Peu de places finalement, beaucoup d'appels sans solutions.
Cela permet de découvrir un milieu dont on se rend compte qu'on connaissait finalement très peu de choses !
Puis lors de la maraude, j'ai pu voir finalement les vraies SDF, la vraie misère. finalement ce ne sont pas les bourrés qui nous donne envi de les aider, mais les autres, ceux que j'ai pu voir, qui ne disent rien, qui sont dans leur coin, à supporter le froid, à supporter la rue, à supporter leur maladies.
Les 2 femmes qui m'encadraient m'ont vraiement mise à l'aise et m'ont bien guidée sur comment réagir et se comporter face à des personnes en face desquelles on peut finalement assez vite perdre ses moyens et se sentir démuni. […] La double écoute était finalement très administrative (création de dossiers, appel des chu pour la disponibilité des places...), j'ai trouvé plus intéressante la partie maraude.
Finalement on a rencontré que 3 familles que l’on a amené dans des centres d’hébergements.
Lorsque l'on a récupéré le premier usager il s'est installé à côté de moi et je n'étais pas rassurée, mais finalement au fur et à mesure de la discussion lors du trajet nous avons discuté énormément, sur de nombreux sujet et un deuxième usager s'est joint à la conversation. […] Finalement, je garde un très bon souvenir de cette nuit et je recommande vivement à tous de vivre une expérience comme celle ci !
On a pris un monsieur en charge qui souffrait d'un syndrome de Korsakoff et on lui a trouvé un place pour dormir mais 3h de négociations ont été nécessaire pour finalement qu'il puisse dormir une seule nuit.
Je suis finalement un peu décue, je pense que le stage aux urgences m'a plus aider que cette garde pour me sentir plus a l'aise dans la prise en charge d'une personne en extreme précarité.
Expérience intéressante, la garde au samu social permet de se sensibiliser au quotidien d'équipes confrontées à une misère finalement peu vue en médecine.
Cette garde au samu social, fortement appréhendée, a été une expérience très enrichissante même si finalement plutôt brève.
Cette nuit m'a parut utile dans le sens où l'on se rend vraiment compte de la misère des gens que l'on ne voit finalement que de loin au quotidien.
Malheureusement pour moi cette expérience humaine a été très pauvre, pauvre en évènements, pauvre en contact humain, pauvre en discussions et finalement pauvre en apprentissage. […] La travailleuse sociale de l'équipe était une femme d'une cinquantaine d'année qui me donnait l'impression d'énormément la gêner et que finalement plus j'étais discrète mieux ça se passerai.
Ma garde au samu social est restée très calme,les 3 signalements reçus en première partie de nuit n'ont finalement pas abouti, du fait de leurs absences.
Après une première appréhension quant à la nuit qui m'attendait, j'ai finalement apprécié cette expérience.
La première partie constituant en la double écoute a été intéressante mais un peu trop courte, je n'ai finalement pu écouter seulement deux appels entiers.
J'ai découvert une organisation que, finalement je connaissais très mal. […] Le début du voyage a été calme puis vers 23h, nous avons finalement reçu plusieurs signalements dans les alentours.
L'aide apportée par l'équipe et leur savoir-faire a finalement probablement fait remonté une envie d'être aidé.. A l'issue de la garde, on se rend compte de l'aide que l'on peut apporter mais aussi du nombre de personnes dans des situations vraiment précaires dont l'on n'a finalement pas vraiment conscience.
J'ai apprécié la discussion entre les trois agents de l'équipe à propos des enjeux, missions, moyens et finalement des obstacles à leur travail. […] Finalement, cette nuit est utile à la formation initiale des médecins.
Finalement, ce que je retiens de cette expérience est qu'une poignée de main peut faire des murs.
Je n'ai pas commencé la garde très motivé en pensant que je passerai ma nuit à voir des gens qui vont mal et pour lesquelles on ne peut pas suffisamment faire de chose, mais finalement le peu de chose que l'ont fait est vraiment utile et aide beaucoup ces personnes.
Finalement, cela a été une bonne experience.
Durant la maraude, nous étions sur un secteur avec finalement peu de choses à faire, alors que d'autres équipes avaient une dizaine de signalement à aller voir.
La garde remonte a déjà 2 mois donc je n'ai pas de souvenir très précis mais je me rappelle de mon étonnement concernant les personnes dont nous allions a la rencontre pendant notre tour, en effet je m'attendais à ce qu'ils nous guettent et soient contents de nous voir mais finalement une grande partie d'entre eux étaient plus désireux qu'on les laisse tranquille.
