Cette nuit a été une expérience extrêmement enrichissante, en effet il y a eu un avis de tempête durant cette nuit froide et pluvieuse. Nous avons été amenés à appeler les pompiers pour un sans abris qui a présenté une crise d'épilepsie durant notre conversation avec lui et nous avons conduit à l'hôpital une femme présentant des troubles psychiatriques suite à une longue discussion avec mise en confiance vis-à-vis du samu social.
Je suis allée à cette garde sans rien connaitre au fonctionnement du samu social et je ne savais pas à quel type de personnes j'allais être confrontée durant la nuit. […] Durant la maraude, j'ai été surprise par la diversité des gens que nous avons croisés ainsi que leurs problèmes personnels, et malgré leur quotidien, certains gardent un moral plus fort que le notre et qui peut résister à toutes épreuves.
Durant cette nuit, ce qui m'a le plus marqué c'est une femme qui nous a contactés durant la double écoute.
Que des points positifs durant cette garde.
J'ai adoré discuter avec les gens que j'ai rencontré durant la nuit.
Pas de problèmes majeurs à signaler durant la garde, si ce n'est évidemment la température glaciale qui semble être le principal dénominateur commun le plus préoccupant...
Je garderai quand même un bon souvenir de cette soirée, cela montre que l'aspect social est tout aussi important et que l'on ne voit pas suffisamment cette aspect durant nos études.
Je garderai quand même un bon souvenir de cette soirée, cela montre que l'aspect social est tout aussi important et que l'on ne voit pas suffisamment cette aspect durant nos études.
J'ai eté etonnée de la variété d'âge et de milieu dont lesquels sont issues les personnes nous appelant pour que l'on viennent les aider ou simplement les personnes qu'on croise durant la maraude.
Les différentes personnes rencontré durant la maraude m'ont touché par leur détresse et leur humilité.
J’ai particulièrement apprécié, durant cette garde au samu social, la première partie avec la double écoute. Durant celle-ci, j’ai assisté des échanges plus longs et des histoires plus marquantes que lors de la maraude.
Mais plus l'objet des moqueries dont nous fûmes la cible durant cette soirée, de la part des passants.
De plus, j’ai eu un fort sentiment d’impuissance durant la double écoute avec peu de solutions à proposer aux personnes demandeuses.
Ce qui m'a marqué durant la double écoute c'est que certaines familles avec plusieurs enfants en bas âge continuent à dormir dans la rue en raison du nombre encore insuffisant de places d'hébergement.
J'ai moins aimé la double-écoute de 18h à 20h car durant ce créneau, on prend moins le temps d'échanger avec les personnes qui appellent car elles ont souvent déjà appelé plus tôt dans la journée.
Pareil durant la double écoute la dame avec qui j'étais étais très investie et elle faisait preuve d'une grande patience avec les gens qui appelaient !
Cette situation s'est reproduite durant la maraude où on était quelque peu démunis face aux "usagers".
Pendant la maraude, nous sommes allés à la rencontre des personnes dormant dans la rue et leur avons proposés de passer la nuit dans un centre d'hébergement. 2 situations m'ont cependant marquées : - la première durant la double écoute, où nous n'avions que quelques places à offrir pour passer la nuit dans un endroit confortable : lorsque nous avons offert une place à une femme qui dormait dehors depuis presque 2 mois, elle nous a remerciées comme si nous étions Dieu... […] - la deuxième durant la maraude : nous allions à la rencontre de nos premiers sans abris et lorsque nous sommes descendus du camion, nous avons pris un oeuf.
Durant la maraude, nous étions sur un secteur avec finalement peu de choses à faire, alors que d'autres équipes avaient une dizaine de signalement à aller voir.
Durant la maraude nous avons parcouru un des secteurs de Paris et nous nous sommes arrêté au moins une vingtaine de fois dans la nuit.
Chose trop peu enseignée durant nos études. […] Ce sont des gens qui ont besoin d'avantage de soins et de suivi et qui vont forcement croiser notre chemin (au moins durant nos études...).
Durant la nuit, nous nous sommes arrêtés sous un pont, à l'appel d'un SDF.
Durant cette nuit de garde, j'ai eu l'occasion de rencontrer, entre autre, une jeune fille de mon age, toxicomane (alcool et héroïne) depuis l'age de 17 ans.
Equipe très sympathique qui a su pleinement m'intégrer au travail effectué durant la nuit.
Une drôle de sensation subsiste durant la garde, lorsque l'on voit défiler tous ces gens avec leurs vies autour de nous alors que la misère est juste sous leurs yeux : un vrai sentiment de deux monde cohabitants.
Durant toute la nuit, comme les autres nuits, les maraudes allaient à la rencontre des nombreuses personnes en détresse qui avaient appelé le 115.
Effectivement j'ai pu faire ce triste constat par moi même hier en ayant eu 3 femmes enceintes durant les 2h d'appel, dont une qui avait déjà un enfant en bas âge, une autre qui était enceinte de 9 mois. […] Je me suis interrogée sur les raisons de ce triste constat, on m'a expliqué que plusieurs femmes migrantes subissaient des violences sexuelles durant leur parcours migratoire et se retrouvaient enceinte à leur arrivée.
