Pour la double écoute, ça devient moins intéressant après 18h30 car c'est le moment où on ne reçoit que des appels de personnes qui recherchent un centre d'hébergement pour la nuit. Peut-être qu'en arrivant un peu plus tôt (vers 17h), on pourrait recevoir d'autres types d'appel de personnes en détresse.
J'ai été bien reçu par l'équipe du samu social.
Beaucoup d'explications reçues pendant la double écoute, on répond à toutes nos question. […] J'ai souvent repensé à cette nuit lors de mon stage aux urgences (de septembre à décembre 2018), car nous recevions beaucoup de sans abris.
De plus recevoir la visite du premier ministre etait une bonne surprise.
Ce qui m'a plu : le professionnalisme des intervenants (aide sans rentrer dans la compassion et quelque soit les circonstances), l'accueil que j'ai reçu.
Les moments difficiles pendant la maraude de nuit sont les moments où les personnes que l'on rencontre ne veulent pas recevoir l'aide du samu social. […] Ce qui restera flou pour moi est l'aide à l'insertion dans la société que reçoive les usagers de la part de l'assistante sociale.
J'ai également vu que les SDF ne sont pas bien reçus aux services d'urgences hospitaliers et que la plupart sont des habitués du 115.
La nuit avait été très intéressante car j'ai pu constater que beaucoup de personnes sont dans le refus de recevoir des aides.
Ils recevaient pas mal d'appel pour des demandes d'hébergement pour la nuit. […] A partir de 20h, le débrief commence avec la répartition des équipes par arrondissements ainsi que les signalements reçus à la régulation téléphonique qu'il faut passer voir.
Elle nous sensibilise à la difficulté de la vie des SDF pour trouver un endroit où dormir, se nourrir J'ai aimé être en leur contact pour leur tenir compagnie et leur apporter un peu de soutien Je pense que c'est tres bénéfique pour savoir comment les recevoir par exemple quand ils viennent aux urgences et pour ne pas avoir un jugement négatif au premier abord
La personne qui recevait les appels m'a expliqué les divers recours et aides que l'on pouvait apporter aux demandeurs et la situation actuelle en île de France.
Ma garde au samu social est restée très calme,les 3 signalements reçus en première partie de nuit n'ont finalement pas abouti, du fait de leurs absences.
Je trouve que cela renforce notre expérience humaine dans notre cursus, c'est une occasion de voir comment se passe vraiment le travail du samu social et de rejeter quelques idées reçues .
Il venait de recevoir par une association une boite de chocolat, et a beaucoup insisté pour partager ces chocolats, il nous a remercié de s'être arrêté devant lui pour l'aider et passer du temps avec lui, c'était un moment fort de la nuit.
L'ambiance dans l'équipe est très sympathique, on y est très bien reçus et c'est un plaisir de découvrir leur métier dans cette atmosphère.
On est très bien reçu et présenté au briefing de 20h.
Discuter avec les équipes fait prendre conscience de l'accueil que reçoivent ces gens quand on les amène aux urgences, ce qui est important pour tout étudiant en medecine Belle expérience humaine
J'ai beaucoup apprécié cette garde bien que l'appréhendant un peu ; l'accueil était très chaleureux et l'enseignement que l'on reçoit d'un point de vue personnel aux contact du monde de la rue est très enrichissant pour la pratique et l'approche des personnes en général.
La double écoute s'est déroulée sans événement atypique, les appelants ont reçu pour la plupart une place en centre pour la nuit, de même dans le camion, la plupart des personnes demandant une place ont pu en avoir une, mis à part quelque uns à cause d'un manque de place dans les centres.
Pour expliquer cela je vais prendre l'exemple d'un appel reçu. […] Il ne recevra sa première paye que fin mars et à rendez-vous avec l'assistante sociale la semaine d'après.
Ce qui m'a le plus marqué a été l'acceuil que l'on recevait des gens de la rue et qui était vraiment bon; ils nous attendaient ,étaient contents de recevoir cette visite alors que je m'attendais plus à de la distance voire de l'agressivité.
Cela nous permet aussi de mieux connaître les conditions dans lesquelles vivent certains patients que l'on reçoit parfois aux urgence et aussi sur le plan humain d'écouter comment certaines situations ont pu les amener a vivre dans la rue.
Les équipes sont très accueillantes et on reçoit un petit topo historique et sur le fonctionnement du SAMU social en début de garde.
J 'ai été très bien reçue et encadrée, et contrairement à ce que je craignais je ne me suis jamais sentie en danger pendant la maraude.
