent avec iui au palais. Le lendemain. Cheikh Smain voulut encore chasser.. Ce fut au tour de deux au
ôté tandis que j’irai du mien et ce soir, retrouvons-nous ici. Cheikh Smain fit quelques pas et aperçut un perdreau qui trott
l'âme. » Bougie, toi qui sais, dis-nous à qui est cette femme. Cheikh Smain alors se dressa et dit, excédé, au jeune savant :
fille plus belle que lune et que rose. Le sultan leur dit : — Cheikh Smain , mon fils, a résolu d’épouser votre sœur ou de mo
rs et les flûtes annoncèrent à tout le pays les fiançailles de Cheikh Smain et de la fille la plus belle qui se puisse trouve
seule verdissait de jalousie (la vieille sorcière en voulait à Cheikh Smain depuis ce jour où, rendant la justice, il ne s'ét
i longtemps que je n’ai joui de ta compagnie charmante ! Comme Cheikh Smain se disposait à partir, le lendemain, sa jeune fem
ce n’avait de regard que pour la chienne. Elle s’arrêta enfin. Cheikh Smain la prit alors sur ses genoux, s'assit à l’endroit
a jalousie était en lui comme un feu dévorant. C’est ainsi que Cheikh Smain échappa à cette mort qui paraissait si sûre. Mais
attre s’exaspérait. Un matin, de guerre lasse, il alla trouver Cheikh Smain et lui demanda : — De grâce, qu’est-ce qui pourra
l appela ses serviteurs et leur commanda d’arracher les yeux à Cheikh Smain et de les lui mettre dans ses poches. Le prince s
fauves le dévorent. Dès qu’il fut arrivé au cœur de la forêt, Cheikh Smain dit au serviteur qui l’accompagnait : — Et toi, n
fois, cet homme juste, fut roué de coups et couvert d’injures. Cheikh Smain enfin laissa tomber le masque qui le rendait méco
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