Après un long moment à essayer de communiquer tant bien que mal, nous décidons de leur laisser des soupes chaudes ainsi qu'un duvet supplémentaire et des chaussettes pour aider à tenir durant cette dure nuit d'hiver. ..
Durant la nuit que j'ai passé en maraude il a plu toute la nuit et passé 23h il n'y avait plus de place nul part, c'est a dire qu'on passait juste voir les gens sans les réveiller faute de pouvoir leur offrir qu'à manger.
Ce qui m’a le plus marqué durant cette nuit a été la rencontre avec un grand exclu, à la rue depuis plus de 20 ans, et avec qui chaque équipe s’arrête pour discuter, prendre un café, ou simplement s’assurer que “tout va bien” lors de chaque maraude.
Je n'avais pas beaucoup de chance durant la maraude. […] Ce qui m'a par ailleurs interpelé, c'est durant notre dernière intervention vers 5h : une personne, qui tenait mal sur ses deux jambes, nous a demandé un café.
Durant ma garde, mon équipe a été confrontée à la mort d'un SDF qu'il connaissait très bien et a été dans l'incapacité de continuer la maraude.
C’est d’autant plus vrai qu’au samu social c’est nous qui allons à la rencontre de l’autre; à contrario de notre exercice hospitalier durant lequel c’est le patient qui vient à nous, dans un lieu et un cadre qui lui sont bien étrangers.
Durant la double écoute, les appels avaient essentiellement pour objet de trouver un lieu où passer la nuit.
J'ai donc appris énormément durant cette nuit, mais ne renouvellerai pas cette expérience; car toute les nuits la même galère recommence pour les personnes que l'ont place en centre pour une nuit.
Toutes les rencontres durant cette nuit ont été marquantes mais il y en a une en particulier que je n'oublierais pas.
Ce qui m'a donc surtout marqué durant cette garde, qui a eu lieu le lendemain des grandes tombées de neige, c'est le grand dévouement et le courage des équipes mobiles, qui avaient notamment passé la veille une nuit prolongée et sans repas, et repartaient ce soir là avec autant de motivation.
Le plus frustrant durant cette nuit, c'est de ne pouvoir accueillir tout le monde en centre, avec un repas chaud et un toit pour dormir, manque de place et trop de demande.
Durant la première partie de cette garde, j'ai répondu au téléphone avec deux jeunes femmes.
Superbe expérience au samu social durant cette garde, pleine de diversité.
En Tout cas , le chauffeur , travailleur social et infirmière m'ont extemement bien accueillie et encadrée durant toute cette nuit de maraude !
Durant ma garde j'ai vu de très belles scènes où les sans abris étaient ravis de se faire aider, jusqu'aux larmes même, juste pour un peu d'attention et de gentillesse.
Je n'ai eu que très peu de signalement durant la nuit mais j'ai pu en accompagner plusieurs au centre de Montrouge, j'ai donc pu visiter ce centre!
Durant la maraude, on réalise que le simple fait de s'arrêter et serrer la main aux personnes vivants dans la rue leur apporte déjà quelque chose; l'équipe les connait personnellement et son action permet de lutter contre l'exclusion sociale même si des moyens plus importants seraient bien évidemment nécessaires.
La double écoute m’a particulièrement déçu car nous n’avons traité que 2 appels au cours desquels nous n’avons été d’aucun recours Durant la nuit je n’ai pas eu l'impression qu’il y ai eu une volonté de m’integrer a l’equipe et que mon rôle se restreignait à celui d’un observateur et je trouve cela dommage J’ai eu aussi l’impression que le SAMU Social n’etait qu’une solution palliative aux maux de tout ces gens dans le besoin Sinon mis à part ces points négatif ce fut une expérience enrichissante d’un point de vu social et humain
La seconde partie pendant la maraude diffère dans la mesure où les personnes rencontrées (en tout cas durant ma garde) ne demandaient rien de plus qu'un café ou une soupe, parfois un duvet ou des chaussettes, ce que nous pouvions allègrement leur procurer.
Cependant, ce que j'ai trouvé assez décevant durant cette garde, c'était l'aspect éphémère de la prise en charge puisqu'on leur fournit un hébergement pour seulement une nuit.
Me retrouver en contact direct avec eux durant la maraude ne m’enchantait donc pas trop.
La maraude est une partie très intéressante de la garde durant laquelle on est confronté aux problèmes de la rue.
Je voudrai adresser un grand merci à toutes les personnes que j'ai pu croiser durant cette nuit , et qui ont réussi à me faire sentir partie intégrante de l'équipe, pour le peu de temps que j'y ai passé.
Ce qui m'a le plus frappé c'est que la plupart ne veulent pas venir avec nous pour dormir au chaud pendant la maraude, généralement ils ont de quoi manger et se couvrir, aidés par les gens du quartier, durant la nuit une seule personne uniquement, qui avait très froid, a été conduit dans un centre d'hébergement.
