Au vu de l'accueil que l'on peut parfois voir dans nos services reservé aux personnes sans domicile fixe il semble pertinent que nous participions à une garde du samu social. En effet, cela nous met pour une fois face à ces personnes en difficultés non plus à domicile (à l'hopital) mais chez eux (dans la rue) où nous sommes bien mieux accueillis que eux le sont chez nous.
Avoir l’opportunité d’aller à la rencontre des personnes sans domicile fixe, pouvoir leur parler et comprendre mieux leur quotidien, ou seulement leur apporter un peu de réconfort et la possibilité de passer une nuit dans un lit. […] C’etait Intéressant de se rendre compte à quel point il y a un manque cruel de centres d’accueil à Paris pour ces personnes sans domicile.
Ce stage court permet de découvrir les missions que remplissent le SAMU social et les moyens mis en œuvre pour aider les personnes sans domicile fixe. Cette immersion permet de comprendre les enjeux d'une orientation précoce des personnes sans domicile depuis peu vers des structures adaptées.
Mais d'autres, accepte volontiers de l'aide; le samu social est là pour vérifier si les personnes sans domicile ont pu se laver, s'ils ont pu manger et s'ils ont de quoi dormir. ce qui est marquant dans cette expérience c'est de voir le nombre de personnes sans domicile qui avaient un travail et qui du jour au lendemain se sont retrouvés dans la rue.
Cette nuit avec l'équipe du SAMU SOCIAL m'a sensibilisée aux conditions de survie des nombreuses personnes sans domicile fixe. […] Cette nuit d'observation m'a permis de mieux comprendre les personnes sans domicile dans leur ensemble.
Nous avons maraudé longtemps avant d'aider des sans domiciles fixes.
La nuit se poursuivit par la maraude où nous accompagnâmes en hébergement 2 familles rencontrées tantôt dans la rue, tantôt au service des urgences pédiatriques de l'hôpital Trousseau, ainsi que 4 personnes sans domicile isolées. Je pus également assister l'infirmière de notre équipe (EMA6) dans ses évaluations médicales au centre d'hébergement d'urgence Romain Rolland où nous accompagnions les personnes sans domicile.
Une nuit très difficile pour le personnel, mais encore plus pour les sans domicile.
Enfin j'ai trouvé que les maraudes sont une étape vraiment forte sur le plan humain, cela à permis de prendre conscience de la diversité des sans domicile fixe, ainsi j'ai été choqué de voir des personnes de mon âge par exemple, ou encore des personnes très âgé, qui semble pourtant avoir des ressources. […] De plus j'ai été un peu déçu par l'approche au sans domicile fixe : cette relation se traduit par une transaction ( de centre, de café, de soupe, de duvet ...) mais j'ai trouvé qu'au delà de ça l'échange était assez réduit entre l'équipe et le sans domicile fixe, je pensais qu'on prendrait véritablement quelques minutes pour discuter ce qui était rarement le cas.
Cela fut très enrichissant sur le plan humain d'aller au contact des personnes sans domicile fixe.
Cette nuit change la vision que l'on a des personnes sans domicile, il n'y a pas un profil comme on pourrait le penser.
Assistance d'une personne sans domicile fixe en état d'ébriété et mise en condition avant l'arrivée des pompiers.
Etre ramené au domicile est possible, sauf pour les habitants de la banlieue.
La double écoute était plutôt intéressante, elle permettait de voir quel suivi était fait des personnes sans domicile.
Malheureusement trop minime face au nombre important de sans domiciles.
C'était très intéressant sur le plan social et relationnel envers les personnes sans domicile fixe, l'abord est specifique.
Sensibilisation sur l'objectif du Samu social = réinsertion des personnes sans domicile fixe, des grands exclus par les hébergements collectifs, la rencontre avec des assistantes sociales, et non pas leur permettre de mieux vivre dans la rue.
C’était ma première nuit de maraude et j’ai parlé avec beaucoup de gens qui sont sans domicile alors que d’habitude je le fais jamais.
Je pense que la garde au SAMU sociale est très importante car ceci nous permet de voir réellement les conditions de vie des personnes sans domicile fixe.
Ce fut une nuit très enrichissante car elle m'a permise de prendre conscience de la détresse des sans domicile fixe.
Experience enrichissante, on comprend un peu mieux le calvaire que vivent les sans domiciles fixes, surtout pendant la période hivernale.
Après 6 mois de rééducation post-chute, l'hôpital l'a fait sortir pour des soins à domicile, elle n'a plus de domicile.
La première personne sans domicile que nous rencontrons es un vieil homme de 70 ans qui demande spontanément un logement pour la nuit.
Elle m'a permis d'avoir un autre regard sur les problèmes rencontrés par les personnes sans domicile fixe et de mieux comprendre leurs soucis de santé.
Ces personnes sans domicile souhaitent parfois ne plus être ignorées du Monde qui les entoure.
C'est une belle expérience, très humaine qui nous permet d'avoir un regard différent sur les personnes dans domicile.
