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1 (1966) Le grain magique
nde, mêmes yeux bleus, même teint blanc, même taille. L’un s’appelait Ahmed et l’autre Mehend. Leur mère, pour les distinguer
l'arbre que Mehend avait planté avant son départ, se mirent à jaunir. Ahmed qui les surveillait s’en aperçut aussitôt. H pens
ur fit signe de s’écarter et passa. Son cheval l’emportait si vite qu’ Ahmed distinguait à peine le paysage. Des chameliers s’
mblait voler tant il courait. Tout à l'espoir de retrouver son frère, Ahmed s'abandonna à son cheval d’éclairs et de vent, fr
viens-tu ? demanda-t-il. J’étais si inquiet pour toi ! C’est alors qu’ Ahmed parla. Il dit : — Vous vous trompez. Je ne suis p
soit allé du côté de la forêt et qu’il ne lui soit arrivé malheur ! › Ahmed écouta et repartit à la recherche de son frère sa
as qu’à ouvrir avec douceur le ventre de l’ogresse et à l’en retirer. Ahmed remonta sur son cheval d’éclairs et de vent, appe
e, dans son merveilleux jardin : — Bienvenu sois-tu, sois le bienvenu Ahmed mon fils, lui cria-t-elle joyeuse. Depuis si long
iseau mais leur cœur battait. Ils gardaient encore un souffle de vie. Ahmed allongea son frère sur un lit d’herbe et s'assit
rds en train de se disputer. L'un étourdit l’autre qui tomba inanimé. Ahmed murmura : — Les animaux aussi se font du mal les
son frère. Le lézard évanoui éternua, se réveilla et se mit à bouger. Ahmed pensa : ‹ Si le lézard a ressuscité son frère, pe
e de Mehend, coulèrent sur ses paupières et pénétrèrent dans son nez. Ahmed le vit revenir à la vie, ouvrir doucement les yeu
es pas, s’émerveillant de toutes les beautés répandues autour de lui. Ahmed explora le domaine de Tseriel et découvrit sa mai
et les accompagnèrent jusqu'au palais. — J’ai tué l’Ogresse, annonça Ahmed au sultan. La rivière emporte son cadavre vers la
et tout le royaume fêtèrent le retour des jumeaux. Mais le lendemain, Ahmed dit : — Ma mère m’appelle. Je la sens dans la pei
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