C'est un petit peu comme si deux mondes parallèles coexistaient. Dans notre quotidien, les sans abris font partie du monde de l'infiniment petit, on les voit sans les voir, on fait comme s'ils n'étaient pas là. Au contraire, durant la maraude (en particulier cette veille de jour de fête où il y avait beaucoup de monde dans les rues), nous ne voyions plus les passants, nous cherchions les ombres, discrètes, d'habitude invisbles.
Le SAMU social nous permet de nous confronter au monde réel et à ses difficultés. Fini le monde des bisounours.
Cette nuit au SAMU social de Paris m'a fait découvrir deux aspects du monde médical que je ne connaissais pas. […] En effet, le principe du SAMU social n'etant pas de soigner ces personnes et l'hôpital n'ayant pas assez de moyens pour accueillir plus de monde on se trouve face à une situation compliquee.
Cette expérience m'a ouvert les yeux sur un autre monde, le monde de la rue, qui me semblait jusque à présent complètement anarchique et très variable mais j'ai pu constater qu'un bon nombre de gens de la rue sont suivis de près sur les plans sociale et médicale, qu'ils ont leurs habitudes, leurs préférences même.
Expérience intéressante et enrichissante avec une équipe compétente et très sympa Sensation de décalage avec le monde, tel qu'on le connaît, le temps d'une nuit, du fait de rencontres presque exclusivement avec des personnes vivant dans la rue et étant en difficulté. […] Découverte "d'un monde" qui existe sous nos yeux tous les jours mais que nous ne comprenons par vraiment Expérience qui devrait s'élargir à une plus grande partie de la population étudiante Dans les messages d'information il faudrait peut être accentuer le fait que nous puissions prendre avec nous des habits notamment qui pourront etre distribués à de maintes reprises pendant la nuit
En effet, il existe bien des centres pour loger la plupart des personnes cependant quand on voit la qualité de l'hébergement à La Boulangerie, on comprend pourquoi tant de monde préfère rester dans le froid au lieu de s'entasser dans un local insalubre et non sécurisé. […] J'ai eu l'occasion de parler avec une des personnes qui a été suivi par Claus Drexel pour son film-documentaire "Au bord du monde", personnage très intéressant qui m'a permis de m'éclairer sur ces différents sujets relevés au dessus.
Cette nuit a été l'occasion de découvrir un monde parallèle, caché de Paris.
J'ai beaucoup aimé cette nuit, elle m'a fait découvrir un monde inconnu de la vie parisienne et j'ai aussi été très touchée par la volonté et le courage des travailleurs sociaux, infirmières et conducteurs au sein de l'association.
J’ai beaucoup apprécié cette expérience qui redonne un peu d’humanité à ce monde. […] Je suis vraiment reconnaissante d’avoir pu participer à cette maraude, elle m’a permis de continuer à garder espoir en l’humanité et de découvrir les aides disponibles aux personnes exclues qui vivent dans un monde que l’on cache de nos yeux naïfs.
La découverte d'un monde à part, de "ce monde" dans la société et pourtant en dehors des règles de la société. […] Un "monde" sous terrain...
Je connais la pauvreté et la précarité et franchement j'avais tout sauf envie de retourner dans ce monde, de cette manière. […] Mais que ceux qui connaissent déjà ce monde (les personnes de milieu social plus humble, qui se sont engagées) soit laissées tranquilles. […] Je connaissais déjà ce monde, me suit déjà engagé par le passé.
Nous avons souvent à faire à des personnes sans abri ou en situation précaire lorsque nous exerçons à l'hopital et il est utile de conaitre la prise en charge de ces personnes hors du monde hospitalier.
C'était une expérience très enrichissante, nous manquons d'experience dans le domaine du social dans nos études de medecine, et pourtant nous sommes confrontés tous les jours a la misère du monde.
On découvre un monde qu'on ne connait pas assez et qu'on a tendance à oublier voire ignorer.
J'ai passé une excellente nuit à découvrir le monde du SAMU Social que je ne connaissais pour ainsi dire pas...
Le monde des sans-abri est vraiment un autre monde, que dans la vie de tous les jours nous évitons presque tous, alors qu'il fait partie de la réalité.
Je ne connaissais pas le 115/SAMU SOCIAL avant la nuit dernière, et j'ai été surpris d'y découvrir un monde organisé autour d'une vocation commune qui allie écoute et générosité, sans distinction entre les différents "usagers" aux histoires souvent touchantes (quand la communication était possible).
Cela nous plonge dans le monde du social, pas toujours présent à l'hopital.
J'ai trouvé très intéressante la découverte de ce monde de la nuit , avec la difficulté des usagers à trouver un place par téléphone chaque nuit.
