Et on se dit que cela peut arriver à n'importe qui d'entre nous, même à quelqu'un qui a tout donné pour réussir ses études...
L'équipe m'a permis d'aller facilement au contact des personnes que nous visitions; j'ai pu leur parler, les écouter, leur donner une collation; j'ai aussi participé à la toilette de deux personnes qui m'ont étonnés par leur hygiène largement délabrée mais j'étais content de les voir propres après, cela leur redonnais de l'humanité qu'il perdent malgré eux en se laissant aller à cause de leurs conditions de vie difficiles.
Ps : je me permet tout de même de donner mon opinion concernant un des détails de l'organisation : je trouve dommage que des dates comme le 25 décembre ou le nouvel an n'aient pas été exclues des listes de garde car elles ont à elles seules cristallisées toutes les critiques concernant ce projet, qui au demeurant, constitue une expérience inédite et instructive et qui mérite réellement d'être poursuivie dans l'avenir.
Quelques choses qui m'ont marquée également : la solidarité qu'il y a entre les SDF, leur bonne humeur malgré ce qu'ils endurent, leur joie et leurs yeux qui brillent quand on leur donne un simple café et qu'on leur met de la musique...
A la vue du rasoir, il a répondu: "j'en ai déjà un, donnez celui la à quelqu'un qui en aura besoin".
- Ne pas se ramener en short même s'il fait une chaleur asphyxiante car ça passe TRES mal avec la directrice des travailleurs sociaux qui vous propose ou bien de rentrer chez vous, ou bien de trouver un pantalon parmi leur stock d'habits à donner […] - Nous donner le nouveau code d'entrée de la porte principale des locaux du Samu Social svp!
Alors que l'écoutant voulait absolument lui trouver une place dans un hébergement pour qu'il ne perde pas son travail et puisse s'en sortir au plus vite, le coordinateur ne voulait pas lui donner cette place.
Je remercie la fac de m'avoir donnée l'occasion de participer à cette garde au SAMU SOCIAL.
En avançant dans la nuit, on se rend compte que nous venons en aide à quelques personnes, et beaucoup d'autres nous interpellent, devant les centres par exemple, et on ne peut rien leur proposer ce qui nous donne un sentiment d'inutilité alors que ça devrait être l'inverse.
L'équipe du samu social est elle même très sympathique, faisant preuve d'un' sociabilité et d'un contact facile qui donnent envie de s'investir et d'aller vers les personnes démunies ou isolées.
S'il m'était donné la possibilité de revivre cette expérience, je le ferai avec plaisir.
Leur passion pour ce travail m'a sincèrement donné envie de faire d'autres maraudes, et j'aimerais recommencer cette expérience régulièrement l'année prochaine.
Je suppose que c'était une belle leçon d'empathie que les gens avec lesquels j'étais au camion m'ont donnée.
Même si les capacités de reponse aux besoins d’hébergement sont très limitées, on a l’impression que juste le fait d’avoir discuté avec ces personnes, de les avoir écoutées, leur avoir donné à manger et à boire est déjà beaucoup chez ces personnes parfois isolées
L'expérience sociale en soi ne m'a rien fait ressentir d'inhabituel ou de particulier, pour qu'un peu on se balade dans Paris et qu'on prenne le métro, on est déjà bien habitué à fréquenter et parler avec des gens en situation de détresse sociale et la contribution des maraudes au SAMU sociale m'a paru très peu significative (comme dit plus haut les gens sont hébergés quelques heures à peine, sans réel confort, puis reparte dehors pour plusieurs jours/semaines) hormis éventuellement les duvets et vivre donnés.
J'ai vraiment apprécié cette garde au SAMU social, par le fait que les personnes qui y sont sont volontaires, accueillantes, dynamiques et donnent une partie de leur personne afin de conserver la dignité et procurer de l'aide aux plus démunis.
C'est très aléatoire ce choix je trouve, et ça nous donne un aperçu de la complexité et du nombre de personnes dans le besoin.