J'ai été surpris du manque de place disponibles dans les foyers d'accueil, de la nécessité de trier les usagers, de contextualiser les demandes et de faire alterner les usagers reçus dans les centres afin que le plus grand nombre puisse y dormir régulièrement.
Lors de la double-écoute, j'ai été surpris par les différentes nationalités des personnes qui appelées (Il y avait des arabes, des russes, des roumains... ) mais aussi du nombre d'appels que les écoutants recevaient.
La plupart refusait des soins médicaux, pourtant indispensables, faute de sentiment de légitimité à les recevoir et également par peur de perdre un emploi du fait du temps d'hospitalisation.
Lors de la double écoute : Le Samu social de Paris reçoit la liste des places en hébergement disponibles pour la nuit à 19h12 précises, les personnes cherchant un logement pour la nuit le savent bien et appellent toutes en même temps, les premiers appelants auront une place et pas les autres...
J'ai été choqué par les remerciements à profusion que l'on recevait et j'ai trouvé admirable les travailleurs du samu social.
Lors de la maraude, la plus belle chose que j'ai pu recevoir a été de croiser le regard d'un homme à qui nous sommes venus en aide; j'ai saisi toute l'intensité de sa reconnaissance lorsque nos regards se sont croisés au moment de nous séparer, et je fus vraiment heureux à ce moment là d'avoir pu l'aider!
J’ai été étonnée du nombre d’appels reçus par le 115 et aussi par le peu de places fournies, n’étant pas en plan Grand Froid.
J'ai fait un stage aux urgences de Saint-Antoine où nous recevions beaucoup de sans-abris et j'ai bien aimé, grâce au SAMU social découvrir une autre facette de la prose en charge, un oeu plus himaine et solidaire, l'équipe connaissant souvent déjà les gens que nous rencontrions lors de la maraude.
Elle permet de découvrir le cadre social de notre métier car bon nombre de gens en difficulté se rendent à l'hôpital pour recevoir des soins.
En ce qui concerne la double écoute, je l'ai trouvé un peu courte (moins d'une heure) mais nous avons tout de même reçu l'appel d'une personne qui appelait pour la première fois (ce qui est le plus intéressant je pense).
Nuit intéressante car originale, il était prévu de faire une maraude, mais nous avons rapidement reçu un appel pour une évaluation infirmière d'un homme en grande précarité.
A coté, de ça, j'ai pu constaté que certaines personnes (généralement les moins exclus, en meilleure condition physique) abusent des actions du samu social, et deviennent même menaçant lorsque le samu social ne peut satisfaire à leurs envies personnelles car pour ces personnes recevoir un duvet ou un bon repas seraient un du....
Autrement, la garde au SAMU social est intéressante, l'accueil par l'équipe est bon, même si on sent qu'ils reçoivent beaucoup d'observateurs régulièrement.
D'abord le centre des appels qui reçoit les appels des personnes cherchant un centre d'hébergement pour la nuit.
J'ai d'ailleurs eu la chance (par hasard) de recevoir un signalement en double écoute, puis d'aller récupérer cette même personne avec le camion plus tard.
Puis expliquer les demarches a faire pour recevoir un logement plus permanent, mais surtout qu'il serait plus facile de rester chez son proche au vu de la duree d'attente pour un logement social.
Une première pour moi : ce fut l'occasion de rendre grâce pour cette vie où j'ai beaucoup reçu !
J'ai été choquée du nombre d'appels reçus par jour : plus de 3000 ce 30/08/2017 pour seulement 800 environ de pris en charge !
Même si je n'avais pas fait grand chose pendant cette garde étant donné qu'on a reçu pas mal d'appels pour des personnes qui au final n'étaient plus présentes lorsqu'on arrivait ou alors ne voulaient pas d'une place en refuge malgré le grand froid ; cette garde m'a malgré tout permis de comprendre un peu mieux la psychologie des personnes sans-abri qui préfèrent bien souvent rester dans la rue, un environnement qui leur est familier, plutôt que d'accepter d'être pris en charge par le SAMU social et les assistant(e)s social(e)s.
Dans la journée du 07/09/16 le SAMU avait reçu l'appel d'une femme qui était à la rue et qui avait subit une agression sexuelle, celle-ci était alors à la recherche d'un logement.
