Je pense que l'on perd du temps à tenter de comprendre le fonctionnement au détriment de l'écoute et des rencontres en maraude.
J'ai été touché par les voix au téléphone et les rencontres pendant la maraude car tout simplement ces hommes et femmes sont comme nous.
Nous sommes allés à la rencontre de plusieurs SDF qui ont détruit toutes mes idées reçues : Ils étaient tous très sympathiques, et non agressifs.
Tout cela pour ne pas parler de leurs difficultes psychologiques et psychiatriques car la majorite des gens rencontres etait dans un etat de depression profonde et meme delirants...
La rencontre de chaque usager est unique: le sourire de l’un, le remerciement d'un autre pour un simple café, une soupe sont d’autant plus chaleureux malgré le froid cette nuit-là.
C’est très enrichissant humainement , à la fois par les rencontres avec les personnes sans domicile et j’ai aussi beaucoup admiré l’aisance des travailleur social/infirmier/chauffeur pour amorçer le dialogue avec ces personnes et savoir quoi dire (ou juste écouter) .
La seconde fut l'extraordinaire cohésion que j'ai rencontre dans la rue parmi les sans abris.
Je pense que cette garde est très intéressante pour les étudiants en médecine car c'est un aspect social qu'on ne rencontre que très partiellement pendant nos études, lorsqu'on a par exemple un patient sans abri.
Ou encore la rencontre avec G., dont le lieu de vie était à deux pas de chez moi mais que je n'avais jamais remarqué.
Ce fût une très bonne expérience pour moi, en particulier d'aller à la rencontre d'une population que je ne suis pas habituée à cotoyer.
Ce fut une éblouissante expérience, pleine de rencontres, de dialogue et d'humanité.
Un évenement marquant de ma garde a été la rencontre d'un SDF qui visiblement refusait de s'alimenter, et après un long entretient avec le travailleur social, il en est resorti qu'il se laissait mourir.
Une rencontre m'a particulièrement touchée : c'était une famille (une mère avec deux enfants de bas âge ) qui n'avait pas de lieu pour dormir.
Selon les signalements de la journée, on va à la rencontre des personnes isolées dans la rue pour une évaluation social et infirmière.
pour ebaucher un debut de projet d'une autre vie (ne serait-ce qu'en discuter) à l'exception d'une rencontre avec une femme sans abris, dans la rue depuis "seulement" 1 an et n'ayant pas encore perdu tout espoir de "s'en sortir".
Belle expérience, c'est certain: la rencontre de caractères différents, les besoins de base qui varient selon les gens et qui, parfois, étonnent: pour l'un ce sera un gel douche, pour l'autre, ce sera plutôt une place dans un lit au chaud et non au dessus d'une plaque d'égout emmitouflé dans des vêtements peu chauds...
J'ai été particulièrement marquée par la rencontre de deux jeunes français nantais, qui avaient soit-disant été virés de chez eux par leurs parents, l'un disant avoir 21 ans mais n'en avait probablement que 16.
J'ai aussi été marqué par la population que l'on rencontre en maraude.
En effet, aller à la rencontre des clochards, leur parler, les écouter et les prendre en charge pour les amener dans les différents hôtels du 115 sans préjuger ni de leur état ni de leur aspect nous fait réaliser la chance qu’on a d’avoir un toit sur la tete.
J'ai pu etre dans l'EMA dont le secteur était l'arrondissement dans lequel je vis depuis plusieurs annees, j'ai donc eu l'occasion d'aller à la rencontre de personnes que je croise chaque jour dans ma vie et à qui je n'adresse qu'un bref sourire en passant devant eux.
J'espère pouvoir récupérer une autre maraude car cette nuit m'a vraiment ouvert les yeux sur certaines idées reçues, et j'en suis sortie enrichie humainement grâce à toutes ces rencontres éphémères dans la belle nuit de Paris.
J'ai beaucoup aimé cette garde au SAMU social, elle m'a permise de prendre conscience de la complexité des problèmes sociaux que rencontre notre pays et combien il est difficile d'y répondre.
J'ai été touché par la rencontre d'un couple sans domicile fixe depuis quelques années, toujours fidèle l'un à l'autre surmontant ensemble les soucis de leur vie.
Ce fut une nuit riche, faite d'échanges, d'écoute, de partage, de rencontres d'une part avec ces personnes démunies mais également avec les infirmiers et les travailleurs sociaux du Samu social, tous riches d'expériences différentes mais s'engageant et œuvrant pour une même cause humaine et solidaire.
Ils connaissent d'ailleurs la plupart des personnes qu'on rencontre et auxquels on apporte notre aide.