En conclusion je suis très content de cette nuit passée au SAMU social, cela m'a permis de voir ce qu'il se passe dans la rue d'un autre oeil et donné certaines clés pour l'approche des plus démunis aux urgences maintenant que je sais comment s'est passé leur arrivée dans ce service.
On leur donnait de la soupe ou du café puis retour dans le camion.
Cette expérience m'a donné envie de m'intéresser davantage à ces problématiques et à changer de regard sur les personnes exclues de la société et ceux qui leur viennent en aide; encore merci.
C'est autant de conseils que j'ai entendu donner que l'on pourrait utiliser à l'hôpital pour les personnes en difficulté sociale, sans attendre forcément le passage souvent long à venir de l'assistante sociale hospitalière.
La nuit a été variée en termes de rencontres avec les usagers: - un premier SAMU avec un jeune trentenaire sans abri depuis 5 mois, complètement perdu et qui n'avait aucune idée de l'existence du SAMU social et de toutes les démarches administratives qu'il pouvait entreprendre - plusieurs usagers rencontrés dans les rues, à qui on a donné boissons et repas - d'autres usagers que l'on a emmené en centre d'hébergement d'urgence, que j'ai pu visiter
La deuxième partie qui consiste en la maraude nous fait aller voir des SDF après signalement ou en pure maraude, pour leur proposer une place précaire dans des centres ou leur donner une soupe ou un café, ce qui n'a jamais sauvé personne.
Au delà du réconfort matériel en effet, le réconfort moral que le samu social se donne également pour mission de procurer m'est apparu limité ; peut-être en partie du fait de la distance que tiennent à respecter les maraudeurs vis à vis des personnes rencontrées, dans le souci de respecter leur intégrité et leur dignité.
Ce qui m'a le plus choqué pendant cette garde, c'était le surnom que donnait les SDF dormant en centre au médecin qui les voit le lendemain: le "véto"...
Ce qui m'a beaucoup touché, c'était quand on a rencontré vers 2h30 un homme connu de l'équipe mobile qui n'avait pas trouvé de place en centre et à qui nous ne pouvions pas en donner non plus car les centres étaient complets.
Cependant cela reste une expérience très enrichissante, je remercie la fac de nous donner cette opportunité.
- Court-termisme des politiques actuelles : pourquoi payer des PHRH (Réservation Hospitalière… c’est-à-dire des hotels privés pour les familles de roumains avec enfants en bas age) alors qu’on pourrait mettre 5 fois plus de budget une année donnée pour rénover un ancien hôpital par exemple (au lieu de le vendre à une mutuelle privée, cf un exemple dans la soirée, près d’Ivry sur Seine) ? […] - Les éducateurs spécialisés ne sont pas assez formés et peut-être pas d’un « niveau assez élevé » : c’est essentiel et DIFFICILE d’être substitut parental comme cela devrait être leur rôle auprès des enfants de l’ASE (Aide Sociale à l’Enfance) : il faut leur donner la rigueur, les bases éducatives et l’encadrement qu’ils n’ont jamais eus - Pourquoi obliger un enfant de l’ASE de changer de famille d’accueil tous les 3 ans ?
- Court-termisme des politiques actuelles : pourquoi payer des PHRH (Réservation Hospitalière… c’est-à-dire des hotels privés pour les familles de roumains avec enfants en bas age) alors qu’on pourrait mettre 5 fois plus de budget une année donnée pour rénover un ancien hôpital par exemple (au lieu de le vendre à une mutuelle privée, cf un exemple dans la soirée, près d’Ivry sur Seine) ? […] - Les éducateurs spécialisés ne sont pas assez formés et peut-être pas d’un « niveau assez élevé » : c’est essentiel et DIFFICILE d’être substitut parental comme cela devrait être leur rôle auprès des enfants de l’ASE (Aide Sociale à l’Enfance) : il faut leur donner la rigueur, les bases éducatives et l’encadrement qu’ils n’ont jamais eus - Pourquoi obliger un enfant de l’ASE de changer de famille d’accueil tous les 3 ans ?
