Cette garde devrait être obligatoire pour n'importe quel étudiant en médecine !
Je voudrais tout d'abord remercier la faculté de médecine Pierre et Marie Curie et le SAMU Social pour cette garde très enrichissante sur le plan humain et social.
C'est complètement différent de ce que l'on fait dans les services de médecine, où il y a beaucoup de technique, de rationnel, de distance vis à vis du patient, lors des maraudes:on échange, de personne à personne sur un pied d'égalité et c'est ce qui fait que c'est plus humain.
L'organisation des gardes au samu social pour les étudiants en médecine est une excellente idée.
Cette expérience représente bien la médecine à mes yeux : c'est-à-dire une grande aventure humaine.
En tant qu'étudiant en médecine, cette garde nous permet de voir une autre facette de l'aide envers autrui, de nous rendre compte de la réalité de la rue etc..
En effet, j'ai trouvé l'équipe peu ouverte à la présence d'un étudiant en médecine, surtout en début de soirée (l'un des membres de l'équipe a tenu à me prévenir avant notre départ qu'il n'aimait pas les médecins, ce qui m'a mise franchement mal à l'aise).
Je crois qu'elle est vraiment importante pour des étudiants en médecine.
Je pense que cette garde est primordiale pour les étudiants en médecine pour de multiples raisons : se rendre compte de l'accueil que peut avoir le Samu Social lors du transport des personnes dans une institution (commissariat, urgences) qui peut être parfois inadapté, mais aussi et principalement l'empathie, l'écoute et l'ouverture d'esprit. […] Cela m'a donné envie de me renseigner davantage sur les modalités nécessaires afin de faire des consultations de médecine générale dans les centres d'hébergement d'urgence pour mon exercice médical futur.
Je ferai même plus de maraude si les études de médecines m'en laisser le temps...
Cette garde m'a conforté dans mon envie de faire de l'humanitaire et m'a même remotivé quant à mes études de médecine.
Je trouve en tous les cas cette expérience assez essentiel dans notre cursus de médecine surtout qu'il s'agit d'une opportunité qui ne se présentera pas plusieurs fois.
Garde très enrichissante humainement et à mon avis très utile au cursus de médecine.
En effet je pense qu'en tant qu'étudiant en médecine, il est important de voir comment fonctionne une organisation sociale, humanitaire et solidaire.
Je pense que les travailleurs sociaux du SAMU social ont beaucoup de point commun avec les médecins dans le sens où leur métier nécessite beaucoup d'empathie qui est une des qualités fondamentales dans la médecine.
A mon sens, il est essentiel que chaque étudiant en médecine puisse y aller pour avoir un aperçu du fonctionnement du 115 et de la gestion des centres d'accueil.
J'imaginais le SAMU SOCIAL comme de la médecine bénévole en premier lieu.
Je pense qu’il est important pour tous les étudiants en médecine, dentaire, sage-femme, pharmacie, ou dans le milieu social, d’effectuer une garde au SAMU SOCIAL, car dans nos stages on ne se rend pas forcément compte qu’il existe une aussi grande précarité, un besoin tant profond et malheureusement non assouvi d’aide au logement, d’aide à l’éducation ...
Une expérience essentielle pour tout le monde, et en particulier pour les étudiants en médecine qui seront souvent confrontés à traiter les sans abris à l'hôpital.
J'ai quand même eu la chance de pouvoir discuter avec deux sdf à l'arrière du camion le temps d'aller à Montrouge, et ils disent des choses intéressantes (leur vision de la médecine, leur vie avant, leur vie de famille), et d'assister à leur bilan (médical et social). Une anecdote en passant, un des sdf a eu un discours agressif après qu'il ait appris que je suis étudiante en médecine!
Un accueil chaleureux est réservé aux étudiants en médecine lors de leur nuit au SAMU SOCIAL.
Je conseil fortement de continuer de proposer cette expérience aux étudiants de médecine.
Cette expérience m'a beaucoup touchée et va, je pense, changer mes rapports humains dans l'exercice de la médecine.
