C'était dur mais ça m'appris bcp de choses
C'est dur dur dur après une nuit blanche dans le froid et l'odeur de la rue...
La double-écoute ne dure que deux heures et nous permet de cerner grossièrement l'activité des régulateurs sans pour autant que cela ne devienne ennuyeux (comme c'est le cas au SAMU 75, où la double écoute dure théoriquement NEUF HEURES de suite).
Le plus dur n'a pas été ce que je pensais, ce n'était pas dur d'aller vers les usagers, de leur serrer la main, leur offrir une boisson chaude et discuter avec eux. Le plus dur c'était de savoir que malgré notre passage, malgré les efforts fournis pour que CETTE nuit ils ne dorment pas dans le froid, qu'ils aient un repas chaud et de quoi se laver, que malgré tout ça, demain tout redeviendrait comme avant, leur lieu de vie serait toujours ce vieux canapé sur le trottoir, ou ce banc à côté du supermarché...
Le plus dur est peut être cependant de voir la difficulté qu'ont certaines familles, avec enfant plus ou moins âgés, pour trouver un hébergement, il est dur à comprendre qu'un homme de 25 ans pourra dormir au chaud mais que un bébé de 1 an devra dormir dehors car les hébergements ne sont pas fait pour les familles dans la majorité des cas...
Ce qui est dur c'est quand on a plus d'hébergements disponibles a proposer.
C'était parfois dur aussi de se confronter à la détresse de certaines personne.
C'était aussi un peu dur au niveau des appels quand nous devions refuser une place dans un centre à certaine personne alors qu'il faisait froid.
C'était une expérience très émouvante et dure mais qui donne envie de faire partie de l'équipe .
Une belle expérience humaine qui nous met face à la dure réalité de la rue.
Néanmoins, cette solution ne l'est que pour une nuit et il est dur de ne pas pouvoir avoir des solutions durables pour chacun d'entre eux.
Cette garde m'a permi de me rendre compte de la dure réalité que certaines personnes ont a affronter au quotidien.
La nuit avait été très dures émotionnellement face à la misère des gens, mais l'équipe présente avec moi m'a beaucoup encadré et beaucoup appris.
Accueil très agréable des infirmiers qui m'ont bien expliqué cette dure réalité .
Je trouve très dur le système qu'il faille appeler chaque jour à une certaine heure en espérant avoir une place.
Nuit tres enrichissante humainement parlant, parfois un peu dur car on fait fasse à beaucoup de misère et qu'on a donc l'impression de ne pas en faire assez.
J'étais assez intimidé au début, je n'osais pas trop poser de questions ni trop rentrer en contact avec les aidés, de ce point de vue, ça s'est amélioré au fil des heures mais ça restait dur.
Parfois, on doit choisir qui l'on doit aider parmi plusieurs sans abri, et ce sont ces moments là les plus durs.
Petit bémol : pourquoi l'équipe nous ramène à chaque fois chez nous après la pause du diner (qui dure environ une heure entre 3h et 4h) alors que ce moment n'est pas très instructif, ne pourrions nous pas rentrer avant?
Ils font un boulot très dur et sans doute pas assez reconnu.
La garde au samu social nous confronte avec une dure réalité qui hélas peut très facilement passer inaperçue : la misère.
La chaleur à Paris et au moins aussi dure à supporter que les hiver.
La chaleur à Paris et au moins aussi dure à supporter que les hiver.
C'était cependant assez dur de devoir refuser des lits à la grosse majorité des personnes qui appelait par faute de places.
Les 2heures au service de double écoute ont été très dures, quasiment aucunes places d'hébergement même pour les familles avec enfants.
Ce qui a été le plus dur c’est de sentir que malgré la douleur et le froid on a pu essuyer enormément de refus de mise a l’abri et la difficulté de malgré tout respecter leur choix.
C'est dur de devoir dire aux gens qu'ils vont devoir dormir dehors cette nuit faute de places.
Pour la nuit dans le camion, on est vraiment confronté a la misère sociale, et on réalisé a quelle point c'est dur de dormir dehors par ce temps froid et pluvieux.
Beaucoup de respect à toutes ces équipes qui font ce travail très difficile avec énormément de conviction, c'est ce qui me paraît le plus dur quand au quotidien on à l'impression que rien ne changera pour tous ces exclus.
Certaines situations sont dures à accepter ainsi que le fait de voir que certains ont abandonner l'idée de se réintégrer socialement face aux lourdeurs administratives et au manque de moyens offerts par l'administration.
Juste déçu de ne pas avoir fait de la double écoute car le régulateur m'expliqua pendant 2h le fonctionnement de la plate-forme avec des acronymes tous plus dur à comprendre les uns que les autres.
