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1 (1966) Le grain magique
nge, parmi la foule médusée. Il dit : — L’enfant s’appellera « Cheikh Smaïn ›. Et l’ange disparut. Le petit prinee s'appela C
e s’en retourna légère, heureuse d’avoir pu enfin se venger de Cheikh Smaïn . —• Puisque c’est ainsi, se dirent mortifiés les
lement ses frères. Ce message disait : ‹ La paix soit sur toi, Cheikh Smaïn . Si tu veux encore de moi pour femme, viens me ch
e Roundja à un prince infiniment plus valeureux et fortuné que Cheikh Smaïn . Touché au vif, le sultan interdit que le prince
— Le tour qui m’arrive ressemble fort à celui que Ton a joué à Cheikh Smaïn ! Or, Cheikh Smaïn était à sa fenêtre. Il se penc
ive ressemble fort à celui que Ton a joué à Cheikh Smaïn ! Or, Cheikh Smaïn était à sa fenêtre. Il se penche et crie au jeune
ce bon tour que Ton m’a joué, veux-tu me le dire ? Car je suis Cheikh Smaïn . — Eh bien, ta fiancée a quitté le pays. Ses frèr
que lui avait laissé Roundja. Il lut : ‹ La paix soit sur toi, Cheikh Smaïn . Si tu veux encore de moi pour femme, viens me ch
pas remarqué une caravane emmenant une jeune fille ? lui cria Cheikh Smaïn . — 11 y a deux jours est passée une femme plus be
s remparts de la capitale. Le cheval fit un bond prodigieux et Cheikh Smaïn se trouva à l’intérieur de la ville. De la fumée
est moi qui ai ruiné cette cité ? — Prends ton sabre, répondit Cheikh Smaïn avec calme. Prends ton sabre, et battons-nous. Le
r gardien que moi, car je me battrai pour toi jusqu’à la mort. Cheikh Smaïn prit le nègre par la main et s'éloigna avec lui.
hospitalité. Si ce sont des malfaiteurs, nous nous défendrons. Cheikh Smaïn et le nègre entrèrent. Une adolescente au doux vi
isage de lait et aux cheveux couleur de maïs. — Demain, promit Cheikh Smaïn , nous assisterons au combat sans être vus. Le len
sept frères, qui n’étaient pas des ingrats, se tournèrent vers Cheikh Smaïn pour lui dire : — Grâce à toi et à ton vaillant c
re sœur, elle te revient. — Je la prendrai avec joie, répondit Cheikh Smaïn , mais seulement à mon retour, car j’ai affaire au
n retour, car j’ai affaire au loin. Suivi de son nègre fidèle, Cheikh Smaïn prit le chemin des Indes. Durant des jours et des
eval aussi. Une vieille femme, vêtue pauvrement les rencontra. Cheikh Smaïn lui parla doucement, du haut de sa monture : — No
avoir à leur offrir qu’une galette d’orge et une cruche d’eau. Cheikh Smaïn lui tendit une poignée de pièces d’or et elle cou
s, dit-on. — Ne voudrais-tu pas la voir de notre part? supplia Cheikh Smaïn . — Mon fils, Dieu m’est témoin que je ne demander
e à te faire du mal, et elle te recevra, j'en suis sûr, ajouta Cheikh Smaïn . La vieille s’habilla décemment et s’en alla trou
, elle fit briller dans le soleil l’anneau que lui avait remis Cheikh Smaïn et le lui lança. Roundja l’attrapa au vol, le rec
s les sens et n'entends être vue par personne. Et recommande à Cheikh Smaïn de se tenir prêt à m’enlever dès que je passerai
même demain. Alors, la vieille femme courut comme le vent vers Cheikh Smaïn et le bon nègre qui l’attendaient avec impatience
Roundja plus belle que lune et que rose ne tarda pas à passer. Cheikh Smaïn s’élança, il la prit dans ses bras, et le cheval
qu’ils cherchent à reprendre. Ils vont me ramener au sultan I Cheikh Smaïn était déjà debout : — Ne crains rien, dit-il tend
ientôt que des morts, des blessés et quelques pauvres fuyards. Cheikh Smaïn put remonter paisiblement avec Roundja sur son ch