On s'assure avec l'équipe qu'elle sera bien dans un secteur de femmes et on lui donne rendez-vous pour le lendemain, pour un autre foyer après une autre journée dans la rue. […] On ne peut rien faire et pourtant on est tenté de donner un petit truc pour acheter à manger, on a envie de proposer à certains de dormir chez nous, c'est interdit. […] L'équipe m'apprend que le mois passé, un chauffeur a vu son contrat se terminer car il a donné un chaton à un homme seul dans la rue durant la maraude... […] Il est vrai que nous pénétrons moins loin dans l'intimité des malades mais cette problématique se rapproche à mon sens de notre pratique là encore. 2.2 Un sentiment de frustration Les aberrations sont nombreuses et créent un sentiment de révolte à chaque fois: un traiteur a voulu donner les excédents frais de la journée aux Samu Social. […] Ces histoires sont celles d'une nuit comme les autres au Samu Social; le quotidien des équipes et des usagers qui nous a été donné de partager quelques heures.
J'ai apprécié l'accueil par la coordinatrice qui m'a donné des documents à lire afin de connaître le SAMU social avant de démarrer la double écoute.
En tant que maraudeur, j'ai préféré ce contact social avec la personne, avec la TS qui tente d'expliquer à la personne tout les moyens mis en place pour le réinsertion sociale, même si nous on ne pouvait offrir qu'un café ou un petit plat chaud, je pense que ça donne du réconfort à la personne.
Les pompiers n'avaient apparemment pas pensé à lui donner une couverture de survie..
Pour conclure, la nuit au samu social est une expérience humainement enrichissante me donnera un nouveau regard sur le milieu de la rue.
Cette nuit a été extrêmement enrichissante, à la fois parce que l'accueil est excellent (bien organisé, et les équipes sont très sympathiques), et parce que cette nuit permet de donner une vision complètement différentes des usagers du Samu Social.
Je suis convaincue que distribuer cette garde à l'ensemble des étudiants de la même façon et sans imposer le redoublement en cas d'absence nous donnerait plus encore de confiance et d'enthousiasme à l'idée de participer à ce type d'activité.
rencontre avec de nombreux sans abris , soupes chaudes distribuées, poignées de main échangées, duvets donnés....
Pendant ma nuit au Samu Social j'ai eu l'occasion de faire la connaissance de personnes incroyables qui donnent une énergie folle pour aider les plus démunis sans discrimination.
L'histoire d'un homme qui courait après notre camion pour nous demander une place pour la nuit dans un centre d'hébergement m'a bouleversé , car malheureusement il n'y avait plus de place et nous lui avons donné un sac de couchage à la place , il était très inquiet de savoir ou dormir .
Malheureusement, je me suis aperçue qu'on ne pouvait pas aider tout le monde, en effet, au bout d'un moment dans la nuit, il ne restait qu'une place en hébergement dans un centre et on a croisé 2 amis qu'on ne pouvait pas séparer donc on leur a donné des sacs de couchages, de la soupe et un café mais on n'a pas pu leur trouver un lieu pour dormir la nuit...
Je sors de cette soirée assez chamboulée par ce que j'ai vu et ça m'a donné un nouveau regard sur les personnes vivant dans la rue.
J'ai également été surprise par le fait que les employés écoutants sont des jeunes pour la plupart qui font ça à coté de leur études, ça m'a plu, j'ai pu à la fois m'identifier à eux et de plus j'ai trouvé cela très humain et mature de leur part que de donner de leur temps pour cette cause.
J'ai également été surprise par le fait que les employés écoutants sont des jeunes pour la plupart qui font ça à coté de leur études, ça m'a plu, j'ai pu à la fois m'identifier à eux et de plus j'ai trouvé cela très humain et mature de leur part que de donner de leur temps pour cette cause.
