Elle m'a permis de prendre le temps de discuter avec des personnes pour qui je n'aurais pas pris le temps dans d'autres circonstances, et simplement me rappeler simplement que ces personnes qu'on évite du regard sont aussi et avant tout des êtres humains. J'ai pu découvrir la différence de regard entre le personnel médical aux urgences, qui n'ont pas vécu la prise en charge de ces personnes depuis le début, et celle du personnel du SAMU social. […] J'espère ne pas avoir ce regard blasé, simplement.
Lors de la maraude, la plus belle chose que j'ai pu recevoir a été de croiser le regard d'un homme à qui nous sommes venus en aide; j'ai saisi toute l'intensité de sa reconnaissance lorsque nos regards se sont croisés au moment de nous séparer, et je fus vraiment heureux à ce moment là d'avoir pu l'aider!
Le regard porté sur les SDF change considérablement.
Ce qui m'a le plus marqué, c'est l'espoir dans le regard de toutes les personnes rencontrées cette nuit.
Cela m'a permis d'avoir un autre regard sur les sans-abris.
Elle permet de changer de regard sur les personnes vivant dans la rue et de les appréhender de manière différente.
Parfois on se ballade à Paris le soir sans même jeter un regard ou se préoccuper des SDF allongés sur le sol (qui pourraient d'ailleurs être mort dans l'indifférence totale) et c'est surement une garde qui va maintenant changer mon regard.
Mon regard sur ces personnes a changé ..
Je pense également que cela pourra nous donner un autre regard sur les SDF qui arrivent aux urgences.
Cette experience permet de porter un regard different sur ces personnes que l on croise tous les jours sans faire attention.
Un regard difficile mais réaliste sur certaines personnes qui paradoxale souhaitent pas tant que ça être aidées par méfiance peut-être.
Elle permet d'avoir un autre regard sur les sans abris que celui qu'ont certains médecins des urgences ("encore un sdf qui a picolé") Je ne m'attendais pas à ce qu'il y ait autant de refus de soins, je pense notamment à un homme qui avait tellement d'ascite qu'il n'arrivait plus à marcher et était dyspnéique au moindre effort
Expérience très enrichissante et très formatrice, permet un nouveau regard sur les personnes précaires, même si au cours de notre formation médicale nous avons l'occasion d'être en contact de ces personnes.
Elle m'a permis d'avoir un autre regard sur les problèmes rencontrés par les personnes sans domicile fixe et de mieux comprendre leurs soucis de santé.
et cette nuit permet une prise de conscience, un nouveau regard vers ces gens défavorisés.
Permet de mieux "comprendre" les sans abris, et de ne pas avoir un regard négatif sur eux.
C'est une belle expérience qui fait porter un autre regard sur les SDF qu'on croise au quotidien.
C'est une belle expérience, très humaine qui nous permet d'avoir un regard différent sur les personnes dans domicile.
J'ai été marquée par le regard des passants lorsqu’on était accroupi au bord d’un trottoir avec un sans-abri, qu’on discutait avec lui en lui donnant de la soupe ou du café. […] J’ai eu l’impression, l’espace d’une soirée, de partager le « regard des autres » que doivent supporter ces gens toute la journée.
Je n'oublierai jamais le regard de détresse d'une femme enceinte que l'on a du laisser.
Cette garde m'a permis d'avoir un nouveau regard, moins empreint d' "à priori", sur les sdf que je n'avais encore jamais cotoyé d'aussi près.
En tant que futur professionnel de santé, cette nuit est l'occasion d'observer la gestion de situations complexes que l'on peut également retrouver à l'hôpital mais cette fois avec un regard très différent et tout aussi empathique.
C'est impressionnant bien que insuffisant en regard du nombre croissant de sans abris notamment le nombre de place disponible par nuit.
Cela m’a changé un peu le regard sur les gens que je rencontre dans la rue, certains gardent le sourire malgré les difficultés.
Mon regard envers ces travailleurs au samu a changé.
Ca donne un regard de l'intérieur sur les SDF, la double écoute nous montre les situations qui ont mené les gens de milieux normaux dans la rue, et donne envie de les aider encore plus!
Les missions du Samu Social devraient à mon sens être remises en valeur auprès du grand public qui détourne le regard, constituant ainsi comme une chaîne d'empathie vers ceux qui encore dorment dehors.
Cette "garde" nous sensibilise à la prise en charge des personnes en difficulté, nous rapproche de celui qu'on croise dans la rue et dont on évite le regard très souvent.
Mon regard sur les personnes à la rue a aussi beaucoup changé depuis cette garde, moi qui les pensais obligatoirement marginalisés +++ Garde à continuer !
Au moment de lui dire au revoir, j'ai senti dans son regard un appel a l'aide qui m'a touché.