J'ai trouvé qu'il y avait beaucoup d'appels de familles mais finalement ce ne sont pas les gens que l'on retrouve majoritairement en maraude.
Finalement, nous lui avons trouvé une place à Romain Rolland, mais seulement pour cette nuit la...
On hésite, on ne sait pas trop quoi leur dire mais finalement il s'installe assez rapidement une espèce de lien qu'on aurait pas eu l'idée d'engager en croisant la même personne dans la rue dans une situation de la vie courante.
Ca a été finalement une agréable surprise de voir que les aides mises en place pour eux sont quand même assez nombreuses, mais j'ai été très surprise par le fait que la plupart des personnes rencontrées pendant ma garde ont refusé toute forme d'aide, pour un hébergement pour la nuit mais aussi pour une soupe ou un sac de couchage! […] Il s'agissait d'une jeune femme qui s'était retrouvée à la rue après la perte de son emploi, le départ de son ami, et le rejet de sa famille, et qui se débattait tant bien que mal pour essayer de s'en sortir et de loger par-ci par-là chez des amis qui acceptaient de l'héberger pour quelques nuits Finalement, l'arrivée du samu social n'a pu lui permettre uniquement d'être hébergée dans un centre pour la nuit, mais ne sera sans doute pas suffisant pour l'aider à se faire employer et pouvoir mener une vie comme avant.
Cette garde au Samu Social a finalement été une expérience plutôt intéresssante d'un point de vue humain, en allant à la rencontre des sans-abris et avec la possibilité de discuter, à la fois dans la rue, dans le camion, ou au sein des lieux d'hébergement.
Au départ, je ne voulais pas du tout assister à cette garde, par manque de motivation, finalement une fois sur place, j'ai appris à découvrir un autre monde, pas celui que je vois tous les jours en sortant du métro. […] Je trouve ce point là assez paradoxal car le samu social se dit aider les gens, mais finalement ne les embauchent pas parce qu'ils sortent de la rue...
Finalement, on a trouvé une place pour lui dans un centre d'hebergement pour mineur. […] Finalement, je suis très heureuse d'avoir pu participer à cette expérience!
La maraude quand à elle nous atteignait encore plus directement par le contact avec des gens qu'on croise tous les jours et que finalement on pourrait contribuer à soulager un petit peu en leur parlant simplement.
J’y allais à contre-coeur au départ mais finalement ce fut une expérience très intéressante à laquelle je ne m’attendais pas.
Il s'est finalement retrouvé à la rue sans contact avec la famille qui lui reste comme sa fille.
Et j'en tire finalement une expérience vraiment riche en relationnel.
, mais l'équipe m'a expliqué que parfois il ne faut pas être trop intrusif dans la vie des gens, ce qui est très compréhensible finalement. […] Finalement, même si on les aide sur le moment, en leur donnant un peu d'eau ou de nourriture ou en leur trouvant un logement (seulement pr une nuit), le lendemain tout recommence et ainsi de suite chaque jour.
C' était une nuit très enrichissante Au début j'appréhendais le contact avec les personnes sans-abris car je trouve que c'est particulièrement difficile d'être empathique dans une situation où l'on a jamais pu ressentir ce qu'ils ont vécu Finalement en observant les équipes on trouve un rapport neutre et bienveillant, et beaucoup d'humanité à leur côté La situation des femmes sans abris m'a marquée, car elles sont les plus fragiles mais refusent pour la grande majorité l' aide qui leur est proposé Également un moment marquant, lorsqu'un sdf se trouvant devant le centre demande à être hébergé, on ne peut pas accepter car sinon tous les sdf viendraient directement devant le centre et cela deviendrait ingérable Mais la situation était difficile à appréhender psychologiquement
Mais en même temps, cette nuit m'a empli de frustration dans le sens que finalement beaucoup n'ont pas eu la chance d'avoir une place pour pouvoir dormir au chaud et aussi que malheureusement la prise en charge du 115 se résume souvent à du court terme, et je trouve cela très frustrant, même si les équipes font du mieux qu'elles peuvent pour à leur échelle aider ces personnes démunis à se réintégrer dans le système.
Après de longues négociations, il ira finalement aux urgences avec les pompiers, son ami, en larmes au moment de le laisser partir, ayant quant à lui une place en centre d'hébergement.
J'aurais aimé passé plus de temps avec les personnes dans la rue, que nous n'avons finalement pas beaucoup côtoyé.
Alors que la double écoute permet de comprendre le profil des usagers du SSP, les maraudes nous font rencontrer des personnes qui sont à plusieurs étapes de la désinsertion sociale, de ceux qui ne demandent qu'à retrouver une vie "normale" (très minoritaires finalement) à ceux qui ne semblent pas pouvoir faire autrement que de vivre en marge.