J'ai vécu cette nuit là une expérience enrichissante me faisant prendre connaissance de la rudesse des nuits d'hiver vécues dans la rue et des difficultés inhérentes à la vie sans domicile, concernant notamment l'hygiène, l'hostilité des conditions climatiques, la perte de tout confort, ou plus simplement l'aliénation liée à la vie en solitude et en totale autonomie, la subsistance au jour le jour.
Cette nuit m'a ouvert les yeux sur la situation des personnes sans domicile fixe de Paris et leurs conditions de vie dans la rue.
Cette garde au Samu Social permet vraiment de se rendre compte de la difficulté qu'éprouvent au quotidien les gens défavorisés sans domicile fixe.
On découvre aussi le grand nombre de personnes sans domicile avec souvent une pénurie de places dans les centres d'accueil.
Ce stage permet vraiment de comprendre quelles sont les aides et les solutions sur le plan social pour les personnes sans domicile fixe.
Le SAMU social apporte une aide déterminante à ces personnes en les aidant dans leurs démarches sociales et en les aidant à trouver un domicile.
En effet, jamais je ne m'étais aussi bien représenter les conditions des sans domiciles fixes.
Nous sommes ensuite parti sur les signalements, j'ai apprécié l'approche humaine de l'équipe envers les personnes sans domicile fixe et le fait de pouvoir les aider un peu même si j'ai constaté un manque de moyen important.
Indéniablement utile car dans les services hospitaliers, il m'arrive de croiser des patients sans papiers, sans domicile, hébergés par le samu social.
Je n'oublierai pas cette soirée qui m'a permis de poser un regard différent sur cette population marginale qui sont les "sans domicile fixe".
J'ai trouvé cette garde du samu social utile en tant que futur médecin car elle m'a permis de mieux comprendre et appréhender la situation des personnes sans domicile, et je pense que cela m'aidera pour les prendre en charge à l'avenir.
Cela permet d’appréhender une facette différente des personnes sans domicile fixe et que je n’avais rencontré pour ma part que dans le cadre médicale (aux urgences notamment).
J'ai trouvé l'écoute très intéressante, même si les salariés du SAMU social manquaient de réponses précises à mes questions (estimation des chiffres de personnes sans domicile à Paris, coûts des diverses actions, budget de l'Etat, statistiques d'évolution des différentes activités ...), le contact avec eux permet de se rendre compte d'une certaine réalité et de la difficulté à loger les personnes sans domicile fixe.
Cette expérience m'a donc permi de mieux comprendre leur rôle et de voir à quel point ce métier, très humain et humaniste, apporte aux personnes sans domicile fixe.
On a plutôt l'impression d'être un distributeurs géant de vivres pour les personnes sans domiciles, dont les plus habitués repèrent le trajet afin de mieux se servir.
Ce fut une expérience fort enrichissante: se confronter à la dureté de la rue et se rendre compte en discutant avec un des sans domicile fixe qu'au final on pourrait tous se retrouver dans leur situation un jour ou l'autre.
Ça permet de réfléchir dans le sens qu'il n'y a pas de profil "type" et que sans domicile fixe ne signifie pas que la personne est marginalisée.
J'ai été assez surpris par la réaction de certains sans domiciles qui refusent l'aide qu'on leur apporte malgré l'insistance des équipes de maraude.
J’ai trouvé cette expérience enrichissante, je n’avais jamais eu l’occasion de faire des maraudes auparavant et de côtoyer le milieu difficile de la rue la nuit ; je trouve que le travail des personnes travaillant au sein du samu social est admirable et qu’ils apportent beaucoup aux sans domiciles fixes, que ce soit en leur proposant un hébergement, un repas chaud ou juste de la compagnie.
Cela m'a fait réaliser que malgré le courage et la patience de l'équipe il n'est pas toujours possible de trouver une solution pour les sans domicile fixe de Paris.
J'avais déjà été confrontée en stage à des patients sans domicile fixe mais la préoccupation sociale de leur orientation était restée pour moi assez floue.
J'avais l'habitude de participer à la soupe populaire donc j'avais déjà une petite expérience en ce qui concerne le contact avec des personnes sans domicile fixe.
La garde au Samu social m'a permis de mieux me rendre compte du nombre très important de sans domicile fixe présent dans les rues de la capitale.
Il est bon d'etre parfois confrontés a la misère et a la détresse qui nous entoure, dont on ne prend pas toujours consience a l'hopital lorsqu'on renvoie une personne sans domicile dans la rue, en fermant les yeux sur le fait qu'il ne pourra probablement pas etre pris en charge et continuer les soins nécessaires a son retablissement.
Dans notre métier nous seront tous amené à soigner des patients sans domicile.
J'ai découvert les foyers, le mode de vie et discuté avec quelques personnes sans domicile, j'ai sans doute eu de la chance car elles étaient ouvertes à l'aide et prêtent à partager un peu.
La mission du Samu social est cependant très utile pour le soutien qu’ils apportent aux sans domiciles
Rien ne présageait qu'elle soit sans domicile fixe.
