oi que Dieu) et ce roi n’avait qu’un enfant auquel il donna le nom de
Mehend
. Dès sa naissance, il l’installa au septième étag
fant, dès qu’il serait en mesure d'y goûter, que des viandes sans os.
Mehend
grandit à l’abri du mal, vécut en reclus et attei
ettoute, la vieille sorcière, fut seule à lui barrer le chemin. Comme
Mehend
la bousculait, elle s’écria : — Dis-moi, Mehend f
rrer le chemin. Comme Mehend la bousculait, elle s’écria : — Dis-moi,
Mehend
fils de roi, aurais-tu pour femme Soumi- cha fill
oussière et la remua doucement pour qu’il ne s’y fît pas de grumeaux.
Mehend
bondit, s’empara de la main de la sorcière et ■la
vré, ils le laissèrent s'éloigner et le suivirent longtemps des yeux.
Mehend
, comme une flèche, se dirigea vers l’Orient. Il m
ment pour sortir du filet. Le pêcheur levait déjà son couteau lorsque
Mehend
, fils de roi, s’interposa et dit : — Prends mon c
heur libéra le poisson et s'éloigna, emmenant le cheval par la bride.
Mehend
s’étendit sur le sable, près du poisson, et se mi
ucement sur son épaule et il entendit une voix lui dire : — Lève-toi,
Mehend
et partons. Le soleil venait juste de se retirer
comme un clair de lune. L'inconnu était de noble stature ; il regarda
Mehend
et lui dit : — Je suis ton frère. Il ne te reste
mes et de fruits. Et des jours, des mois, des années passèrent ainsi.
Mehend
était un beau jeune homme aux yeux limpides, aux
e répandaient une clarté surnaturelle et douce. Il n’avait pas d’âge.
Mehend
l’aimait comme son frère. Sept ans s'étaient écou
on déclara : — Je guérirai la jeune princesse. — O mon frère, s’écria
Mehend
devenu pâle, ne me quitte pas, toi que j’ai renco
sur de moelleux tapis, ses mains blanches chargées de bagues. Ce fut
Mehend
qui apparut, suivi du jeune homme aux yeux de fau
eune homme aux yeux de faucon disparut, laissant en face de leur joie
Mehend
et Soumicha fille de Hitine. Mehend et Soumicha s
ut, laissant en face de leur joie Mehend et Soumicha fille de Hitine.
Mehend
et Soumicha s’aimèrent comme le pigeon et la colo
e ciel leur donna un héritier, leur bonheur ne connut plus de bornes.
Mehend
choisit le jour de la naissance de l’enfant pour
min. Elle me dit : «Serais-tu l’époux de Soumicha, fille de Hitinc, ô
Mehend
, pour être si fier et me piétiner?» (j'entends en
re me touchait l'épaule, une voix persuasive me disait à l’oreille : «
Mehend
, lève-toi et suis-moi. » O roi, le poisson avait
ules chargées d’un trousseau splendide et d’innombrables présents. Et
Mehend
, bercé par le pas de son cheval noir, savourait e
e. Dès son réveil, la reine fit ouvrir une fenêtre dans la chambre de
Mehend
, à la place de la brèche et planter dans une jarr
ux grandes réjouissances qu’il ordonnerait en l'honneur de ce retour.
Mehend
et Soumicha avaient laissé loin derrière le pays
t elle tentait de percevoir la voix lointaine de la poudre tandis que
Mehend
, embrasé d'impatience, pressait son cheval noir,
gs cheveux de soie. L’espoir l’avait gardée aussi jeune que belle. Et
Mehend
, ébloui, l’aperçut de très loin. Il fut en un écl
leus, même teint blanc, même taille. L’un s’appelait Ahmed et l’autre
Mehend
. Leur mère, pour les distinguer, avait percé à l'
frère, répondit l’autre, notre mère n’a que nous... Mais le premier,
Mehend
, reprit : — Tu veilleras sur notre mère, sur notr
qui les condamne à mourir de soif, j’accorderai ce qu’il demandera. ›
Mehend
se rendit à l’endroit où se réunissaient les viei
oint du jour, vous me mènerez vers le dragon- aux-sept-têtes, déclara
Mehend
. Le lendemain, il se leva dès l’aube. H prit son
jeune homme la coupa : — Celle-là n'est pas ma tête ! dit le dragon.
