Nous avons pris en charge 2 d'entre eux pour les amener à un centre d'hébergement mais malheureusement l'information avait été mal transmise pour l'un des 2 sans abris que nous avons fait monter dans le camion puisque celle ci était en fauteuil roulant et la place disponible dans le centre d'hébergement n'était pas accessible aux personnes à mobilité réduite. […] Nous avons donc amené cette dame aux urgences de Cochin où j'ai pu voir d'un autre angle l'accueil que le personnel soignant réserve aux sans domicile fixe. Ayant moi même fait un stage aux urgences, j'ai trouvé cela particulièrement enrichissant de voir autrement ces patients que nous seront amené à rencontrer tout au long de notre carrière dans les milieu médical.
Le fait qui m'a un peu interpellé était d'amener certains SDF aux urgences par manque de logement.
L'autre situation: un autre qui attendait devant le centre d'accueil et que nous ne pouvions pas prendre en charge car la "règle" veut que ce soit un camion venu de Paris qui l'amène au centre (car sinon tout le monde viendrait directement devant le centre et ça ne serait pas gérable). Mais concrètement on était devant cet homme, dans le froid, et on lui répétait qu'on ne pouvait pas l'aider et qu'il fallait qu'il marche jusqu'à Paris pour qu'on l'amène ici.; alors qu'on était en train d'amener d'autres personnes devant lui.
C’etait la première fois que j’ai pu avoir une conversation avec un sdf, connaitre sa vie, ce qu’il l’a amener dans la rue.
C est une garde importante pour comprendre vraiment le quotidien des SDF qu on est amenés souvent à voir en tant que patients.
Finalement on a rencontré que 3 familles que l’on a amené dans des centres d’hébergements.
Au cours de notre vie professionelle nous serons amené à traiter des patients en difficulté sociale et cette maraude permet de voir leur quotidien.
Cependant je respect énormément les maraudeurs car c'est un travail éprouvant qui amène parfois à des situations délicates.
Je pense que cette nuit est utile à un étudiant en médecine sans être indispensable étant donné que nous sommes amenés à voir des patients semblable au cours de nos études, nous somme déjà en quelque sorte "sensibilisés" aux personnes exclues socialement... Néanmoins il est toujours bien de savoir qu'un organisme tel que celui ci existe et d'en comprendre le fonctionnement, d'autant plus qu'il est apparemment amené à disparaître : j'ai eu le droit à une réunion syndicale mouvementée en ces temps d’élection présidentielle, au cours de laquelle j'ai d'ailleurs été plus qu'étonné d'apprendre que ces travailleurs sociaux touchent 1100€ par mois après 10 ans d'ancienneté.
En maraude, nous irons la chercher et l'amèneront, sûrement, à l'un de ces foyers qu'elle quittera tôt, le matin suivant, en compagnie des autres femmes dans le bus qui les amèneront à Paris.
Cette garde permet de comprendre l'organisation du Samu social de Paris, c'est intéressant du point de vu social mais pensant le CCPC de réa nous avons beaucoup de garde et personnellement j'étais fatiguée, au bout de 3 signalisations où nous avons amené la personne dans un centre j'avais compris le système.
L'approche de l'équipe du Samu social est intéressante pour les futurs médecins qui seront amené à avoir comme patient des SDF.
Nos principales missions étaient d'amener les sans-abris à un lieu où ils seraient logés et nourris.
Initialement nous sommes allés chercher des personnes signalées que nous avons amené a Romain Rolland (pour qu'elles y prennent un repas, une douche, qu'elles y dorment et puissent être examinées par un médecin) et au LHSS. […] Expérience très enrichissante, a ma grande surprise; même si nous restons observateurs cela permet de poser un regard différent (moins de jugement, plus d'empathie) sur des personnes que l'on sera forcément amenés a côtoyer aussi bien dans notre vie personnelle que professionnelle.
Discuter avec les équipes fait prendre conscience de l'accueil que reçoivent ces gens quand on les amène aux urgences, ce qui est important pour tout étudiant en medecine Belle expérience humaine
Je pense que l'on a beaucoup à apprendre de ce genre d’expérience qui peut nous amener à reconsidérer la détresse de certains de nos patients.
