La personne qui m'a le plus touché est un homme qui nous attendait à 23h pendant la tournée pour lui trouver un hébergement. […] Avoir un travail ne suffit pas forcement pour dormir correctement, je m'y attendais pas du tout.
J'étais impressionné par le manque de place en centre lors de la double écoute, en 3min les places du soir sont attribuées, et des personnes qui attendent depuis une heure se retrouvent sans solution. […] C'était très intéressant, les gens sont souvent content de voir le SAMU social mais je m'attendais à une demande d'aide de la part des usagers plus importante ; beaucoup préfère ne pas venir en centre.
Certains des SDF connaissent très bien les maraudeurs et les attendent cela fait plaisir de voir qu'une relation solide est déjà installée.
Obligee de payer un taxi pour rentrer Donc payer pour faire une garde ou on ne vous attends pas où tout le monde fait grise mine et où on se retrouve à 3 femmes pour parler à des sans abris parfois non connu potentiellement dangereux Je ne m'attendais pas à ça et je suis terriblement déçue J'ai bien compris le manque cuisant de moyen mais je m'attendais à une équipe plus chaleureuse et un échange entre professionnel Med et paramédicaux pour faire évoluer l'image qu'on se fait des urgences et medecins et moi à l'inverse du samu social Je suis septique sur l'intérêt de cette garde et sur notre participation Surtout qu'on vous envoie avec une équipe qui maraude dans un quartier où il y a peu de sans abri plutôt que de vous mettre avec une équipe qui maraude dans les quartiers touristiques bondés de sans abri, du coup on voit pas le fond du travail juste le haut de l'iceberg...
Nous avons surtout passé 2h a faire la queue aux urgences de la pitié pour une plaie de la main et dans un centre d'accueille a attendre que une place se libère.
Elle permet d'avoir un autre regard sur les sans abris que celui qu'ont certains médecins des urgences ("encore un sdf qui a picolé") Je ne m'attendais pas à ce qu'il y ait autant de refus de soins, je pense notamment à un homme qui avait tellement d'ascite qu'il n'arrivait plus à marcher et était dyspnéique au moindre effort
Est-il juste de ne pas pouvoir loger quelqu'un sous prétexte qu'il n'est pas issu de Paris et qu'il doive attendre dehors l'équipe d'un autre département ?
De manière générale, on est attendu et très bien accueilli par tout le monde.
On est au contact de personnes particulièrement démunies que l'on a pas l'habitude de cotoyer (un peu dans les hôpitaux quand même), je ne m'attendais pas à ce qu'ils soient aussi nombreux (même si on sait bien qu'il y a beaucoup de sans abris à paris) et surtout je ne m'attendais pas à trouver des personnes comme des étudiants, ou une fille de 17ans enceinte, un jeune qui cachait à ses parents qu'il était à la rue,.....
Je pense que les gens du samu social font un beau travail, ils savent donner sans rien attendre en retour, ce n'est pas le cas en médecine parfois.
Après une première appréhension quant à la nuit qui m'attendait, j'ai finalement apprécié cette expérience.
un peu difficile de s'y retrouver sur place alors que l'on ne m'attendait plus Je suis un peu déçue de ne pas avoir pu participer à la maraude dans le camion.
Je m'attendais à la première catégorie mais pas à la deuxième.
Je dois dire que je m'attendais et je ne m'attendais pas à ça. […] Commençons par le familier: je m'attendais à rencontrer des gens dans des situations misérables, dans des problèmes de violence, d'illégalité, d'addictions. […] Mais ce que je ne m'attendais pas c'est la fragilité qui émanait de ce personnage, fragilité qui s'est confirmée lorsque nous sommes arrivés au centre d'hébergement.
Je m'attendais à un rôle primordial de la maraude alors que la plupart du temps le camion est envoyé a des endroits précis pour recueillir des sdf ayant appelé le 115, afin de les emmener a leur lieu attribué pour la nuit.
Il est réconfortant de se rendre compte qu'il existe des personnes fondamentalement bien attentionnées, qui font les choses sans rien attendre en retour, connaissent un petit détail, une petite anecdote, sur chaque sans-abri, et s'inquiètent quand elles ne le trouvent pas à l'endroit habituel.
