Cependant, on ne suit pas ce patient dans ses démarches et on ne sait pas comment va se passer son retour dans la rue à la sortie de l'Hôpital.
En effet, j'avais déjà fait des maraudes et servi des repas mais j'étais plus en contact avec des "habitués" et non des personnes arrivées en France depuis moins d'une semaine ce qui m'a permis de savoir comment elles étaient prises en charge, la difficulté de la barrière de la langue, les rapports conflictuels avec les forces de l'ordre.
Pendant la maraude, globalement, pas eu de problème avec personne, même si au début j'étais un peu gêné et je savais pas trop où me placer, mais après ça allait mieux, et jsuis tombé sur une équipe au top.
Au départ de cette nuit, je me sentais vraiment mal à l'aise, et je ne savais quoi faire et quoi dire qui puisse aider.
J'ai bien aimé commencer par la double écoute pour savoir à quoi m'attendre pendant la maraude.
Ou quand un autre homme tout aussi alcoolisé nous supplie de lui trouver un endroit où dormir mais que nous savons qu'il ne sera accepté nulle part.
J'ai eu la chance d'être au sein d'une équipe de maraude qui a su vraiment me mettre à l'aise, répondre à toutes mes questions en m'expliquant toutes les démarches et l'attitude à adopter.
Cela m'a permis de savoir un peu mieux quelles étaient les structures qui existent sur Paris pour recueillir les SDF.
Ce que les gens ne savent pas forcément aussi c'est qu'il y a beaucoup de personnes qui travaillent et qui sont quand même à la rue car leur salaire est trop faible pour pouvoir se loger.
L'expérience m'a appris pour mon futur travail médical, de prendre en compte toutes les difficultés de la prise en charge du patient sdf, à savoir la relation psychologique, bienveillante avant tout, la résolution des problèmes de la rue qu'ils soient énoncés ou non, l'intérêt d'un examen complet comprenant les pieds, bien souvent dans un état infectieux ou diabétique extrême, et la prise en charge des dépendances.
, et d’autre part, la perte d’espoir des gens qui travaillent au SAMU social, qui eux aussi finissent par baisser les bras… Je ne sais pas ce qu’est devenu ce jeune homme, mais il n’a pas été refoulé par les urgences.
Une nuit dans le froid et sous la pluie, mais on oublie vite "nos petits malheurs" quand on est confronté à ce genre de situations: à savoir des gens qui, elles, restent des heures, des jours puis parfois des années sans se plaindre, sous la neige, dans la saleté et parfois sans manger.
Ma sœur ayant déjà travaillé en tan qu'IDE au Samu Social, je savais à quoi correspondait cette garde, et j'étais assez pressée d'y participer.
Ces gens vivent au jour le jour, heure par heure, la seule préoccupation parfois étant de savoir si le soir ils auront une place à un centre d'accueil pour SDF, quelque chose à manger, un matelas sur lequel dormi.
Le seul bémol que j'ai rencontré revient aux aléas des gardes, à savoir que notre maraude n'a pas été des plus fructueuses en terme de nombre de personnes rencontrées.
En tant qu'externe aux urgences j'ai été amené à voir plusieurs sans abris , ce serait prétentieux de dire que je sais désormais dans quelles conditions ils vivent .
Dit comme ça ça n'a aucun sens, il faut savoir que les camions du Samu patrouille dans un secteur pour aider des sans-abris, leur donner à boire, à manger, leur parler et parfois s'il reste de la place dans des centres, leur proposer un toit. Tous les camions font ce job et en plus ils répondent à des signalements de personnes sur des sans abris, j'en sais pas beaucoup plus sur ces signalements vu que mon camion ne faisait pas de signalement mais unique de la maraude pure.
Lorsque je suis arrivé le lundi 20 mai pour ma garde je ne savais pas trop à quoi m’attendre.
Certains, deviennent des habitués, et nous leur rendons j visite simplement pour prendre de leur nouvelles, savoir si tout va bien.