J'ai beaucoup appris durant cette courte nuit sur les différentes façons ressentir sa vie dans la rue, certains sont dépassés par la situation qui s'est abattue sur eux trop rapidement, d'autre au contraire sont résignés et aiment leur vie dans la rue qu'ils ne voient pas comme un épisode transitoire.
Peu de relationnel durant cette nuit.
Durant la nuit au SAMU SOCIAL, une rencontre m'a particulièrement marquée, c'est celle d'un homme seul sans domicile.
La garde est beaucoup trop longue, on tourne en rond dans tout Paris pour au final ne pas retrouver les SDF signalés durant la nuit la plupart du temps...
Nous avons durant la maraude repondu a un signalement et recueilli une mere et ses trois enfants en bas age, ils avaient en attendant été mis a l'abris dans la voiture d'une particulière qui avait ensuite alerté le 112, les enfants avaient froids et ne savaient pas trop ce qu'il leur arrivait.
Je me suis sentie concernée durant cette nuit, j'ai même servi de traductrice allemand-français !
Durant la nuit, j'ai été particulièrement marqué par le manque de places face à un afflux de demande.
J'ai appris énormément durant cette garde au samu social.
Durant cette nuit, j'ai fait la rencontre d'une famille roumaine dont la fille de 8 ans m'a tout de suite adoptée pensant que j'étais une princesse.
Ce qui m'a le plus marqué durant cette nuit c'est justement la continuité de cette action lorsque l'équipe parlait de SDFs qu'elle suivait depuis plusieurs longues années, toujours soucieuse du devenir de la personne et de rendre son séjour dans la rue un peu plus "humain".
Durant cette garde au samu social j’ai pu observer l’action de l’équipe d’un camion de maraude.
Durant ma double écoute j'ai pu être confrontée à la difficulté d'entendre dire qu'il n'y avait plus de places à l'hôtel pour de nombreuses familles.
Durant la nuit, l'infirmière n'est même jamais intervenue.
Durant cette nuit j'ai pu voir 2 types de SDF.
J'ai beaucoup apprécié la facon dont les équipes travaillaient ensemble, la bonne humeur entre l'infirmier, le travailleur social et le conducteur, qui tous les trois, étaient très à l'écoute des personnes rencontrées durant la maraude qui avaient parfois vraiment besoin de discuter.
Nous avons recupere durant la nuit, un homme pour l'emmener dans un centre d'hebergement d'urgence puis des groupes pour un centre de repos (sans lit).
Durant la nuit, nous avons eu uniquement un seul signalement, une dame très drôle, un peu paniquée à l'idée de dormir sous la pluie et qui fait l'objet d'une veille par le SAMU social.
Durant la nuit, nous avons déposé des personnes dans l'un des centres d'accueil.
Durant cette garde, j'ai été extrêmement bien prise en charge aussi bien par les équipes de la double-écoute que par mon équipe de maraude.
Au contraire, durant la maraude (en particulier cette veille de jour de fête où il y avait beaucoup de monde dans les rues), nous ne voyions plus les passants, nous cherchions les ombres, discrètes, d'habitude invisbles.
Durant la double écoute, j'ai pu me rendre compte du nombre d'appel que reçoit chaque jour le samu social, de l'aide qu'il apporte aux personnes en difficulté et malheureusement du nombre de requêtes auxquelles il ne peut pas répondre.
Beaucoup de personnes nous ont remercié durant la maraude, des remerciements sincères, même si parfois nous ne leur donnions qu'une bouteille d'eau ou une paire de chaussette.
Après cela, nous avons apporté de l'aide à plusieurs SDF en leur offrant des boissons chaudes ainsi qu'un hébergement pour la nuit dont une famille constituée d'une mère et de son enfant qui m'ont particulièrement touchée par leur courage malgré toutes les violences qu'elles ont pu subir durant leur parcours migratoire et leurs nombreux rendez-vous médicaux en conséquence de celles-ci.
Garde intéressante : j'ai pour ma part participé à la double écoute durant 2 heures, puis participé au staff pré-maraude avant de partir en camion.
Expérience très enrichissante, et rétrospectivement on peut même dire quasi-indispensable de faire une maraude durant ses études de médecine : pour voir l'envers du rideau, tout ce qui se passe avant l'arrivée des SDF aux urgences, que l'on voit à toutes les gardes aux urgences en stage.
On lui a demandé comment il allait, ce qu'il faisait durant le jour, et si il avait un endroit où dormir cette nuit.
Nous étions plusieurs "observateurs", présentés aux équipes et répartis durant le briefing de 20h.
Durant la nuit nous sommes partis à la rencontre d'une famille Ukrainienne si mes souvenirs sont bons, ça était un moment très émouvant car nous n'avions plus de place dans l'accueil pour familles, ces personnes ont été finalement hébergées par un café qui les a maintenus au chaud en attendant le lendemain.
J'ai découvert durant la nuit du 20/12/11 à quel point il est facile de se retrouver dans la rue, du jour au lendemain.
Durant cette garde, j'ai également été impressionné par la gentillesse, la bonne entente et humeur avec la majorité des SDF.