Cette expérience m'as permis de me rendre compte du nombre de personne en difficulté dans les rues de Paris, qui n'attendent qu'une main tendue pour tenter de retrouver une vie "normal".
Certaines personnes vivant dans la rue attendent beaucoup d'eux, nous en avons eut l'exemple avec un homme qui plus que le café chaud appréciait surtout de pouvoir discuter, cela lui changeait des journées passées à se faire ignorer des patients.
Ce qui m'a le plus marqué a été l'acceuil que l'on recevait des gens de la rue et qui était vraiment bon; ils nous attendaient ,étaient contents de recevoir cette visite alors que je m'attendais plus à de la distance voire de l'agressivité.
Et je m'attendais donc à partir en camion avec un grand nombre de sièges, le coffre rempli de victuailles pour partir à la recherche des âmes seules que seule la nuit connait. […] J'avais déjà joint le fameux numéro vert, l'attente avait été interminable à 2H du matin, mais je ne m'attendais pas à si peu de disponibilités!
Depuis, il s'en veut jour et nuit et n'attend qu'une seule chose : que Dieu l'emmène au paradis retrouver sa famille qui lui manque tant.
La garde remonte a déjà 2 mois donc je n'ai pas de souvenir très précis mais je me rappelle de mon étonnement concernant les personnes dont nous allions a la rencontre pendant notre tour, en effet je m'attendais à ce qu'ils nous guettent et soient contents de nous voir mais finalement une grande partie d'entre eux étaient plus désireux qu'on les laisse tranquille.
On est attendu et accueilli chaleureusement par l'ensemble des équipe (le coordinateur nous présente à tous lors du briefing).
Je ne m'attendais pas à trouver des enfants de si bas age dormir comme ça dehors!
Pendant la maraude nous avons eu un signalement d'un jeune qui attendait devant une boulangerie ( la seule ouverte la nuit) pour avoir chaud.
Je ne m'attendais pas à cette ambiance.
Les maraudeurs sont parfois très attendus, mais il faut aussi se rendre compte que souvent on se sent très impuissant face à la détresse extrème de certains SDF.
Au niveau de l'accueil, il n'y a rien a dire puisque nous sommes attendus par la coordination qui nous détaille rapidement l'organisation de la nuit et répond à nos questions si il y a besoin. […] Certains n’appellent pas le 115, se placent stratégiquement à un endroit ou les camions passent, lèvent la main et trouvent un place facilement alors que parfois des usagers qui appellent depuis des heures se voient refuser des places alors qu'il font la démarche d'appeler, d'attendre.
Je m'attendais à apprendre beaucoup de l'humain, de la rue. […] elle l'attendait au Maroc.
Nous avons maraudé dans le premier arrondissement, on m’avait prévenu de la présence de famille roumaines mais je ne m’attendais pas à voir beaucoup si ce n’est davantage de travailleur pauvres ; des personnes en situation de travail sans capacité d’hébergement. Nous avons rencontré en particuliers 2 amis d’enfance qui s’étaient retrouvés par hasard ; l’un qui venait de perdre son emploi, l’autre qui conservait un emploi précaire mais sans hébergement s’attendait à être renvoyé car il s’endormait sur son lieu de travail.
et la maraude, on ne s'attend pas forcément à ça, il y a des gens de toutes sortes.
La première partie de la garde est inutile: arrivé à 18h , on m'a laissé plus d'une heure à attendre assis sur une chaise avec la plaquette de présentation du samu social.
Elle avait manifestement attendu avant d'appeler, puis notre EMA l'a retrouvée sur un trottoir porte de St Ouen vers 1h.
A mon arrivée, l'acceuil a été chaleureux : j'étais attendue!
J’y allais à contre-coeur au départ mais finalement ce fut une expérience très intéressante à laquelle je ne m’attendais pas.
Cependant, je ne m'attendais pas à être si mal à l'aise, non pas à cause de l'équipe (au contraire ils ont été très sympathiques et compréhensifs) mais parce que je me suis rendu compte de la chance que j'avais d'être dans ma situation.
