Mais c'est une expérience intéressante, qui permet "d'humaniser" les personnes SDFs même si le contact avec les gens est assez rapide et superficiel en une nuit, ce n'est pas une nuit au chaud qui sort ces gens de la rue, et c'est difficile de se rendre compte le suivi qu'ils ont par la suite, avec les assistantes sociales etc. Je pense que c'est un bon moyen de prendre conscience des réalités de la vie, même si ça peut être un peu brutal par moment.
Globalement une bonne expérience même si on a la sensation d'être inutile.
Excellente nuit au samu social, bon aperçu de la maraude même si peu d'activité hier soir pour notre EMA.
C'est enrichissant sur le plan humain, même si la prise de conscience qui accompagne la maraude est assez violente (gale, problèmes psychiatriques nombreux, sujets qui refusent d'aller en centre malgré la température glaciale...) C'est une garde qui peut donner envie de s'impliquer davantage pour tenter d'améliorer la situation des sans-abris, même si je pense que c'est un domaine d'action parmi les plus particuliers qui existent, et qui peut en rebuter plus d'un. Enfin, l'action du SAMU social, même si elle est admirable, ne concerne que la très grande urgence, et on peut se sentir impuissant devant ces gens que l'on aide pour un instant seulement (quand ils acceptent d'être aidés), et que l'on ne revoit souvent pas ; on aurait envie d'agir bien en amont, sur tous ces facteurs et toutes ces situations qui les ont conduit à se retrouver dans la rue !
D'abord le contact avec les travailleurs sociaux de terrain, ensuite pour la découverte via des professionnels expérimentés du milieu de la rue, et enfin des filières d'hébergement d'urgence même si elles sont peu nombreuses.
La maraude m'a beaucoup plu même si ce n'est toujours facile de gérer les usagers.
Je suis content d'avoir vu la façon dont travaillent ces équipes même si je n'ai pas vraiment vu le lien avec notre formation.
La maraude s'est très bien passée, même si nous avons fait face à des situations délicates, des histoires très tristes et parfois difficile à entendre. […] Même si nous faisons face à des situations sociales difficiles tous les jours à l'hôpital, rencontrer ces personnes dans la rue est très différent.
Expérience très enrichissante et très formatrice, permet un nouveau regard sur les personnes précaires, même si au cours de notre formation médicale nous avons l'occasion d'être en contact de ces personnes.
J'en garde un bon souvenir, même si je ne le ferais pas tous les jours.
Cette garde au samu social, fortement appréhendée, a été une expérience très enrichissante même si finalement plutôt brève.
Pendant la maraude, globalement, pas eu de problème avec personne, même si au début j'étais un peu gêné et je savais pas trop où me placer, mais après ça allait mieux, et jsuis tombé sur une équipe au top. Au final je regrette pas d'y être allé et d'y avoir participé, même si j'aurais aimé voir plus de choses dans le peu de temps où j'y étais.
Ma garde s'est déroulée en avril - même si les jours commençaient à se réchauffer, dès que la nuit retombe, les températures repassent autour de 0. Ce qui rend cette nuit une des plus difficiles de l'année pour les bénévoles, car même si la trêve hivernale est terminée, il est impossible de rester dehors dans le froid.
Cette garde permet la rencontre avec ces gens qui vivent dans les rues et qu'on ne connait dans le fond que très peu même si on les croise bien (trop) souvent.
Au total, une bonne expérience qui permet de s'ancrer dans le concret même si je ne vois pas l'utilité de la réitérer.
En fait, l'équipe était très agréable et l'ambiance décontractée, même si l'on abordait des sujets difficiles avec les gens de la rue.
En effet, je ne me donne jamais l'occasion d'approcher les sans abris, et pouvoir communiquer avec eux même si ce n'est que 5 min, m'a permis pu de constater à quel point cela pouvait aider ces personnes ( alors qu'on partait, j ai vu un sans abris pleurer de joie.
j'ai beaucoup apprécié car c'est un milieu que je ne connaissais pas et j'ai pu me rendre compte de la réalité, même si je savais que ça existait, on ne se rend pas vraiment compte qu'autant de gens sont dans la rue!!
La plupart n'étaient pas agressifs alors que j'imaginais qu'ils le seraient plus même si une fois je ne me suis pas sentie totalement en sécurité avec un groupe de 6 sdf qui étaient tous ivres mais on sent que les équipes ont l'habitude et font tout pour que tout se passe bien. Je suis contente d'avoir fait cette soirée, même si je ne peux pas dire que je n'ai plus du tout d'aprioris sur les sdf, cela a permis de faire évoluer ma vision sur eux et mon regard n'est plus le même et c'est important à la fois pour mon futur métier et personnellement.