Dans la vie de tous les jours, la plupart des gens passent à coté des sans-abris sans même leur accorder un regard. […] Ce type d'apriori peut influencer le comportement des soignants : cela crée inconsciemment un manque d'empathie et fini par provoquer un regard différent par rapport aux autres patients.
Mon regard a changé sur les SDF depuis cette garde, c'est une très bonne initiative de la part de la faculté de rendre obligatoire ces gardes.
Je n'oublierai pas cette soirée qui m'a permis de poser un regard différent sur cette population marginale qui sont les "sans domicile fixe".
Je pense que cette garde a changé mon regard sur ces personnes qui vivent dans la rue et qu'il est nécessaire qu'elle fasse partie de notre cursus.
Un regard un peu plus éduqué et empathique sur les émigrés, leur parcours et leurs conditions d'accueil et de vie en France.
Cette garde au Samu Social m'a profondément marquée et a changé mon regard sur la ville, les gens et les sans abris.
Ce fut une experience riche en decouvertes, qui changera le regard que je porterai sur les personnes que j'aurai l'occasion de croiser dans la vie de tous les jours.
Cette garde apporte un autre regard sur les personnes défavorisées, par rapport à la pensée populaire et aux clichés.
Cette garde apporte un autre regard sur les personnes défavorisées, par rapport à la pensée populaire et aux clichés.
Je crois que je porte désormais un autre regard sur les SDF, moins de préjugés, plus de compassion, moins de peur, moins de jugement.
Je pense que cela aura changé mon regard par rapport aux SDF aux urgences, qui ne voient de médecin qu’exceptionnellement pour certains et que cela représente une chance pour le médecin de faire du dépistage et de la prévention.
on acquiert un autre regard quant aux SDF et on apprend à les considérer comme des personnes à part entière.
J'ai changé de regard avec cette simple nuit, c'était une expérience exceptionnelle que tout un chacun devrait vivre une fois dans sa vie.
Cette garde au samu social permet d'avoir un regard différent sur les personnes dans le besoin qui vivent dans la rue et s'inquiètent juste de pouvoir trouver un endroit ou passer la nuit au chaud.
On entend souvent parler en hiver des hébergements lors des grands froids, mais cela donne un autre regard de voir les choses "en live".
Cela m a permis d avoir un regard différent de celui de l hôpital où la hiérarchie est assez présente !
Cela n'est pas arrivé lors de cette maraude, mais je ne doute pas qu'il ait pu arriver à certains de passer près de chez eux, prendre des nouvelles d'un hypothétique inconnu dont il aurait le matin même éviter le regard, action qui eut laisser une culpabilité fugace, car bien vite refoulée.
Cette garde pourrait permettre de changer le regard des futurs médecins.
Rien que le fait d'être dans le camion et de chercher du regard les gens dans la rue, de porter intérêt à ceux que d'habitude on ne voit pas, est assez touchant.
Cette expérience restera dans ma mémoire, puisque vraiment emotionellement et humainement retourné, à mon sens très important de la faire, pour avoir un autre regard, et une autre forme de contact avec les SDF (autre que les gardes aux urgences) Un mot pour l'EMA avec qui j'ai maraudé, juste parfaite, et très marrante et peut être à bientôt
Malgré tout, cette nuit m'a permis de découvrir un autre aspect de la prise en charge des personnes et de me donner un autre regard vis-à-vis des personnes sans abri.
Cette nuit est intéressante et formatrice pour nous, futurs médecins, chaque expérience est bonne à prendre, peut être elle nous permettra de changer le regard qu'on porte aux SDF lorsqu'ils arrivent aux urgences pendant nos gardes.
Quel est le quotidien de tous ces gens que l'on croise, assis dans la rue et dont on ose pas croiser le regard?
Les visages abîmés, les regards fuyants.
Il s'agit d'une très bonne occasion pour changer son regard sur la société, ces situations de précarité tendent à être de plus en plus fréquentes et à toucher les enfants, les moyens sont insuffisants.
L'autre chose qui m'a touché, c'est le regard des gens, envers les sdf.
On pouvait lire sur leurs visages la tristesse, les stigmates de cette vie à part mais ils savaient nous remercier juste avec leur regard quand ils pouvaient boire une soupe chaude et manger quelque chose.
Nous sommes nombreux à fuir leur regard quand ils serpentent les allées des wagons, par gêne, par peur, par lassitude.
Le contact avec l'indigence offre un regard neuf et une vision différente d'existences variées et inégales, nourrissant l'imaginaire mais finalement méconnues.
J'ai apprécié pouvoir parler à ces personnes que l'on voit si souvent dans la rue et à qui l'on adresse pour la plupart pas même un regard, j'ai pu entendre leur point de vue, en apprendre un peu plus sur leur condition de vie et voir que le SAMU social propose une réelle aide notamment par leurs locaux.
