D'abord le tri entre les différents appels, les familles prise en charge à part et les autres puis les horaires auxquels il est nécessaire d'appeler en fonction de l'hébergement qu'on désire.
Durant cette garde, j'ai été extrêmement bien prise en charge aussi bien par les équipes de la double-écoute que par mon équipe de maraude.
Le fait d'avoir un repas chaud, pouvoir prendre une douche et avoir un endroit pour dormir est vraiment un élément de prise en charge essentiel.
Chaque personne qui telephone rentre dans une prise en charge specifique, a croire qu'aucun cas n'est inedit.
Je trouve cela frustrant en revanche de leur offrir un endroit où dormir pour la nuit, en leur disant qu'ils devront partir le matin, et que leur situation n'aura pas changée, bien que des démarches soient entreprises au moment de leur prise en charge (par exemple rendez-vous avec une assistante sociale).
L'infirmière de l'équipe a alors appelé sa chef pour organiser le lendemain son transfert dans le même hôpital qui l'avait déjà prise en charge, en espérant que les assistantes sociales puissent faire en sorte qu'elle puisse rapidement avoir une prise en charge sociale.
Ensuite, sur le plan social, on se rend vite compte que les sans-abris sont nombreux et peuvent être partout, même dans les quartiers les plus aisés, Et enfin, au niveau de la prise en charge, tout les cas sont différents, donc toutes les prises en charge également, il faut savoir prendre du recul un moment pour prendre la meilleure décision pour chaque personne que l'on rencontre et qui a besoin d'aide, sachant qu'il faut aussi respecter la décision de certains qui refusent notre aide.
Dernière intervention vers 4h du matin pour une prise en charge d'une famille en difficulté.
.) , et me faisant participer à la prise en charge des SDF de façon active (distribution de café, de soupe chaude, de couverture de survie, discussion avec les SDF à l'extérieur puis à l'arrière du camion,...).
Enfin, la découverte des centres d'hébergement permet de voir un peu où sont amenés les gens qu'on aide, comment se déroule leur hébergement et leur prise en charge.
Je trouve que la prise de risque pour des étudiants n'est pas négligeable même si c'est pour la bonne cause.
Et là pour moi on touche vraiment les limites de la médecine, et on voit l'importance d'une prise en charge sociale.
C'est bien sûr intéressant professionnellement, cela permet de mieux comprendre le mode de vie des SDF, leur prise en charge sanitaire, les problématiques liées à l'immigration clandestine aussi.
Le souvenir le plus marquant restera, malheureusement, cette situation plus qu'aberrante et inadmissible aux urgences d'un hôpital privé de Paris : refus de prise en charge de patients graves, maltraitance, exclusion et refus d'orientation vers un CH de l'aphp.
Une prise de contact en douceur, en début de garde avec la double écoute.
Une des personnes rencontrées représentait un exemple d'échec de prise en charge médicale : elle ne parlait que bengali et n'était pas couverte par la CMU, on lui avait donné un traitement aux urgences d'un hopital parisien, mais elle ne savait pas de quoi il s'agissait et ne pouvait pas se payer des médicaments.
Nous devrions être formés davantage à la prise en charge sociale qui est primordiale pour les personnes défavorisées.
Contrairement aux autres expériences de Maraudes que j'ai pu faire avec une petite association de quartier, le SAMU permet d'avoir une vue globale de la prise en charge.
J'ai trouvé la double écoute très interessante mais également très frustrante car la plupart des personnes appelant le 115 sont à la recherche d'un hébergement d'urgence pour passer la nuit, or le nombre de places disponibles est bien évidemment limité et toute la difficulté réside donc dans la prise de décision quant à la qualité de prioritaire de l'appelant.
D'autre part, j'ai trouvé la proposition de soins infirmiers très faible, lorsque l'on voit toutes les blessures et les pathologies qui sévissent parmi les Sans Domiciles Fixes, on s'attend à une prise en charge plus importante que quelques pansements et de l'antiseptique. Peut être quelques antagonistes toxiques ou même un défibrillateur automatique, car même si ce n'est pas le but principal du Samu Social, il me semble que l'investissement est minime face au bénéfice qu'il procure, à savoir la possibilité d'une prise en charge précoce en cas de situation aiguë.
Et être en prise directe avec eux nous permet de ne pas mes considérer comme une entité en marge qui souvent est décriée et montrée du doigt.
En découvrant toutes les dispositions mises en place par l'Etat (cartes restaurants, douches et lieux de repos publics, hébergement, assistantes sociales), il est donc plus facile d'informer et d'orienter le patient vers une meilleure prise en charge sociale.
Il avait vu le médecin du centre mais n'était pas resté suffisamment longtemps pour avoir une prise de sang.