:) Je garde de cette nuit une belle expérience humaine, au même titre que mon bénévolat à Lourdes, ma rencontre avec d'anciens drogués dans un centre de désintoxication, et la journée passée à jouer dans un orphelinat au Mexique.
Nous sommes donc allés à la rencontre de ces hommes et femmes pour discuter, leur proposer une boisson chaude ou un lit pour la nuit.
Lorsque nous sommes allés à sa rencontre, il a vraiment été content de nous voir, qu'on lui apporte de l'eau et qu'on lui tienne un peu compagnie.
Lors de la maraude, nous avons fais la rencontre d'un homme d'une soixantaine d'années, avec lequel nous avons longuement discuté.
La rencontre que j'ai préféré à été celle d'une femme qui nous avait appelé pour refaire un pansement à la jambe, ce que l'infirmier a fait dans un arrêt de bus à 3 h du matin pendant que je lui tenait la jambe, en faisant fi de toutes les consignes d'asepsie durement apprises à l'hôpital ce qui était au final plus gratifiant et peut-être même un peu libérateur.
La garde au samu social est une expérience enrichissante, fondée sur la rencontre de personnes avec qui nous ne lions aucune relation dans la vie de tout les jours : parfois par peur, parfois par la sensation de ne pas savoir quoi leur apporter.
Enfin, nous avons fait quelques belles rencontres, et un usager en particulier qui avait beaucoup d'humour !
Cette nuit au SAMU social a été pour moi très enrichissante humainement, j'ai trouvé le personnel très accueillant et ouvert, avec une réelle volonté de partager leurs expériences avec quelqu'un de l'extérieur, que ce soit au niveau de la double-écoute ou dans le camion à la rencontre des sans-abris.
Mais ce qui frappe le plus lorsque l'on va à la rencontre de ces gens, c'est que ce sont avant tout des êtres humains, qui ont autant droit que vous et moi à un toit, une alimentation en quantité suffisante et des conditions d'hygiène décentes.
C'est tout le rôle du SAMU social par rapport à une misère que la plupart du temps on ignore pour se protéger: aller à la rencontre des plus démunis et leur offrir un hébergement (parfois), un café (souvent) ou une oreille attentive (tout le temps).
La nuit a été variée en termes de rencontres avec les usagers: - un premier SAMU avec un jeune trentenaire sans abri depuis 5 mois, complètement perdu et qui n'avait aucune idée de l'existence du SAMU social et de toutes les démarches administratives qu'il pouvait entreprendre - plusieurs usagers rencontrés dans les rues, à qui on a donné boissons et repas - d'autres usagers que l'on a emmené en centre d'hébergement d'urgence, que j'ai pu visiter
J'ai beaucoup aimé le principe de la maraude, consistant à aller à la rencontre directe des plus démunis, ceux qui vivent dans la rue, dans ces rues que je fréquente aussi tous les jours, mais que je ne connais pas comme eux les connaissent, ces rues.
Cette nuit m'aura été extrêmement bénéfique, tant au niveau de rencontres avec des professionnels engagés et bienveillants qu'avec des personnes en situation de précarité extrême d'origine et de confession diverses.
Une rencontre m'a quelque peu frappée et m'a encore une fois démontré combien il est rapide de sombrer dans l'alcoolisme et se retrouver à la rue après un enchaînement d'événements malheureux.
Nous avons principalement été à la rencontre de personnes en difficulté dans les 18ème et 19ème arrondissements, mais nous n'avons pas vraiment été aidés par la pluie, il a été difficile de trouver les différentes personnes signalées.
Nous nous sommes déplacés avec le camion pour aller à sa rencontre.
J'ai débuté ma maraude avec l'équipe vers 22h, on a d'abord vérifier les signalement envoyé par la régulation: nous sommes donc allés à la rencontre d'un monsieur de 70 ans en très bon état général et qui s'était retrouvé à la rue assez récemment.
Premières rencontres très enrichissantes, on donne des cafés, des Bolino, des mots et de l'écoute, et le guide conseil. […] Notre TS réussit à faire rire une roumaine, avec son roumain approximatif, notre infirmière engage la conversation avec un inventeur italien, on rencontre un jeune homme qui s'est retrouvé à la rue suite à un interdit bancaire.
La nuit de ma garde était la première de l'hiver avec des températures ressenties négatives, nous sommes allés à la rencontre de personnes préférant rester dans le froid et d'autres acceptant de dormir dans un centre pour la nuit.
