comme neige et vermeil comme sang ! L’autre répondit : — Il n’y a que
Loundja
, la fille de Tseriel, qui soit ainsi : blanche co
lanche comme neige et vermeille comme sang. ’ — Et où se trouve cette
Loundja
fille de Tseriel? demanda le premier. L’autre mon
ua l’entrée à l’aide d’un grand plat de bois posé à l’envers. A peine
Loundja
venait-elle de mettre à l’abri le jeune homme qu’
— Je sens une odeur qui n’est pas nôtre. Je sens l’odeur de l’homme !
Loundja
répondit : — Un mendiant est passé, ce soir, et j
eur que tu sens. Tseriel s’avança et ordonna : — Sers-moi mon dîner !
Loundja
le lui servit. Puis elle alla s'asseoir sur le pl
. Ils vinrent tous, les uns après les autres. Seul le plat sur lequel
Loundja
était assise ne se déplaça pas. L’ogresse l’appel
el qui aimait sa fille n’insista pas. Elle ne tarda pas à s’endormir.
Loundja
fit mine de dormir. En réalité, elle épiait le mo
— Bien, lui dit-elle. Et ils sortirent. Une haie d’épines les arrêta.
Loundja
dit : — O haie de miel et de beurre, laisse-nous
rir de toutes leurs forces. Mais une rivière tumulteuse leur apparut.
Loundja
supplia : — O rivière de miel et de beurre, laiss
rre, laisse-nous passer ! Les eaux de la rivière se retirèrent devant
Loundja
et le jeune homme. Et elles se refermèrent, une f
u teint blanc comme neige et vermeil comme sang. L’ogresse appela : —
Loundja
, Loundja ! Mais elle appelait dans le vide. Elle
lanc comme neige et vermeil comme sang. L’ogresse appela : — Loundja,
Loundja
! Mais elle appelait dans le vide. Elle se pencha
ssus du souterrain et aspira l’air. Elle jeta un regard sur le lit de
Loundja
et elle comprit. Elle s’écria : — Loundja ma fill
eta un regard sur le lit de Loundja et elle comprit. Elle s’écria : —
Loundja
ma fille m’a trahie. Loundja m’a abandonnée I Et
oundja et elle comprit. Elle s’écria : — Loundja ma fille m’a trahie.
Loundja
m’a abandonnée I Et elle partit à sa recherche. A
t à courir, à courir comme une démente en clamant par les chemins : —
Loundja
, Loundja tu m’as trahie. Tu m’as abandonnée I Mai
r, à courir comme une démente en clamant par les chemins : — Loundja,
Loundja
tu m’as trahie. Tu m’as abandonnée I Mais Loundja
hemins : — Loundja, Loundja tu m’as trahie. Tu m’as abandonnée I Mais
Loundja
avait changé de maître I La rivière arrêta l’ogre
ngea : il prit sous son aile le jeune homme et l'éleva dans les airs.
Loundja
s'écria : — Oh, j’ai trahi ma mère, et me voici t
ez nous. Et là, dis à mon père : ‹ Ton fils, un aigle l'a emporté ». ‘
Loundja
vit la négresse s’approcher de la fontaine. Elle
dans l’herbe qu’un oisillon. Le père le prit contre lui et le ramena.
Loundja
prit soin de celui qu'elle aimait. Il avait souff
jeune homme dit encore : — Je l’épouserai ou je mourrai. Il l’épousa.
Loundja
reçut toutes sortes de riches présents et une nou
table 1-5En manière de prologue 9 'Le grain magique 13
Loundja
, fille de Tseriel 21 Histoire de la grenou