Les personnes rencontrées dans la rue étaient pour certaines très touchantes et cela m'a permis de réviser le regard que je portais sur elles.
Malgré cela, nous avons rencontré un SDF indien qui ne parlait pas français, le regard totalement hagard, quasi mutique qui ne voulait pas venir avec nous et préférais dormir sous son pont malgré le fait que nous avons communiqué avec lui par l'intermédiaire d'une traductrice au téléphone...
J'ai été surprise de constater à quel point les travailleurs sociaux connaissaient parfois bien, depuis plusieurs années, certains sans-abris, et j'ai surtout apprécié le regard différent sur ces gens de la rue que cette maraude m'a permis d'acquérir...
C'est une expérience très enrichissante qui m'aide à porter un regard différent sur la pauvreté, sur la vie dans la rue à Paris. […] J'ai vraiment bien été intégrée dans l'équipe, ma voix était entendue pour faire un petit débreefing après les rencontres, surtout pour porter un regard médical.
Cette garde est formatrice et je pense qu'elle doit être maintenue, ne serait-ce que pour le regard différent qu'elle peut nous apporter sur ces hommes et femmes de l'ombre.
Le camion s'arrête, les regards se croisent.
Elle donne un nouveau regard sur les personnes vivant dans la rue et efface les à priori.
Aller à la rencontre des personnes sans logement lors de la maraude permet de découvrir différentes personnalités et, je pense, apporte un regard différent de celui des passants dans la rue.
Expérience très enrichissante au niveau social, change la perspective et le regard que 'loin peut porter sur les personnes sans domicile fixe et que que la société peut nous faire voir de manière péjorative mais également grande remise en question sur soi même et sur la chance que nous avons de ne serait ce qu'avoir un toit ou dormir la nuit au chaud.
Au terme de cette garde je peux dire que mon regard sur les sans abris a évolué.
Ils n'ont pas un regard supérieur envers les usagers.
L'expérience donne un autre regard sur la précarité en France, d'autant plus que cette population tend à croître, et sur une partie de la population active qui consacre sa carrière à leur service.
Je me suis rendue compte aussi de deux facettes de la société : - une terrible : nous tous qui ne daignons pas adresser un regard aux SDF (comme je le disais précédemment, beaucoup par culpabilité de ne rien faire pour pouvoir les aider, mais je sais que d'autres personnes portent aussi un jugement de valeur sur eux), des pickpockets qui OSENT voler le peu qui reste aux plus démunis, et le manque de moyens dont nous disposons pour proposer une vraie prise en charge à long terme (nombre incroyable de "demandes non pourvues" lors de la double-écoute, frustration de l'équipe mobile face au manque de réactivité de leur hiérarchie […] Bref, ok, ce n'est pas une garde où on apprend à cocher les bonnes réponses à l'ECN, mais c'est encore mieux : c'est une garde qui nous fait prendre un regard différent sur le rapport que nous avons, en tant que médecins, avec les plus pauvres.
Quand on découvre un clochard pieds nus dans ce froid , notre regard diffère spontanément et notre volonté, notre motivation a l'amener dans un centre est immense .
Ce fut une expérience très enrichissante sur le plan humain, qui a changé mon regard sur l'exclusion sociale.
Cette expérience a réellement changé mon regard sur la rue et ces personnes qui ont dû se l'approprier comme "habitat".
Les maraudes avec l’équipe (très accueillante) m’ont permis de poser un regard nouveau sur ces personnes que nous voyons trop souvent en allant travailler ou allant acheter son pain et à qui nous ne prêtons pas toujours attention, en oubliant parfois que ces personnes ont un vécu, des sentiments, une fierté.
Je pense que cette nuit m'a permis d'acquérir un tout autre regard concernant ces individus démunis et comprendre un peu plus la réalité dans laquelle nous vivons, ou du moins en avoir davantage conscience.
J'ai adoré cette garde car elle permet d'avoir un autre regard sur la société.
J'ai même dû "prendre la décision d'envoyer aux urgences" un SDF fiévreux avec une une cheville douloureuse, chaude, enflée et une porte d'entrée en regard aux urgences (arthrite septique ?)...
Cette rencontre m'a montré à quel point un petit geste, un sourire, un chant, un regard respectueux pouvaient apporter à une personne en telle situation de précarité.
Une très très bonne expérience, cela donne un nouveau regard sur la vie ds la rue!
Cette garde au SAMU social fut une expérience très formatrice, un nouveau regard de ce dont on entend souvent parler, ou que l'on entrevoit dans la vie de tous les jours et que l'on oublie tout aussi vite L'accueil a été parfait ce qui m'a permis de me sentir très vite à l'aise et de profiter pleinement de la garde J'ai été particulièrement marqué par deux choses.