(j ai d'ailleurs pu visité le centre de montrouge) Au début je ne savais pas trop quoi leur dire, mais finalement le contact a pu s'établir et j ai aimé parler avec eux dans un autre contexte qu'aux urgences externe/patient sdf (par exemple, parler de johnny hallyday à l'arriere de la camionnette!)
C'est terrible de savoir qu'ils peuvent passer des heures au téléphone pour essayer de joindre quelqu'un au 115, qui finalement (à condition qu'ils arrivent à les joindre) a de fortes chances de leur répondre qu'ils n'ont pas de place pour eux pour la nuit, d'autant plus que la nuit de ma garde était la première nuit vraiment froide de la saison, et qu'il pleuvait toute la nuit.
La garde au samu social est une expérience enrichissante, fondée sur la rencontre de personnes avec qui nous ne lions aucune relation dans la vie de tout les jours : parfois par peur, parfois par la sensation de ne pas savoir quoi leur apporter.
J'avais déjà entendu parler du Samu social et des maraudes mais sans vraiment savoir quelles étaient leurs missions et leur mode de fonctionnement.
En conclusion je suis très content de cette nuit passée au SAMU social, cela m'a permis de voir ce qu'il se passe dans la rue d'un autre oeil et donné certaines clés pour l'approche des plus démunis aux urgences maintenant que je sais comment s'est passé leur arrivée dans ce service.
J'ai beaucoup apprécié aller sur le terrain, l'Equipe Mobile d'Aide avec qui j'étais, bien qu'un peu distante au départ (à cause de mauvaises expériences passées avec certains externes), a répondu à toutes mes questions, et au fur et à mesure de la nuit, a su rendre la nuit très agréable.
20h, c'est le début du briefing pour savoir où chacun va être envoyé en mission.
En effet, je ne savais pas vraiment comment ça se passait pour eux, qu'est-ce qui était mis en place et quel était le déroulement de leur journée, démarche quotidienne et fastidieuse pour avoir une place dans un centre d'accueil pour dormir.
Peu importe la personne en face, on sait s'adapter et transmettre les informations qu'elle attend.
C'est difficile de se rendre compte mais souvent derrière le téléphone les personnes sont en attente depuis 1h et ont appelé déjà plusieurs fois pour savoir s'il y avait une place.
Le 115 téléphonique ne m'a pas vraiment plus, on se croirait gestionnaire d'un hôtel, les gens appelaient pour savoir si on allait leur trouver un lit, je trouve ce point là, assez "bouche-trou", car oui on leur trouvait parfois des lits pour une soirée, mais on ne réglait quand même pas le problème de la précarité sociale, ni de la réinsertion sociale.
Ils admettent pour une grande majorité leur alcoolisme, sans pour autant que ce soit une fierté, et s'il y a quelque chose qui ne leur plait pas, ils n'hésiterons pas à vous le faire savoir.
Je ne savais pas du tout à quoi m'attendre, et c'est un univers totalement nouveau que j'ai découvert aussi bien dans le quotidien des SDF que dans l'aide qu'apporte le Samu Social.
Je ne savais pas à quoi m'attendre, j'avais besoin de me faire ma propre idée, et je ne fus pas déçu.
Nous savons tous qu'il y a des gens qui dorment et vivent dans la rue, on en voit tous les jours et cela fait malheureusement presque parti du quotidien...
Enfin, étant en stage aux urgences au moment de la garde, ça a été l'occasion de savoir dans quelles conditions ont été trouvé/ aidé les sans-abris qui sont amenés à l'hôpital chaque jour et surtout chaque nuit pour se faire soigner et/ou pour dormir au chaud ...
Ce qui m'a marqué c'est l'aide apporté par cet ami qui a su me montrer que tout le monde est prêt à aider ceux dans le besoin.
Ils connaissent beaucoup des usagers, savent ceux qui ont le plus besoin d'eux, leur donnent leur droits, leurs possibilités pour améliorer leur quotidien.
Après avoir appelé le centre de régulation pour savoir s'il y avait des places pour cette famille, l'infirmière a appris que cette famille avait été prise en charge milieu février par le Samu Social du 77 et non pas celui du 75. […] Au final, cette garde a été très intéressante, je connaissais le Samu Social de nom mais je ne savais pas ou commençait et ou s'arrêtait on champ d'action.