Cette nuit a été très enrichissante, decouvrir ce monde de la rue m'a forcément fait ouvrir les yeux.
Ces personnes sans domicile souhaitent parfois ne plus être ignorées du Monde qui les entoure.
Il n’y a pas assez de lits pour tout le monde, et majoritairement des solutions temporaires, trop peu de personnes pour répondre à ceux qui appellent le 115.
Suite à cette chaude nuit d'été, j'ai pu avoir un aperçu de ce qu'était de vivre dans la précarité, de la difficulté de ce monde, surtout pour les enfants qui depuis leur naissance ne connaissent que ce visage de la société.
Il serait peut être bon de proposer de faire des maraudes aux autres filieres que médecine, paramédical et même dans des filieres n ayant aucun rapport avec le monde médical.
Celà permet une meilleure compréhention de l'autre et une future meilleur coopération entre l'aide social et le monde médical.
Malgré tout on a l'impression que c'est un réel échange, une relation entre deux monde qui évolue au fur et a mesure des années.
J'ai beaucoup apprécié cette nuit, je pense qu'il est extrêmement important de nous faire côtoyer le monde de la rue, pour qu'on se rende compte dans quelle misère vivent de plus en plus de gens.
Nuit chargée car beaucoup de monde dans la rue ce soir là, l'équipe est à l'écoute et aide au maximum.
Je pense que l'on gagnerait beaucoup à étendre cette expérience à plus de monde.
Cela m'a permis de mieux appréhender un monde qu'on connait peu bien qu'on le côtoie tous les jours.
Pour le reste de la nuit dans le camion, nous avons surtout emmené des usagers au logement : l'appel pour savoir si il reste des places est un moment angoissant pour tout le monde !
Cette expérience a été pour moi trés enrichissante, j'ai appris beaucoup de choses sur le monde des sans abris.
On est plongé, le temps d'une nuit, dans un monde qui nous avait jusqu'alors été complètement étranger.
J'ai beaucoup apprécié cette garde bien que l'appréhendant un peu ; l'accueil était très chaleureux et l'enseignement que l'on reçoit d'un point de vue personnel aux contact du monde de la rue est très enrichissant pour la pratique et l'approche des personnes en général.
la nuit du samu social permet aux étudiants en médecine de rencontrer l'autre facette du monde médical: l'aspect purement social et le côté d'aide à la personne qui peut parfois sembler abstrait dan les livres.
On a rencontré de nombreuses personnes et ce qui m'a choqué c'est de voir le nombre de femme seule avec des enfants qui sont d'origine totalement différentes dans la rue, un monde totalement dangereux pur eux.
De plus, cela permet de réaliser que la médecine humanitaire ne se limite pas à partir à l'autre bout du monde pour soigner des personnes victimes de conflits ou de catastrophes naturelles.
Pour moi, qui ait eu la chance de pouvoir voyager dans des pays en voie de développement, je me suis vraiment rendue compte que c'est bien beau de faire de l'humanitaire aux Quatre Coins du monde mais qu'il y a aussi des personnes dans le besoin juste en bas de chez nous! En tout cas, et cela faisait chaud au coeur, c'est qu'en cette nuit glaciale, nous n'avons au final rencontré que peu de monde, je pense qu'ils avaient tous pris leurs précautions et contacté le 115 avant la maraude pour pouvoir dormir au chaud!
On réalise un peu tout ce qu'est ce monde un peu caché de Paris.
C'est une plongée dans un monde que l'on ne peut s'imaginer et que des beaux discours ou des reportages télé ne suffisent pas à illustrer...
Pour la maraude : j'ai fait trois mois à médecins du monde avec un maitre de stage de médecine générale, du coup cette nuit j'ai eu l'impression de retrouver le même type de population.
Une drôle de sensation subsiste durant la garde, lorsque l'on voit défiler tous ces gens avec leurs vies autour de nous alors que la misère est juste sous leurs yeux : un vrai sentiment de deux monde cohabitants.
Une réhumanisation des sdf, un pont timide, fragile mais dont je me souviendrai toute ma vie construit entre leur monde et le mien.
Néanmoins il apparaît aussi clairement que ceci ne peut être vrai pour tous, qui se retrouvent dans cette situation par leur excès et dont tout l'argent du monde ne pourrait régler leurs problèmes si ce n'est pas une overdose de bière. Ceci est un peu cru certes mais cela représente quand même bien le questionnement des équipes qui ont conscience de ne pas sauver le monde et qui se posent parfois des questions quant à l'intérêt réel de leurs efforts.
Ce stage d'une nuit permet de découvrir un autre monde : Paris la nuit, dans des quartiers qu'on ne connait pas très bien.