Il m'est à chaque fois apparu des aberrations dans la prise en charge sociale des personnes en difficultés, qui par exemple ne bénéficient pas toutes des aides sociales qui leur est dues alors même qu'elles sont les personnes qui en ont le plus besoin.
Et il ne s'agissait pas d'un touriste bien entendu Mais un peu comme en stage en médecine pour la prise en charge des patients, leurs réactions, ou la dureté de certaine situation; on est d'abord choqué puis rapidement on arrive a trouver du recul.
Nous menons plusieurs actions dont les principales sont : visite dans des hôtels sociaux/bidonvilles pour sensibiliser les femmes à l'importance de prendre soin de le leur santé: prise de RDV avec des médecins, accompagnement aux rdv medicaux pour surmonter la barrière de la langue, aide dans la mise en route de dossier pour percevoir l'AME etc...
La nuit passée au sein du SAMU social et de ses différentes structures (double écoute puis maraude) nous permet d’avoir une vision plus globale sur leur rôle et leur prise en charge des personnes en situation de précarité.
L'équipe de maraude était très sympathique, chaleureuse vis-à-vis des personnes à recueillir évitant ainsi toute stigmatisation et leur apportant potentiellement une aide sur le long terme notamment par la prise de contact avec un assistant social si cela n'avait pas été fait.
L'homme n'arrêtais pas de dire qu'il voulait qu'on le laisse "mourir" mais au fur et a mesure de la prise en charge, après une douche de 30 mn" il souriait et riait devant la bonne humeur et l'efficacité de l'équipe, comme une lueur d'espoir dans ses yeux même alors qu'il était connu depuis longtemps, surement à la rue depuis plus de 10 ans.
L'équipe était très sympathique et disponible avec tout le monde, cette expérience m'a aussi permis de mieux comprendre le fonctionnement du SAMU social, de comprendre quelles sont les personnes a qui ont propose un hébergement pour la nuit, une prise en charge médicale...
Je m'attendais à une dimension plus psychologique de la prise en charge du samu social pour ces personnes, mais c'est vrai qu'il est très difficile de trouver une solution durable pour ces personnes en difficulté.
-Finalement expérience importante, non pas pour nos études médicales, mais pour une prise en compte de la réalité sociale dans laquelle nous vivons et à laquelle la plupart des étudiants ne font pas attention le reste du temps.
-la nuit, la maraude : l'urgence humaine, l'urgence sociale au coeur de la prise en charge.
Peu d'appels, une maraude pas très fructueuse, et la prise en charge majoritairement de personnes déjà connues par les centres.
Il s'en est suivit une permanence téléphonique ou j'ai pu prendre conscience de la diversité des missions et des problèmes rencontrées (prise en charge de familles, touriste étranger détroussé, SDF de longue date...)
Devant ces mots très durs, il m'apparait donc indispensable que des discussions soient organisés afin de réaffirmer l'engagement du corps médical pour assurer la meilleure prise en charge à tout individu ayant besoin de soins et ce sans discrimination, socio-économique ou autre.
Il y a d'abord toute l'équipe du samu social qui est très accueillante et notre prise en charge est très bien organisée.
Ma maraude a été très interessante car nous avons été confrontés à des situations très diverses qui nécessitaient une prise en charge différente.
J'ai ensuite été prise en charge par le reste de l'équipe pour la réunion puis la maraude.
Avec l'équipe que j'accompagnais pour la nuit, nous devions entre autre aller voir ce monsieur, ce qui m'enthousiasmait car cela m'aurait permis de voir une prise en charge assez complète.
L'approche est systématique, quasi au sens médical du terme, comme nous à l'examen d'un patient, toujours en ayant en tête la prise en charge qui va suivre.
Cette garde au SAMU social m'a paru utile dans le sens où j'ignorais complètement les possibilités de prise en charge des personnes vivant à la rue.
j'aurais aimé assister à un tel entretien pour suivre le reste de "la prise en charge" et voir jusqu'où elle va.
Je pense dorénavant qu'il est nécessaire de maintenir un dialogue pour parvenir à une prise en charge adéquate, en passant au delà des stéréotypes et que n'importe quel soignant (medical, paramedical) devrait faire cette garde pour avoir cette prise de conscience.
Sarah en a donc profité pour m'expliquer la prise en charge des CPAO. […] Elle m'a permis de découvrir une autre forme de prise en charge que celle des urgences de l'hôpital.
J'ai trouvé remarquable la prise en charge de l'équipe pour cette dame que nous avons emmené à Romain Rolland. Chaque personne malgré son histoire, étonnante soit elle, est prise en charge individuellement, en prenant le temps de trouver la solution adéquate pour la nuit mais aussi pour les jours avenir si possible.