Même si cette expérience n'a pas une dimension médicale directe, j'ai trouvé vraiment intéressant de voir le fonctionnement "de l'intérieur".
Nous sommes ensuite parti sur les signalements, j'ai apprécié l'approche humaine de l'équipe envers les personnes sans domicile fixe et le fait de pouvoir les aider un peu même si j'ai constaté un manque de moyen important.
Même si c'est toujours mieux que rien de pouvoir trouver un toit aux sans abris pour une nuit, c'est une situation plus que provisoire qui, pour moi, ne peut résoudre réellement un problème de fond.
De plus le fait qu'il s'agisse d'une garde obligatoire rend la chose moins "humaine", dans le sens où même si nous n'avons pas du tout envie d'y aller pour raison X, on doit tout de même se forcer, ce qui semble incompatible avec la mission humaine que représente le SAMU social.
J'ai trouvé cette garde très interessante, (même si peu formatrice) très enrichissante sur le point personnel.
Les travailleurs sociaux devraient mieux nous expliquer leur travaille même si cela est très compliqué, et que ce n'est pas vraiment de notre ressort.
J'ai par contre été déçu (même si je le savais déjà) du fait que toutes ces aides apportées ne résolvent pas le problème de fond.
Ce qui m'a frappée c'est que la plupart des personnes rencontrées étaient contentes de nous voir, même si c'était uniquement pour un serrage de main et un café.
Ce stage d'une nuit au Samu Social de Paris est, à mon avis, un très gros plus dans notre apprentissage même si avant d'y aller, j'étais surtout agacée de devoir la faire (juste après les partiels, une garde de plus ne m'a pas vraiment fait sauter au plafond...) et sûrement un peu stressée. […] Même si je pense que les lignes téléphoniques d'aide et de conseil (SOS Amitié, CFCV...) permettent d'apporter de l'aide aux gens, le fait de les rencontrer, de les accompagner dans des centres, de leur donner à manger, à boire ou même simplement de discuter avec eux permet de rendre l'action beaucoup plus concrète. […] En plus, je pense que comme la plupart des gens, j'avais certains préjugés à propos de ces personnes en situation de grande exclusion et même si je n'ai eu qu'un petit aperçu de ce que l'on peut voir au cours d'une maraude, cette garde m'a finalement montré que ces personnes, malgré leur situation précaire, restent très abordables et respectueuses si on leur montre ne serait-ce q'un tout petit peu d'intérêt.
J'espère que cette expérience même si elle est difficile, pourra être vécu par d'autres étudiants en médecine.
Qui plus est, même si j'en comprends tout à fait le principe, le fait de ne pas porter de gants quand on rentre en contact physique avec les SDF n'est vraiment pas hygiénique.
Les personnes que l'on aide sont souvent contentes de voir arriver le camion, même si parfois on se fait rembarrer avant même d'en descendre.
Les équipes étaient très impliquées dans leur travail, et prenaient toujours le soin de respecter la décision de la personne, même si cela était souvent frustrant de ne pouvoir rien faire de plus que déposer une bouteille d'eau.
Plusieurs échanges avec des sans-abri ont été vraiment poignants, même si on ne sait pas toujours quoi dire.
Même si la plupart étaient redevables.
Même si on le sait et on en est conscient, c’est marquant de réaliser et de l’entendre à vive voix à quel point il peut être difficile de vivre à la rue et de ne pas savoir ou on va dormir au jour le jour...
Pour conclure, une expérience enrichissante se réalisant dans de bonnes conditions, même si une telle garde s'avère fatigante...
Cette garde permet également de se rendre compte concrètement (même si on est déjà au courant de ce problème) du manque de structure d'aide aux personnes dans le besoin, et de le voir de nos propres yeux...
Je pense que cette garde m'a donné envie d'aller plus souvent vers les gens dans la rue, et de les aider même si ce n'est qu'avec un pain au chocolat, de l'eau, ou en leur parlant.
Cette expérience est assez enrichissante, on découvre que beaucoup de personnes même si on leur a trouvé un logement préfèrent rester là où elles sont.
Même si nous avons peu été en contact avec eux, le moindre échange avec eux était particulièrement riche que ce soit pour apprendre leur mode de vie ou pour avoir leur avis sur leur condition et le monde qui les entoure.
