J'ai passé ma nuit non pas à marauder mais à faire rue par rue le 15eme arrondissement (sans aller vers des signalements précis), du coup étant donne qu'il s'agissait d'un quartier plus calme que les autres, je n'ai vu aucune prise en charge ce qui est dommage (de passer 4 heure à faire rue par rue un quartier) C'était intéressant de voir le fonctionnement du Samu social et de poser des questions mais c'est peut être mieux de mettre les stagiaires ou bien dans les maraudes avec les signalements, ou alors si c'est dans le camion qui fait juste le sillonnèrent des quartiers, surtout lorsquil s'agit de quartiers moins résidentiels (et plutôt les 18ème -19e-20e arrondissement) pour voir au moins une prise en charge...
Il s'agit d'une expérience enrichissante.
N'ayant jamais effectué de maraude auparavant, il s'agissait de ma première expérience sociale.
C'est le fait de voir qui a mon sens est le plus important, de réaliser qu'il s'agit bien d'êtres humains que l'on rencontre, et tout cela en une demi-nuit avec un encadrement de qualité. […] A notre conscience maintenant d'agir, de lutter contre l'inertie, la flemme...
Je pense que le premier événement qui m'a marqué dans ce mini stage s'est déroulé lors de la douvle ecoute : il s'agissait d'une famille dans la rue, leur enfant avait 11 mois et la femme était enceinte... […] Nous les avons emmenés dans des refuges que j'ai pu visiter, il s'agissait d'une ancienne école réaménagée, j'étais contente de voir qu'on pouvait fournir dans l'urgence aux gens un toit à peu près decent et de la nourriture. […] Même si il ne s'agit pas d'un travail de fond pour la vie des gens, l'urgence (notamment pour les grands exclus) est très importante à traiter.
Je pense donc qu'il s'agit d'une expérience qu'il faut maintenir dans notre cursus, tout comme la double écoute SOS Amitié. […] Il devrait s'agir de volontariat, nous aurions été nombreux à nous porter volontaire pour découvrir en 1 nuit cette organisation. […] Pour moi qui ai du faire cette garde un 1er janvier, 1 semaine avant un partiel, sachant que je suis en stage aux urgences avec environ 1 garde par semaine déjà, il a s'agit d'un véritable fardeau et je n'avais qu'une hâte : qu'on me ramène chez moi pour pouvoir dormir et réviser le lendemain.
Il s'agit d'une expérience très intéressante qui nous permet de réaliser le nombre important de personne n'ayant pas de logement.
Au final, il s'agit d'une expérience enrichissante.
On en resort grandi, on a envie à notre tour d'agir, de s'entraider.
Il s'agit tout de même d'un expérience humaine enrichissante pour nous qui sommes "privilégiés"
Ma garde au Samu Social de Paris était très intéressante, il s'agit d'une expérience que je ne regrette pas.
Quelques rencontres touchantes mais souvent assez brèves: on discute un peu, on donne du café, de la nourriture mais il s'agit que d'une aide temporaire.
Il s'agit d'une bonne expérience.
Mais en réalité il s'agit d'un véritable travail de resocialisation et d'intégration sociale avec la présence dans les camions d'un travailleur social et d'assistantes sociales dans les centres d'accueil.
Il s'agit d'une expérience enrichissante et intéressante qui m'a permis de me rendre compte plus concrètement de la vie quotidienne des sans-abris.
La double écoute n'était pas à l'horaire le plus intéressant d'après mon accompagnatrice (il s'agissait de l'attribution des places de la nuit).
Comme ils étaient tous les deux ensemble, nous n'avons pas pu agir cette nuit la.
Je ne me suis pas vraiment senti utile lorsqu'il s'agissait d'apporter seulement une bouteille d'eau à la personne en détresse.
Il s'agit d' une expérience très intéressante car elle nous permet de rentrer en contact direct avec des personnes marginalisée que les gens font semblant de ne pas voir.