Une autre rencontre avec un homme vivant dans une cabine téléphonique, seul, refusant l'aide du Samu social, m'a surprise, il avait installé un chauffe eau, des couvertures et semblait totalement hors du monde autour de lui, renfermé dans sa solitude.
Merci de nous donner la possibilité de découvrir le monde de la solidarité envers les plus précaires.
Je pense que tout le monde devrait faire ça au moins une fois dans sa vie pour que par la suite on puisse discuter avec les gens dans la rue afin qu'ils gardent une sociabilité avec le monde.
Cette garde est a mon avis très enrichissante, elle nous permet de voir tout un monde surtout la nuit qu'on ignore la plupart du temps.
C'était un coup d'oeil furtif dans ce monde du Social mais qui m'a semblé suffisant pour se faire une idée , un souvenir , ni bon ni mauvais, mais dont on se souviendra !
Rencontrer ces sans abris, discuter et échanger avec eux m'a tout simplement fait découvrir un autre monde, qu'on croise pourtant tous les jours sans s'y attarder.
Ma nuit a été plutôt calme, nous avons ratissé le quartier sans croiser beaucoup de monde, mais je pense tout de même que ce fut une expérience enrichissante.
J'ai découvert pour la première fois le monde du SAMU social à l'occasion de ma première maraude. […] Enfin dans un deuxième temps je garderai à l'esprit l'importance de considérer ces personnes marginalisées du "monde de la rue" pour leur passé parfois très lourd et leur courage de continuer à essayer de s'en sortir et de se reconstruire.
J'ai découvert pour la première fois le monde du SAMU social à l'occasion de ma première maraude. […] Enfin dans un deuxième temps je garderai à l'esprit l'importance de considérer ces personnes marginalisées du "monde de la rue" pour leur passé parfois très lourd et leur courage de continuer à essayer de s'en sortir et de se reconstruire.
Au fil des rencontres, un monde s’esquisse. Un monde où toute petite chose compte. […] Je me dis que ce sont ces lucioles si chancelantes qui tiennent le monde, qui l’empêchent à tout moment d’imploser. […] Ce ne sont pas ces artifices hypocrites qui empêchent le monde de s’écrouler. En réalité, le monde tient parce qu’il y a ces petites choses que le Samu social s’efforce d’accomplir.
Cela m'a permis de me rendre compte que les gens à la rue sont assez vulnérables, sur le plan de la sécurité physique mais aussi sur le plan de la santé puisque le suivi médical, obtenir des médicaments ou même consulter à l'hôpital est compliqué dans la rue, soit pour une question de couverture sociale, soit par une méfiance du monde médical.
Bref, c'est un monde inconnu de la plupart de nous, et combien c'est agréable de voir des personnalités qui ne se sont pas laissées abattre par les aléas de la vie.
Nous n'avions malheureusement pas assez de couverture pour tout le monde ce qui provoqua en moi un sentiment d'impuissance et de regret.
Sans refaire le monde, ça permet d'avoir une idée concrète sur des conditions de vie qui ne sont pas les notres et sur les quelques pistes pour pouvoir améliorer la situation des sans abris.
J'ai trouvé cette expérience surprenante puisqu'elle nous montre comme un monde parallèle dans Paris que l'on avait jamais vu mais qui existe pourtant et est bien là sous nos yeux depuis toujours, dans les quartiers mêmes que nous habitons.
Même si nous avons peu été en contact avec eux, le moindre échange avec eux était particulièrement riche que ce soit pour apprendre leur mode de vie ou pour avoir leur avis sur leur condition et le monde qui les entoure.
Aller au contact des personnes dans le besoin, les écouter, les aider lorsque le monde leur a tourné le dos est une vocation non seulement sociale, citoyenne mais surtout humaine.
Je n'avait pas tout à fait perçu avant cette garde que les personnes vivant dans le rue étaient aussi différentes, que c'était un monde aussi vaste qui regroupait des personnes venait d'autant d'horizons variés.
La nuit que j'ai passée était plutôt calme (16ème) L'équipe avec laquelle j'étais était super, très humaine, mais j'ai été surpris de savoir que tout le monde était salarié, et non bénévole (ce n'est pas une critique) Rencontrer des SDF (et pas que) dans la rue m'a permis de voir un autre monde et de me rendre compte de ce monde, et que tout type de personne pouvait s'y retrouver, notamment des travailleurs précaires, des gens qui sont venus à Paris pour trouver un emploi en vain...
Il a s'agit d'une très bonne expérience, qui nous met fortement en évidence qu'il existe deux mondes sociaux complétement opposé : richesse et démunis....