Plus qu'une rencontre en particulier, j'ai été frappé de me rendre compte à quel point il n'y a pas de "profil type", que n'importe quelle personne pouvait se retrouver sans abri.
mais, de là, à passer une nuit à leur rencontre, à leur parler, à partager leur expérience, c'est une chose totalement différente et pour la plupart d'ente nous, cette nuit était la 1ère expérience sociale et elle nous fait prendre conscience que, dans la majorité des cas, nous sommes totalement démunis face à leur détresse.
rencontre avec de nombreux sans abris , soupes chaudes distribuées, poignées de main échangées, duvets donnés....
Des sans-abri venaient à notre rencontre parfois pour demander un hébergement pour la nuit, car elles n'arrivaient pas à joindre le 115 du fait d'une saturation téléphonique en période hivernale.
Il y a eu beaucoup de rencontres, toutes aussi chaleureuses les unes que les autres, et j'ai pu constater que la misère et la solitude n'épargnent personne : homme, femme, jeune, âgé, français ou étranger, tous sont égaux dans cette condition, et fort heureusement tous sont égaux quand on leur vient en aide.
J'étais assez enthousiaste à l'idée de cette garde, d'aller à la rencontre des personnes défavorisées, de leur apporter un peu de chaleur humaine mais à vrai dire j'en suis ressortie assez dubitative.
J'ai été particulièrement touchée par la rencontre des familles.
Une rencontre m'a marqué; un monsieur de 45 ans vivant dans la rue depuis plusieurs années, qui connaissait très bien le samu social ainsi que toutes les structures disponibles pour lui.
Le second point est que la maraude a essentiellement été constitué de voyages destinés au transport de personnes connus du service et ayant appelés le 115 afin de les emmener dans les différents foyers de logement et qu'il n'y a pas réellement eu de démarche de l'équipe d'aller à la rencontre de personnes isolées dans la rue, ce qui était à quoi je m'attendais ( la réalité est aussi que nous n'avons croisé qu'une seule personne dans cette situation dans les arrondissements attribués à mon équipe).
Voici près de 2 ans que j'ai réalisé cette nuit avec le SAMU social, les souvenirs de mes émotions, des rencontres sont quelque peu effacés.
Une nuit au cours de laquelle les rencontres se sont multipliées, et ma constatation principale est que les sans abris "habitués" ne cherche que très peu un abri.
Un chauffeur présenté comme animateur social qui reste dans son camion lorsque l'on rencontre un sans abris, qui ne m'a jamais adressé la parole et qui n'a même pas eu la gentillesse de me ramener à 4h chez moi comme prevu Lâchez à 4h donc à Ivry sans RER ...
Ces rencontres font beaucoup relativiser ses petits problèmes du quotidien, et se rendre compte du privilège que c'est de pouvoir rien que manger et dormir au chaud tous les soirs, de savoir où nous dormirons et mangerons le lendemain.
Cette garde du SAMU Social a d'abord été pour moi l'occasion d'une rencontre avec un monde que je connaissais finalement peu : celui de la rue. […] Enfin, la rencontre avec un très jeune SDF reste l'un des moment les plus marquant de cette nuit.
Ce sont au final les rencontres que j'ai faites durant cette soirée qui m'ont rendu cette garde agréable !
Puis dès qu'ils se mettent a aborder la journée qu'elle a passé à l'hôpital et sa rencontre avec le psychiatre, elle se braque complètement, refuse de répondre aux questions de l'équipe qui lui demande des explications sur ce qui s'est passé.
La nuit de maraude a été plutôt calme d'après eux mais pour moi, elle a quand même été remplie de découvertes et d'apprentissages : aller a la rencontre des gens dans la rue , trouver les bons mots , proposer une soupe, un café -à défaut d'un abris quand les logements d'urgences sont déjà pleins .
Une situation marquante de la nuit a été la rencontre avec une femme battue au commissariat , qui a eu le courage de s'enfuir de son domicile avec sa fille de 1 an car son mari la sequestrait depuis un an.
J'ai été assez émue à la rencontre d'une jeune femme, la quarantaine tout au plus, assoupie sur un banc, avec pour seule possession un sac à dos, et qui venait manifestement de se retrouver à la rue.
Tout d'abord la plate-forme d'écoute, j'y rencontre Francesca qui écoute les personnes dans le besoin avec respect et gentillesse.
Ce qui m'a tout de suite frappé, c'est l'extrême gentillesse des gens dans la rue : les riverains et commerçants que l'on rencontre sur le terrain et qui ont signalé, certains sans-abri qui nous abordent et discutent comme si on se connaissait depuis longtemps, d'autres équipes de maraude faisant parti d'autres associations qui viennent aider comme nous...
