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1 (1966) Le grain magique
mère, ils s’éloignèrent du village et ils attendirent, assis en rond. Settoute , la vieille sorcière, s’avança et leur dit : — Bi
répondirent : — Maudite sois-tu I Et ils partirent droit devant eux. Settoute avait menti. Elle voulait que s’exilent les sept
llait remplir son outre à la fontaine. Mais un jour, elle y rencontra Settoute qui puisait de l'eau à l’aide d'une cupule de gla
e avec cette cupule ? Si tu as du temps de reste, laisse-moi passer I Settoute lui répondit : — Comment oses-tu parler, toi dont
nfia mais elle exigea de sa mère qu’elle lui expliquât les paroles de Settoute . — Ma fille, avoua la mère, tes sept frères se so
dit : — Mes frères bien-aimés, j’ai assez vécu puisque je vous vois ! Settoute m’a insultée. Elle m’a dit qu'en venant au monde
m’a dit qu'en venant au monde je vous avais chassés de notre maison. Settoute — que Dieu la brûle I — vous a trompés. Et mainte
son de mon père, je suis allée'un jour à la fontaine et j’y ai trouvé Settoute qui puisait de l’eau avec une cupule de gland. Je
e ta naissance ? › t’ai dit à ma mère : ‹ Explique-moi les paroles de Settoute . › Elle me les a expliquées et je suis partie à v
usa encore. Alors, comme ils allaient entreprendre d’abattre l’arbre, Settoute la vieille sorcière, chuchota : — Pour cette nuit
arda entre les palmes et vit une vieille femme toute voûtée : c’était Settoute qui avait apporté un plat à galette et de la fari
: — Ce n’est pas ainsi, bonne mère, que l’on pose le plat à galette I Settoute répondit : — Je ne sais comment m’y prendre, mon
nt autour d’elle et ne vit personne. Alors, elle descendit pour aider Settoute . Mais à peine eut-elle touché le sol que la sorci
et s’ouvrit pour laisser passer le fils du roi qu’elle avait reconnu. Settoute , la vieille sorcière, fut seule à lui barrer le c
oute sa science se déclara impuissant. Alors le prince murmura : — Si Settoute , la sorcière, venait et faisait cuire sous mes ye
le, je guérirais. Une négresse partit immédiatement à la recherche de Settoute . La sorcière, fortement appuyée sur un bâton, pén
ra de la main de la sorcière et ■la plongea dans la soupe bouillante. Settoute hurla. — Je ne retirerai ta main que tu ne m’aies
ys pour aller à la recherche de Soumicha, la princesse lointaine dont Settoute , la vieille sorcière, lui avait révélé l’existenc
re et se rangea (j’étais inexpérimenté et le poulain était fougueux). Settoute seule eut l’audace de me barrer le chemin. Elle m
u palais malade d’amour mais résolu à découvrir Soumicha ou à mourir. Settoute seule pouvait m’aider mais comment l’y contraindr
oie et le sultan qui l'avait cru malade à mourir, en était fort aise. Settoute seule verdissait de jalousie (la vieille sorcière
éternel procès). Aussi ne rêvait-elle que de lui nuire. Un matin que Settoute rentrait chez elle plus furieuse que de coutume,
iens me chercher au pays des Indes. › Plus malfaisante que le diable, Settoute se délecta d’apprendre au sultan que la fiancée d
ilement ? › se demandait-il avec anxiété. C’est alors que se présenta Settoute , la vieille sorcière. Elle dit : — C’est moi qui
lette ne cuira jamais I — Je suis aveugle, ma pauvre enfant, répondit Settoute . Ne pourrai-tu me venir en aide ? Celle des épous
anneaux qui ornaient ses chevilles. — Qui es-tu, mon enfant? demanda Settoute du ton le plus engageant. Si j’en juge par ta voi
n • Si tu n'étais aveugle, tu les verrais. — Cheikh Smaïn ! s’exclama Settoute , tu as bien dit Cheikh Smaïn ? Mais c’est le fils
jeune femme la prit par la main et la conduisit auprès de son maître. Settoute se jeta sur le prince et l’embrassa. Elle le cajo
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