- connaissance du circuit de prise en charge du 115 - solution que l'on pourra proposer à une personne dans le besoin - l'engagement des travailleurs sociaux force le respect même si - de mon point de vue - certains manquent à la nécessité d'une juste distance professionnelle à l'égard des secourus, s'exposant à une charge émotionnelle inappropriée, notamment en assistant fréquemment aux enterrements (cela m'a été rapporté) - la détresse et la pauvreté ne doivent pas dispenser certains sans-abris du civisme élémentaire : ne pas uriner dans sa tente avec coulée des mictions sur le trottoir, ne pas jeter ses mégots, détritus et habits souillés sur les voitures ; en particulier l'aménité des travailleurs sociaux ne doit pas se transformer en indifférence vis-à-vis de ces actes sur les lieux d'intervention
Même si on a tous les jours l'occasion de rencontrer des gens de la rue, on ne prend pas forcement le temps de le faire.
En ce qui concerne l'écoute téléphonique, je n'ai pas trouvé ça particulièrement intéressant même si cela constitue sûrement une bonne introduction au fonctionnement du samu social.
Mais en même temps, cette nuit m'a empli de frustration dans le sens que finalement beaucoup n'ont pas eu la chance d'avoir une place pour pouvoir dormir au chaud et aussi que malheureusement la prise en charge du 115 se résume souvent à du court terme, et je trouve cela très frustrant, même si les équipes font du mieux qu'elles peuvent pour à leur échelle aider ces personnes démunis à se réintégrer dans le système.
Personnellement j’ai trouvé le concept vraiment super, chest juste dommage qu’il n’y ait pas plus de place pour héberger les familles qui se retrouvent en difficulté même si je suis plus que consciente que c’est un problème majeur étant donné le nombre de réfugiés qui viennent chercher refuge en région parisienne.
Même si nous avons pu trouver un toit où dormir pour la plupart de nos signalements.
Bon accueil général, et assez complet avec double écoute, et maraude, avec possibilités de partir après la pause (ce qui est suffisant pour avoir un bon aperçu du travail du 115) En revanche, il serait beaucoup mieux de proposer cette garde en P2 (ou en D1) car en D2, on a déja bcp de garde et ça en rajoute une (non payée) donc difficile de se motiver pour y aller (même si je ne regrette pas), en P2 on n'attend que ça, en D2 on est déjà blasé donc oui en P2 ça serait plus porfitable.
Mais c'est tout à fait normal, les discussions parlent sur des personnes qu'on ne connaît pas et l'on est pas encore familier avec le milieu, ça reste un peu dur de rester concentré et d'écouter même si l'on est avec tout les autres et pas mis de côté. C'est assez sympa d'ailleurs de ne pas être mis sur le côté même si l'on est d'aucune utilité pour le briefing. […] C'est une expérience assez sympa même si je reste un peu sur ma faim.
Les agents à la fois sur le terrain et au niveau de l'antenne téléphonique sont à l'écoute de chaque personne, prennent le temps de tenter de trouver des solutions pour chacun, même si ce n'est pas toujours évident.
Même si ce n'est qu'une pour une seule nuit...
On est passé dans le centre de Romain Rolland, qui pour le coup propose des bonnes choses et les gens ont l’air globalement content de pouvoir y aller, même si cela ne dure qu’une nuit.
Autrement, la garde au SAMU social est intéressante, l'accueil par l'équipe est bon, même si on sent qu'ils reçoivent beaucoup d'observateurs régulièrement.
Durant la maraude, on réalise que le simple fait de s'arrêter et serrer la main aux personnes vivants dans la rue leur apporte déjà quelque chose; l'équipe les connait personnellement et son action permet de lutter contre l'exclusion sociale même si des moyens plus importants seraient bien évidemment nécessaires.
Dommage qu'il n'est pas plus de moyens matériels pour pouvoir prendre plus de personnes nécessiteuses, et de ne pas aller plus vers les gens qui sont dans la plus grande précarité, même si le Samu social se veut être un hébergement d'urgence.
Même si personne ne nie leur existence (ce serait se voiler vraiment la face!)
Aprés cette nuit, je me dis que le samu social est INDISPENSABLE car c'est un soutient au quotidien pour ces personnes, même si leur situation reste au final inchangée..
Je suis contente d avoir pu faire cette maraude, que je n aurai probablement jamais faite moi-même, même si ce n est pas évident de se sentir à l aise.
C’était un peu difficile de le laisser sans solution permanente même si cela n'est pas la mission du samurai social.
J'ai été impressionnée par l'organisation sous jacente à la prise en charge des personnes en situation de précarité, même si c'est souvent frustrant de ne pas pouvoir placer des familles ou des personnes dans le besoin pour la nuit...