Cette petite immersion au SAMU social a été une véritable expérience humaine, la découverte d'un petit monde parallèle, auquel je n'avais jamais fait attention auparavant.
Cette experience au Samu Social m'a permis de découvrir un monde que l'on cotoie tous les jours mais auquel on ne fait pas forcement attention.
Pendant cette garde, j'ai découvert le monde des sans-abris : le mode "d'attribution" des places pour la nuit (le moins arbitraire possible) et la prise en charge sur le vif des personnes croisées pendant la maraude.
Elle correspond à une immersion dans un monde que l'on ne fait qu'effleurer d'habitude, et par lequel j'ai toujours été intriguée, voire même attirée.
Cela m'a également permis de découvrir tout un monde qui m'était inconnu : les centres d'hébergement, les procédures sociales et administratives nécessaires pour obtenir le droit d'asile ou l'accès aux soins, ect.
J'ai philosophé sur le monde avec un homme bulgare dormant sous un porche.
Je suis tombée sur une équipe de personnes formidables, patientes et attentionnées qui m'ont fait découvrir un monde que je ne connaissais que de très loin, celui des SDF.
L'ambiance qui régnait au sein du SAMU social était chaleureuse, et je recommande vivement cette "garde" qui permet de voir différemment un monde auquel on n'est pas souvent confronté : la rue.
La misère du monde est aux portes du camion.
Et les personnes qui appelaient étaient plutôt insistantes ca ne doit pas être évident de dire non à chaque fois mais il est bien évident qu'il n'y a pas assez de places pour tout le monde..
Cette garde m'a beaucoup plu, je trouve ça très bien qu'elle soit obligatoire pour tout le monde.
J'ai découvert un autre monde, une autre façon d'apporter un peu d'humanité, qui ne se résume parfois qu'à un sourire et même une poignet de main.
La maraude et la double écoute m'ont permis une immersion dans un monde qui m'est plutôt étranger alors qu'il est si proche.
Il semble que leur acharnement finisse souvent par fonctionner, au prix souvent de semaines à nouer petit à petit le contact avec des personnes parfois totalement coupées du monde.
J'avais eu l'occasion à plusieurs reprises d'avoir un contact avec les plus démunis dans le cadre d'ATD quart monde.
L'amitié, l'amour, la vie, l'entraide, les errueurs, les enervements, les tristesses sont dans tous les mondes.
Courage à eux et à toutes les équipes du Samu social qui apportent une aide précieuse à tant de monde.
J’ai trouvé difficile de ne pas pouvoir trouver de solution pour tout le monde et d’etre confronté à la réalité du terrain...
Le SAMU social c'est l'urgence face au silence du monde, c'est la révolte face à l'isolement de l'autre.
La maraude m'a permis d'entrevoir le monde et le quotidien de gens qu'on croise mais avec qui on échange rarement : les SDF.
La nuit au SAMU social m'a permis de reprendre conscience du fait que les sans abris devaient survivre et trouver un moyen de se sentir exister, de communiquer avec les gens qui appartenaient à un monde auquel il ne faisaient plus partis, dont ils étaient témoin de l'activité mais ou leur contribution étaient plus que limités; et que les seuls qui prêtaient attention à eux étaient le SAMU social.
Le monde que j'ai découvert semble tellement loin bien que tout à côté.
Ça ouvre vraiment les yeux sur un monde jusque là inconnu dont on ne fait jamais vraiment attention.
Puis avec quelques retours d'autres externes, je me suis rendu compte que ce n'était pas une évidence pour tout le monde.
J'aurai aimé voir plus de monde et être en contact avec plus de personnes, et après avoir discuté avec l'équipe ils m'ont bien confirmé que le plus intéressant serait d'être avec le camion qui ne fait pas que de la maraude pure.
Ces situations m'ont ouvert les yeux sur les failles du système et les difficultés que les gens peuvent rencontrer même avec toute la volonté du monde.
J'ai découvert un nouveau monde auquel je ne m'attendais pas mais dans lequel je me suis vraiment senti à l'aise.
Elle m'a permis de voir la nuit et le monde qui l'entoure d'une façon différente : entre gens qui rentrent de soirée, SDF, prostituées...
Le numéro du 115 était constamment saturé et nous n'avons malheureusement pas pu trouver de place pour tout le monde mais ce que je retiendrais surtout, c'est le courage des équipes qui affrontent la détresse au quotidien et la gentillesse de toutes les personnes que nous avons rencontré.
Elle permet de se rendre compte de la réalité des choses, que malheureusement le monde n'est pas tout rose et que de nombreuses personnes sont en difficultés.
Grâce à cette garde, j'ai découvert un monde de la nuit que je connaissais pas, un peu la face cachée de Paris mais tout de même bien visible.