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1 (1966) Le grain magique
ait en clamant par les chemins : ‹ La mare où éteindre ces flammes, ô Aïcha ma fille, la mare où éteindre ces flammes ! › une
se serrèrent contre lui. Mais lui ne savait pas prendre soin d’eux et Aïcha , la fillette, était trop jeune pour préparer les
à l’envers — le plat à galette sur le feu et se mit à pétrir la pâte. Aïcha , du haut de l’arbre lui parla : — Ce n’est pas ai
fit signe à tous ceux qui voulaient se saisir d’elle. C’est ainsi que Aïcha fut conduite au sultan. La jeune fille raconta pa
une source et a été changé en gazelle. Le sultan fit d’elle sa femme. Aïcha et son frère-gazelle vécurent heureux quelque tem
il était trop vieux. On ne tarda pas à apprendre dans le royaume que Aïcha allait donner le jour à un enfant. Le sultan étai
une ne lui avait donné d’héritier. L’une de ces femmes fut jalouse de Aïcha . Profitant de ce que le sultan était en voyage, e
peut y avoir dans mes cheveux, j’ai une démangeaison à la tête. Comme Aïcha se penchait, \sa rivale la poussa dans le puits :
ête. Comme Aïcha se penchait, \sa rivale la poussa dans le puits : et Aïcha tomba. Depuis, la gazelle bramait par toute la ma
ma sœur, fille de ma mère Délivre-moi ! › Et sa sœur lui répondait : Aïcha , ta sœur, est dans le puits Aïcha, ta sœur, est
oi ! › Et sa sœur lui répondait : Aïcha, ta sœur, est dans le puits Aïcha , ta sœur, est dans le puits Elle ne peut rien pou
t avec toi I › Or, le Génie du puits était une fée-gardienne. Lorsque Aïcha avait été précipitée par sa méchante rivale, la f
ultan. La fée soigna tendrement la mère et l'enfant. Mais le souci de Aïcha demeurait son frère-gazelle : Dès qu’elle entenda
plaintive, elle levait la tête et lui répondait du fond du puits : ‹ Aïcha , ta sœur, est dans le puits Aïcha, ta sœur, est d
lui répondait du fond du puits : ‹ Aïcha, ta sœur, est dans le puits Aïcha , ta sœur, est dans le puits Elle ne peut rien pou
moi I › C’est ainsi qu'il entendit le puits répondre à la gazelle : ‹ Aïcha , ta sœur, est dans le puits Aïcha, ta sœur, est d
le puits répondre à la gazelle : ‹ Aïcha, ta sœur, est dans le puits Aïcha , ta sœur, est dans le puits Elle ne peut rien pou
e. Délivre-moi ! › Ils entendirent le puits répondre à la gazelle : ‹ Aïcha , ta sœur, est dans le puits Aïcha, ta sœur, est d
le puits répondre à la gazelle : ‹ Aïcha, ta sœur, est dans le puits Aïcha , ta sœur, est dans le puits Elle ne peut rien pou
car ses cheveux étaient d’or et d’argent. Le sultan s’écria : — C’est Aïcha 1 Qui a pu la conduire là ? Il la délivra. Les do
’enfance, qui lui apportait tous les jours son déjeuner et son dîner. Aïcha venait de l’autre bout du village, envoyée par se
! Et le grand-père répondait : — Fais sonner tes petits bracelets, ô Aïcha ma fille I La fillette heurtait l'un contre l’aut
heurtait l'un contre l’autre ses bracelets et il tirait la targette. Aïcha entrait, balayait la masure, aérait le lit. Puis
ntendit le vieillard répondre : — Fais sonner tes petits bracelets, ô Aïcha ma fille 1 L’Ogre se dit : ‹ J’ai compris. Demain
e Inoubba, ô mon père Inoubba I — Fais sonner tes petits bracelets, ô Aïcha ma fille ! répondit l'aïeul. L'Ogre s’était muni
dit de sa voix fine et claire : — Fais sonner tes petits bracelets, ô Aïcha ma fille I La fillette qui ne reconnut pas dans c
la marâtre distribuait les provisions de route — galette et figues — Aïcha se faufila près de Pâtre, remplit en hâte son cor
noyaux d’olives et suivit docilement son père et ses sœurs. A dessein Aïcha traînait un peu le pas et nul ne s’en étonnait :