C'est vraiment une satisfaction quand on va au contact des personnes pour les aider et qu'on arrive à leur trouver une place pour la nuit, même si cela n'est que temporaire...
Même si la Faculté est un établissement publique et que les frais d'inscription sont bas, les études de médecine sont encore (et peut être plus) "réservées" aux catégories sociales aisées, qui n'ont peut être pas conscience de ces situations de misère et d'exclusion.
Pour conclure je pense que faire cette nuit en DCEM2 est une bonne idée, car même si elle n'a rien de médical et qu'on pourrait la mettre plus tot dans notre cursus, il est bon d'avoir une certaine expérience de l'hopital avant de la faire.
même si on sent parfois qu'ils en ont un peu marre d'avoir tous les soirs des étudiants dans les pattes !
J'ai beaucoup aimé les maraudes, leur rôle est indispensable même si la solution magique n'existe souvent pas elle permettent un lien (souvent très apprécié) avec les personnes les plus isolées.
Même si je n'avais pas fait grand chose pendant cette garde étant donné qu'on a reçu pas mal d'appels pour des personnes qui au final n'étaient plus présentes lorsqu'on arrivait ou alors ne voulaient pas d'une place en refuge malgré le grand froid ; cette garde m'a malgré tout permis de comprendre un peu mieux la psychologie des personnes sans-abri qui préfèrent bien souvent rester dans la rue, un environnement qui leur est familier, plutôt que d'accepter d'être pris en charge par le SAMU social et les assistant(e)s social(e)s.
Très enrichissant de faire cette garde, surtout la maraude même si la double-écoute est également intéressante.
On se rend finalement compte qu'il y a déjà beaucoup d'aides mises en place pour les personnes les plus démunies dans la ville de Paris, et même si cela reste insuffisant, je ne pensais pas qu'il en existait autant.
Il s'agissait simplement de donner 2-3 cafés et 1 couverture à très peu de personnes au final, et même si ce travail est très important et utile, il ne concerne pas du tout nos études.
La séance de double-écoute quand je suis arrivée était sympa aussi même si je ne comprenais pas toujours tout ce que les gens disaient de part les différentes langues employées.
C'est utile d'avoir une idée des structures de soutien et d'accueil des SDF, parce que ceux qu'on voit en stage (surtout aux urgences) ne sont pas forcément informés ou suivis, et on peut les aider à entrer dans la boucle, même si c'est juste en leur parlant du 115 pendant qu'on les suture la nuit.
Même si ce fut intéressant de voir le fonctionnement de ce centre de santé et de pouvoir échanger avec les hébergés du centre souffrant de pathologies plus ou moins aïgues , je pense que c'est une garde moins stimulante par rapport aux maraudes qui tournent toute la nuit en camion.
Je trouve que c'est déjà une très bonne œuvre sociale leur donner a manger, des duvets, de l'eau, du café, du té, etc. même si c'est très difficile leur trouver une place pour dormir la nuit car les places sont très limitées (une des difficultés principales pour le SAMU SOCIAL).
Mais avec moi ca a été même si on sent que les bénévoles ne sont pas toujours ravis de nous voir arriver...
Soirée enrichissante, pour se donner une petite idée de la vie dans la rue même si à mon échelle, je pense que jamais je n'imaginerais ce que ça représente vraiment.
parfois, en prenant le temps, on peut arriver à (re-)créer du lien, même si la solution final d'hébergement pour une petite nuit n'est certainement pas satisfaisante.
Je suis originaire de Colombie et même si je sais qu'il y en a beaucoup d'associations qui aident les plus défavorisés, je n'imagine pas une institution qui soit aussi organisée et structurée.
Nous sommes allé à la rencontre de personnes qui, pour la plus part, étaient contente de notre passage et de l'aide apportée, même si celle ci ne consistait qu'en une simple discutions.
Enfin même si l'on parvient à apporter un peu de lien humain et de réconfort et qu'il est alors possible de donner des conseils pour permettre aux SDF d'entreprendre des démarches administratives, ces conseils sont souvent perdus au matin une fois la nuit passée car un suivi individuel est difficile pour de multiples raisons.
J'ai pu découvrir cette nuit des personnes très impliquées dans le social et avec la volonté d'aider les gens les plus en difficulté, et tout le personnel du samu social m'a semblé très avenant et bienveillant même si les conditions de travail ne sont pas toujours évidentes.