J'ai également été surprise par le fait que les employés écoutants sont des jeunes pour la plupart qui font ça à coté de leur études, ça m'a plu, j'ai pu à la fois m'identifier à eux et de plus j'ai trouvé cela très humain et mature de leur part que de donner de leur temps pour cette cause.
J'ai également été surprise par le fait que les employés écoutants sont des jeunes pour la plupart qui font ça à coté de leur études, ça m'a plu, j'ai pu à la fois m'identifier à eux et de plus j'ai trouvé cela très humain et mature de leur part que de donner de leur temps pour cette cause.
J'ai également été surprise par le fait que les employés écoutants sont des jeunes pour la plupart qui font ça à coté de leur études, ça m'a plu, j'ai pu à la fois m'identifier à eux et de plus j'ai trouvé cela très humain et mature de leur part que de donner de leur temps pour cette cause.
Nous leur avons donné des sacs de couchage, des gants, des écharpes et du chocolat chaud. Nous leur avons aussi donné des adresses pour manger, prendre des douches et rencontrer des assistantes sociales.
On a trouvé quelques places d'hébergement, donné quelques boissons/couvertures. […] Du coup on a beau lui avoir donné du café, de la purée, une soupe, une couverture avec un sac, un paire de chaussettes, il a fallu le quitter (lui ne voulait pas), et on l'a laissé seul, sous cette bruine et dans ce froid, seul et debout.
On a commencé par des signalements, il s'agissait soit de donner un café, une couverture de survie ou un bol de soupe, soit d'accompagner la personne jusqu'au centre d'hébergement.
Nous l'avons donc laissé après lui avoir donné un repas chaud.
Pendant que nous lui donnions un repas chaud et que nous discutions avec lui deux hommes marocains qui ne parlaient pas français sont venus nous voir pour nous demander de l'aide.
C'est une garde qui peut donner envie de s'impliquer davantage pour tenter d'améliorer la situation des sans-abris, même si je pense que c'est un domaine d'action parmi les plus particuliers qui existent, et qui peut en rebuter plus d'un.
De plus j'ai trouvé intéressant que l'équipe refuse de donner un duvet à une personne, respectant la mentalité que le risque est de pousser les gens à s'installer dans la rue et de pérenniser cette situation.
Ces gens sont tellement heureux qu'on puisse les aider que ça ne donne envie que de faire cela.
Étant donné que dans mon entourage, personne n’a de difficultés pour se loger quelque part, j’avais du mal à imaginer qu’il y avait autant de sans abris dans la ville en intra-muros...
Cette expérience me donne envie de recommencer, mais peut être avec une équipe plus sympathique envers les étudiants qui sont étranger à leur démarches, mais qui s'y intéressent et ne demandent qu'à en savoir plus.
Oui, je n'ai rien appris de médical, mais sur le plan humain c'était fantastique, quel lecon de vie donné par les maraudeurs et les sans abris !
Parfois, ils donnaient même l'impression de ne vouloir que cela, de la compagnie, plutôt que des denrées comestibles ou des vêtements chauds.
Ainsi au standard certaines personnes appellent simplement pour donner des nouvelles de leur situation, raconter leurs différentes démarchent administratives, parfois parler de leurs contrariétés.
Les appels s'enchaînent, il ne faut pas rester trop longtemps au téléphone, mais il faut à la fois écouter, conseiller, donner des solutions...
Globalement, très bonne expérience qui fait grandir et qui m'a donné l'envie de refaire des maraudes ponctuellement.
Nous approchons, Mallory est douce, avenante, elle leur tend la main pour leur donner un peu d'humanité.
Systématiquement les premiers mots que la personne sans abri donne sont ses noms et prénoms, quitte à parfois l'épeler directement.
Il nous a aussi donné des nouvelles des "habitués du quartier" puis il a joué avec le chien du riverain qu’il connaissait très bien.