Je pense que cette nuit au Samu Social est très enrichissante pour moi, étudiante en médecine, car elle permet de me rendre compte un minimum de la réalité de la vie dans la rue et pourra m'aider, je l'espère, à mieux comprendre ces personnes lors de mon exercice professionnel.
Ce stage de nuit est une bonne opportunité afin de voir une autre facette de situations inhérentes à nos études de médecine, nous avons bien sûr été confrontés, à l'occasion de stages hospitaliers à cette population mais sans savoir ce qu'il advenait d'eux à leur sortie, comment est-ce qu'ils faisaient pour continuer à se soigner, à bénéficier d'un suivi régulier.
Pour conclure, je pense qu'il faut essayer de poursuivre cette expérience, pas seulement en tant qu'étudiant en médecine mais tout simplement en tant que citoyen.
Expérience très enrichissante, et rétrospectivement on peut même dire quasi-indispensable de faire une maraude durant ses études de médecine : pour voir l'envers du rideau, tout ce qui se passe avant l'arrivée des SDF aux urgences, que l'on voit à toutes les gardes aux urgences en stage.
J'ai trouvé cette garde au Samu social très intéressante et cela pour n'importe quel étudiant qu'il soit étudiant de médecine au autre.
Tout cela me semble former un métier enrichissant, utile, et je trouve que c'est une bonne chose que nous, étudiants en médecine, puissions observer cela.
Je pense que cette nuit est utile à un étudiant en médecine sans être indispensable étant donné que nous sommes amenés à voir des patients semblable au cours de nos études, nous somme déjà en quelque sorte "sensibilisés" aux personnes exclues socialement...
Cette garde fut une expérience enrichissante, j'ai pu me rendre compte de l'importance des actions sociales et démarches qui sont peu enseignée en médecine, ce que je trouve dommage.
En médecine, beaucoup de personnes sont issues de milieux aisés voire très aisés.
Personnellement, je pense que c'est très important de faire au moins une fois une garde au SAMU SOCIAL si on est étudiant en médecine.
Même si sur le plan de la "médecine pure" cette garde au SAMU Social s'est avéré inexistant dans mon cas, je pense que cette garde est utile ne serait-ce que pour "garder les pieds sur terre" dans le reste de nos études puis dans notre pratique future.
il s'agit d'une expérience très enrichissante qui devrait être vécue par tous les étudiants en médecine (voire plus) car c'est une belle leçon d'humilité.
Et il ne s'agissait pas d'un touriste bien entendu Mais un peu comme en stage en médecine pour la prise en charge des patients, leurs réactions, ou la dureté de certaine situation; on est d'abord choqué puis rapidement on arrive a trouver du recul.
Aussi bien celle qui existe entre les personnes socialement integrées et les sans-abris, et celle qui existe entre les jeunes étudiants en médecine et les travailleurs sociaux.
Je pense que cette garde est très intéressante pour les étudiants en médecine car c'est un aspect social qu'on ne rencontre que très partiellement pendant nos études, lorsqu'on a par exemple un patient sans abri.
- Pour ma part, un accueil très mitigé par l'une des intervenantes qui a dit haut et fort "super... encore un étudiant en médecine quoi.... c'est agaçant de devoir chaque jour répéter les mêmes choses"
Certains co-externes m'avaient parlé d'une mauvaise ambiance avec les équipes qui n'appréciaient pas les étudiants en médecine, mais je suis tombée sur une équipe formidable qui m'a très bien accueillie.
J'ai trouvé que l'équipe de la maraude était motivée, et qu'elle avait l'air contente de recevoir des étudiants de médecine pour nous faire partager leur métier et nous expliquer les missions du samu social: principalement celle d'aider les gens à sortir de leur précarité (par exemple: ils ne distribuent pas de repas mais ils leur donne des adresses d'endroits où ils pourront manger, leur trouver un hébergement s'il y a de la place et leur conseiller de voir l'assistante sociale du centre pour essayer de trouver un logement à plus long terme).
Notre place dans cette garde en tant qu'étudiant en médecine et surtout observateur est cependant inadapté à mon sens.
Cela l'est encore plus dans le cadre de nos études de médecine.