C'est extraordinaire de voire que nous avons pu amener du réconfort, tant au niveau de l'alimentation (café, soupe), qu'au niveau du moral aux personnes rencontrées!
Pour finir on se rend compte de la situation de ces hommes et femmes sans abris ce qui changera certainement notre vision si l'on est amener à les croiser aux urgences par exemple.
Nous sommes partis en maraude assez tard (entre 21h et 22h) et nous avons passé beaucoup de temps à chercher un SDF que nous devions amener dans un centre sans jamais le trouver et sinon nous avons accompagner deux personnes dans un centre et discuter avec quelques autres personnes sur le chemin.
Cela nous permet aussi de mieux connaître les conditions dans lesquelles vivent certains patients que l'on reçoit parfois aux urgence et aussi sur le plan humain d'écouter comment certaines situations ont pu les amener a vivre dans la rue.
Jamais je ne suis amené à rencontrer, à discuter, à échanger avec ces usagers de la rue. […] Nous l'avons amené dans un centre de soins infirmiers, nous en avons profité pour refaire ses pansements et nous l'avons laissé là bas, car il souhaitait passer la nuit au chaud, afin d'éviter la pluie.
Mais lorsqu'on sortait du camion c'était très sympa de rencontrer des personnes, de leur parler, de comprendre ce qui les avait amené a être dans leur situation actuelle.
En effet nous avons passé notre nuit a amené les gens d'un point A jusqu'à un point B....
Nous avons été amenés à appeler les pompiers pour un sans abris qui a présenté une crise d'épilepsie durant notre conversation avec lui et nous avons conduit à l'hôpital une femme présentant des troubles psychiatriques suite à une longue discussion avec mise en confiance vis-à-vis du samu social.
En discutant avec chacune de ces personnes on se rend compte qu'ils ont tous une histoire différentes qui les a amené à ce stade aujourd'hui et j'ai trouvé cela très enrichissant.
De meme, il est important de comprendre le fonctionnement du samu social, et d'évaluer la charge de travail a laquelle ils font face, vu qu'on est beaucoup amenés a collaborer avec eux
Dans notre métier nous seront tous amené à soigner des patients sans domicile.
Cela change beaucoup de chose sur le ressenti que l'on a des sans abris que l'on croise chaque jour dans la rue, ou que l'on sera amené a croiser aux urgences et dans les services d'hospitalisation.
Si je travaille aux urgences et qu'un sdf se présente ou est amené, je saurai mieux comment le soigner.
La maraude fut intéressante au point de vue des questions sociales et éthiques qu'elle peut nous amener à nous poser.
J'ai trouvé ça vraiment formateur et je change la vision que j'ai de ces personnes que je serai amenée à soigner pour sûr.
Je pense que c’est une expérience importante en tant qu’étudiant en médecine pour comprendre les rôles des professionnels du 115 que nous serons ou nous sommes amenés à cotoyer-au même titre que le stage infirmier de PCEM2.
On se doit de les rencontrer et de se forcer à aller les voir car nous serons forcément amener à côtoyer des personnes SDF ou en difficulté de logement dans notre exercice professionnel.
J'ai beaucoup été touché par les différentes situations de vie qui ont amener les personnes a appelé l'organisme.
J'ai donc été amenée à me demander si cela est vraiment bénéfique de reveiller des personnes qui sont deja endormies, qui ne veulent pas d'aide et qui remettront selon elles des heures avant de retrouver le sommeil..
Ensuite, nous avons récupéré 2 hommes pour les amener au centre de porte d'Orléans.
J'ai d'abord été surpris par le refus de certains SDF qui ont refusé de quitter leur "chez-eux", cela m'a amené à réfléchir sur le libre-arbitre et l'importance de ne pas juger les gens sur leurs choix.
La gratitude des personnes que nous rencontrons et que nous avons parfois la chance d'amener dans un centre d'hébergement d'urgence est très agréable.
Je pense qu'une expérience comme celle-ci est fondamentale dans la formation des médecins, tant sur le point de la relation humaine que sur celui des conseils d'orientation, surtout lorsqu'ils sont amenés à travailler aux urgences.
