Mais jusqu'à 5h du matin c'est trop long, je suis contente d'avoir pu partir à 3h à la pause.
Rencontre avec un SDF vers 3h du matin, l’equipe le connaît très bien, il passe la nuit toujours au même endroit.
Le matin de ma garde au SAMU Social je découvre en feuilletant un journal gratuit qu'un SDF est décédé d'hypothermie dans sa voiture la veille, sur le parking de l'hôpital de Melun, où je suis en ce moment en stage. […] Mme B n'aura pas de places pour ce soir, elle doit rappeler demain matin, à six heures.
Ce n'est pas une expérience facile ni psychologiquement ni physiquement (se lever le matin pour aller en stage puis rester éveillé jusqu'à 5h du matin), on devrait avoir le choix de faire cette garde ou non.
Nous avons maraudé jusqu'à 4h du matin, nous avons été à la rencontre de nombreuses personnes dans le besoin.
La nuit s'est terminée vers 2h du matin, l'équipe était très sympa.
Je suis rentrée à 5h du matin sans avoir fait aucune pause.
La garde m'a été très enrichissante, nous avons maraudé jusqu'à 6h00 du matin dans le 10eme arrondissement.
Le camion m'a raccompagnée devant chez moi vers 3h30 du matin.
Jeudi, plus ou moins 3 heure du matin. […] C'est tout imprégné de l'inconnu et de l'excitation que celui-ci provoque que j'ai fini ma garde au samu social ce matin d'avant l'aube.
Tous les matins, il allait récupérer ses enfants pour les emmener à l'école, et le soir il faisait le trajet inverse.
Passé 1h du matin j'ai trouvé le temps long.
A 21 H, nous avons commencé la maraude et nous avons terminé vers 4H30 du matin.
Je trouve cette garde intéressante à réaliser dans le cadre de nos études de médecine, en revanche, je ne pense pas qu’il soit nécessaire de terminer notre garde à 5h du matin.
Et inutile de laisser durer la garde jusqu'à 5h du matin étant donné qu'il n'y a pas de chambre de garde ni de transports en commun à cette heure là.
Nous avons maraudé de 21h à 4 h du matin et avons recueilli près de 6 personnes pour un hébergement d'urgence.
Mais le plus dur pour ceux qui ont pu passer la nuit en centre c'est de devoir, des demain, retourner à la rue à espérer dans le vide une place jusqu'à possiblement 2h du matin et ça c'est vraiment injuste...
Je trouve que la mise en place de cette garde est une très bonne chose nous qui ne voyons pas souvent le côté social à l'hôpital (ne restant que le matin).
Nous sommes allés voir un homme à 4h du matin qui était très agressif et qui nous a insulté donc nous l'avons laissé sans lui donner de café ou autre ...
Cela n'est pas arrivé lors de cette maraude, mais je ne doute pas qu'il ait pu arriver à certains de passer près de chez eux, prendre des nouvelles d'un hypothétique inconnu dont il aurait le matin même éviter le regard, action qui eut laisser une culpabilité fugace, car bien vite refoulée.
Je ne pensais notamment pas qu il était si difficile d'obtenir une place en foyer et qu'il fallait appeler le 115 dès le matin tôt.
En ce qui concerne l'organisation, finir a 5h du matin quand on habite pas Paris ce n'est pas evident car il faut soit attendre le debut du service des transport Soit rentrer en voiture extremement fatigué.
un abri n'est garantit que pour une seule nuit: tous les matins il faut appeler en espérant en bénéficier de nouveau.
Vers 2h du matin on est retourné au centre pour nous restaurer. Mon équipe m'a ensuite ramené devant chez moi vers 3h30 du matin après cette nuit de "balade" dans Paris.
Une "anecdote" de ma nuit: la surprise que j'ai eu lorsque vers 2h du matin on s'est approché d'un amas de sac de couchage sous un porche, doucement, pour ne pas réveiller la personne, afin de lui venir en aide si besoin, et qu'il s'agissait d'un couple, de jeunes, de mon âge...
J'ai été très enthousiasmé par la relation (parfois très ancienne et privilégié) entre l'équipe et les personnes défavorisés, jusqu’à 6h du matin nous avons vécu différentes situations, émouvantes, étranges, tendues, dans le froid de la nuit.