La partie maraude a été plus dure psychologiquement mais très utile car on se rend compte de la réalité des conditions de "vie" de ces personnes que nous croisons tous les jours dans la rue sans (plus ou moins) y prêter grande attention. […] Dans l'ensemble une très bonne garde, très intéressante, un peu dure, mais très utile.
Après un long moment à essayer de communiquer tant bien que mal, nous décidons de leur laisser des soupes chaudes ainsi qu'un duvet supplémentaire et des chaussettes pour aider à tenir durant cette dure nuit d'hiver. ..
On voit et entend des personnes qui sont dans de très grandes difficultés et cela peut être un petit peu dur au départ.
J'ai découvert un métier vraiment dur, mais également très important et enrichissant humainement Bref une belle expérience à poursuivre !
De ce fait, je me demandais si les équipes étaient suivies, du fait de leur dure activité....
Expérience très enrichissante, dommage que le temps de double écoute dur si peu de temps.
Mais le plus dur pour ceux qui ont pu passer la nuit en centre c'est de devoir, des demain, retourner à la rue à espérer dans le vide une place jusqu'à possiblement 2h du matin et ça c'est vraiment injuste...
Cette expérience m'à beaucoup marquée et touchée, le plus dur était de dire à des personnes qu'ils allaient passer la nuit dehors parce que toutes les places des foyers d'accueil étaient prises..
Malgré l'heure peu tardive les centres étaient déjà plein et leur déception dure à encaisser.
Ce fut extrémement enrichissant, mais très dur aussi, la réalité de la rue, la misère humaine, l'échec du système, nous percutent de plein fouet dans nos certitudes, de soignant, et d'humain.
J'ai trouvé ca très dur d'entendre la détresse de ces personnes et d'écouter leur histoire.
On apprend que les gens à la rue doivent appeler plusieurs fois par jour pour espérer avoir un logement pour une seule nuit, que les démarches administratives pour s'en sortir prennent des mois et des mois, à quel point il est dur de s'accrocher dans ces conditions...
Je me suis rendu compte à quel point ça devait être dur à vivre, en plus du mépris et du rejet de la société, la solitude dans laquelle ils se trouvent.
En allant ainsi vers les personnes en difficulté et face à la dure réalité de la rue, on réalise l'importance de cette action et les efforts qui sont encore à fournir pour leur permettre au maximum de pouvoir dormir dans des endroits adaptés.
Tous les gens qu'on a rencontré au cours de la nuit ont été gentil, à part d'une femme qui était mécontente, mais je comprends bien que la vie sans domicile fixe doit être dure.
On est passé dans le centre de Romain Rolland, qui pour le coup propose des bonnes choses et les gens ont l’air globalement content de pouvoir y aller, même si cela ne dure qu’une nuit.
Mais cette expérience a été également un peu dure: avec la double écoute on entend des familles entières vivant dans la rue ( souvent avec des enfants en bas âge) et on ne peux pas toujours les aider à se loger pour la nuit et on doit leur dire qu'on ne peut rien faire de plus pour les aider.
Je me doutais bien que le nombre de place était limité mais j'ai trouvé assez dur de devoir annoncer aux personnes qui nous demandaient un abri qu'il n'y avait pas de place et qu'elles devraient donc rester dehors.
Le plus dur c'est de devoir dire qu'il n'y a plus de place pour ce soir.
C'est un peu frustrant de pas pouvoir suivre l'évolution des personnes qu'on aide, mais c'est techniquement très dur même pour le samu social..
Cependant, la dernière personne que nous avons rencontré a du dormir dehors, et j'ai trouvé cela très dur de lui apprendre qu'il n'y avait plus de place de libre pour dormir, et qu'il allait devoir passer encore une nuit dehors...
Ensuite la maraude, il y a avait des moments particulièrement durs quand on allait à la rencontre des familles qui n'avaient rien.
cela peut se comprendre étant donné que le samu social fonctionne "au jour le jour" et il est donc difficile de retrouver la dure réalité la nuit suivante!
Devoir expliquer à des personnes qu'elles vont devoir passer la nuit dehors était dur.
C'est dure de se l'avouer, mais il m'aura fallu cette nuit pour arrêter d'ignorer les SDF dans le métro.
Le plus dur pour moi est de faire face à la détresse de familles avec des enfants en bas âge.
Je me disais qu'il suffit de faire un peu attention à ce qu'il se passe autour de nous, tous les jours, pour se rendre compte que la vie est plus dure pour certaines personnes et qu'elles ont besoin d'aide.
Cela m'a permis de me rendre compte qu'il n'était pas si dur de briser la glace et d'instaurer un dialogue avec ses personnes exclues de notre société, pour des raisons très différentes et avec des profils très variés.