J'étais réticent au départ, à propos de cette fameuse garde et finalement, je trouve qu'elle a été très importante pour notre cursus afin de nous sensibiliser, d'une part à la détresse de certaines personnes (plus nombreuses que l'on peut le penser), que l'on peut être amené à soigner/rencontrer plus tard lors de notre exercice médical, mais aussi des moyens mis en places pour nous aider à les conseiller et surtout les aider le plus possible.
En effet nous serons sans doute amenés à travailler avec, or, afin d'assurer une certaine cohésion entre les différents acteurs de santé, il est primordial de connaitre les tenants et les aboutissants des activités de chacun.
Seulement 2 personnes (un homme très alcoolisé et une jeune femme avec son enfant) sont montés dans le camion afin d'être amenés dans un foyer.
Je compris alors pourquoi les écoutants pouvaient être amenés à conseiller à des mères isolées avec de jeunes enfants de se mettre à l'abri pour la nuit dans les salles d'attente des services d'urgence lorsque tous les autres moyens étaient épuisés.
Après quelques soupes chaudes ou chocolat apportés aux personnes isolées aussi bien qu'aux familles, nous avons suivi les divers signalements pour amener quelques personnes jusqu'à des centres d'hébergement pour la nuit.
(beaucoup n'appelaient plus le 115 car trop d'attente au téléphone apparemment plus de 2h parfois) Certains ont été amenés à la Boulangerie, grand hangar (je ne comprends pas que l'on ne mette pas en place d'Assistante sociale dans cet endroit, pour que le matin certains soient un peu moins "laisser dans la nature" que la vieille...
Par contre j'ai trouvé l'attitude du personnel hospitalier des urgences assez regrettable lorsque nous leur avons amené un monsieur de 77 ans.
J'ai trouvé la garde au SAMU sociale interessante car elle nous montre un milieu qui nous est à la fois complètement étranger et en même temps que nous serons amenés à cotoyer régulièrement à l'hopital public.
Une situation marquante fût celle d'un homme désorienté confus qui baignait dans son urine qu'on a amené dans un centre, en partant il a dit merci à l'infirmière pour sa gentillesse.
Enfin dans nous avons eu un appel pour un jeune de 14ans qu'on a du amener au commissariat.
Apparemment, les nuits sont plus ou moins stimulantes selon les arrondissements, j'ai personnellement été affecté dans le camion partant pour le 16e arrondissement réputé calme mais j'ai quand même pu voir toutes sortes "d'interventions" différentes: simple bonsoir à un usager connu, amener un usager dans un centre d'hébergement, s'arrêter pour donner un repas à des usagers qui ont la chance de nous voir passer, aller voir un signalement puis le rediriger soit en hébergement soit à l'hôpital.
Etant en stage d'externat aux urgences, j'ai été amenée à rencontrer et soigner des personnes vivant dans la rue mais sans forcément prendre le temps d'échanger avec elles.
Nous lui avons d'abord donné de quoi se couvrir puis nous avions une place pour lui au centre Romain Rolland auquel nous l'avons amené avec un autre homme qui cherchait une place pour la nuit.
Toutes les semaines, une équipe passe le voir pour essayer de l'amener dans un centre ou lui donner un repas.
La garde s'est terminée à 6 heures après un débriefing et le remplissage des fiches des personnes amenées en refuges.
C'était très intéressant, et utile je pense pour des futurs médecins car nous serons probablement amenés à travailler avec le SAMU social (par exemple, le fait de savoir qu'il y a une infirmière dans la camion).
Pendant la nuit nous sommes allé chercher deux femmes enceintes pour les amener dans un centre où elles avaient des places réservées. […] De plus la maraude amène à faire de nombreux trajets en camion.
Quand on découvre un clochard pieds nus dans ce froid , notre regard diffère spontanément et notre volonté, notre motivation a l'amener dans un centre est immense .
Enfin, la découverte des centres d'hébergement permet de voir un peu où sont amenés les gens qu'on aide, comment se déroule leur hébergement et leur prise en charge.