(beaucoup n'appelaient plus le 115 car trop d'attente au téléphone apparemment plus de 2h parfois) Certains ont été amenés à la Boulangerie, grand hangar (je ne comprends pas que l'on ne mette pas en place d'Assistante sociale dans cet endroit, pour que le matin certains soient un peu moins "laisser dans la nature" que la vieille...
a l'arrivee au centre, nous apprenons que ce matin cet homme avait chuté de sa hauteur (puis?)
L'expérience a été intéressante mais l'enchaînement de la journée chargée avec une nuit de 18h à 5h du matin fut rude...
J'espère, ce matin, qu'ils ont réussi sans problème à se retrouver et que France terre d'asile va leur donner des solutions...
Pendant ma nuit au SAMU Social, nous avons rencontré un homme qui vivait dans la rue, et qui s'était réveillé un matin a coté de son meilleur ami décédé dans la nuit, il a cherché du réconfort auprès de l'équipe, et il en a trouvé.
Les deux parties proposées sont autant enrichissantes l'une que l'autre: la double-écoute, parfois très émouvante (notamment quand des enfants appellent), rend compte de la détresse psychologique des sans-abris; la maraude, de 21h a 3h du matin, avec un chauffeur, un infirmier et un travailleur social, est également enrichissante dans la mesure où elle nous oblige à approcher les SDF et à leur parler, alors que spontanément il est vrai que ce ne sont pas forcément les personnes vers qui nous nous dirigeons dans la vie quotidienne.
, où on n'apprend franchement pas grand chose, qu'il fait froid et pleut à verse, et qu'on rentre à 5h du matin c'est, à mon avis, nous fatiguer INUTILEMENT.
Des cas qu'un étudiant en médecine voudrait envoyer aux urgences sont seulement mis dans un centre d'hébergement avec une consultation chez le médecin pour le lendemain matin : "Ne pas essayer de jouer les Zorros" d'après l'équipe, à trop vouloir en faire on arriverait à rien (l'attente trop longue aux urgences ferait partir le patient et il ne serait pas soigné).
Seul point négatif: les horaires, pour ceux qui habitent en banlieue on ne peut pas être lâché à 2 ou 3h dans paris et les 1er rer sont assez tard le matin...;
Apparemment ils n'aiment pas la promiscuité avec les autres/les vols/le fait d'être "viré" du centre à maximum 8h du matin.
Enfin même si l'on parvient à apporter un peu de lien humain et de réconfort et qu'il est alors possible de donner des conseils pour permettre aux SDF d'entreprendre des démarches administratives, ces conseils sont souvent perdus au matin une fois la nuit passée car un suivi individuel est difficile pour de multiples raisons.
Cette garde a été très enrichissante bien que un peu longue de 18h à 5h du matin.
Je pense que cette garde est intéressante mais trop longue pour les étudiants qui étaient en stage le matin même.
Je trouve cela frustrant en revanche de leur offrir un endroit où dormir pour la nuit, en leur disant qu'ils devront partir le matin, et que leur situation n'aura pas changée, bien que des démarches soient entreprises au moment de leur prise en charge (par exemple rendez-vous avec une assistante sociale).
Vers 3h du matin, on a eu un signalement pour un SDF bien connu de l'équipe.
Dernière intervention vers 4h du matin pour une prise en charge d'une famille en difficulté.
Comme il est agréable de devoir faire Ivry-Cergy en transports en commun à 05.00 du matin....
Ce qui m'a moins plu, c'est être confrontée en permanence au froid, également la conduite du chauffeur du fourgon qui était très risquée et ne mettait pas forcément à l'aise, d'autant plus qu'il s'agit d'une garde obligatoire de laquelle on aimerait bien sortir vivant et le fait de devoir rentrer à 5h du matin en passant par les rues peu sûres d'Ivry.
En maraude, nous irons la chercher et l'amèneront, sûrement, à l'un de ces foyers qu'elle quittera tôt, le matin suivant, en compagnie des autres femmes dans le bus qui les amèneront à Paris.
J'ai fait ma garde au Samu Social un soir où il faisait vraiment très froid, nous avons maraudé de 22h à 5h d matin avec une pause au centre vers 3h.
Ce jeune homme sans affaire qui découvre le froid européen a du dormir seulement 5h dans un dortoir de 100 personnes, pour être rejeté à la rue le matin à 6h.
Moi je n'ai que vu des SDF bourrés à 3h du matin pendant mes gardes aux urgences, d'où probablement certains préjugés.