Ce qui m'a le plus frappé c'est qu'ils nous attendaient certes pour recevoir du café, de la soupe ou des vêtements mais surtout pour discuter avec nous...
j'ai été impressionné par l'afflux d'appels que recevait le 115 et l'écoute des situation m'a permis de m'imaginer un peu ce qui m'attendait pour le reste de la soirée.
Un point positif a été l'accueil que réservaient ces usagers aux membres du Samu Social et la chaleur et l'écoute qu'ils recevaient en retour.
On reçoit un signalement d'un homme qui ne souhaite pas d'hébergement pour la nuit, mais juste que le SAMU SOCIAL passe le voir, pour un café peut être, ou une soupe, ou juste discuter.
J'ai été légèrement choqué de constater que des appels enregistrés de la journée notifiaient des familles avec bébé de moins de quelques mois qui souhaitaient un logement sans recevoir les places réservées pour une nuit par le centre romain rolland, et qu'elles ont été donné à des hommes dans la trentaine bien portant croisés dans la nuit en maraude.
: -cela permet de mieux comprendre la situation de nombreux sdf que l'on croise régulièrement en stage au SAU, -j'ai eu l'occasion d'assister à des prises en charges variées (transport simple / consult. infirmière + place en foyer médicalisé / maraude / distribution de nourriture et de vêtements ou couvertures), -l'équipe dans les bureaux autant que sur le terrain est habituée à encadrer des observateurs, et très accueillante, une remarque : au lieu de nous faire lire au début de la garde le carnet réalisé pour les externes (le genre qu'on aimerait recevoir au début de chaque stage), pourquoi ne pas le fournir avant par mail ?
C'était très fort de s'arrêter pour ces personnes dans le besoin qui ne reçoivent la plupart du temps aucune aide dans la rue.
L'idée reçue qui prédomine est que "ce qui leur arrive est de leur faute", mais on se rend compte en discutant avec eux dans le camion, pendant les différents entretiens que, souvent, ils se retrouvent ici par la force des choses, par une succession d'événements qu'ils n'ont pu contrôler...
Parce qu'ils reçoivent encore de l'argent des passants...
Cependant, le sentiment principal qui ressort de cette nuit est un sentiment de frustration : celui de ne pas pouvoir faire assez pour ces gens dans le rue, d'etre parfois heurté à leur rétissence à vouloir recevoir ne serait-ce qu'un café, ou encore de savoir qu'on ne peut les aider à avoir un abri que pour une seule nuit le plus souvent, et que de recommencer tous le jours la recherche d'un toit doit etre réellement épuisant, déroutant...
J'ai trouvé l'organisation de la garde très judicieuse: il était en effet très intéressant, avant de partir dans le camion, de voir à quoi ressemblent les appels téléphoniques reçus par le 115.
Durant la double écoute, j'ai pu me rendre compte du nombre d'appel que reçoit chaque jour le samu social, de l'aide qu'il apporte aux personnes en difficulté et malheureusement du nombre de requêtes auxquelles il ne peut pas répondre.
Il m'a semblé qu'il existe un certains nombres de lieux où ces personnes peuvent avoir accès à des travailleurs sociaux, et recevoir à manger et un peu de repos, mais que le dimensionnement de ceux-ci sont bien en dessous des besoins, et surtout que le passage des infos et la réalisation concrète des démarches étaient très compliqués.
Dès le début de la maraude, nous avons reçu un signalement pour une dame de 70 ans qui était dans un refuge pour mise à l'abri sans aide paramédical disponible sur le lieu.
Donc une expérience à conseiller à tous, vraiment, Il faut y aller sans attendre quelque chose de particulier, on reçoit beaucoup dans l'échange et les conversations avec les sans-abris, qui sont souvent disponibles et contents de parler à quelqu'un qui s'intéresse à eux.
Ce qui m'a déplu reste l’accueil pendant cette garde (peut être en ont-ils marre de recevoir des étudiants toutes les nuits ...) : Arrivée avant 18h, j'ai attendu 40-45 minutes avant de commencer la double écoute; Je n'ai pas participé au briefing de 20h car cela ne nous a pas été proposé; avant de partir en camion, pause cigarette et boisson de 30-40 minutes à nouveau pendants lesquelles j'étais totalement ignorée; dans le camion, pas de proposition de monter à l'avant, on m'a fait signe de m'installer à l'arrière et ne m'a quasi pas parlé de la nuit; pendant les interventions à pied, j'étais à nouveau laissée à l'écart.
J'ai été reçue avec la même générosité et sincérité que celle que ces équipes dégagent au quotidien.