Mehend
répliqua : — Celui-là n’est pas mon coup 1 Le dra
ut tranchée ; par six fois il dit : — Celle-là n’est pas ma tête ! Et
Mehend
répondit ; — Celui-là n’est pas mon coup ! ■Le dr
rer. Les vieillards et les notables, muets d’admiration, conduisirent
Mehend
au sultan. — Mon fils, que me demanderas-tu ? lui
lais, l'une après l’autre. Un peu à l’écart, son lévrier près de lui,
Mehend
les regarda passer. Chaque fois que l’une apparai
ne jument blanche qui boitait un peu. Le lévrier partit le premier et
Mehend
s’élança. Il prit dans ses bras la jeune fille si
nuya. La princesse était heureuse, et le sultan content de lui. Mais,
Mehend
, lui, était las de revoir les mêmes prairies, les
in, elle se montra et lui dit : — Bienvenu sois-tu, sois le bienvenu,
Mehend
mon fils ! Il y a si longtemps que l’on me parle
’éclairs et de vent et le lévrier. Alors, les feuilles de l'arbre que
Mehend
avait planté avant son départ, se mirent à jaunir
sa. Il atteignait les grands espaces découverts qu’avait 90 traversés
Mehend
son frère, lorsque des gardeurs de juments accour
homme vit s’avancer vers lui une foule énorme. — Te voici donc enfin,
Mehend
! lui criait-on de toutes parts. Tu as été absent
st alors qu’Ahmed parla. Il dit : — Vous vous trompez. Je ne suis pas
Mehend
, je suis son frère. Lorsque Mehend partit, nous p
Vous vous trompez. Je ne suis pas Mehend, je suis son frère. Lorsque
Mehend
partit, nous plantâmes un arbre. Ses feuilles s’é
est là que se trouve le jardin de Tseriel, répondit le Vieux Sage. Si
Mehend
s’y est aventuré, elle l’aura avalé. Mais, si tu
ses doigts. Plusieurs gouttes d’eau verte tombèrent sur le visage de
Mehend
, coulèrent sur ses paupières et pénétrèrent dans
ureuse nouvelle à sa fille. La princesse pleura de joie en montrant à
Mehend
son fils. Et la cour et tout le royaume fêtèrent
s et nos bêtes m’attendent. — Moi aussi j’ai le mal du pays, répondit
Mehend
. Je veux revoir ma mère et lui amener ma femme et
puis des chameliers les aperçurent : — Où est ma chamelle ? leur cria
Mehend
. Us la lui amenèrent, entourée de ses chamelons.
oute, à l’ombre d’un grand arbre, une jument blanche et ses poulains.
Mehend
reconnut son bien. Il s’en empara et le voyage re
avançaient toujours mais plus lentement. Us atteignaient l’endroit où
Mehend
avait tué en plein ciel un oiseau de proie, lorsq
cesse et les deux frères avançaient heureux et las. De temps en temps
Mehend
se retournait pour contempler ses biens. C’était
jà vieux lorsque Dieu les dota de cet unique enfant. Ils l’appelèrent
Mehend
et vécurent les yeux fixés sur lui. Dieu régnait
x fixés sur lui. Dieu régnait dans le ciel et l'enfant sur la terre :
Mehend
se plaignait-il du moindre mal, ses parents en ét
olérer : l'honneur nous le défend, mon fils, et notre nom est grand !
Mehend
prit la jeune fille par la main et s’éloigna avec
voir vu les étoiles en plein midi I La terre regorge de femmes I Mais
Mehend
répondit : — Il n'existe plus de femme au monde p
as t’en repentir I lui dit encore le Sage. Après s'être bien reposés,
Mehend
et celle qu’il aimait plus que la lumière, quittè
: — Je suis très lasse. 118 C’est alors qu’apparut au loin une fumée.
Mehend
tendit le bras vers cette fumée et dit à sa compa
avancèrent avec peine vers la maison qu’une haie d’épines défendait.