La rencontre avec les Usagers est à chaque fois très enrichissante.
J'ai vraiment bien été intégrée dans l'équipe, ma voix était entendue pour faire un petit débreefing après les rencontres, surtout pour porter un regard médical.
On descend sur le trottoir pour venir à sa rencontre, étant la première personne quand il arrive, il attrape mon avant bras et me tire sur le boulevard, me demandant de le suivre pour récupérer ses affaires d’un ton agressif.
Avec mon équipe on est allé à la rencontre d'une famille avec trois enfants en bas age (le plus âgé devait avoir 3ans).
Après un très court briefing, nous sommes donc partis à la rencontre des divers signalements.
Les équipes de terrain maraudent et vont à la rencontre de ceux qui ne demandent rien.
Quand je suis allée à leur rencontre, j'ai surtout vu des habitués, le personnel du Samu Social savait qui ils étaient ou ils se trouvaient.
- l'équipe du SAMU SOCIAL est très respectueuse de chaque personne qu'elle rencontre Ce qui ma beaucoup questionné c'est qu'elle aide leur apporte-t-on vraiment ?
Nous avions pu partir à la rencontre de deux SDF qui sont à la rue depuis des années mais qui refusaient d'aller dans des centres, nous avons discuté avec eux et vérifié qu'ils étaient bien couverts avant de remonter dans le camion....
Pour ma part, je n'avais jamais fait d'expérience sociale dans ce genre en dehors des autres doubles-écoutes proposées par la faculté et la différence au Samu Social, c'est que la maraude permet de casser cette distance de l'appel téléphonique et d'aller directement à la rencontre des gens.
En fait, cet outil, qui ne remplace évidemment pas la rencontre en personne, m'a paru terriblement efficace pour soutenir des individus dont le moral est très aléatoire.
J'ai réellement réalisé la violence qui pouvait sévir dans la rue, et le danger qu'une nuit dehors représentait pour ceux qui y sont contraints… Pour ma part j'avoue que la maraude m'a ensuite réconciliée avec la nuit : l'équipe était d'une part formidable, mais également les personnes de qui nous allions à la rencontre : je redoutais des insultes, de la violence, or nous étions souvent accueillis avec des sourires et des paroles sympathiques.
Après la rencontre avec les professionnels du SAMU (très accueillant), l'écoute téléphonique du 115 avec N., le briefing de 20h, la discussion avec les équipes, le café pré-ballade, je monte enfin dans le camion du SAMU pour la maraude en compagnie de H. le conducteur/traducteur au 2 ans de métier, S. l'infirmière au 33 ans d'expérience et enfin M. l'assistante sociale pas beaucoup plus âgée que moi.
Même si nous n'avons reçu aucun signalement pour ce quartier cette nuit-là, je suis contente des quelques rencontres que j'ai pu faire, des sourires partagés, le sentiment que pour cette nuit, ils seront en sécurité, à l'abri.
La rencontre avec des personnes de différents vivant dans le grand dénuement de la rue a, j'en ai déjà le sentiment, profondément modifié mon rapport à ceux-ci.
Je suis montée dans le camion de la maraude libre,dont le rôle consiste à passer dans toutes les rues de Paris, afin d'être sûr que le SAMU social sera allé à la rencontre de tous les SDF.
Cette garde est tout d'abord une expérience HUMAINE absolument NECESSAIRE dans notre cursus médical d'une part via la la rencontre avec les "usagers" aux profils différents et d'autre part via la rencontre avec les équipes. 1.1 Les "usagers" Nous n'avons pas tous eu la chance de rencontrer vraiment auparavant ceux que les équipes appellent les "usagers". […] Le premier enseignement à l'issue de la garde est la diversité des personnes que l'on rencontre.
Au final, à mesure que la nuit avance, les personnes que l'on rencontre sont de plus en plus alcoolisés et les échanges perdent alors tout intérêt, c'est une sorte de discours de sourd entre des clochards en état d'ébriété sur la voie publique, et nous - un peu comme pendant les gardes aux urgences, mais en moins bien car il n'y a pas le côté médical (suture de plaie ou suivi médical de l'alcoolisation chronique).
L’expérience humaine que l’on vit à travers toutes ces rencontres et situations qui sont différentes les unes des autres ne peut être expliquée par de simples mots.
Il me dit qu'il faut que je rencontre un sagittaire, plus spirituel, qui m'ouvrira à un regard plus détaché sur ce qui m'entoure.
Au fil des rencontres, un monde s’esquisse.