On apprend que les gens à la rue doivent appeler plusieurs fois par jour pour espérer avoir un logement pour une seule nuit, que les démarches administratives pour s'en sortir prennent des mois et des mois, à quel point il est dur de s'accrocher dans ces conditions...
Par exemple, laisser 2 femmes dont une enceinte de 7 mois dormir dans la rue car elles ne veulent pas dormir dans 2 centres différents.
J'ai été légèrement choqué de constater que des appels enregistrés de la journée notifiaient des familles avec bébé de moins de quelques mois qui souhaitaient un logement sans recevoir les places réservées pour une nuit par le centre romain rolland, et qu'elles ont été donné à des hommes dans la trentaine bien portant croisés dans la nuit en maraude. Certes je comprends que les chambres du centre sont prévues pour une seule personne avec un seul lit pour une nuit, mais entre entasser une mère et son bébé de 2 mois dans un lit ou juste un adulte bien portant, le choix fait m'a quelque peu surprise.
Équipe sympathique et à l'ecoute, mais c'est un peu de trop après 3 mois de stage aux urgences, ou nous avons déjà largement été en contact avec des sdf.
J'ai été étonnée de voir qu'il y avait non seulement des hommes sans abris mais également beaucoup de femmes que nous avons rencontré, dont une avec un bébé de 2 mois.
Premier appel au 115 au cours duquel j'apprends qu'un jeune homme d'origine guinéenne de 15 ans se retrouve seul sans famille après avoir voyagé pendant 3 mois en France.
je ne pensais pas que certaines personnes avec un revenu fixe par mois soit a la rue depuis un divorce car incapable de faire des papiers administratifs...
Nous avons été à la rencontre d'une femme enceinte de 7 mois qui dormais dans la rue.
J'ai été très touché comme le reste de l'equipe du camion par une jeune fille n'ayant pas plus de 19ans avec un enfant de moins de 6 mois dormant à un coin de rue.
Très utile pour se rendre vraiment compte de la précarité des gens dans la rue pour tout futur professionnel de la santé, cependant peut être mettre cette garde en 2eme année, elle serait tout aussi profitable et on serait plus motivé que quand on enchaine avec la 4eme garde du mois.
Discussion enrichissante avec la personne sur sa vision sur les gens en situation de précarité actuellement et il y a quelques mois avant de connaître cette condition.
Il était intéressant de la faire au mois de février (par grand froid) pour prendre conscience de ce que vivent les personnes dans la rue.
Cela date d'une vingtaine d'années, Monsieur S. était au volant avec pour passager, sa femme et son bébé de 4 mois.
Pour la maraude : j'ai fait trois mois à médecins du monde avec un maitre de stage de médecine générale, du coup cette nuit j'ai eu l'impression de retrouver le même type de population.
La garde remonte a déjà 2 mois donc je n'ai pas de souvenir très précis mais je me rappelle de mon étonnement concernant les personnes dont nous allions a la rencontre pendant notre tour, en effet je m'attendais à ce qu'ils nous guettent et soient contents de nous voir mais finalement une grande partie d'entre eux étaient plus désireux qu'on les laisse tranquille.
J'ai beaucoup appris sur les incohérences des mesures administratives pour accéder à un centre d'hébergement (délai d'un mois, passage aux urgences pour accéder à un centre, obligation d'appeler tous les jours pour avoir une place...), les mécanismes d'exclusion, l'inaction politique face aux sans abris...
Lors de la période de double écoute, j'ai été marquée par le fait que les 3 premières personnes qui ont appelé étaient plus jeunes que moi, dont un qui arrivait de Chine avec sa femme enceinte de 3 mois.
J'ai été étonnée de voir qu'ils ne proposaient pas de prise en charge au long cours (pour au moins quelques mois).
Nos deux premières missions concernaient des familles roumaines en France, à la rue depuis un mois.
Par contre je ne pense pas qu'il soit impératif de la faire au cours du stage de réa, par ailleurs déja très dense en garde, surtout au mois d'aout...