Je ne m'attendais pas à autant de partage avec les gens de la rue. […] J'ai apprécié le temps accordé à chaque personne par l'équipe avec qui j'ai fais la maraude, je m'attendais à ce qu'on donne de quoi manger et qu'on vérifie rapidement la situation sociale et au final on a pu passer parfois presque 1 heure avec les personnes qu'on rencontrait à parler de tout et de rien, d'histoires incroyables qu'ils avaient à nous raconter.
Cette soirée du 21 septembre, je me suis rendu à la caserne sans m'attendre à la nuit que j'allais passer.
Honnêtement je ne savais pas trop à quoi m'attendre et le travail social ne me faisait guère rêver, pourtant lors de la double écoute j'ai été touchée notamment par le cas d'une jeune femme qui devait se prostituer afin de pouvoir se loger/se nourrir/se laver; mais également par les rencontres très diverses faites pendant la maraude.
En ce qui concerne l'organisation, finir a 5h du matin quand on habite pas Paris ce n'est pas evident car il faut soit attendre le debut du service des transport Soit rentrer en voiture extremement fatigué.
Bon accueil général, et assez complet avec double écoute, et maraude, avec possibilités de partir après la pause (ce qui est suffisant pour avoir un bon aperçu du travail du 115) En revanche, il serait beaucoup mieux de proposer cette garde en P2 (ou en D1) car en D2, on a déja bcp de garde et ça en rajoute une (non payée) donc difficile de se motiver pour y aller (même si je ne regrette pas), en P2 on n'attend que ça, en D2 on est déjà blasé donc oui en P2 ça serait plus porfitable.
D'autres, habitués, attendent le camion dans des lieux de passage stratégique, nous remercient par leur sourire, un geste de la main ou partent en maugréant contre la vie...
Je ne m'attendais pas non plus à ce que les places en hébergement soient autant gérés en flux tendu.
Pour ce qui est de l'aspect humanitaire, je n'ai pas été très surpris, c'est ce à quoi je m'attendais.
J'ai été surpris de voir la diversité des "usager", je m'attendais à ne voir que des "clochards alcooliques et alcoolisés" comme j'ai l'habitude de les voir aux urgences.
J'ai été très déçue de ma garde au SAMU SOCIAL alors que je m'attendais à une réelle expérience humaine...
Par ailleurs j'ai aussi été choqué par le manque de moyen dont dispose le 115, en effet on s'en rend bien compte lors de la double écoute où les gens disent avoir attendu 1h sans avoir personne; mais pas que...
Les horaires sont pas très adaptés pour nous, mais au final la plupart nous ramène après la pause repas en nous posant devant chez nous (ceux habitant en banlieue doivent attendre le premier RER par contre...).
Comme tous mes collègues j'attendais avec impatience cette garde.
Elle nous attendait mais à ma grande surprise toute l’équipe était dans le camion et non avec le monsieur.
Je ne m'y attendait pas du tout.
Et à un niveau auquel je ne m'attendais pas, en fait c'est sans doute ce qui m'a le plus surpris. En effet, le refus de certains usagers à recevoir de l'aide, parfois leur méfiance, je m'y attendais, et je me doutais bien que le samu social était limité et ne pouvais pas apporter énormément d'aide, mais pas à ce point.
Ce qui m'a le plus frappé c'est qu'ils nous attendaient certes pour recevoir du café, de la soupe ou des vêtements mais surtout pour discuter avec nous...
Des signalisations parties sans attendre.
J'ai également pris la mesure des problèmes qu'il reste à régler pour ces équipes : le problème évident du manque de places, les foyers indécents ( surtout "la boulangerie"), le principe de l'aide d'urgence -d'une nuit seulement- qui n'offrent peu de perspectives pour les personnes qui en bénéficient, les problèmes que doivent relever les travailleurs sociaux des camions (personnes sans papiers qui ne peuvent pas trouver de travail et SDF qui attendent pendant des mois une aide social "en cours de traitement").
j'ai été impressionné par l'afflux d'appels que recevait le 115 et l'écoute des situation m'a permis de m'imaginer un peu ce qui m'attendait pour le reste de la soirée.