Je ne sais trop qu'en penser, après tout je n'ai découvert qu'une facette du samu social, l'écoute et la maraude mais il y aura encore des gens dans la rue, des (plus ou moins grands) isolés à qui le contact d'une maraude peut faire du bien et il serait dommage de voir cette activité s'essouffler.
Nous avons vite vu qu'il n'allait pas bien, mais nous ne savions pas si cela était du à l'alcool ou s'il s'agissait d'un problème plus sérieux.
La nuit que j'ai passée était plutôt calme (16ème) L'équipe avec laquelle j'étais était super, très humaine, mais j'ai été surpris de savoir que tout le monde était salarié, et non bénévole (ce n'est pas une critique) Rencontrer des SDF (et pas que) dans la rue m'a permis de voir un autre monde et de me rendre compte de ce monde, et que tout type de personne pouvait s'y retrouver, notamment des travailleurs précaires, des gens qui sont venus à Paris pour trouver un emploi en vain...
Cependant j'ai su apprécié l'ambiance convivial et la bonne humeur qui se dégageait des équipes ainsi que l'importance de l'existence d'un tel service dans la capitale.
Au début on ne sait vraiment pas à quoi s'attendre, puis l'équipe nous intègre très vite et répond à toutes nos questions.
La double écoute est très utile pour la maraude qui va suivre, elle permet de se rendre compte du nombre de personnes qui appelle à partir de 19h pour tenter d'avoir un place dans un centre pour la nuit, et surtout d'imaginer l'angoisse quotidienne de ne pas savoir où l'on va dormir.
ps : Les équipes de maraude étaient froides au début, je ne sais pas ce qui s'est passé avec les précédents observateurs, mais je pense qu'ils ont eu plus de préjugés envers nous que j'ai dû briser, par rapport aux hypothétiques miens envers les personnes en détresse.
Ces rencontres font beaucoup relativiser ses petits problèmes du quotidien, et se rendre compte du privilège que c'est de pouvoir rien que manger et dormir au chaud tous les soirs, de savoir où nous dormirons et mangerons le lendemain.
Cette expérience me donne envie de recommencer, mais peut être avec une équipe plus sympathique envers les étudiants qui sont étranger à leur démarches, mais qui s'y intéressent et ne demandent qu'à en savoir plus.
A la double écoute, on sent aussi une réticence mais j'ai su me faire accepter après quelques échanges. […] Je ne savais pas ça.
Mais petit à petit, sa méfiance s'est dissipée, surtout avec une équipe qui savait réellement s'y prendre pour mettre les gens à l'aise (moi y compris !).
J'ose espérer qu'elle s'est sentie moins seule à l'idée de savoir qu'il existe des gens - des associations - se souciant d'elle.
Ne parlant pas le français nous avons dû faire appel à un traducteur par téléphone pour savoir pourquoi la famille avait quitté les lieux le jour-même alors qu'aucune solution long cours n'avait été trouvée et l'hébergement était donc reportée automatiquement d'une nuitée.
Cependant l'équipe était génial, à su me mettre immédiatement à l'aise et était très disponible pour répondre aux questions.
Il y a les personnes "habituées" que l'on passe voir, mais on sait d'avance qu'elles n'accepteront rien d'autre qu'une soupe et un sac de couchage, d'autres sauteront directement dans le camion afin de nous suivre jusqu'à l'un des centres d'hébergement sans la moindre nécessité de persuasion.
La diversité des appels peut être surprenante et suscite à chaque fois une émotion différente, telle que de la peine avec une touche de colère lorsque les places manquent aux centres d'hébergement et parfois un sentiment partagé lors de l'annonce d'une possible place alors qu'on sait que le même combat des places aura lieu le lendemain.