Le moment le plus marquant de ma garde était un appel d'un homme qui dormait dans la rue depuis 2 mois car sa femme l'avait mis dehors.
Il y a des habitués, qui acceptent les repas et hébergement depuis plusieurs mois, des gens qui préfèrent rester dehors avec toutes leur affaires, des gens qui ont clairement besoin de soins medicaux.
Une expérience unique car j'ai eu la chance de rencontrer plusieurs profils, un jeune homme arrivé en France il y a 2 mois plein de bonne volonté avec toujours le sourire, quand nous l'avons déposé dans le centre, je me suis sentie particulièrement privilégiée car les conditions de vie sont il me semble très rudes!
J'ai été très surprise du nombre de SDF refusant d'être hébergé dans des centres d'acceuil, mais également que quelqu'un touchant environ 500 euros par mois de RSA soit obligé de vivre dans la rue.
Elle avait 23 ans ( 2 de plus que moi) et 2 enfants en bas âge dont un nourrisson de 8 mois.
De plus les 3 personnes devaient se mettre à l'avant pour bien voir j'ai donc passée la nuit seule à l'arrière du camion qui en plus avait une fenêtre cassée (en plein mois de février...).
C'est en effet pendant les premiers "mois de rue" que les aides à la ré insertion sociale s'avèrent les plus efficaces.
Nous avons du annoncer à une mère et ses 2 enfants qu'aucune place en centre n'était disponible pour passer la nuit, et donc la laisser avec ses enfants dans la rue en plein mois de décembre.
Je me souviens lors de la maraude que l' équipe a pris en charge un jeune tchèque voulant travailler chez EMAUS, présent depuis 3 à 6 mois en France mais étant déjà venu il y a 5 ans et ayant déjà travaillé à cette époque chez EMAUS.
Surtout en plein mois de décembre !
Puis vers 2h du matin, on a reçu le signalement d'une jeune femme, d'origine Algérienne, enceinte de 6 mois. […] N'étant pas mariée, elle a du cacher sa grossesse à sa famille pendant 6 mois, puis elle a décidé de fuir l'Algérie pour rejoindre le père de l'enfant en France.
Je pense que le premier événement qui m'a marqué dans ce mini stage s'est déroulé lors de la douvle ecoute : il s'agissait d'une famille dans la rue, leur enfant avait 11 mois et la femme était enceinte... ces personnes étaient à la rue depuis plusieurs mois...
Lors de la double écoute nous avons eu un appel, d une femme d'une trentaine d'année d'origine Africaine, vivant en France depuis l'age de ses 3 mois et n'ayant toujours pas la nationalité française : elle vivait par le renouvellement annuel de son titre de séjour.
J'ai été marquée par le nombre d'appels de femmes avec enfants vivant dans la rue en plein mois de novembre ainsi que de la difficulté qu'elles ont à s'en sortir.
On salue l'implication des employés, mais on se demande si malheureusement le SSP n'est pas en train de vivre ses derniers mois...
Au fond, quelques nuits isolées par mois dans un foyer d'hébergement, c'est plus pour se donner bonne conscience que réellement utile pour aider les sans-abri...
De l'inconnu du 115, arrivé en France il y a un mois, qui dormira pour la première fois dans un centre au 115 - et qui s'entendra dire au moment de l'entretien que nous n'avons pas de solution pour l'héberger quotidiennement jusqu'à son rdv d'enregistrement de demande d'asile dans un mois - aux vieilles connaissances de l'association, suivies depuis plus de 10 ans, les vieux de la vieilles.
Le premier signalement que nous avons eu était celui d'un jeune couple de 18 ans, à la rue depuis plus de 3 mois...
En effet le staff de début de nuit commence par le rappel de situations vécues les jours précédents, de personnes connues depuis plusieurs mois dont les équipes sont sans nouvelles depuis quelques temps et qu'il faudrait s'activer à retrouver pour pouvoir approfondir leur prise en charge.