Cette possibilité n'est pas donné à tout le monde. […] L'infirmière ne m'a rien dit mais a survolé mon regard lorsque j'ai insisté auprès d'elle de leur donner quand même à manger.
La brochure qui m'est donnée est rapidement lue, puis on passe au debriefing avec le coordinateur, qui doit répondre toutes les 30 secondes aux demandes des écoutants et à plusieurs téléphones en même temps. […] Après une nuit forte en émotion je rentre chez moi, avec la certitude d'avoir tout donné et beaucoup reçu.
Il n’y a pas eu de réunion de briefing étant donné que c’était un jour férié.
Durant la maraude, un des usagers s'est gentiment moqué du samu social en disant que le duvet qu'on lui avait donné la semaine passée ne protégeait pas du tout du froid.
Cela m'a donné envie de me renseigner davantage sur les modalités nécessaires afin de faire des consultations de médecine générale dans les centres d'hébergement d'urgence pour mon exercice médical futur.
Elle m’a donné énormément d’explications sur les appels, l’hébergement des personnes en difficulté … Aux alentours de 20h, je suis allé à la réunion d’équipe, dans laquelle un briefing sur les signalements de personnes en difficulté a été fait, et où j'ai été présenté au reste de l'équipe.
Après cette dernière semaine, une des plus froides de l'année, marquant l'entrée dans l'hiver cette année où les saisons ne se reconnaissent même plus, où quelques pensées à ceux qui tentent de survivre dans ce froid dans les rues de Paris, après ces regards souvent timides, parfois honteux de ne rien donner, parfois coupables malgré un petit geste, tournés vers ces personnes qui vivent dans la rue, ceux que l'on croit si différents de "nous", comme si une frontière nous séparait, ceux "en marge" de la société? […] dans cette grande ville qu'est Paris, où l'ambiance froide est souvent difficile à porter; mais les âmes bienveillantes, chaleureuses sont bien présentes, dans la bonne humeur, et prêtes à donner de soi.
Tout d’abord il y a eu Louis et son campement précaire mais cosy, à deux pas du commissariat, avec chauffage, mobilier (donné en partie par des policiers) et réserves alimentaires et avec qui ont a partagé le café et les spéculos. […] J’aimerai bien pouvoir échanger de cette manière même sans le blouson mais ça demande du courage et cette nuit m’en a donné un peu plus.
Le chauffeur était révolté devant l'image que la famille donnait aux passants, trouvant scandaleux qu'elle puisse être encore dehors à cette heure ci et dans ce froid.
C'est en allant voir ce monsieur qu'on a rencontré 3 autres personnes et avec qui on a pu rester un petit peu, parler et leur donner des soupes.
Passer une nuit avec les équipes du SAMU social donne un aperçu de la pauvreté et de l’exclusion beaucoup plus percutant que n’importe quel cours de sociologie.
Car comme dit le proverbe : "donne un poisson à homme, il mangera un jour, apprend lui a pêcher , il mangera toujours " L'impression que j'ai eu c'est que ces hommes et femmes sont dans la rue depuis des années et qu'ils vont de foyers en foyers mais qu'il n'y a pas d'évolution, pas de ré-insertion ...
Voici quelles sont mes suggestions pour améliorer cet atelier : - rappeler aux équipes avant notre arrivée que les externes ne sont pas des travailleurs sociaux, par conséquent qu'il est nécessaire de prendre le temps de nous accueillir et de nous donner plus de détails sur notre rôle, la manière d'aborder un usager, le fonctionnement et les missions du SAMU social
Et à chaque fois qu'on s'arrêtait pour leur en donner, on leur proposait, s'il le souhaitait et sous réserve de places, une place d'hébergement dans un centre pour la nuit, beaucoup refusent de s'y rendre.
Il est triste de devoir leur donner des réponses plutôt "négatives" alors que beaucoup appellent plusieurs fois dans une même journée pour obtenir gain de cause.