Mehend
appela : un homme très grand se montra sur le seu
se montra sur le seuil. Il fit entrer les voyageurs. C’est alors que
Mehend
et celle qu’il aimait découvrirent six autres hom
ara au jeune homme : — Nous allons toi et moi nous mesurer et lutter.
Mehend
qui était agile et robuste, étourdit d'un coup de
ous le furent successivement. Les sept frères gisaient en désordre et
Mehend
les regardait se demandant ce qu’il ferait d’eux,
l jeta leurs corps dans la fosse. Le lendemain, dès le lever du jour,
Mehend
explora la maison et la trouva regorgeant de rich
vécurent un temps dans le bonheur et la prospérité. Mais un jour que
Mehend
était allé chasser de grand matin, son épouse ent
ppe que vers le soir, à l'heure où son mari avait coutume de rentrer.
Mehend
revenait tout joyeux de la chasse. Il rapportait
Ne sais-tu pas qu'elle en veut à ta vie? — Si tu es mon ami, répondit
Mehend
, indique-moi où me procurer la pomme enchantée. —
Dieu vienne en aide à celui qui, pour une femme, a perdu la raison !
Mehend
s’éloigna. Il marcha longtemps avant de découvrir
as foulée I Mais, que puis-je pour toi? — Maman-grand'mère, répondit
Mehend
, on m’a appris que tu avais dans ton jardin des p
L’Ogresse mena le jeune homme vers un bel arbre constelle de fruits.
Mehend
cueillit autant de pommes que put en contenir son
enchantées. Elle en mangea et sembla revenir à la vie, ce qui rassura
Mehend
. Elle retrouva son enjouement et persuada son épo
marcher, donne-moi à boire l’eau pour laquelle se battent les monts.
Mehend
retourna auprès de son vieil ami et lui dit d’un
i nous a donné pareille fête, je ferais tout ce qu’il me demanderait.
Mehend
se montra et dit : — C’est moi. Je voudrais que t
empli son outre et le ramena au pied de l’arbre où il l’avait trouvé.
Mehend
s’en revint en toute hâte chez lui. A la tombée d
cessa de frissonner. La fièvre parut l’abandonner à la grande joie de
Mehend
qui put croire la paix et le bonheur définitiveme
et moi nous n'avons que trop attendu. Nous allons cette fois confier
Mehend
à la gueule du lion. Lorsque ton époux rentrera c
ants tout le jour, tant ils étaient sûrs de se débarrasser bientôt de
Mehend
. Ils flânèrent longuement dans le jardin, au sole
s arrachés 'à la moustache du lion, qui puisse peut-être me ranimer !
Mehend
sentit la joie le déserter pour toujours. Il se l
glisser dans leur repaire et leur voler deux lionceaux. La chèvre que
Mehend
emmena dans la forêt se mit à bêler, à bêler. Les
l tenait caché dans le capuchon de son burnous et le remit à sa mère.
Mehend
s’éloigna rapidement. Il ne s’arrêta que le temps
èrent à la nuit noire. La maison était là, derrière une haie d’aloès.
Mehend
et son ami attachèrent à un arbre leurs chevaux e
ir de leurs noces. Ils se disaient l'un à l’autre entre deux rires : «
Mehend
, le lion nous en a enfin délivrés, ô chance, le l
e lion nous en a enfin délivrés, ô chance, le lion nous a délivrés de
Mehend
!› Et l’Ogre et la jeune femme de rire et folâtre
! Ils se disposaient une fois de plus à se dire, entre deux rires : «
Mehend
, nous l’avons confié à la gueule du lion ›, quand
e de l’Ogre et la fit voler en éclats. Alors, se tenant sur le seuil,
Mehend
regarda la jeune femme et lui dit d’une voix terr
laissant la jeune femme avec l’outre de lait et le cadavre de l’Ogre,
Mehend
reprit avec son ami le chemin de la forêt. Mon co
de venir battre leur beurre. Le prince mérita bientôt le surnom de «
Mehend
qui bat le beurre ›, et sa popularité s'étendit à
reconnaîtrons. Proverbes Mieux vaut tout rompre Que toujours flatter.
Mehend
se tord et se plaint ; Sa femme accouche et se ta