Bien au contraire ils ont attendu que je daigne m'approcher de moi même.
J'ai découvert un nouveau monde auquel je ne m'attendais pas mais dans lequel je me suis vraiment senti à l'aise.
J'attendais cette garde avec impatience pour découvrir les missions du samu social, j'étais touché par toute l'implication et la bonne humeur de l'équipe avant le départ.
Il répond qu’il a 18 ans et cela m’a fait réagir car il était quatre ans plus jeune que moi, et je ne m’y attendais pas.
J'attendais, sincèrement, plus de cette nuit au SAMU social.
Une place lui était réservée dans l'établissement Romain Rolland, mais l'homme en question ne souhaitait pas nous suivre puisqu'il attendait un véhicule de la croix rouge qui devait l'emmener dans un autre centre d'accueil plus proche. […] Bien sur nous avons aussi recueilli des personnes qui n'attendaient qu'une chose : trouver un logement pour la nuit.
Nous avons attendu qu'elle daigne sortir de sa cachette pour monter dans le camion direction le foyer afin de passer quelques jours au chaud.
Je reconnaît que c'est un travail difficile parce que c'est donner tout le temps un peu du soi sans attendre de retour, mais c'est ceci qui est admirable.
J'attendais cette garde avec impatience et je peux dire qu'elle a été à la hauteur de mes attentes.
Ce qui m'a d'abord surprise c'est le nombre de personnes en attente, et le temps que chacune d'elle peut attendre avant d'avoir un intervenant en ligne. Pour ensuite, dire a ces personnes ayant attendu souvent plus de 30 min, qu'il faut rappeller dans 15 min par manque de place dans les centres d'hébergement...
Concernant le double appel, j'imaginais que le 115 s'occupait uniquement de trouver un logement pour les sans-abris pour la nuit, je ne m'attendais pas à avoir autant d'appels de personnes sans papiers ayant besoin de conseils.
Mr E court vers notre camion, il doit nous attendre depuis longtemps.
Il fait froid, la rue est déserte, et je ne sais pas du tout à quoi m'attendre.
Petit bémol, j'ai trouvé que certains abusaient un peu de la gentillesse du système, ils attendaient à côté de Montrouge, simulant des douleurs pour ainsi être prioritaire et pouvoir passer la nuit dans ce foyer.
Donc une expérience à conseiller à tous, vraiment, Il faut y aller sans attendre quelque chose de particulier, on reçoit beaucoup dans l'échange et les conversations avec les sans-abris, qui sont souvent disponibles et contents de parler à quelqu'un qui s'intéresse à eux.
Au total ce fut une expérience à laquelle je ne m'attendait pas, et que je renouvellerai volontiers.
La garde au SAMU social, je l'attendais.
Le briefing de 20h permet de voir l'ensemble de l'équipe et d'avoir un bilan de ce qui peut nous attendre.
Sinon, l'aspect qui m'a le plus surpris, bien que je m'y attendais, était l'apparition rapide des SDF des que nous nous arretions en camion.
Pour faire court, je ne m'attendais vraiment pas à vivre une expérience humaine aussi formatrice.
.) : Arrivée avant 18h, j'ai attendu 40-45 minutes avant de commencer la double écoute; Je n'ai pas participé au briefing de 20h car cela ne nous a pas été proposé; avant de partir en camion, pause cigarette et boisson de 30-40 minutes à nouveau pendants lesquelles j'étais totalement ignorée; dans le camion, pas de proposition de monter à l'avant, on m'a fait signe de m'installer à l'arrière et ne m'a quasi pas parlé de la nuit; pendant les interventions à pied, j'étais à nouveau laissée à l'écart.