Certains pensaient qu'il s'agissait uniquement de distribution de nourriture, d'autres pensaient que le samu social n'avait qu'un rôle d'hébergement ect... Or il s'agit avant tout d'un rôle d'information et d'orientation et il me semble que la communication autour de l'activité du samu social n'est pas assez développée, tant pour les usagers que pour ceux qui conseils d'appeler le 115 (comme les médecins) ou encore ceux qui appellent le 115 pour quelqu'un.
De plus le fait qu'il s'agisse d'une garde obligatoire rend la chose moins "humaine", dans le sens où même si nous n'avons pas du tout envie d'y aller pour raison X, on doit tout de même se forcer, ce qui semble incompatible avec la mission humaine que représente le SAMU social.
Il s'agissait parfois de familles, avec des enfants en bas âge, qui étaient dans la détresse et dans le froid, et le fait qu'on ne puisse les aider m'a quelque peu choqué.
Autant pour le Samu 75 les appels sont des appels médicaux d'urgence avec prise en charge médicale autant le Samu social il s'agit d'appel tout aussi vitaux mais avec une connotation de détresse sociale assez marquante.
Il s'agissait d'une soirée assez agréable où j'ai pu faire la rencontre de gens très sympathiques.
On ressort avec l'envie d'agir !
Néanmoins, comme une expérience humanitaire, j'estime qu'il s'agit d'une activité associative.
Il s'agit davantage que de donner un lit de promouvoir la demande et l'effort personnel des "usagers" pour leur rendre une dynamique de vie.
Il s'agit d'une immersion complète qui nous montre les différentes actions du Samu social puisque l'on fait de la double écoute, puis on assiste au brief et enfin on maraude avec les différentes équipes.
En tous cas, il s'agit d'une très bonne idée d'organiser cet nuit au SAMU social.
Je trouve cela encore plus touchant quand il s'agit d'enfants.....
Il s'agit d'une garde inhabituelle pour les étudiants en médecine puisqu'il n'y a rien de médical mais exclusivement du social ce qui peut être déroutant au premier abord mais extrêmement enrichissant.
Il s'agissait le plus souvent de personnes habituées et que l'équipe connaissait.
Ceci étant, pour les étudiants ayant stage aux urgences, l'expérience peut paraître redondante puisqu'il s'agit d'une population à laquelle nous sommes deja confrontés toutes les nuits de garde, avec globalement les mêmes problématiques et les mêmes histoires tragiques.
Au final, il s agit d'une opportunité très enrichissante.
Il s'agissait d'une nuit où les températures étaient particulièrement basses et donc particulièrement dangereuse pour les usagers.
Il s'agissait d'une femme qui allait vivre sa première nuit sans toit.
J'ai également vu plusieurs centres d'hébergement d'urgence ce qui m'a permis de comprendre un peu mieux de quoi il s'agit.
la météo étant bonne, le véritable besoin d'un lit pour dormir dans des centres, où apparemment la violence et les vols sont courants, n'était pas très important: les personnes qu'on a été chercher n'étaient pas ravi de nous voir: il s'agissait pas d'une aides primordiale à mes yeux, ni aux leurs, si ce n'est apporter du confort non négligeable à des personnes dans une situations difficiles, situation qu'on ne corrige pas de cette manière probablement. la maraude fut pour moi donc peu intéressante à mon gout: il s'agissait plutôt d'un moyen de transport pour des personnes en difficultés entre leur lieu habituel et un centre pour dormir, peu d'échange.
Il a s'agit d'une très bonne expérience, qui nous met fortement en évidence qu'il existe deux mondes sociaux complétement opposé : richesse et démunis....
Ensuite nous nous sommes déplacés dans Paris parce qu'il y avait plusieurs signalements, j'ai pu ainsi voir comment agissait le SAMU social auprès des SDF, leur approche, leur manière d'aborder la conversation, de convaincre les gens de dormir dans un centre d'hébergement pour ensuite rencontrer une assistante sociale.
Et malheureusement, même s'il y a des pancartes diffusées dans Paris, elles n'évoquent pas clairement de quoi il s'agit.
J'ai bien aimé ma première maraude, il s'agissait d'une très bonne expérience.
Il s'agit d'une bonne occasion d'effacer certains à priori, de comprendre l'organisation du 115 en France, des nuitées, mais aussi de mieux être sensibilisé aux difficultés des personnes "à la rue", en se rendant disponible pour eux.