Même si je pense que les lignes téléphoniques d'aide et de conseil (SOS Amitié, CFCV...) permettent d'apporter de l'aide aux gens, le fait de les rencontrer, de les accompagner dans des centres, de leur donner à manger, à boire ou même simplement de discuter avec eux permet de rendre l'action beaucoup plus concrète.
D'ailleurs cela m'a vraiment donné envie d'être plus à l'écoute, quand je suis confrontée à soigner une personne sans domicile fixe à l'hôpital...
Pendant la maraude, il n'y a pas eu beaucoup de personnes emmenés avec nous car beaucoup de signalements n'ont pas été trouvés, et certaines personnes n'ont pas eu de place en hébergement d'urgence et la seule chose que nous avons pu faire était de leur donner un sac de couchage, du café, un peu à manger.
Livret d'information à lire (lequel devrait être disponible pour les étudiants avant la garde, car il explique très bien et donne des conseils quant à ce qu'il faut amener et ce qu'il faut faire qu'il serait bon de connaître au préalable). […] Nous fîmes des petits tours dans les arrondissements qui nous avaient été attribués, s'arrêtant ici et là pour s'informer de la santé, proposer un foyer pour la nuit, écouter leur histoire, donner ici un café, ici un bolino, ici un duvet.
Nous lui donnons un café et un peu de nourriture.
Ils les connaissent, les appellent par leur prénom et leur donnent un peu de baume au coeur en leur tenant compagnie quelques minutes et en leur proposant une boisson chaude.
Nous avons aussi amener 5 SDF au centre d'hébergement de Romain Rolland, dont 4 qui se sont présentés tous les 4 ensemble, on leur a alors dit que pour avoir plus de chances d'avoir un hébergement pour la nuit il ne valait mieux pas qu'ils se présentent tous en même temps (car c'est rare d'avoir 4 places d'un coup et si par exemple on n'en a que 2 on ne leur dira pas et on leur donnera une réponse négative pour l'hébergement car sinon cela risquerait de créer des tensions si seulement 2 sur les 4 obtenaient une place par exemple) mais finalement par chance ils ont eu une place tous les 4!
J'espère que les autres équipes étaient plus productives que la mienne sinon c'est clairement de l'argent public jeté par la fenêtre et qu'on ferait mieux de donner aux associations.
Merci beaucoup de nous avoir donné cette chance, il est certain que nous ne sommes plus tout à fait les mêmes après une telle nuit.
Je m'attache souvent à sourire, saluer, et si j'ai de la monnaie à porter de main, à donner quelques pièces à ceux qui le réclament.
Cette garde au SAMU SOCIAL m'a donné envie de travailler dans le domaine plus tard...
Dit comme ça ça n'a aucun sens, il faut savoir que les camions du Samu patrouille dans un secteur pour aider des sans-abris, leur donner à boire, à manger, leur parler et parfois s'il reste de la place dans des centres, leur proposer un toit.
Nous lui avons donc donné à manger et à boire, et sommes repartis.
Premières rencontres très enrichissantes, on donne des cafés, des Bolino, des mots et de l'écoute, et le guide conseil.
Je garde un très bon souvenir de cette soirée, et bien sûr également un très bon souvenir de la travailleuse sociale, le chauffeur et l'infirmier qui m'ont donné le sourire tout au long de la soirée et encore maintenant quand j'y repense.
Des états de santé déplorables qui donnent envie d'agir alors que ce n'est clairement pas leur priorité.
Mais c'était pas donné..
Nous avons donné de la soupe et des boissons chaudes et parfois des couvertures.
Et au-delà de l'aspect médical, l'équipe avec qui j'étais m'a autorisé à m'impliquer et d'agir concrètement avec eux, parler avec les patients, donner mon avis sur leur état (voire même, me DEMANDER mon avis, moi, un novice non formé!!)...
Nous sommes partis en maraude, en première partie, nuit aux alentours de 21h30 et nous avions donné rendez-vous à cette dame près d’un magasin.