J'ai pu assister à un entretien social d'une jeune fille de 20 ans vivant sans domicile fixe.
C'était une expérience très enrichissante, qui m'a permis de constater que le SAMU social n'est pas qu'un réseau de distribution, mais qu'il offre aussi une écoute et un contact humain avec les gens sans domicile fixe.
La double-écoute est intéressante pour apprendre les différents dispositifs permettant d’accueillir les sans domiciles (structures d’accueil de jour...)
Que ce soit dans le camions entre les intervenants ou avec les personnes sans domicile !
Nuit très intéressante, elle permet de se rendre compte du travail effectué par le samu social, chaque personne sans domicile fixe qu'ils rencontrent possède une fiche, cette personne est répertoriée, quand elle n'est pas vue pendant quelque temps, les équipes ont pour mission de la chercher et de vérifier que tout va bien.
Les premières heures de la maraude, nous allions voir un sans domicile fixe connu du SAMU social qui nous accueillait avec un sourire jusqu'aux oreilles.
Très heureux d'avoir tourner avec cette équipe, et d'avoir été à la rencontre de ces personnes sans domicile.
On n'imagine pas qu'une grande partie des personnes sans domiciles sont des familles.
J'ai trouvé que la garde au SAMU social était une expérience très enrichissante qui nous sort de notre confort et de la vision que nous pouvons avoir des Sans domiciles fixes dans la vie de tous les jours.
La garde du SAMU et la double est enrichissante : le contact avec des personnes Sans Domicile Fixe permet de sortir des stéréotypes que nous avons sur ces personnes.
Par ailleurs j'ai pu voir différents "types" de sans domicile fixe, ceux qui étaient plus ou moins agressifs, ceux qui étaient plutôt calme, des femmes et des sans abris de toutes les origines.
De plus, l'approche du samu social sur le terrain envers les personnes sans domicile fixe est remarquable.
Ce qui m'a le plus plu et touché c'est la relation que les personnes du SAMU social ont avec les sans domicile fixe.
Tous les gens qu'on a rencontré au cours de la nuit ont été gentil, à part d'une femme qui était mécontente, mais je comprends bien que la vie sans domicile fixe doit être dure.
C'était une expérience enrichissante sur le plan humain, certaines rencontres avec les sans domiciles fixes étaient touchantes, et d'autres étaient plutôt angoissantes (alcool, terrain psychiatrique, ect.. ) J'ai bien compris que le rôle du SAMU social était de leur venir en aide, et de ne juger personne.
Cette nuit au SAMU social a "humanisé", des personnes considérées comme étant en marge de la société, des sans domicile fixe, des migrants.
Soigner des patients sans domicile fixe m'a fait me sentir utile envers cette catégorie de personnes défavorisées.
Cette nuit-là, j'ai rencontré de nombreuses personnes dans le besoin avec des profils assez différents, et cela m'a permis de voir que l'activité du SAMU Social ne concernait pas seulement les sans domicile fixe. Une situation marquante de la nuit a été la rencontre avec une femme battue au commissariat , qui a eu le courage de s'enfuir de son domicile avec sa fille de 1 an car son mari la sequestrait depuis un an.
N'ayant jamais eu de véritable discussion avec des personnes sans domicile auparavant, ce stage a été enrichissant humainement.
Une travailleuse sociale, une infirmière et un chauffeur aux petits soins avec les sans domicile fixe rencontrés.
Pour des raisons personnelles, j'avais une légère réticence à aller à la rencontre de personnes sans domicile, et je dois avouer que je garde cette réticence après cette garde.
En observant les différents corps de métier à bord (IDE et travailleur social), on apprend comment venir en aide aux sans domicile.
Le fait d'avoir vu les personnes sans domicile au sein de structures comme les anciens hopitaux m'a vraiment surpris d'une bonne maniere.
J'ai été étonnée par l'importance de la demande d'hébergement par les personnes sans domicile fixe et surtout par l'âge de celles-ci qui peuvent parfois être très jeunes...
Tout d'abord l'écoute des appels du 115 m'a fait prendre conscience de la difficulté pour les personnes sans domicile fixe de trouver un hébergement pour la nuit et celle des travailleurs sociaux d'apprendre à ce gens qu'ils devront dormir dehors faute de place...
J'ai eu l'occasion de voir une femme sans domicile fixe passer du calme au referme ment sur soit en passant par la coopération puis les pleurs, l'énervement et la frustration.
De plus cette expérience m'a permis de découvrir les gens sans domicile ou dans le besoin sous un nouvel angle.
Durant la nuit au SAMU SOCIAL, une rencontre m'a particulièrement marquée, c'est celle d'un homme seul sans domicile.
Je pense que le principal point positif de la garde, selon moi, est de changer les à priori que l'on peut avoir sur les personnes n'ayant pas de domicile fixe.
e avec sa propre histoire, en passant du jeune immigré fuyant la guerre en Syrie, au vieillard sans domicile suite à un incendie.
En effet aux urgences et dans notre pratique futur on sera peut être en contact de personnes sans domicile fixe ou venant de milieux très défavorisés.