nge, parmi la foule médusée. Il dit : — L’enfant s’appellera « Cheikh
Smaïn
›. Et l’ange disparut. Le petit prinee s'appela C
e s’en retourna légère, heureuse d’avoir pu enfin se venger de Cheikh
Smaïn
. —• Puisque c’est ainsi, se dirent mortifiés les
lement ses frères. Ce message disait : ‹ La paix soit sur toi, Cheikh
Smaïn
. Si tu veux encore de moi pour femme, viens me ch
e Roundja à un prince infiniment plus valeureux et fortuné que Cheikh
Smaïn
. Touché au vif, le sultan interdit que le prince
— Le tour qui m’arrive ressemble fort à celui que Ton a joué à Cheikh
Smaïn
! Or, Cheikh Smaïn était à sa fenêtre. Il se penc
ive ressemble fort à celui que Ton a joué à Cheikh Smaïn ! Or, Cheikh
Smaïn
était à sa fenêtre. Il se penche et crie au jeune
ce bon tour que Ton m’a joué, veux-tu me le dire ? Car je suis Cheikh
Smaïn
. — Eh bien, ta fiancée a quitté le pays. Ses frèr
que lui avait laissé Roundja. Il lut : ‹ La paix soit sur toi, Cheikh
Smaïn
. Si tu veux encore de moi pour femme, viens me ch
pas remarqué une caravane emmenant une jeune fille ? lui cria Cheikh
Smaïn
. — 11 y a deux jours est passée une femme plus be
s remparts de la capitale. Le cheval fit un bond prodigieux et Cheikh
Smaïn
se trouva à l’intérieur de la ville. De la fumée
est moi qui ai ruiné cette cité ? — Prends ton sabre, répondit Cheikh
Smaïn
avec calme. Prends ton sabre, et battons-nous. Le
r gardien que moi, car je me battrai pour toi jusqu’à la mort. Cheikh
Smaïn
prit le nègre par la main et s'éloigna avec lui.
hospitalité. Si ce sont des malfaiteurs, nous nous défendrons. Cheikh
Smaïn
et le nègre entrèrent. Une adolescente au doux vi
isage de lait et aux cheveux couleur de maïs. — Demain, promit Cheikh
Smaïn
, nous assisterons au combat sans être vus. Le len
sept frères, qui n’étaient pas des ingrats, se tournèrent vers Cheikh
Smaïn
pour lui dire : — Grâce à toi et à ton vaillant c
re sœur, elle te revient. — Je la prendrai avec joie, répondit Cheikh
Smaïn
, mais seulement à mon retour, car j’ai affaire au
n retour, car j’ai affaire au loin. Suivi de son nègre fidèle, Cheikh
Smaïn
prit le chemin des Indes. Durant des jours et des
eval aussi. Une vieille femme, vêtue pauvrement les rencontra. Cheikh
Smaïn
lui parla doucement, du haut de sa monture : — No
avoir à leur offrir qu’une galette d’orge et une cruche d’eau. Cheikh
Smaïn
lui tendit une poignée de pièces d’or et elle cou
s, dit-on. — Ne voudrais-tu pas la voir de notre part? supplia Cheikh
Smaïn
. — Mon fils, Dieu m’est témoin que je ne demander
e à te faire du mal, et elle te recevra, j'en suis sûr, ajouta Cheikh
Smaïn
. La vieille s’habilla décemment et s’en alla trou
, elle fit briller dans le soleil l’anneau que lui avait remis Cheikh
Smaïn
et le lui lança. Roundja l’attrapa au vol, le rec
s les sens et n'entends être vue par personne. Et recommande à Cheikh
Smaïn
de se tenir prêt à m’enlever dès que je passerai
même demain. Alors, la vieille femme courut comme le vent vers Cheikh
Smaïn
et le bon nègre qui l’attendaient avec impatience
Roundja plus belle que lune et que rose ne tarda pas à passer. Cheikh
Smaïn
s’élança, il la prit dans ses bras, et le cheval
qu’ils cherchent à reprendre. Ils vont me ramener au sultan I Cheikh
Smaïn
était déjà debout : — Ne crains rien, dit-il tend
ientôt que des morts, des blessés et quelques pauvres fuyards. Cheikh
Smaïn
put remonter paisiblement avec Roundja sur son ch
ue son époux veuille bien la prendre par la main et l’emmener. Cheikh
