Si c'était à refaire, je ne referais clairement pas cette garde qui m'a laissé un profond sentiment de frustration et dont j’en ressors très choquée.
Si c'était à refaire, je ne referais clairement pas cette garde qui m'a laissé un profond sentiment de frustration et dont j’en ressors très choquée.
Quand les pompiers sont arrivés, nous étions tous - assistant social, conducteur, infirmière, externe, personnels de Romain Rolland - choqués de leur comportement avec le patient : ils lui parlaient avec mépris, impatience, condescendance, jugement, ce qui a évidemment énervé le sans-abri qui ne voulait plus suivre les pompiers aux urgences...
J’ai été particulièrement choquée par la situation des femmes sans-abris ; elles sont bien moins touchées par la précarité que les hommes, c’est pourquoi les centres d’accueil leur réservent bien moins de places, et celles-ci sont donc rapidement prises, d’autant plus que le nombre de femmes dans la rue est actuellement en augmentation… C’était vraiment très dur de devoir annoncer à de petites mamies de 70 ans qu’elles allaient devoir passer la nuit dehors, par le froid qu’il faisait, car il n’y avait tout simplement plus de places pour elles… En résumé, c’est une expérience que je recommande à tous, elle permet d’ouvrir les yeux sur la misère qui existe dans notre société, réputée pourtant pour sa puissance économique.
Alors oui c'est sûr que si le SAMU SOCIAL avait plus de moyens ce serait mieux, mais je ne peux pas m'empêcher de dire que j'ai été un peu choquée quand j'ai vu que les locaux de l'association étaient spacieux, tout neufs, très climatisés et que les personnes qui y travaillent font des pauses de 20 min toutes les 2h...
A ce moment là j'ai été profondément choquée et touchée qu'une personne de cet âge et qui vit à la rue depuis si longtemps peut encore être sujette à de telles violences.
L’enfant choqué s’ouvre immédiatement, en reprend, s’intéresse, cherche à communiquer, je lui montre un avion en papier, il me montre le modèle qu’il sait réaliser (bien meilleur que le mien).
Vous qui attachez tant d'importance aux résultats qui seront les nôtres à ce concours, qui modifiez les programmes pour qu'il y en ait toujours plus à apprendre, qui savez combien vous nous condamnez à consacrer 100 % de notre temps à nos études, comment n'êtes-vous pas choqué par cette perte de temps-ci ?