La garde au Samu Social est une expérience que tout étudiant en médecine -et même dans les filières paramédicales- doit vivre. […] Le déroulement de ma garde s'est passé de la façon suivante: accueil et présentation du 115 (notamment avec un petit livret destiné aux étudiants de médecine) - double écoute pendant 2h - staff de 20h - maraude - retour pour le repas vers 01h30 - reprise de la maraude.
Cela m'a fait prendre conscience que notre métier est tellement chronophage qu'on ne prend plus le temps de se poser pour lire un livre, méditer, penser à autre chose qu'à la médecine et s'ouvrir l'esprit aux autres arts.
Il est utile pour les étudiants en médecine de se retrouver de l'autre coté, celui du samu social, et non celui des urgences ou des pompiers, qui rechignent parfois a s'occuper des SDF.
Car la médecine est un milieu où on essaye de soigner les maladies des personnes mais parfois une simple soupe fait bien plus de bien qu'une hospitalisation.
Je pense que cette nuit de maraude est nécessaire à tout élèves en médecine (et ailleurs aussi), elle nous fait voir un public que nous ne rencontrons pas à l'hôpital, elle nous fait aller sur le terrain, loin du confort aseptisé de l'hôpital.
Cette garde au Samu social fait partie intégrante de notre cursus, on ne peut prétendre faire de la médecine en occultant cette branche sociale de notre domaine professionnel.
Cette nuit au SAMU social a été très enrichissante et je trouve cela très bien que ce système soit instauré pour les étudiants en médecine.
De plus, elle nous permet de rester plus humble par rapport à notre condition, ce qui manque à certains étudiants particulièrement en médecine .
Un cas qui m'a marqué : Mr D, 72 ans qui venait d'être hospitalisé 3 semaines en médecine interne, est sorti avec "RAD avec traitements et examens complémentaires à programmer en ville", et une radio pour suspicion de fracture programmée dans 1 mois.
Médecine véhicule des valeurs humaines que l'on ne retrouve pas seulement à l'hôpital.
Seul le chauffeur était agréable, les 2 autres semblaient juste préoccupée par ce qu'elles avaient fait le week-end précédent, j'ai juste eu droit à quelques clichés de l'étudiant en médecine qui n'a soit disant jamais vu de personne en précarité. […] Durant cette nuit j'ai pu découvrir l'association 115, avec son organisation et le dévouement de ses professionnels qui avec peu de moyens tentent de mettre à l'abri les personnes les plus vulnérables, et avoir un peu plus d'informations sur les différents problèmes que rencontrent les sans abris, malheureusement j'ai aussi encore une fois pu voir le mépris de certains professionnels de la santé et du social pour les étudiants en médecine, qui ne souhaitaient pas faire partager leur quotidien ni leur expérience.
La garde au samu social est une expérience enrichissante probablement indispensable pour notre futur exercice de la médecine.
Cette garde a pour moi toute sa place dans notre cursus d'étudiant en médecine, et elle permet parfois de voir plus clairement et plus concrètement les raisons pour lesquelles on fait ces études et travaille durement chaque jour.
Je ne comprend pas pourquoi la scolarité nous impose cette garde, qui n'a aucun lien avec nos études de médecine, et qui ne nous apprend rien.
Cette nuit au samu social est très enrichissante pour nous, étudiant en médecine.
Cependant je ne pense pas que cet enseignement devrait être obligatoire je pense que c'est anti-pédagogique que de forcer les étudiants en médecine à faire ça, les gens du SAMU SOCIAL sont agacés car ils savent tous que les étudiants viennent car ils y sont obligés, alors que beaucoup seraient venus par intérêt et auraient été mieux reçus. Je pense qu'on a un contact avec la misère à l'hôpital et à travers les voyages humanitaires de deuxième année de médecine, peut être que juste essayer de nous expliquer ce qu'est l'expérience au SAMU SOCIAL plus en détail plutôt que de rendre l'enseignement obligatoire rendrait l'expérience beaucoup plus agréable pour ceux qui ont envie d'y aller.
Les études de médecine demandent un investissement bien trop important pour que je puisse m'engager avec eux, mais si il en avait été autrement je n'aurais pas hésité à réitérer l'expérience.