Le SAMU social (volontaires et salariés) est bien-sûr une belle initiative, mais ne règle pas le problème de fond de tous ces gens vivant au quotidien dans la rue, sans proposition autre que des places en centre de quelques jours, voir mois pour les plus chanceux.
Je pense que l'histoire qui m'a le plus touché c'était une famille de deux sœurs avec 3 enfants dont le plus jeune avait 1 mois.
Des immigrés en route vers calais, ayant passé des mois en prison en Lybie mais horrifiés par le toit qu'ils se sont vu offert à la Boulangerie et qui ont préféré le ciel de Paris.
J'ai également pris la mesure des problèmes qu'il reste à régler pour ces équipes : le problème évident du manque de places, les foyers indécents ( surtout "la boulangerie"), le principe de l'aide d'urgence -d'une nuit seulement- qui n'offrent peu de perspectives pour les personnes qui en bénéficient, les problèmes que doivent relever les travailleurs sociaux des camions (personnes sans papiers qui ne peuvent pas trouver de travail et SDF qui attendent pendant des mois une aide social "en cours de traitement").
Nuit glacée en plein milieu du mois de décembre.
C'était la première fois que ce jeune Hongrois d'une trentaine d'année, en France depuis 2 mois, dans la rue et ne parlant ni le français ni l'anglais, contactait le SAMU SOCIAL.
Quelques poignées de main après, nous apprenons qu'elle revient du Portugal où elle aurait passé les six derniers mois, chez une amie.
Le plus étrange dans ce cas, c'est que son âge qu'il disait de 17 ans et quelques mois lui empêchait d'obtenir l'aide du 115, son illettrisme l'empêchait de se déplacer dans la ville selon de directives précises pour atteindre un centre d'accueil, la situation était très compliqué.
Une mère devait trouver tous les jours un moyen de nourrir son nourrisson de 2 mois.
Nous avons également aider une maman avec un bébé de 1 mois, elle sentait que son bébé mangeait moins et commençait peut-être à être malade.
Pendant la maraude nous avons récupérer un jeune iranien qui était arrivé en France un mois avant et qui ne parlait pas un mot de français, marmonner l'anglais et ne connaissait personne.
Ils entretiennent une relation particulière avec tous les gens que l'on croise, notamment les "habitués" qui font appel au 115 depuis des mois ou des années, avec qui il s'instaure une relation de confiance.
Après 6 mois de rééducation post-chute, l'hôpital l'a fait sortir pour des soins à domicile, elle n'a plus de domicile.
J'ai effectué cette garde le 29/04, un jour particulièrement froid et pluvieux pour ce mois.
Néanmoins il est toujours bien de savoir qu'un organisme tel que celui ci existe et d'en comprendre le fonctionnement, d'autant plus qu'il est apparemment amené à disparaître : j'ai eu le droit à une réunion syndicale mouvementée en ces temps d’élection présidentielle, au cours de laquelle j'ai d'ailleurs été plus qu'étonné d'apprendre que ces travailleurs sociaux touchent 1100€ par mois après 10 ans d'ancienneté.
Il est en France depuis 6 mois environ, effectue un stage non rémunéré et travaille "au noir" pour gagner un petit peu d'argent.
Parfois en famille, avec des enfants voire des nourrissons (1 mois pour le plus jeune de cette nuit) ils demandent simplement une nuit au chaud, ce que l'on peut rarement leur fournir par manque de place..
Il y avait par exemple une famille Russe qui était dehors depuis plus d'un mois, dont les enfants étaient très malades à cause du froid, on a du leur annoncer que cette nuit ils resteraient dehors.
Nous avons été appelés pour une femme et son bébé de huit mois, dans la rue sous une pluie torrentielle.
Un homme d'une trentaine d'année, à la rue depuis plusieurs mois, mais en recherche active de formation et d'emploi, en lien régulier avec une assistante sociale d'une association. […] A l'annonce de cette place, le monsieur nous fait répéter, il s'agit d'une place pour plusieurs jours, plusieurs semaines voire plusieurs mois?
malheureusement se débrouiller et lutter contre le froid déjà bien prononcé de ce mois d'octobre.