Smaïn
parut, la fit asseoir près de Roundja sur son che
i pour reconquérir sa fiancée plus belle que lune et que rose, Cheikh
Smaïn
revenait donc avec trois femmes d’une éblouissant
ein elle avait posé à l’envers sur le feu. Les trois femmes de Cheikh
Smaïn
l'observaient de leur fenêtre. — Retourne ton pla
ies de la pauvre maladroite que je suis. — Je suis la femme de Cheikh
Smaïn
. Et mes deux compagnes qui te sourient du balcon
ses de Cheikh Smaïn • Si tu n'étais aveugle, tu les verrais. — Cheikh
Smaïn
! s’exclama Settoute, tu as bien dit Cheikh Smaïn
s verrais. — Cheikh Smaïn ! s’exclama Settoute, tu as bien dit Cheikh
Smaïn
? Mais c’est le fils de ma sœur chérie que tu vie
elle se sépara de lui et courut comme le feu chez le sultan. — Cheikh
Smaïn
, ton fils, est revenu ! lui annonça-t-elle, halet
ltan ressentit un grand dépit d’être éclipsé en toutes choses. Cheikh
Smaïn
se disait le plus comblé des hommes : il avait re
i, dès cet instant, résolut-il en son vilain cœur de supprimer Cheikh
Smaïn
son fils, et de lui ravir et ses femmes et ses bi
Mais demain, tu voudras bien être le mien. Te lendemain, quand Cheikh
Smaïn
voulut se rendre chez son père, Roundja plus bell
le sultan. H soupira et rêva à la ruse qui viendrait à bout de Cheikh
Smaïn
et de tous les anges qui veillaient sur lui. Et d
n arbre et se mit à méditer. La nuit venait, une nuit fraîche. Cheikh
Smaïn
était seul avec le bruit ■des feuilles et du vent
lons. Tu peux bien mourir de froid si tu veux. Ce qui arrive à Cheikh
Smaïn
nous enseigne trop qu'il ne faut pas attendre de
l’a conduit dans la forêt pour servir de pâture aux fauves I — Cheikh
Smaïn
a ses yeux dans ses poches, répondit gravement le
ns le ciel, et demain la lumière du jour l’éblouira au réveil. Cheikh
Smaïn
écouta le discours du vieil aigle et pria Dieu qu
t d’après, la lune le regardait dans le ciel fleuri d’étoiles. Cheikh
Smaïn
remercia le vieil aigle et rendit grâce à Dieu da
nous et à notre mort, tout ce que nous possédons sera pour toi. Cheik
Smaïn
et le bon vieillard entrèrent dans le village. Il
beurre dans une courge évidée qui lui tenait lieu de barratte, Cheikh
Smaïn
s’avança : — Tout ce lait que tu vois va devenir
accoururent par groupes pour constater le miracle et supplier Cheikh
Smaïn
de venir battre leur beurre. Le prince mérita bie
bat le beurre ›, et sa popularité s'étendit à tout le royaume. Cheikh
Smaïn
connut la paix parmi ces gens simples qui l’aimai
Malheur aux imprudents qui s’en approcheront ! — Mon père, dit Cheikh
Smaïn
, ta place n’est pas au combat. Je me battrai pour
an, il fauchait à droite, fauchait à gauche. Dès qu’il aperçut Cheikh
Smaïn
qu’un masque rendait méconnaissable, le nègre, à
que d’appartenir au père monstrueux de notre bien-aimé maître. Cheikh
Smaïn
, le sabre à la main, s’était frayé un passage par
pagne au visage de lait. Et un grand espoir emplit leur coeur. Cheikh
Smaïn
, maintenant se trouvait devant le nègre. Il lui d
long boyau et l’enroula dès l’aube autour de sa poitrine nue. Cheikh
Smaïn
se battait comme un lion. Il accomplissait tant d
ssé, donnez à ce jeune homme valeureux l’armure et le cheval de Cheik
Smaïn
, car il mérite cet honneur. Et vous verrez qu’il
al et le sabre de ce fils qu’il croyait mort depuis longtemps. Cheikh
Smaïn
, monté sur le cheval fameux qui lui avait valu ta
pu tes Notables, tu as convoité mes épouses et mes biens I » Et Cheik
Smaïn
, sourd aux cris affreux qui lui parvenaient *1 tr