ur déjeuner près d’une source. Et les fillettes se reposèrent un peu. Aïcha se tenait à l’écart, appuyée contre un arbre : el
Elles l’appelèrent de plus en plus fort et se mirent à pleurer. Alors Aïcha rassembla ses sœurs et leur dit : — Ne pleurez pa
ause de notre marâtre. Mais j’ai marqué le chemin de noyaux d’olives. Aïcha ouvrit la marche. Et à la tombée de la nuit les s
s’accusaient naïvement dans leur cœur de l’avoir si mal jugée. Seule Aïcha était clairvoyante. Le père fit avancer la mule e
t clairvoyante. Le père fit avancer la mule et la caravane s'éloigna. Aïcha était seule à savoir ce que signifiaient ce voyag
ents. Soucieuse de garder son secret et de parer à ce nouveau danger, Aïcha tenait à deux mains son cœur, n’osant regarder ve
t il ne me restera plus qu'à vous rejoindre. Toutes, à l’exception de Aïcha , se déshabillèrent sans méfiance et abandonnèrent
ts et leurs bijoux. Une après l’autre, le père les descendit. Restait Aïcha , menue, gracieuse et douce. Elle était sa préféré
évêtir devant toi. Il sourit tristement et fit selon son désir. Alors Aïcha s’empara vivement de la corbeille, des couffins,
nait déjà. Il se trouvait maintenant au bord du trou. Mais où étaient Aïcha et tous les présents? Où étaient la corde, les ha
s somptueux et les bijoux? Car, jusqu’à la mule, tout avait disparu ! Aïcha lui aurait-elle joué un tour?... Il chercha derri
aient complètes. Tandis que pleuraient et se désespéraient ses sœurs, Aïcha tâtait les parois dans l'espoir de découvrir une
es jours de friandises et de beignets. Mais elles eurent soif. Alors, Aïcha creusa le sol avec son doigt. Par chance c’était
oif. Mais les provisions vinrent à manquer, en dépit de l’économie de Aïcha . Les aînées cernèrent l’enfant et lui dirent : —
r à manger ou c’est toi que nous mangerons, car tu es la plus faible. Aïcha se tourna vers Dieu et se remit à gratter le sol.
le témoin ! Moche, le chat, ne revenait jamais dans la journée. Aussi Aïcha en profita-t-elle pour se risquer un matin dans s
secs ; il y avait huile, beurre, miel et bien d’autres choses encore. Aïcha que tourmentait la faim, remplit une jatte de far
t dans la grotte que bonne entente et joie. Dès la tombée de la nuit, Aïcha se mettait à l’affût et voyait Moche passer, maje
ves et s’étendait nonchalamment sur la peau de panthère. Chaque fois, Aïcha pouvait croire que la veillée serait paisible et
mme elle ne répondait pas, il la fouettait à tour de pattes. Tant que Aïcha n’eut pas à se servir du feu, elle ne s’inquiéta
si, sans que Moche eût réussi ô faire parler sa queue ni à surprendre Aïcha . Un après-midi de printemps, assise parmi ses sœu
vu la lumière du jour... Pourtant, lui, rentre et sort à sa guise ! › Aïcha se promit de suivre chacun des mouvements du chat
oche rentra plus tard que de coutume. Tl faisait trop sombre pour que Aïcha pût rien découvrir. Mais elle ne perdit pas coura
ître derrière une grosse pierre pour ne pas revenir. Pleine d’espoir, Aïcha s’approcha de la pierre, la toucha, en fit le tou
la paix et la prospérité d’antan. Les jeunes filles, à l'exception de Aïcha , épousèrent des princes venus des royaumes voisin
xception de Aïcha, épousèrent des princes venus des royaumes voisins. Aïcha régna seule sur l'empire de Moche avec justice et
apper à son mauvais génie de femme? Etait-ce la venue de son père que Aïcha attendait contre toute sc gesse, pour se marier à
a aux portes du palais. Il tenait dans sa main le bâton des pèlerins. Aïcha courut vers lui : — O ma fille, lui dit-il d’une
de nous est la belle, ô lune? 39 La mare où éteindre ces flammes, ô Aïcha ma fille I 49 La vache des orphelins      55 L
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