Nous amèneront tout de même un jeune homme dans un foyer, une famille dans un centre et distribuerons pas mal de soupes et cafés chauds; Au final, une expérience humaine intéressante et émouvante.
Cette garde s'est avérée très intéressante : elle m'a permis d'avoir un angle du vue différent sur le problème de la grande précarité que nous sommes tous amenés a rencontrer lors de nos gardes aux urgences, mais aussi dans l'ensemble de l'hôpital.
Je pense que c'est important de voir et de comprendre cela en tant que futurs medecins, notamment car beaucoup de sans domiciles fixe sont amenés aux urgences (notamment par le SAMU social) et renvoyės dans la rue le lendemain voire le soir même, et pour qui davantage pourrait être fait.
La garde au Samu Social permet de remettre en cause les aprioris sur les personnes défavorisées et sans domicile, que nous sommes souvent amenés à soigner à l'hôpital, et avec qui nous avons parfois tendance à être mal à l'aise.
L'équipe était vraiment accueillante, nous avons rencontré plusieurs personnes dans la rue, d'ailleurs certains ne souhaitaient pas être amené en centre malgré le froid.
Autant la partie "taxi social", consistant presque qu'exclusivement à amener les gens qui se signale au 115 dans les centre d'hébergement est pas la plus palpitante, autant la partie maraude où l'on va spontanément au contact des gens est très intéressante et très enrichissante sur le plan personnel.
très gentils avec les personnes rencontrées, ils m'ont vraiment traitée comme un des leurs alors qu'au début on peut se sentir un peu "en trop", ils m'ont fait visiter les différents centres ou l'on amenaient les personnes. J'ai assisté à une discussion entre Mr Virgile, a la rue depuis un certain temps déjà, et l'équipe du samu social et ai pu constater leur travail en dehors de 'ramasser les SDF et les amener dans des centres' : conseiller les personnes, les orienter, leur remonter le moral, s'informer de leur état de santé; etc...
La petite fierté que j'ai eu, c'est d'avoir amener un jeune homme de 25 ans qui ne souhaitait pas de notre aide et disait ne plus avoir confiance dans le 115 à prendre un café avec nous, puis une soupe, puis un bolino, et de fil en aiguille nous l'avons amener à nous accompagner jusqu'à un centre d'hébergement où il a pu dormir au chaud, alors que l'on s'apprêtait à céder à son refus et reprendre la route.
Nous avons amené à l'hôpital un homme en pré-Délirium Tremens qui nous a appelé car ses symptômes ne passaient pas après 5 jours de sevrage qu'il s'était imposé seul, et nous avons assisté à une scène qui a rendu Nathalie furieuse : deux pompiers jetant sur un brancard un homme ivre tout en exprimant leur exaspération de devoir accomplir cette corvée.
Nous recherchons des usagers pour les amener à Montrouge s'ils sont chanceux, à la Boulangerie s'ils le sont moins, ou en LHSS à Paul Brousse si on les suspecte d'être atteints de tuberculose.
En résumé, le système de garde au SAMU social pour les externes est absolument à conserver, car il s'agit d'une excellente expérience humaine, qui de plus, nous permet de rencontrer une importante part de la patientèle que nous sommes amenés à voir à l'hôpital, mais dans un autre contexte, celui de leur propre quotidien.
Les deux personnes ont été amenées à l'hôpital de Cochin.
- une place pertinente dans ma manière de raisonner, agir, me comporter, adapter mon comportement, prendre des décisions, face aux autres personnes "de la rue" que je serai amenée à rencontrer, que ce soit dans des situations personnelles de la vie quotidienne citadine ou dans des situations professionnelles médicales de prise en charge aux Urgences par exemple) ; et quand je dis impact émotionnel fort, je n'entends pas par là impact aveuglant, ou aliénant, mais structurant. 2) la mise en situation réelle de l'impératif de ne pas avoir l'imprudence, la naïveté et la vanité de vouloir aider "personnellement" quelqu'un en grande détresse, en outrepassant les codes déontologiques et l'organisation de la structure par le biais de laquelle j'ai été mise en contact avec cette personne. […] Cette dernière remarque m'amène à signaler que, bien que j'aie été très bien accueillie par l'équipe du Samu Social dans sa globalité, j'ai regretté amèrement ne pas pouvoir échanger avec les professionnels avec qui j'ai effectué la maraude de nuit (cf : mon mail relatif à ce problème), du fait de leur défaut d'implication dans nos interactions.