J’ai trouvé que beaucoup de SDF étaient finalement surtout en manque de compagnie et très heureux qu’on vienne juste leur parler et leur offrir un café.
Ce qui m'a le plus marqué,c'est de constater qu'une partie de ces gens se retrouvent dans cette situation alors que dans leur vie, ils ont toujours été travailleurs et finalement on se dit que ça peut tomber sur n'importe qui et que ça n'arrive pas qu'aux autres.
Finalement en discutant avec un café et pas grand chose d'autre, ces personnes étaient satisfaites et pouvaient finir leur nuit.
Mais finalement cette garde m’aura permis de me reconnecter avec mon empathie et de me rendre compte que bien souvent ces personnes sont agressives car ils se sentent abandonnés par la société.
J'ai été triste de me rendre compte que l'alcool étant omniprésent il était presque illusoire de vouloir les sortir de la, et qu'une soupe, un café ou une nuit dans un hébergement pourri est finalement la seule aide qu'on puisse leur offrir.
Finalement les choses se sont bien terminées grâce à l'intervention de la police mais on était pas loin d'un drame qui nous montre de facon brutale la détresse des gens.
Le contact avec l'indigence offre un regard neuf et une vision différente d'existences variées et inégales, nourrissant l'imaginaire mais finalement méconnues.
Ce qui m'a le plus marqué a finalement été l'humanité de ces gens vivant dans nos rues.
J'étais réticent au départ, à propos de cette fameuse garde et finalement, je trouve qu'elle a été très importante pour notre cursus afin de nous sensibiliser, d'une part à la détresse de certaines personnes (plus nombreuses que l'on peut le penser), que l'on peut être amené à soigner/rencontrer plus tard lors de notre exercice médical, mais aussi des moyens mis en places pour nous aider à les conseiller et surtout les aider le plus possible.
J'ai un immense respect pour leur boulot, leur empathie, leur patience, leur bonne volonté, leur humanité finalement, qui rend si difficile le retour au chaud chez soi ...
Nous les avons finalement conduit a un hotel pour la nuit.
Tout d'abord, cela m'a permis de comprendre l’organisation du Samu Social (double écoute, briefing, maraude) mais surtout les raisons pour lesquelles finalement tant de gens dorment à l’extérieur.
Et ça m'a beaucoup attristé de voir que face à la détresse de ces gens nous n'étions finalement pas d'une grande aide, car à part les réconforter nous ne pouvions rien faire.
Intéressant d'aller à la rencontre d'un public auquel on est confronté à l'hôpital (aux urgences +++, en hospitalisation aussi) mais que l'ont connait finalement mal.
Au final on a vraiment l'impression d'apporter une aide concrète à ces personnes, que ce soit sur l'échange social de premier abord avec la discussion et le café, que ce soit sur les propositions de prise en charge des problèmes médicaux, que ce soit sur l'accompagnement des démarches administratives ou finalement que ce soit concernant le but final d'une solution d'hébergement pour la nuit.
Finalement on m'a même déposé chez moi à la fin de la nuit, que je n'avais pas vue passer.
Ça m'a fait peur au début, je pensais que cela rendrait la tâche plus difficile, mais finalement non.
Celui ci l'a donné à une famille qui lui a pris ses papiers et l'a gardé comme nounou/femme de ménage pendant deux ans, pour finalement la mettre à la rue sans rien. […] La deuxième partie de la nuit m'a fait réaliser que finalement on se rend pas compte de la chance qu'on a ou du moins on est pas assez reconnaissant.
J'ai trouvé qu'il y avait énormément de moyens mis en oeuvre pour un résultat finalement très modeste.
Et finalement un sentiment de BA accomplie 28 soupes/cafés/thés/bolinos ou couvertures distribués en plus des 3personnes qui ont trouvé un toit pour la nuit!
On se rend finalement compte qu'il y a déjà beaucoup d'aides mises en place pour les personnes les plus démunies dans la ville de Paris, et même si cela reste insuffisant, je ne pensais pas qu'il en existait autant.
On y va avec un peu d'appréhension et finalement on rentre bien surpris et vraiment satisfait de la nuit.
Discuter un peu avec les sans abris, leur apporter un peu de compagnie, d'écoute et de soutient en plus d'un repas chaud et d'une chambre où dormir dans le meilleur des cas, ce n'était finalement pas une obligation ni une contrainte mais un plaisir, de pouvoir aider et de se sentir utile.