Et je parle de places acceptables car plus tard dans le camion l'IDE m'a dit "la Boulangerie c'est très dur, si c'est pour un jeune par exemple qui n'est pas dans la rue depuis longtemps, je l'enverrai pas là bas, il serait TRAUMATISÉ, pareil pour un vieux, il se ferait tout voler et il saurait pas se défendre".
Ils connaissent tous le monde, les personnalités, les habitudes de chacun, et c'est assez rassurant de savoir qu'il existe au moins un service pour s'occuper d'eux car ils en ont besoin...
En effet, sa mission première est le secours aux "usagers" dans le besoin immédiat et récent (je retiens à ce sujet le cas d'une employée de maison en situation irrégulière retrouvée en pleurs dans la rue, qui venait de se faire jeter dehors par son employeur), et je ne sais toujours pas quel avis adopter en ce qui concerne le soutien aux "sédentaires" de la rue.
En conclusion, j'ai que passé une nuit au SAMU social et je ne sais pas comment se déroule le quotidien mais j'ai été très déçu quand pourtant j'avais vraiment hâte de faire cette garde.
Je ne savais pas vraiment à quoi m'attendre en y allant.
La question du recours aux interprètes est un pur scandale. 26 euro (Monsieur Duguet, vous comprendrez j'espère que je fasse le choix de ne pas accorder « euro » parce que je considère qu'une vraie politique d'harmonisation européenne consiste à permettre que ce mot désignant notre monnaie reste identique dans toutes les langues européennes, et qu'il ne soit donc pas transformé en « euros » au pluriel en français, en « euri » en italien, en « euren » en allemand, ou que sais-je encore... […] Monsieur Duguet, vous n'êtes pas sans savoir que les externes en médecine ne sont que faiblement « rémunérés », vous n'ignorez pas non plus qu'ils ne le sont pas pour cette « garde » au SAMU social, à l'inverse des équipes salariées (sans doute à de faibles salaires, certes) de cette organisation. […] Vous qui attachez tant d'importance aux résultats qui seront les nôtres à ce concours, qui modifiez les programmes pour qu'il y en ait toujours plus à apprendre, qui savez combien vous nous condamnez à consacrer 100 % de notre temps à nos études, comment n'êtes-vous pas choqué par cette perte de temps-ci ?
Ce n’est jamais facile de passer devant un sans abris en plein hiver, parce que le froid et la pluie ça fait mal et parce qu’on ne sait jamais trop quoi faire. […] La plupart sont déjà connu des équipes qui savent alors où les trouver et connaissent leurs habitudes.
L'assistance sociale a su gardé son calme et a pris le temps et le recul nécessaire pour prendre en main la situation en accordant à la femme quelques heures pour quitter les lieux et aller se mettre au chaud avec ses enfants sous peine qu'on les lui retirerait, après déjà plusieurs avertissements.
Autant vous dire qu'on savait pourquoi notre chauffeur commençait à avoir mal au crâne.
Bien sûr, on sait qu'à l'hôpital la priorité va plus à l'abord technique qu'à la prise en charge morale et sociale.
Quand je suis allée à leur rencontre, j'ai surtout vu des habitués, le personnel du Samu Social savait qui ils étaient ou ils se trouvaient.
Je me suis rendue compte aussi de deux facettes de la société : - une terrible : nous tous qui ne daignons pas adresser un regard aux SDF (comme je le disais précédemment, beaucoup par culpabilité de ne rien faire pour pouvoir les aider, mais je sais que d'autres personnes portent aussi un jugement de valeur sur eux), des pickpockets qui OSENT voler le peu qui reste aux plus démunis, et le manque de moyens dont nous disposons pour proposer une vraie prise en charge à long terme (nombre incroyable de "demandes non pourvues" lors de la double-écoute, frustration de l'équipe mobile face au manque de réactivité de leur hiérarchie
J'ai pris part par la suite au briefing de 20h, pendant lequel j'ai su avec quelle équipe j'allais marauder : EMA 5, nous devions nous occuper des arrondissements 18, 19 et 20.
C'est un exemple parmi tant d'autres durant la nuit, et cela m'a fait relativement de la peine, comme le fait de savoir que quelqu'un qui vit dans la rue dans un autre département que le 75 ne peut bénéficier des hébergements du SAMU SOCIAL 75, alors même qu'il se trouve à Paris momentanément.