Nous entamons, la discussion : il n'avait besoin de rien, il profitait simplement de cette soirée du mois d'août, et il était logé depuis plus de quatre ans dans un centre de stabilisation situé à deux pas de là.
Après je suis tombée sur une garde d'été, l'expérience doit être plus forte et enrichissante dans les mois d'hiver pour saisir l'urgence de la situation.
Pendant la maraude, nous avons été confrontés à un monsieur qu'ils croisent régulièrement depuis 4 mois, et malgré le fait qu'il n'avance pas beaucoup (pas de domiciliation, plus de contact avec ses enfants), l'équipe est restée à l'écoute du monsieur et donneuse de conseils même ci ceux-ci avaient déjà été prodigués par le passé.
On a eu un signalement de deux couples, l'un avec un nourrisson de 1 mois et l'autre un enfant de 2 ans.
Cette femme doit attendre d'être en France depuis trois mois pour espérer bénéfice de l'aide médicale d'état, en attendant elle n'a aucun moyen pour se soigner.
C'était un jeune couple sénégalais qui vivait à la rue depuis plus de 6 mois: depuis leur immigration en France.
Je me souviens aussi d'un appel téléphonique : une dame venait d'être expulsée du logement dans lequel elle vivait depuis 3 mois avec ses enfants de 15 et 8 ans scolarisés.
Une nuit plutôt calme de début du mois de décembre selon l'équipe avec laquelle j'ai passé la nuit.
Je me souviens aussi d'un appel téléphonique : une dame venait de se faire expulser du logement dans lequel elle vivait depuis 3 mois avec ses enfants de 15 et 8 ans scolarisés.
De voir également à quel point la vie de certains peu basculer en un rien, comme par exemple celle d'une mère que nous avons recueillis avec ces deux enfants, l'un de un mois l'autre cinq ans, à la rue depuis plusieurs semaines après que sa mère l'ait mise dehors.
Pendant la maraude, nous sommes allés à la rencontre des personnes dormant dans la rue et leur avons proposés de passer la nuit dans un centre d'hébergement. 2 situations m'ont cependant marquées : - la première durant la double écoute, où nous n'avions que quelques places à offrir pour passer la nuit dans un endroit confortable : lorsque nous avons offert une place à une femme qui dormait dehors depuis presque 2 mois, elle nous a remerciées comme si nous étions Dieu...
Il s'agit d'un monsieur vivant dans la rue depuis plus de 20 ans, qui s'est retrouvé incendié ( à cause d'un règlement de compte probablement ) et qui a du être hospitalisé et amputé de plusieurs orteils et phalanges il y a 18 mois environ.
La mère était enceinte de 8 mois et demi et n'avait jamais vu de médecin.
J'ai trouvé ça très bien qu'on puisse faire appel à un traducteur, et je pense que le patient a enfin pu parler à quelqu'un qui le comprenait, ce qui ne lui était probablement pas arrivé depuis plusieurs mois et qui l'a certainement bien soulagé.
En général il perdait son emploi après quelques mois car le rythme était trop dur à suivre avec le fait de vivre dans la rue et il n'arrivait pas à sortir de ce "cercle vicieux".
La nuit a été variée en termes de rencontres avec les usagers: - un premier SAMU avec un jeune trentenaire sans abri depuis 5 mois, complètement perdu et qui n'avait aucune idée de l'existence du SAMU social et de toutes les démarches administratives qu'il pouvait entreprendre - plusieurs usagers rencontrés dans les rues, à qui on a donné boissons et repas - d'autres usagers que l'on a emmené en centre d'hébergement d'urgence, que j'ai pu visiter
Effectivement j'ai pu faire ce triste constat par moi même hier en ayant eu 3 femmes enceintes durant les 2h d'appel, dont une qui avait déjà un enfant en bas âge, une autre qui était enceinte de 9 mois.