Heureusement nous lui donnons un des derniers duvets que nous avions (très prisés car ils tiennent vraiment chaud) et au moins cela lui a finalement donné un petit sourire.
Finalement nous avons rencontré un certain nombre de personne souriantes et qui ne se plaignaient absolument pas de la rue, une femme de la 50aine m’a même rétorqué « il faudrait qu’un stage obligatoire d’une semaine soit fait pour tous les jeunes pour qu’ils apprennent la vie !
Ils ont finalement décidé d'appeler la BSPP car plus aucune place d'hébergement n'était disponible pour cette nuit (avec beaucoup de réticence car apparement les relations sont apparement assez tendues avec les pompiers).
Le plus difficile pour moi, finalement, a été d'affronter le froid et les averses toute la nuit !
Finalement, la mission du SAMU Social qui me parait la plus importante reste ce lien social maintenu entre la société, représentée par l'équipe mobile, et ces personnes sans ressource.
Durant la nuit nous sommes partis à la rencontre d'une famille Ukrainienne si mes souvenirs sont bons, ça était un moment très émouvant car nous n'avions plus de place dans l'accueil pour familles, ces personnes ont été finalement hébergées par un café qui les a maintenus au chaud en attendant le lendemain.
Un premier contact pas tout à fait évident avec la première passagère, peur de tomber dans la banalité de mes propos… Finalement, après une première conversation échangée, je me détends.
C'était une expérience enrichissante qui s'avère finalement davantage centrée sur l'humain que l'exercice de la médecine.
Mais ces derniers l’ont finalement convaincu d’y aller.
Mais finalement, tous ceux rencontrés pendant la nuit étaient gentils, ça a changé ma vision des choses.
Finalement c'est venu naturellement et j'ai été surpris par l'accueil souvent chaleureux des personnes rencontrées.
Je n'ai pas été trop pris de cours ni impressionné par eux, finalement ça ressemble un peu au patient un peu difficile qu'on a souvent dans nos service.
En discutant avec les usagers , on se rend compte que finalement chacun d'entre nous est susceptible de se retrouver dans cette situation là du jour au lendemain, que personne n'est à l'abri.
Finalement, cette expérience fut enrichissante sur différents aspects, tant d'un point de vue humain, social et émotionnel.
J'avais bien sur quelques appréhensions avant cette garde, comment se comporter face à la misère de la rue, afin ne pas en faire trop mais se montrer tout de même investie, et finalement cela est venu tout naturellement et j'en garde un excellent souvenir !
La plupart était des gens qui avaient vecu des concours de circonstances aux conséquences ravageuse, qu'ils n'ont pas toujours étaient des marginaux et que la majorité avaient une vie bien ranger avant et que c'était finalement des "monsieurtoutlemonde" très malchanceux certes.
-Finalement expérience importante, non pas pour nos études médicales, mais pour une prise en compte de la réalité sociale dans laquelle nous vivons et à laquelle la plupart des étudiants ne font pas attention le reste du temps.
Intéressant de prendre le recul et de se dire finalement qu'on a de la chance!
Bref, nous n'avons même pas pu transporter cet homme qui ne pouvait se tenir debout et nous sommes finalement partis en le laissant au milieu de ces voisins fous, à contre-coeur...
Finalement la nuit est passé très vite et ce fut une expérience enrichissante; ils n'ont aucunement la prétention de remédier à la situation précaire dans lesquelles se trouvent les usagers mais au moins les aider (à ceux qui le veulent bien) à mieux supporter cette vie difficile.
Finalement après l'intervention d'un autre coordinateur ce jeune à eu une place en hébergement.
(j ai d'ailleurs pu visité le centre de montrouge) Au début je ne savais pas trop quoi leur dire, mais finalement le contact a pu s'établir et j ai aimé parler avec eux dans un autre contexte qu'aux urgences externe/patient sdf (par exemple, parler de johnny hallyday à l'arriere de la camionnette!)
Au premier abord j'avais des appréhensions quant au contact avec les personnes que nous allions voir, qui pour moi ne voulaient pas forcément être aidées Finalement en étant entourée d'une équipe qui a l'habitude on comprend vite que l'important c'est le respect de l'autre, qui qu'il soit, et c'est une valeur fondamentale à notre exercice médical Deux situations m'ont marquée : Une femme qui ne voulait pas qu'on l'aide et qui visiblement avait un peu peur de nous; en discutant avec l'équipe on se rend compte que c'est assez fréquent qu'elles refusent de l'aide du fait qu'elles subissent énormément de violences dans la rue et sont donc fermées sur elles-mêmes.