J'ai également été confrontée à la difficulté d'avoir quelqu'un d'absolument démuni face à soi, qui nous regarde de manière interrogatrice, et de ne pas savoir du tout comment réagir.
La pluspart du temps, les SDF sont content de voir arriver la brigade du SAMU SOCIAL, ils savent qu'il vont avoir a manger, et surtout un peu de compagnie le temps de quelques dizaines de minutes...
Pour les sans abris, l’attente interminable au téléphone pour savoir s’il reste une place disponible en centre pour la nuit, et le fait qu’il faudra de toute façon recommencer le lendemain car les places sont attribués pour une seule nuit le plus souvent..
Enfin je n’ai pas besoin d’une garde au SAMU social pour savoir qu’il y a de la misère à Paris, et que cette pauvreté peut présenter de nombreux visages.
Et puis cette garde m'a aussi permis de découvrir tout simplement le fonctionnement du SAMU social que, pour être honnête, je ne connaissais que de nom sans pour réellement savoir leur champ d'action etc.
Peut être quelques antagonistes toxiques ou même un défibrillateur automatique, car même si ce n'est pas le but principal du Samu Social, il me semble que l'investissement est minime face au bénéfice qu'il procure, à savoir la possibilité d'une prise en charge précoce en cas de situation aiguë.
J'ai pu faire ma garde au Samu social hier soir, et je ne savais pas vraiment à quoi m'attendre en arrivant, je pensais qu'il y'aurait un côté beaucoup plus médical que ça.
Frustrant de savoir que certains, ce soir, faute de places et de moyens, dormirons dehors.
Nous n'avons jamais pu savoir si il était connu du service, où avait il dormi la nuit dernière, où mangeait il...
C'est une chose de savoir qu'il ne faut pas dépasser cette ligne entre vie personnelle et vie privée, c'en est une autre que d'être confrontée à la tentation de la franchir, de ne finalement pas le faire et de pouvoir réfléchir à cela à froid par la suite. 3) l'indispensable rôle de l'équipe, des échanges horizontaux et verticaux avec des homologues, des collègues aux compétences différentes, des supérieurs ou des superviseurs m'est apparu tout à fait criant dans un contexte difficile comme celui du 115.
Il faut savoir sur moi que je n'ai (presque) pas de relations ni d'expérience avec les milieux précaires, et que en temps normal je ne pense pas particulièrement aux personnes sans-abri, même si, en temps que parisienne, je suis amenée à en croiser tous les jours.
L’enfant choqué s’ouvre immédiatement, en reprend, s’intéresse, cherche à communiquer, je lui montre un avion en papier, il me montre le modèle qu’il sait réaliser (bien meilleur que le mien).
On fait le point avec les gens pour savoir où ils en sont dans leurs démarches, dans leur suivi, leur accompagnement.
Cependant je ne pense pas que cet enseignement devrait être obligatoire je pense que c'est anti-pédagogique que de forcer les étudiants en médecine à faire ça, les gens du SAMU SOCIAL sont agacés car ils savent tous que les étudiants viennent car ils y sont obligés, alors que beaucoup seraient venus par intérêt et auraient été mieux reçus.
Ce qu'il faut pour trouver l'équilibre dans la vie : c'est savoir doser.
Je ne savais pas ce qu'on devait faire, ce que le samu social faisait.
Tous ont leur place dans le centre et nous devons dire non, à contre coeur, à plusieurs personnes, qui dès que le camion reste trop longtemps à un endroit, affluent pour savoir s'il est possible de venir.
Plusieurs fois elle menaça d'appeler la police, mais nous savions pertinemment que celle-ci ne se déplacerait sûrement pas ....
L'incertitude toute la journée de savoir où ils vont passer la nuit. […] Les équipes savent que la prise en charge à long terme n'est pas la mission du Samu Social, mais cette précarité est lourde.
Il y aurait tant à dire que je ne sais par où commencer.