ue son époux veuille bien la prendre par la main et l’emmener. Cheikh Smaïn parut, la fit asseoir près de Roundja sur son che
i pour reconquérir sa fiancée plus belle que lune et que rose, Cheikh Smaïn revenait donc avec trois femmes d’une éblouissant
ein elle avait posé à l’envers sur le feu. Les trois femmes de Cheikh Smaïn l'observaient de leur fenêtre. — Retourne ton pla
ies de la pauvre maladroite que je suis. — Je suis la femme de Cheikh Smaïn . Et mes deux compagnes qui te sourient du balcon
ses de Cheikh Smaïn • Si tu n'étais aveugle, tu les verrais. — Cheikh Smaïn ! s’exclama Settoute, tu as bien dit Cheikh Smaïn
s verrais. — Cheikh Smaïn ! s’exclama Settoute, tu as bien dit Cheikh Smaïn ? Mais c’est le fils de ma sœur chérie que tu vie
elle se sépara de lui et courut comme le feu chez le sultan. — Cheikh Smaïn , ton fils, est revenu ! lui annonça-t-elle, halet
ltan ressentit un grand dépit d’être éclipsé en toutes choses. Cheikh Smaïn se disait le plus comblé des hommes : il avait re
i, dès cet instant, résolut-il en son vilain cœur de supprimer Cheikh Smaïn son fils, et de lui ravir et ses femmes et ses bi
Mais demain, tu voudras bien être le mien. Te lendemain, quand Cheikh Smaïn voulut se rendre chez son père, Roundja plus bell
le sultan. H soupira et rêva à la ruse qui viendrait à bout de Cheikh Smaïn et de tous les anges qui veillaient sur lui. Et d
n arbre et se mit à méditer. La nuit venait, une nuit fraîche. Cheikh Smaïn était seul avec le bruit ■des feuilles et du vent
lons. Tu peux bien mourir de froid si tu veux. Ce qui arrive à Cheikh Smaïn nous enseigne trop qu'il ne faut pas attendre de
l’a conduit dans la forêt pour servir de pâture aux fauves I — Cheikh Smaïn a ses yeux dans ses poches, répondit gravement le
ns le ciel, et demain la lumière du jour l’éblouira au réveil. Cheikh Smaïn écouta le discours du vieil aigle et pria Dieu qu
t d’après, la lune le regardait dans le ciel fleuri d’étoiles. Cheikh Smaïn remercia le vieil aigle et rendit grâce à Dieu da
nous et à notre mort, tout ce que nous possédons sera pour toi. Cheik Smaïn et le bon vieillard entrèrent dans le village. Il
beurre dans une courge évidée qui lui tenait lieu de barratte, Cheikh Smaïn s’avança : — Tout ce lait que tu vois va devenir
accoururent par groupes pour constater le miracle et supplier Cheikh Smaïn de venir battre leur beurre. Le prince mérita bie
bat le beurre ›, et sa popularité s'étendit à tout le royaume. Cheikh Smaïn connut la paix parmi ces gens simples qui l’aimai
Malheur aux imprudents qui s’en approcheront ! — Mon père, dit Cheikh Smaïn , ta place n’est pas au combat. Je me battrai pour
an, il fauchait à droite, fauchait à gauche. Dès qu’il aperçut Cheikh Smaïn qu’un masque rendait méconnaissable, le nègre, à
que d’appartenir au père monstrueux de notre bien-aimé maître. Cheikh Smaïn , le sabre à la main, s’était frayé un passage par
pagne au visage de lait. Et un grand espoir emplit leur coeur. Cheikh Smaïn , maintenant se trouvait devant le nègre. Il lui d
long boyau et l’enroula dès l’aube autour de sa poitrine nue. Cheikh Smaïn se battait comme un lion. Il accomplissait tant d
ssé, donnez à ce jeune homme valeureux l’armure et le cheval de Cheik Smaïn , car il mérite cet honneur. Et vous verrez qu’il
al et le sabre de ce fils qu’il croyait mort depuis longtemps. Cheikh Smaïn , monté sur le cheval fameux qui lui avait valu ta
pu tes Notables, tu as convoité mes épouses et mes biens I » Et Cheik Smaïn , sourd aux cris affreux qui lui parvenaient *1 tr
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