J'ai appris que ce n'était pas du bénévolat, j'ai appris qu'il s'agissait d'employés qui faisait un travail admirable avec un salaire minable.
Cette réticence nous fait réfléchir à notre attitude face à certains patients, même lorsque l'on pense agir de la même façon indifféremment de la personne.
Il s'agit d'une garde très importante dans notre formation médicale.
J'ai trouvé intéressant d'assister à la fois à l'écoute du 115 et à la maraude puisqu'il s'agit d'activités très différentes ne ciblant pas exactement la même population.
Il s'agit d'une très bonne occasion pour changer son regard sur la société, ces situations de précarité tendent à être de plus en plus fréquentes et à toucher les enfants, les moyens sont insuffisants.
Il ne s'agit que d'une réflexion parmi tant d'autres, mais je pense que la merveilleuse équipe du SAMU social de Paris et ce qu'elle a à nous apporter par l'interaction entre le milieu médical/paramédical et social seraient mieux appréciés par des externes à qui on laisserait le choix de s'y rendre sur la base du volontariat.
La maraude m'a permis d'entrer en contact avec des sdf, de parler avec eux, cependant j'ai trouvé que nous faisions en fait pas mal le taxi: le nouveau centre la boulangerie nous demandant de leur ammener pas mal personne qui n'était pas du tout aux mêmes endroits de paris et pas sur notre lieu de maraude ce qui n'était pas du tout intéressant car il s'agissait uniquement de les transporter.
Il s'agit d'une expérience davantage humaine que médicale, et donc plus enrichissante sur le premier plan que sur le second.
Une "anecdote" de ma nuit: la surprise que j'ai eu lorsque vers 2h du matin on s'est approché d'un amas de sac de couchage sous un porche, doucement, pour ne pas réveiller la personne, afin de lui venir en aide si besoin, et qu'il s'agissait d'un couple, de jeunes, de mon âge...
Il s'agissait d'une nuit de grand froid au lendemain de l'épisode de neige ayant touché Paris.
Il s’agissait de ma première maraude, nous avons rencontré des sans abris qui vivaient dans une situation très précaires.
.) , mais qu'il s'agit de personnes dont les situations sociales, familiales, et même professionnelles diffèrent de l'une à l'autre.
Je trouve en tous les cas cette expérience assez essentiel dans notre cursus de médecine surtout qu'il s'agit d'une opportunité qui ne se présentera pas plusieurs fois.
Il s'agissait simplement de donner 2-3 cafés et 1 couverture à très peu de personnes au final, et même si ce travail est très important et utile, il ne concerne pas du tout nos études.
Il s’agissait d’un homme qui venait du Burkina Faso, et qui était arrivé à Paris environ deux semaines avant cet appel.
Il s'agit d'une première experience au sein d'une maraude qui m'a assez surpris car n'ayant aucun préjugé sur ce qui allait arriver.
Il était difficile d'aborder les questions sociales, ne sachant pas de quoi il s'agissait.
En revanche je me pose la question pour certains immigrés qui ont l'habitude d'appeler le Samu Social pour passer la nuit à la Boulangerie, comme s'il s'agissait d'un hôtel - malgré les conditions affreuses de la Boulangerie - avec trajet en "taxi". […] Il s'agissait d'une dyspnée chez un patient cirrhotique alcoolique, avec était de delirium tremens.
Cette nuit la, il s'agissait de ma première rencontre avec le 115.
Il s'agissait d'une garde plutôt enrichissante sur le plan humain et social, car malgré le fait que l'on croise souvent ces sans-abris dans la vie de tous les jours, entrer en contact avec apporte une dimension complètement différente.
Il s'agit d'une garde très enrichissante sur plusieurs points : humain, social, solidarité...
Il s'agissait d'un homme d'environs 60ans, Khader.
Pour ces personnes, la quête d'un endroit où passer la nuit est quotidienne (on reconnait tout de suite les habitués du Samu social, certains bien connus dans les centres d'hébergement, d'autres se jetant quasiment sous les roues du camion pour être sûrs qu'on ne les oublierait pas de la nuit...) et les solutions pour les aider ne sont que temporaires, dans l'urgence, alors qu'il faudrait agir en amont, trouver des solutions plus pérennes.