Le briefing de 20h est l'occasion de revenir sur la prise en charge médico-sociale de personnes rencontrées lors des précédentes maraudes; infirmières, travailleurs sociaux interviennent dans cet échange.
Le temps de double écoute m'a beaucoup intéressée, l'écoutante ayant une grande expérience de la prise en charge des personnes de la rue.
J'ai fait ma double-écoute d'abord en "front" où il y a comme un filtrage des appels, la femme avec qui j'étais m'a expliqué chaque étape qui relie l'appel et la prise en charge, puis je suis passée avec un monsieur qui faisait la "back" où les appels sont plus longs et où les appelants racontent leur parcours et les difficultés qu'ils rencontrent.
Les possibilités de prise en charge des personnes sans abris à Paris est très méconnue par les étudiants.
Cette personne ne faisait preuve d'aucune once d'agressivité et j'ai trouvé fascinant la prise en charge et la patience particulière dont l'équipe à fait preuve.
Cette personne ne faisait preuve d'aucune once d'agressivité et j'ai trouvé fascinant la prise en charge et la patience particulière dont l'équipe à fait preuve.
Nous ne sommes probablement pas assez sensibilisé à la façon de communiquer avec une personne sans-abri depuis plusieurs années, c'est pourtant très important et nous sommes souvent menés par exemple à l'hôpital à les rencontrer, et parfois hélas ils ne désirent plus s'y rendre de par un manque de formation du personnel soignant à la prise en charge de ces personnes.
Une certaine distance doit tout de même être préservée ; ainsi l'exercice professionnel de cette fonction (plutôt que bénévole) est nécessaire dans la conservation d'une objectivité indispensable à la meilleure prise en charge du plus grand nombre, m'a-t-on expliqué.
Chacun avait son histoire: du dealer qui a été renversé volontairement par un concurrent et se trouve en fauteuil roulant dans la rue depuis, un autre qui parle peu et finit par me dire que ça fait l'équivalent de mon âge qu'il vit dehors et se débrouille; et puis les migrants qui viennent en nombre, certains plus jeunes que moi, qui ont traversé une bonne partie du monde pour trouver une vie meilleure, avec pour seuls effets personnels une tenue de rechange leurs papiers et un peu de nourriture et d'argent sous leur manteau, certains ne pouvant même pas faire de demande d'asile pour la seule raison que leur empreinte digitale a été prise dans un autre pays de l'UE.
Le travailleur social à eu le temps de m'apprendre les différentes façons de prise en charge des sans abris ou des gens avec des rémunérations très faibles, chose qui nous manque dans notre cursus de futur médecin, et qui nous met parfois à cote de la plaque.
Le travailleur social à eu le temps de m'apprendre les différentes façons de prise en charge des sans abris ou des gens avec des rémunérations très faibles, chose qui nous manque dans notre cursus de futur médecin, et qui nous met parfois à cote de la plaque.
Le travailleur social à eu le temps de m'apprendre les différentes façons de prise en charge des sans abris ou des gens avec des rémunérations très faibles, chose qui nous manque dans notre cursus de futur médecin, et qui nous met parfois à cote de la plaque.
Le travailleur social à eu le temps de m'apprendre les différentes façons de prise en charge des sans abris ou des gens avec des rémunérations très faibles, chose qui nous manque dans notre cursus de futur médecin, et qui nous met parfois à cote de la plaque.
Le travailleur social à eu le temps de m'apprendre les différentes façons de prise en charge des sans abris ou des gens avec des rémunérations très faibles, chose qui nous manque dans notre cursus de futur médecin, et qui nous met parfois à cote de la plaque.
Après avoir appelé le centre de régulation pour savoir s'il y avait des places pour cette famille, l'infirmière a appris que cette famille avait été prise en charge milieu février par le Samu Social du 77 et non pas celui du 75. Il a donc fallu expliquer, une fois de plus en passant par ISM interprétariat, à cette famille qui ne parlait ni le français ni l'anglais, qu'il fallait qu'elle retourne en Seine et Marne pour être prise en charge par le Samu Social du 77 et peut être avoir une chambre d'hôtel.
Quand nous sommes arrivés, la femme nous attendait en dehors de sa voiture, condition nécessaire à sa prise en charge, sa voiture étant considérée comme un espace privé.
Je pense qu'il est important pour les étudiants d'avoir une garde telle que celle-ci, puisqu'elle approche toute la misère sociale qui peut exister dans notre société aujourd'hui, et donc on ne tient pas forcément compte (ou du moins pas assez) dans la prise en charge médicale des patients.
Ce genre de cas fait réfléchir sur les moyens à mettre en place pour adapter les différents types de prise en charge sociales selon les histoires personnelles.
Arrivé au centre Garel, l'IADE a suspecter une tuberculose, il fallait donc le déposer aux urgences pour prise en charge médicale, et ce dernier n'a pas supporté l'attente et le port du masque, il a quitté les urgences.
