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1 (1966) Le grain magique
vaches meugler, les brebis et les chèvres bêler, les veaux beugler, l’ âne braire et les poules caqueter. Elle en profita po
treras une fontaine. Une négresse, notre servante, y viendra avec nos ânes et nos outres. Ne manque pas de la tuer pour revê
la tuer pour revêtir sa peau sombre. Tu n’auras plus qu’à suivre les ânes . Ils te mèneront chez nous. Et là, dis à mon père
la fontaine. Elle la laissa remplir ses outres et les charger sur les ânes . Et puis elle s'avança pour la tuer et revêtir sa
les ânes. Et puis elle s'avança pour la tuer et revêtir sa peau. Les ânes la conduisirent à la maison du jeune homme. Elle
né le faucon Pour suivre le chat-huant. Proverbes Comme le petit de l' âne : Au matin, il enchante ; Au soir, il déçoit. Mar
heur qui s’attache à mon sort I Proverbe A celui qui est monté sur un âne Dis : ‹ Bravo pour ton cheval ! » LA VACHE DES
Car au lieu d’aller de l’avant, elle régressait comme les petits de l’ âne qui ne progressent pas en beauté. On eût dit que
, je refuse ! — Malheureuse, ton mari T'épie du grenier I Proverbes L’ âne est emporté par la rivière Et il s'écrie : « O le
née Se remplisse à nouveau d'abeilles ! Proverbe La plaisanterie de l’ âne c’est de mordre. LA PRINCESSE SOUMICHA Que
se et trop heureux. L’impitoyable soleil d’août, ce soleil à tuer les ânes , n'empêchait pas son teint d'être transparent et
ves et les figues. Ils ramassèrent avant la nuit de l’herbe pour leur âne et un peu de bois mort. Et ils s’en revinrent che
a région étaient mûres. On les rapportait par pleines charges sur des ânes . — Les nôtres sont sûrement mûres ! déclarèrent à
les cueillir. Le Subtil et l’Innocent partirent dès l’aube avec leur âne , emportant un tamis et deux grands couffins. Alor
resse Tseriel. Elle revint de la chasse dans l’après-midi et trouva l’ âne qu’elle avala, n’en laissant que les oreilles qu’
temps en temps, le Subtil disait à l’Innocent : — Va voir un peu si l’ âne ne s’est pas sauvé. Et l’Innocent répondait : — I
ffins étaient pleins. Comme ils se disposaient à les charger sur leur âne , ils ne trouvèrent de l’âne que les oreilles I Us
ils se disposaient à les charger sur leur âne, ils ne trouvèrent de l’ âne que les oreilles I Us se demandaient que faire lo
lquefois la nuit à mon insu. Elle répondit : — Lorsque tu entendras l’ âne braire dans mon ventre, les veaux beugler, les ch
ngées pour se sauver. Ce n’est que tard dans la nuit qu’il entendit l’ âne braire, la brebis et la chèvre bêler, la vache me
ans son champ en train d’écosser de grosses fèves. Elle a mangé notre âne et elle a attaché ses oreilles à une branche. La
que l’Ogresse avait avalées dans la journée. J’ai entendu à la fois l’ âne braire dans son ventre, la chèvre et la brebis bê
lui eurent raconté leur aventure, la mère s’écria : — Que m'importe l' âne , que m’importent les fèves, puisque vous m’êtes r
Mes parents s’ennuyaient de lui. Us sont venus le chercher avec leur âne , ce matin. L’homme se remit à manger de plus bell
n an j’aurai grandi 1 › Proverbe C’est la femme séquestrée qui a vu l’ âne 1 HISTOIRE DU COFFRE Que mon conte soit bea
ns. Passe le Porteur d’eau qui revenait de la fontaine entre ses deux ânes chargés. Il dit : — Qu’as-tu, Dame Puce? — Ce que
ses outres pleines, charge sur ses épaules les bâts et abandonne ses ânes . Une voisine qui s’apprêtait à cuire des galettes
e. A l'heure chaude, l'ogresse passa. Il faisait un soleil à tuer les ânes : Tseriel, l’ogresse, allait boire au ruisseau qu
urs. Proverbes Dieu a été clairvoyant qui n’a pas donné de cornes à l' âne . Comme l’eau de l’étang Qui scintille mais ne dés
l’étable — les vaches, les brebis, les chèvres, les agneaux et même l’ âne — se mirent alors à chuchoter pour que seule Yami
Ah ! que n'as-tu écouté la vache, la chèvre, la brebis, l’agneau et l’ âne ! Maintenant, retourne à ta vie d’autrefois : pou
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