Ce qui m'a moins plu, c'est être confrontée en permanence au froid, également la conduite du chauffeur du fourgon qui était très risquée et ne mettait pas forcément à l'aise, d'autant plus qu'il s'agit d'une garde obligatoire de laquelle on aimerait bien sortir vivant et le fait de devoir rentrer à 5h du matin en passant par les rues peu sûres d'Ivry.
Enfin, on se rend bien compte qu'on agit pas assez, et qu'on doit s'y mettre.
Cela déroute quelque peu au départ avant d'en apprécier les avantages et les inconvénients (il s'agit toujours d'un contact assez superficiel, de ce que j'en ai vu, probablement parce que les sans abris rencontrés cette nuit sont déjà bien connus des maraudes).
Il s'agissait de ma première garde au Samu Social.
La maraude permet d'être confronté à des problèmes dont tout le monde connait l'existence mais pour lesquels la majorité n'agit pas.
Une des personnes rencontrées représentait un exemple d'échec de prise en charge médicale : elle ne parlait que bengali et n'était pas couverte par la CMU, on lui avait donné un traitement aux urgences d'un hopital parisien, mais elle ne savait pas de quoi il s'agissait et ne pouvait pas se payer des médicaments.
Cet appel m a beaucoup marqué car il s'agissait d'un jeune homme de mon âge auquel je peux m'identifier.
Je n’ai pas pu assister à la réunion de 20h car il s’agissait exceptionnellement d’une formation.
Il s'agit de ma première expérience dans le domaine du travail social concernant les sans abris !
Ce qui m'a alerté dès la double écoute et plus tard pendant la maraude est le manque d'endroits où passer la nuit pour la plupart des sans abris comparé au nombre de personnes le nécessitant, et malgré tout que beaucoup de sans abris refusent de passer la nuit dans certains établissements compte tenu du refus de se séparer lorsqu'il s'agit d'un couple ou d'une famille, de la distance et de la peur du vol des peu de possessions de ces personnes, et enfin la précarité sociale et matérielle parfois mal supportée de certains de ces établissements.
il s'agit d'une expérience très enrichissante qui devrait être vécue par tous les étudiants en médecine (voire plus) car c'est une belle leçon d'humilité.
Et il ne s'agissait pas d'un touriste bien entendu Mais un peu comme en stage en médecine pour la prise en charge des patients, leurs réactions, ou la dureté de certaine situation; on est d'abord choqué puis rapidement on arrive a trouver du recul.
En résumé, le système de garde au SAMU social pour les externes est absolument à conserver, car il s'agit d'une excellente expérience humaine, qui de plus, nous permet de rencontrer une importante part de la patientèle que nous sommes amenés à voir à l'hôpital, mais dans un autre contexte, celui de leur propre quotidien.
Nous agissons aussi auprès des femmes prostituées au bois de Vincennes en collaboration avec AIDES: nous mettons en place des consultations gynécologiques avec sage femme présente.
En résumé, deux aspects opposés: de l'admiration pour la compétence et l'efficacité de ce SAMU, capable d'agir véritablement pour aider les gens, de façon concrète - mais aussi une impression de n'être capable d'aider qu'une infime partie de ceux qui en auraient besoin, et de n'avoir un impact qui ne peut rester, au niveau du Samu Social, que la durée d'une nuit.
En résumé, il s'agit d'une belle leçon d'humanité et d'un grand moment de partage.
Donc bien qu'il s'agissait d'une expérience humaine enrichissante, je ne me suis sentit déplacé et inutile alors même que j'étais motivé et cherchais à m'impliquer.
Ayant effectué un stage d'externe aux urgences hospitalières, j'ai réalisé que le niveau de relation entre aidant (soignant) et aidé (patient) n'est pas le même, du moins concernant les personnes sans domicile fixe, à l'hôpital (où la blouse blanche agit comme une "barrière" qui garde la personne à distance) et au Samu Social où ce sont les équipes qui se rendent directement sur le territoire même des gens ("chez eux") à la rue.