On l'a donc amené dans une structure avec une prise en charge adaptée à son cas où il y a des infirmières pouvant changer ses pansement et permettant au monsieur de se reposer un peu.
J'ai globalement eu l'impression d'être tantôt ignorée tantôt prise de haut, alors je pense, avoir eu une démarche avenante et intéressée pars leur actions.
Depuis 1993, il avait lâché prise et s'était retrouvé à la rue.
Sa décision est prise, nous lui donnons une soupe et un café pour qu'il puisse se réchauffer, et nous discutons avec lui quelques instants.
Je suis en parallèle en stage dans un SAU et la continuité entre la prise en charge médicale et sociale représente un domaine que nous devons comprendre afin de pouvoir le mettre en pratique dans le futur.
Cette expérience est importante pour la pratique médicale à mon sens pour éviter la stigmatisation des sans abris à l’hopital dans le sens où j’ai déjà vu des soignants laisser de côté pendant plus longtemps ce type de population, leur permettant d’avoir accès à une prise en charge peut être de moins bonne qualité.
Cependant, ils insistent tous sur le fait qu'il s'agit de proposer des logements d'urgence, voire de commencer les démarches sociales qui pourraient par la suite favoriser la prise en charge des usagers.
Je veillerai à bien entendre les plaintes (parfois amoindries et même tues) de ces patients lorsqu'ils se présenteront aux urgences car les pathologies qu'ils ont sont sérieuses et nécessitent de déployer une prise en charge plus grande pour ne pas les laisser dépérir.
La prise en charge du patient aurait pu se passer beaucoup plus vite et sans cris ni insultes pendant 45 minutes si les pompiers s'étaient montrés agréables et efficaces ...
Nous l'avons prise dans le camion, l'AS et l'infirmière ont réalisé une première évaluation sociale et médicale.
La prise en charge des pathologies chroniques, en particulier, est une gageure.
Je me suis rendue compte aussi de deux facettes de la société : - une terrible : nous tous qui ne daignons pas adresser un regard aux SDF (comme je le disais précédemment, beaucoup par culpabilité de ne rien faire pour pouvoir les aider, mais je sais que d'autres personnes portent aussi un jugement de valeur sur eux), des pickpockets qui OSENT voler le peu qui reste aux plus démunis, et le manque de moyens dont nous disposons pour proposer une vraie prise en charge à long terme (nombre incroyable de "demandes non pourvues" lors de la double-écoute, frustration de l'équipe mobile face au manque de réactivité de leur hiérarchie
ça change de la prise en charge classique d'une phlébite.
- une place pertinente dans ma manière de raisonner, agir, me comporter, adapter mon comportement, prendre des décisions, face aux autres personnes "de la rue" que je serai amenée à rencontrer, que ce soit dans des situations personnelles de la vie quotidienne citadine ou dans des situations professionnelles médicales de prise en charge aux Urgences par exemple) ; et quand je dis impact émotionnel fort, je n'entends pas par là impact aveuglant, ou aliénant, mais structurant. 2) la mise en situation réelle de l'impératif de ne pas avoir l'imprudence, la naïveté et la vanité de vouloir aider "personnellement" quelqu'un en grande détresse, en outrepassant les codes déontologiques et l'organisation de la structure par le biais de laquelle j'ai été mise en contact avec cette personne.
On lui a expliqué qu’il fallait appeler tous les soirs le 115 pour avoir une place d’hébergement le soir, et comment faire pour être prise en charge socialement.
J'ai été très bien intégrée et prise en charge par une équipe de maraude jeune et dynamique.
Jusque là tout s'est très bien passé, je pouvais poser des questions et j'avais l'impression qu'elle était contente de présenter son métier et de m'apprendre les differents moyens de prise en charge ainsi que les limites du 115.
Il faut en effet faire preuve d'une grande force morale pour travailler en prise direct avec les plus démunis de notre société.
Cette prise de responsabilités était plus qu'agréable.
En deuxième partie de nuit, après avoir pris « dîner » aux alentours de 2h du matin, nous avons patrouillé jusqu’à 5h dans toutes les rues du secteur où nous étions affecté à la recherche d’une situation inhabituelle chez des personnes n’ayant pas d’endroit où dormir et nécessitant une prise en charge spécifique ou tout simplement créer un contact humain.
Les incertitudes pour se nourrir, pour dormir, l'attitude des proches, le doute quant à la réalisation de leurs idéaux, la prise en charge de leur bébé commun, l'illégalité de leur situation, tout cela se dresse comme un front contre lequel ils sont unis.
Les équipes savent que la prise en charge à long terme n'est pas la mission du Samu Social, mais cette précarité est lourde.