Concernant la double écoute, de ce que j'ai vu les personnes qui appellent le Samu doivent se confronter à de très longues durées d'attente au téléphone ( certaines personnes que nous avions eu au téléphone avaient essayé d'appeler toute la journée sans succès et avaient attendu parfois jusqu’à 1h30 au téléphone )avant d'avoir une personne au bout du fil, pour se voir refuser une place en centre dans la grande majorité des cas devant le faible nombre de disponibilités dans les centres, ce que j'ai personnellement trouvé assez choquant. […] Le manque de personnel est peut être en cause mais devant le très faible nombre de places en centre je trouve ça regrettable de faire attendre au téléphone durant des heures des personnes en situation déjà précaire pour leur refuser dans la grande majorité des cas une place en centre, d'autant plus qu'on les invite à reproduire cette situation plusieurs fois par jour à des heures stratégiques, ce qui m'a donné l'impression de "ballotter " un peu les gens (désolée du terme) toute la journée en les incitant à passer leurs journées au téléphone pour un résultat négatif la plupart du temps.
On était en hiver, je m'attendais à pouvoir aider beaucoup de personnes. […] D'autre part, j'ai trouvé la proposition de soins infirmiers très faible, lorsque l'on voit toutes les blessures et les pathologies qui sévissent parmi les Sans Domiciles Fixes, on s'attend à une prise en charge plus importante que quelques pansements et de l'antiseptique.
C'est agréable d'arriver dans un endroit où n'a pas la sensation de gêner et où on nous attend !
J'ai beaucoup appréhendé cette nuit avant d'arriver sur le centre, je ne savais pas vraiment à quoi m'attendre, quel était vraiment le but du samu social.
Sur cette bonne lancée, j'attendais énormément du reste de la nuit et puis je me suis retrouvée dans une équipe discrète, ils m'ont à peine adressés la parole et se parlé peu entre eux aussi.
Je m'attendais a des chambres plus "intimes" et au moins une douche pour chaque chambre...
Il est possible de discerner dans la voix des gens l'angoisse de connaître le sort qui va les attendre la nuit: pouvoir dormir dans un centre d'hébergement ou...
J'aurais dû rester jusqu'à 5:40 pour attendre le premier métro, et puis marcher dans le froid et dans le noir, pendant au moins 10 min pour rejoindre le métro.
Ils nous attendent au commissariat du 12e.
J'ai bien aimé commencer par la double écoute pour savoir à quoi m'attendre pendant la maraude.
Tandis que nous attendions l’arrivée des pompiers une question a fait surface dans mon esprit brumeux : Est-il possible de se retrouver dans cette situation en jouant uniquement de malchance ?
Nous sommes restés une heure à Gare du Nord à attendre le feu vert pour envoyer une famille de migrants dormir dans un hôtel, j'ai pu échanger avec eux en anglais et voir leur reconnaissance.
Cette femme doit attendre d'être en France depuis trois mois pour espérer bénéfice de l'aide médicale d'état, en attendant elle n'a aucun moyen pour se soigner.
Je m'attendais à une dimension plus psychologique de la prise en charge du samu social pour ces personnes, mais c'est vrai qu'il est très difficile de trouver une solution durable pour ces personnes en difficulté.
Je n'ai pas beaucoup d'expérience humanitaire, par conséquent je ne savais pas à quoi m'attendre en allant passer une nuit au samu social.
Les gens qui appellent se plaignent d'attendre 2 heures au téléphone avant de pouvoir joindre quelqu'un. […] A chaque fois que quelqu'un appelle il faut attendre 10 minutes pour pouvoir parler à la coordinatrice et lui demander ce que l'on peut proposer à la personne..
Je rejoins pour ma part le point de vue de l'écoutant j'aurais trouvé dommage de devoir attendre que ce jeune atteigne la trentaine et perde son travail avant de pouvoir être aidé alors que la il a la possibilité de s'en sortir.
Lorsque je suis arrivé le lundi 20 mai pour ma garde je ne savais pas trop à quoi m’attendre.
L'autre situation: un autre qui attendait devant le centre d'accueil et que nous ne pouvions pas prendre en charge car la "règle" veut que ce soit un camion venu de Paris qui l'amène au centre (car sinon tout le monde viendrait directement devant le centre et ça ne serait pas gérable).
Pour finir ce qui m'a attristée c'est que nous étions impuissants face à sa misère et qu'il ne pouvait qu'attendre des réponses d'un système social à bout de souffle.
peut-être qu'un petit debriefing avant la maraude sur l attitude a adopter, ce qu'on attend de nous serait le bienvenue?