Le fait de pouvoir vraiment venir en aide aux personnes qui le demandent est une denrée rare, même parfois en médecine, et je suis donc très content d'y avoir pris part.
Je m’appelle Moein MOGHADDAM, je suis étudiant en 4ème Année de médecine à Paris VI. […] Cela m’a fait rappelé des expériences similaires que j’avais pu vivre durant mes 5 années d’exercices professionnelles en tant sage-femme échographiste spécialisé en gynécologie-obstétrique et en médecine fœtal.
Les difficultés rencontrées par les travailleurs du samu social auprès des services d'accueil des urgences justifient à elles seules l'importance de cette garde pour des étudiants en médecine.
Pour la partie maraude : dès le début on sent que l'image des étudiants en médecine n'est pas toujours très bonne, je pense que certains de mes co-externes ont laissé un mauvais souvenir à l'équipe, je crois principalement par manque d'intérêt, ou condescendance vis à vis des intervenants.
Cette garde permet de comprendre quels sont ses risques, quelle est sa vision de la médecine .
L'humanitaire me plait beaucoup et je compte après mon cursus de médecine en France m'abandonner à Médecins sans frontières, voyager et aller à l'encontre de population défavorisée et en absence de soin.
Mon avis sur la garde : Cette garde est essentielle dans le cursus des études de médecine.
La Garde au SAMU SOCIAL de Paris a été l’une des gardes les plus formatrices depuis le début de mes études de médecine : une garde pourtant sans blouse, ni stéthoscope.
Sur le plan médical, aucun intérêt pour des étudiants en médecine mais cette garde reste intéressante d'un point de vue humain .
J'ai au final beaucoup aimé cette garde, ou j'ai pu trouver un coté social qui manque selon moi à la médecine hospitalière, je pense vraiment refaire des maraudes plus tard.
je m'y suis rendue un peu défaitiste sur l'utilité de cette nuit dans le cadre des études de médecine, et très fatiguée et au final je suis repartie très emballée par cette garde.
L'accueil des étudiants en médecine est très positif et nous apprenons beaucoup, il faut saluer le travail et l'accueil du SAMU social de Paris et poursuivre les gardes pour les externes.
Au final, ce que je retiens de cette expérience, c'est la place primordiale de l'écoute dans nos rapport aux gens dans le cadre de notre future profession, en particulier lorsqu'il s'agit d'un SDF (chose que trop d'externes en médecine laissent au second plan, trop concentrés sur la technique).
Je pense que pour nous, étudiants en médecine, cette expérience est indispensable a notre formation.
Monsieur Duguet, vous n'êtes pas sans savoir que les externes en médecine ne sont que faiblement « rémunérés », vous n'ignorez pas non plus qu'ils ne le sont pas pour cette « garde » au SAMU social, à l'inverse des équipes salariées (sans doute à de faibles salaires, certes) de cette organisation. […] Les étudiants en médecine n'ont pas signé pour ça : un gâteau par semaine, ça ne fait pas partie de nos attributions.
Pour développer le coté humain et les qualités relationnelles des étudiants en médecine, maintenez plutôt les écoutes au SIDA info service, au CFCV, etc, encouragez les gardes aux urgences et en réa, ....
C'est sous un jour nouveau que j'ai pu aborder le monde de la rue, et c'est fort de ce vécu que j'espère pouvoir un jour pratiquer une médecine plus humaine et compréhensive à l'égard de ces patients si particuliers que sont les sans-abris
Un grand bémol sur l'ambiance au début, nous, étudiants en médecine on apprend pleins de choses grâces aux infirmiers, et c'est dommage qu'ils aient cette image très négative de nous, très injustifiée.
On en apprend beaucoup sur le relationnel, comment mieux parler aux gens, se comporter, aller vers l'autre, c'est une expérience riche que tout étudiant en médecine doit vraiment vivre.
Et le fait d’être étudiant en médecine ne change rien à cela.
Tant de sympathie ne manqua pas de m'étonner, d'autant qu'à force de voir chaque soir un étudiant en médecine différent, je les aurais plutôt imaginés blasés.
Elles nous apportent en tous les cas beaucoup, à nous, étudiants en médecine.