Néanmoins, même s'ils n'ont pas tous la possibilité d'accéder à un logement pour la nuit, l'équipe du SAMU SOCIAL les accompagne et les aide pour surmonter des nuits difficiles, très froides en ce mois d'octobre.
Un cas qui m'a marqué : Mr D, 72 ans qui venait d'être hospitalisé 3 semaines en médecine interne, est sorti avec "RAD avec traitements et examens complémentaires à programmer en ville", et une radio pour suspicion de fracture programmée dans 1 mois.
Un appel qui m'a particulièrement marqué est un appel d'un monsieur à la rue avec ses 5 enfants dont le plus jeune est à peine âgé de 7 mois.
J'ai été un peu choqué après deux appels: celui dune femme retraitée de 70 ans ne touchant que 200 euros par mois et probablement sans famille, ainsi que celui d'un homme de 22 ans avec son fils et sa femme vivant dans une tente (ceci etait du fait de son age, identique au mien).
Une femme d'origine malienne enceinte de 8 mois débarquant en France à la recherche du progéniteur dont elle n'avait ni le numéro ni l'adresse...
24 mai 2011-18h- arrivée au samu social de paris- salle d'écoute du SSP, Manuela , 32 ans, enceinte de 3 mois ,appelle, voila la troisième nuit qu'elle passe dehors, notre seule aide apportée ce soir sera l'écoute, pas de bonne nouvelle quant à une place en foyer pour elle, ce soir sera une nouvelle nuit sans toit ...
L'appel qui m'a marqué fut celle d'un homme qui vivait à la rue depuis plusieurs mois et qui avaient envie de dormir au chaud cette nuit.
Ils vivaient dans la rue depuis plusieurs mois voir années et appelaient tous les jours le 115 pour avoir une place dans un foyer.
En effet pour moi, tout le monde mérite sa nuit dans un lit, et même si le SSP essaie d'être le plus juste et le plus impartial possible, le jugement personnel intervient toujours un peu, et on répond alors qu'il n'y a plus de place pour la nuit à un homme jeune et dans la rue depuis quelques mois pour ensuite dire oui à une femme plus âgée dont la situation de précarité remonte à des années et qui , connaissant le système, arrive très bien à faire du chantage affectif aux écoutants.
J'ai commencé la garde par la double écoute puis vers 21h je suis partie en maraude avec un chauffeur qui travaille au Samu Social depuis 3 ans, une infirmière qui y travaille depuis 10 mois et une travailleuse sociale (moniteur éducateur) qui y travaille depuis 1 an. […] Elles étaient en France depuis 10 jours et ne parlaient ni français ni anglais, il a donc fallu appeler ISM interprétariat pour leur expliquer que, malheureusement, comme elles étaient à la rue depuis moins d'un mois, elles ne pouvaient pas bénéficier d'une place d'hôtel pour familles du Samu Social.
Nous avons aussi fait un premier entretien d'une mère (80 ans) et de sa fille (50 ans), sans domicile depuis 5 mois, avec une histoire très complexe et j'ai trouvé cela très intéressant de pouvoir assister à l'entretien.
Bien que cela fasse plusieurs mois que j'ai fait la garde du SAMU SOCIAL, je pense pouvoir "rendre la rédaction".
Nous avons donc commencé à discuter avec lui, cela faisait un an qu'il était arrivé en France et 3 mois qu'il était allongé au même endroit et qu'il ne bougeait que pour s'acheter à manger et faire sa toilette.
Par ailleurs, certaines personnes semblaient en bonne voie de "resocialisation", mais d'autres semblent vraiment vivre au jour le jour, ce qui me pousse à me dire que ces personnes se retrouvent être des "abonnés" au samu social, chose qui ne devrait pas arriver, un peu comme si un patient se retrouvait hospitalisé pendant plusieurs mois aux urgences...
Au niveau de la double écoute, j'ai été surprise par une écoute qui concernait une femme enceinte de 8 mois qui demandait un logement pour la nuit et qui a été refusé faute de place et parce qu'elle avait un visa touristique ce qui ne semblait pas du domaine de compétence du 115.