Beaucoup de personnes nous ont remercié durant la maraude, des remerciements sincères, même si parfois nous ne leur donnions qu'une bouteille d'eau ou une paire de chaussette.
Même si ce n'est pas évident et assez fatiguant, ça reste une très bonne expérience de partir à la rencontre de ces personnes très démunis surtout en hiver.
J'ai été impressionnée par l'implication des équipes dans leur travail, on sent vraiment qu'ils aiment ce qu'ils font même si les conditions de travail ne sont pas optimales..
Au final, les pompiers étaient tres sympas et meme l'équipe a été étonnée et le monsieur a été envoyer aux urgences de Bichât pour y passer la nuit, jusqu'au lendemain On a également pu envoyer à Romain Rolland quelques inconnus ce qui m'a permis d'assister à des bilans sociaux même si à la fin c'était un peu long.
Et bien sûr, même si ce n'est pas son objectif, elle ne présente aucun intérêt sur le plan médical. […] Ce qui n'est pas beaucoup pour une garde même si elle se termine à 3 heures du matin.
Ou encore ceux qui refusent le foyer "la boulangerie", même si je ne l'ai pas visité je pense qu'il est quand même plus agréable de passer sa nuit la-bàs que sur un trottoir, et je ne comprenais pas toujours pourquoi certains faisaient la fine bouche.
Toujours calme et répondant adéquatement au personnes même si des fois la tention peut monter avec un interlocuteur mécontant.
Aller voir les gens, être dans le contact, proposer toute l'aide que l'on peut apporter, même si parfois il faut faire face à des refus...
Je trouve que la prise de risque pour des étudiants n'est pas négligeable même si c'est pour la bonne cause.
La soirée débute par la double écoute, où tout le monde s'efforce de trouver la meilleure solution pour chacun, même si un SDF se voit refuser une nuit dans un foyer car cela fait déjà 14 jours qu'il profite d'une chambre.
Quand on a choisi le métier de soignant, même si on choisit de le pratiquer dans un milieu où l'argent est au premier plan, comment peut-on oublier LA mission principale de notre profession?
Je pense que je serai beaucoup plus compréhensive face à ces patients dans le milieu médical suite à cette garde (même si je l'étais déjà et que je n'avais pas d'aprioris avant la garde) En une phrase ce que j'ai retenu de cette garde : Peu importe son apparence extérieure, dernière cette personne il y a un être humain.
Mais alors qu'en double écoute j'ai eu l'impression de réellement pouvoir faire avancer les choses,trouver des places d'hébergements et orienter les gens; j'ai été très déçu par la maraude, même si l'équipe était très sympathique et qu'ils m'ont tout de suite mis à l'aise, j'ai eu l'impression d'être très peu productif, nous n'avons rencontré que 10 personnes en difficultés, et seules 5 ont accepté notre aide. […] Peut être quelques antagonistes toxiques ou même un défibrillateur automatique, car même si ce n'est pas le but principal du Samu Social, il me semble que l'investissement est minime face au bénéfice qu'il procure, à savoir la possibilité d'une prise en charge précoce en cas de situation aiguë.
A l'inverse, les personnes rencontrées lors des maraudes me semblent davantage prises en charge, même si leurs demandes sont parfois plus simples à satisfaire (boisson chaude, nourriture, couvertures et vêtements...)
Même si sur le plan de la "médecine pure" cette garde au SAMU Social s'est avéré inexistant dans mon cas, je pense que cette garde est utile ne serait-ce que pour "garder les pieds sur terre" dans le reste de nos études puis dans notre pratique future.
Certains cas nécessiteraient une aide médicale un peu plus poussée, même si les infirmières sont très investies et compétentes.
On est au contact de personnes particulièrement démunies que l'on a pas l'habitude de cotoyer (un peu dans les hôpitaux quand même), je ne m'attendais pas à ce qu'ils soient aussi nombreux (même si on sait bien qu'il y a beaucoup de sans abris à paris) et surtout je ne m'attendais pas à trouver des personnes comme des étudiants, ou une fille de 17ans enceinte, un jeune qui cachait à ses parents qu'il était à la rue,.....
L'équipe avec laquelle je suis parti en maraude était réellement passionnée par ce travail même si chacun d'eux reconnaissait qu'ils ne pourraient effectuer ces missions à long terme.
Même si j'ai conscience que l'extrême opposé font que la rue pour ces personnes est aussi très dangeureuse chaque nuit...
Même si on est loin d'un système suffisant pour toutes les demandes d'hébergement, j'ai pu voir toutes ces personnes dévouées et toutes ces vies trop oubliées.