Cette garde est excellente à bien des égards, et elle permet de nous montrer, nous qui sommes pour la plupart issu d'une classe favorisée, la dure vie dans la rue, et nous qui sommes de futurs soignants, ce travail colossal et minutieux des travailleurs du SAMU social qui sont, à bien des égards, des gens exceptionnels.
C'est dur de résumer cette expérience en 3 phrases, mais je trouve cette garde riche en apprentissage, nécessaire à notre futur métier, bravo et milles mercis à toutes les personnes du Samu Social.
Tout d'abord la double écoute qui m'a permis de comprendre là système de fonctionnement des foyers d'hébergement et la dure tâche des personnes qui doivent accepter ou bien refuser les appels de détresse.
Un peu dur dur au début les gens parlent entre eux, je suis timide et je suis derrière du coup je me sens un peu en retrait.
Je trouve l expérience suffisemment dure comme ca en plus du stage en réanimation toute la semaine qui peut être deja triste pour ne pas passer en plus son reveillon au SAMU social.
Cette rencontre m'a beaucoup touchée, elle a refusée d'aller dans un hébergement disant que ce n'était pas sa place et ce fut très dur de repartir en la laissant seule sous cette abri-bus.
Cependant je trouve dommage que cela ne dure qu'une nuit.
C’est assez dure psychologiquement quand soi-même nous avons vécu ou eu une personne de notre entourage qui a eu les mêmes soucis.
C'était très dur de repartir sans pouvoir les aider.
J'ai beaucoup de respect pour les personnes engagées dans le Samu social, leur travail peut parfois être dur (par exemple, lorsque les sans abris apprennent qu'ils n'auront pas de place dans un hébergement pour la nuit, et qu'ils se mettent en colère), mais c'est un travail utile et humain.
Ce fut très dur d'annoncer à une famille de réfugiés albanais avec un enfant et une femme enceinte qu'ils devront passer la nuit dans le froid.
Les gens au bout du fil ont bien souvent des histoires assez dures : certains sont des immigrés qui ne savent pas où demander de l'aide, d'autres sont des personnes n'ayant ni famille ni proches, ou d'autres encore ont un emploi mais n'ont pas les moyens de se payer un toit pour eux et leurs enfants.
A commencer par la double écoute , les gens appellent pour solliciter un abris de dernière minute, avant la tombée de la nuit alors qu'il faisait très froid dehors, beaucoup d'appels de familles avec enfants en bas ages qui se retrouvent dans la rue , en général des étrangers, c'était en effet les appels les plus durs pour moi.
Le plus dur était la frustration de voir autant de personnes sans ressources à qui on ne pouvait pas proposer de logement pour la nuit (sachant qu'il faisait TRES froid) faute de place.
Le plus dur de la maraude est de serrer la main des gens pas forcément propres, serrer la main de quelqu'un qui vous dit juste après que ça le "gratte de partout", puis après quelques questions penser à la gale puis en partant de nouveau lui serrer la main.
Cette garde nous permet aussi d'imaginer (partiellement) la dure réalité de ce que peut être une vie dans la rue et le froid, surtout l'hiver.
Le plus dur est de ne pas pouvoir répondre à leurs attentes tant le nombre de place en foyer est limité.
Le plus dur à accepter en tant qu'aidant et qui génère une certaine frustration, c'est lorsque les personnes refusent qu'on leur vienne en aide, refusent d'être héberger et préfèrent rester dans la rue.
La double écoute, fut mon premier contact avec l'univers du Samu social, je m'y suis installé dès mon arrivé, et écouter les gens desepérés de trouver un toit au bout de 50 nuits dans le métro ou la rue était assez dur, surtout lorsque nous n'étions pas en mesure de leur trouver un abri pour la nuit ou lorsque la solution que l'on trouvait n'était pas satisfaisante pour eux.
L'appel dure moins de 2 minutes, la personne s'identifie, on regarde son profil et on lui trouve une place dans un des centres permettant de les héberger pour une nuit ou plus, le nombre des places étant très limitées.
Le plus dur est probablement d'accepter leur choix de ne pas vouloir aller en hébergement et de dormir la nuit dehors, sans insister.
Merci de nous organiser une garde au SAMU SOCIAL, c'est une expérience dure mais enrichissante.
Chapeau aux personnes qui travaillent au 115, vous faites un travail dur mais à la fois extraordinaire !
Je vais avoir l'air candide en disant cela, mais je ne réalisais pas à quel point il est dur de vivre dans la rue.
Devant ces mots très durs, il m'apparait donc indispensable que des discussions soient organisés afin de réaffirmer l'engagement du corps médical pour assurer la meilleure prise en charge à tout individu ayant besoin de soins et ce sans discrimination, socio-économique ou autre.
Elle nous permet aussi de nous mettre face à la dure réalité de la rue, de la vie que mène tous ces gens, ces familles qui galèrent tous les jours, qui ne vivent plus mais survivent.