Durant ma garde je suis vraiment passée par plein d'émotions : l'incompréhension au début des personnes refusant catégoriquement notre aide, la tristesse et la pitié envers certaines personnes qui nous racontaient comment ils en étaient arrivés à finir à la rue, tout ça contrastant avec la joie ressentie quand on les avait amenés au centre d'hébergement et qu'ils semblaient heureux d'être avec d'autres à déguster un repas chaud.
En première partie de nuit, nous allions aux adresses indiquées suite aux coups de fil téléphoniques de la régulation : nous avons amené plusieurs sans abris dans des centres d'hébergement et juste parlé avec d'autres qui souhaitaient rester dans la rue.
Elle a été adressée une première fois aux urgences par Médecin du Monde et amenée par les Pompiers à l’Hôpital Saint-Antoine pour malaise sur une hyperkaliémie à 9 (selon la dame), elle a été dialysée en urgence dans le service de réanimation médicale et est sortie le jour même avec une prescription de Kayexalate et une autorisation de délivrance de ce médicament par la pharmacie de l'hôpital.
Je pense réellement que cette nuit est importante pour nous, et indispensable pour notre futur métier qui inévitablement nous amènera à croiser des personnes dans la difficulté ou l'exclusion.
En effet, aller à la rencontre des clochards, leur parler, les écouter et les prendre en charge pour les amener dans les différents hôtels du 115 sans préjuger ni de leur état ni de leur aspect nous fait réaliser la chance qu’on a d’avoir un toit sur la tete.
Heureusement pour moi ce ne fut pas le cas puisque nous avons rencontré quelques usagers et surtout nous avons récupéré une famille et une maman pour les amener dans un foyer pour qu'ils passent le week-end, ce qui m'a permis de voir comment le SAMU social venait en aide aux usagers de façon concrète.
En tant qu'externe aux urgences j'ai été amené à voir plusieurs sans abris , ce serait prétentieux de dire que je sais désormais dans quelles conditions ils vivent .
Il faut savoir sur moi que je n'ai (presque) pas de relations ni d'expérience avec les milieux précaires, et que en temps normal je ne pense pas particulièrement aux personnes sans-abri, même si, en temps que parisienne, je suis amenée à en croiser tous les jours. […] Une des premières personnes que nous avons ramassé pour l'amener au centre d'hébergement était un homme d'une cinquantaine-soixantaine d'années, très marqué du visage, on sentait qu'il était sous l'influence de l'alcool (qui, de son aveu, était une des choses qui lui permettaient de tenir).
Ce qui m'a le plus amené à réfléchir est le fait que le 115 ne peut venir en aide qu'à une minuscule partie des personnes dans le besoin, sans apporter, qui plus est, une solution durable ; juste un secours ponctuel.
On a amené un autre encore avant la pause, et rencontré certains qui voulaient juste un café.
J'ai cependant apprécié de passer dans un CHU et de pouvoir voir les gens qui y sont et l'entretien " assistante sociale " avec un personne que nous avions amenée.
Au cours de la nuit de maraude, nous avons amené 6 personnes dans différents centres (5 hommes et seulement 1 femme !)
Au cours de ma garde au SAMU SOCIAL, j'ai été amenée à faire de la double écoute du 115, j'ai assisté au staff, et nous sommes partis marauder dans le 13ème arrondissement.
Je trouve que cette garde est très importante d'une part sur le plan humain parce qu'elle nous apprend à aborder des personnes qui (même si on a du mal à se l'avouer) peuvent parfois nous faire peur ; et d'autre part sur le plan professionnel puisque l'on est assez souvent amenés à rencontrer parmi les patients des personnes dans le dénuement, et cette expérience permet de mieux comprendre leurs conditions de vie et leur devenir à la sortie de l'hôpital.