qu’elle put ; lorſqu’elle ne les vit plus, elle ſe mit à pleurer. Sa
Maraine
, qui la vit toute en pleurs, luy demanda ce qu’el
… Je voudrois bien… elle pleuroit ſi fort qu’elle ne put achever : ſa
Maraine
, qui eſtoit Fée, luy dit, tu voudrois bien aller
dit Cendrillon en ſoûpirant : Hé bien ! ſeras-tu bonne fille ? dit ſa
Maraine
; je t’y feray aller ? Elle la mena dans ſa chamb
toſt cueillir la plus belle qu’elle put trouver, & la porta à ſa
Maraine
, ne pouvant deviner comment cette citroüille la p
t deviner comment cette citroüille la pouroit faire aller au bal : ſa
Maraine
la creuſa, & n’ayant laiſſé que l’écorce, la
rat dans la ratiere ; nous en ferons un Cocher : Tu as raiſon, dit ſa
Maraine
, va voir : Cendrillon lui apporta la ratiere, où
roſoir, apporte les moy, elle ne les eut pas plûtoſt apportez, que la
Maraine
les changea en ſix Laquais, qui monterent auſſi-t
du monde. Quand elle fut ainſi parée, elle monta en caroſſe ; mais ſa
Maraine
luy recommanda, ſur toutes choſes, de ne pas paſſ
ſes vieux habits reprendroient leur première forme. Elle promit à ſa
Maraine
qu’elle ne manqueroit pas de ſortir du bal avant
plus viſte qu’elle pût. Dés qu’elle fut arrivée, elle alla trouver ſa
Maraine
, & aprés l’avoir remerciée, elle luy dit qu’e
ls du Roi l’en avoit priée. Comme elle eſtoit occupée à raconter à ſa
Maraine
tout ce qui s’étoit paſſé au bal, les deux ſœurs
eurs ; la jeune Demoiſelle ne s’ennuyoit point & oublia ce que ſa
Maraine
luy avoit recommandé ; de ſorte qu’elle entendit
l’autre petite pentoufle, qu’elle mit à ſon pied. Là-deſſus arriva la
Maraine
, qui, ayant donné un coup de ſa baguette ſur les
rix, & vaut mieux encor. C’eſt ce qu’à Cendrillon fit avoir ſa
Maraine
, En la dreſſant, en l’inſtruiſant, Tant & ſ