On a reçu un signalement pour Un usager sdf les cheveux en batailles les lunettes sales qui ne se déplace plus se nourri par des dons de passants.
On a reçu un signalement pour Un usager sdf les cheveux en batailles les lunettes sales qui ne se déplace plus se nourri par des dons de passants.
On a reçu un signalement pour Un usager sdf les cheveux en batailles les lunettes sales qui ne se déplace plus se nourri par des dons de passants.
La personne que je suivais m'a expliqué clairement les différents appels que le samu social reçoit chaque jour et l'organisation de la répartition des personnes.
Nous sommes allés à la rencontre de plusieurs SDF qui ont détruit toutes mes idées reçues : Ils étaient tous très sympathiques, et non agressifs.
Puis on a reçu deux 2 personnes avec des problèmes psychiatriques, la première, en rupture de traitement, avait échappé de sa maison en train le matin et s'est retrouvée seule sans lit la nuit.
Le Samu Social reçoit beaucoup d'appels.
Le début du voyage a été calme puis vers 23h, nous avons finalement reçu plusieurs signalements dans les alentours.
Nous avons reçu un signalement pour une femme d’une quarantaine d’années afin de l'accompagner jusqu'à un centre d’hébergement pour la nuit unique.
Les appels s'enchaînent rapidement ( plus de 1h d'attente pour être mis en relation avec le samu social après avoir appelé le 115), on reçoit beaucoup de personnes habituées recherchant un logement pour la nuit.
J'ai trouvé que l'équipe de la maraude était motivée, et qu'elle avait l'air contente de recevoir des étudiants de médecine pour nous faire partager leur métier et nous expliquer les missions du samu social: principalement celle d'aider les gens à sortir de leur précarité (par exemple: ils ne distribuent pas de repas mais ils leur donne des adresses d'endroits où ils pourront manger, leur trouver un hébergement s'il y a de la place et leur conseiller de voir l'assistante sociale du centre pour essayer de trouver un logement à plus long terme).
En effet, ils venaient d'arriver à Paris, avaient reçu 20€ d'un passant, puis un Macdo d'un autre, et enfin un sac de couchage chacun du samu social.
Pour terminer sur une note positive, je tiens à mettre en avant l'accueil très chaleureux que j'ai reçu de la part de l'équipe du Samu Social !
J'espère pouvoir récupérer une autre maraude car cette nuit m'a vraiment ouvert les yeux sur certaines idées reçues, et j'en suis sortie enrichie humainement grâce à toutes ces rencontres éphémères dans la belle nuit de Paris.
Ma garde s'est déroulée par une première écoute, cela m'a permit de me rendre compte du nombre d'appels impressionnant que recevait le Samu.
J'ai aussi pu échanger avec les équipes sur l'accueil qu'elles reçoivent parfois en arrivant avec un sans abris aux urgences et cela m'a permis de comprendre leur point de vue. ( peut être faudrait il organiser un mini stage au samu social pour certains médecins de certains hôpitaux...)
Les idées reçues concernant les vagabonds sont nombreuses et comportent un fond de vérité : ils sont sales et soûls en permanence par exemple.
Nous avons reçu un appel d'un monsieur ne parlant pas français, et très mal anglais, pour lequel nous avons du faire appel à un traducteur, qui a parlé une trentaine de minutes avec l'appelant.
La première chose qui m'a marquée dans cette garde, dès la double écoute, est la disproportion énorme entre le nombre d'appels reçus et le nombre de places à la disposition des sans-abris.
Nous, on a reçu la formation Humaine, madame.
Très peu reçoivent une place.
Je respecte les gens qui ont le courage de faire ce travail, il est difficile mais gratifiant, sans eux le réconfort quotidien que reçoivent les usagers n'existerait pas, il s'agit parfois du seul lien qui leur reste avec la société.
Il est impressionnant de se rendre compte que, malgré la complexité des situations et malgré le nombre d'appel très important, les problèmes des gens sont connus, suivis, et ils reçoivent réellement une écoute attentive aussi bien au téléphone que via les maraudes.
La personne qui me reçoit dans les service d'appel est excellente !
Recevoir la plainte d'un inconnu, dont on ne connaît même pas le visage, mais qui manifeste une immense détresse sociale, et être dans l'impossibilité de lui pourvoir un logement pour la nuit est une sensation plus que désagréable qui nous fait miroiter en pleine figure l'injustice de ce monde. […] Concernant les maraudes, j'ai été frappée par la dignité avec laquelle certaines personnes recevaient la venue du samu social à leur encontre.