Le personnel du SAMU très sympathique, à mon écoute, j'étais considéré comme un membre de l'équipe Pour moi qui n'ai pas vraiment eu l'occasion de faire de l'aide humanitaire, ce fut une expérience enrichissante, notamment sur la notion de l'esprit d'équipe mais également sur le plan social avec les personnes en difficulté Voilà pas vraiment de point négatif sur ce stage, si ce n'est que n'étant pas parisien et finir à 4h du matin c'est un peu la galère pour rentrer Et puis Paris la nuit, c'est beau...
N'étant plus habitué à dormir en intérieur et dans un lit il a très mal vécu sa nuit au centre et n'a quasiment pas dormi, c'est pourquoi il avait pris la décision d'en partir le matin, en ayant prévenu le personnel du centre.
Après la pause repas à 3h du matin, nous repartons faire un tour dans Paris pour proposer aux personnes qui le souhaitent, une couverture, une soupe, un café ou une oreille attentive, faute de place en centre d'hébergement d'urgence.
Puis on a reçu deux 2 personnes avec des problèmes psychiatriques, la première, en rupture de traitement, avait échappé de sa maison en train le matin et s'est retrouvée seule sans lit la nuit.
Chaque matin, il part à la recherche d'objets utiles laissés à la déchetterie, dans la rue, sur les trottoirs afin d'améliorer son petit lieu de vie, se montrant très respectueux, un logement de travailleurs dans le bâtiment lui restait ouvert la nuit afin qu'il puisse aller se doucher et utiliser un peu d'électricité.
Vers 2h du matin un homme dormait sur un carton dans un sac de couchage imbibé d'urine tout ça à coté d'un centre d'accueil, un fauteuil roulant posé à coté de lui, nous l'avons donc réveillé pour le ramener dans un endroit chaud pour dormir mais impossible de comprendre un mot tant le taux d'alcoolémie était élevé.
Bref, cette garde était vraiment très intéressante et même si on n'a eu que 45minutes de pause pour manger à 2h du matin et que l'on a fini tard ou plutôt, tôt le matin, je pense que cette garde devrait être maintenue longtemps encore.
Ce qui fait que le retour chez soi en rer/metro a 5h passé du matin après une journée de stage également est physiqumenet compliqué.
Car quoiqu'il en soit à 7h du matin il serait de nouveau à la rue et il faudrait recommencer à nouveau du début, une lutte sans fin pour eux, un éternel recommencement.
Donc je me mets dans la peau des filles, je trouve cela assez révoltant et dangereux d'être lâchée, seule a 5h00 du matin aux alentours de la gare d'Ivry sur seine, sachant que les premiers rer passent à 5H40, elles ont largement le temps de se faire agressée une dizaine de fois.
Meme lorsque les appelants ne pouvaient être hébergées parce qu'ils l'avaient été les nuits précédentes, on entendait le soulagement dans leur voix lorsque l'écoutant du samu leur disait "vous me rappelez demain pour me dire comment ça s'est passé" ou "je vous dis à demain matin".
La rencontre que j'ai préféré à été celle d'une femme qui nous avait appelé pour refaire un pansement à la jambe, ce que l'infirmier a fait dans un arrêt de bus à 3 h du matin pendant que je lui tenait la jambe, en faisant fi de toutes les consignes d'asepsie durement apprises à l'hôpital ce qui était au final plus gratifiant et peut-être même un peu libérateur.
Ils m'ont raccompagné chez moi vers 2h du matin des qu'ils ont sentit que je fatiguais.
J'avais déjà joint le fameux numéro vert, l'attente avait été interminable à 2H du matin, mais je ne m'attendais pas à si peu de disponibilités!
Et au final, nous n'avons fait que 3 voyages vers les centres d'hébergement et le tout avant 2h du matin.
Une nuit d'hébergement, un repas chaud le soir et un petit déjeuner le matin ou bien une paire de gants et un café ou simplement une oreille tendue sont certainement trop peu en comparaison de leur besoin mais sûrement bien plus que des regards méprisants, des insultes ou des préjugés non mérités dont sont victimes au quotidien ces sans abris que personne n'ose regarder droit dans les yeux, d'humain à humain.
Seul point négatif : l'horaire de fin, le SAMU peut vous poser a Paris vers 3h du matin et quand on habite pas Paris c'est pas très pratique !
Nous avons accompagné plusieurs hommes sans domicile au centre de Montrouge; là, ils pouvaient rencontrer au petit matin une assistante sociale...
Terminer à 5h du matin pour les banlieusards est très très contraignant.
De la maraude, j'ai surtout retenu un homme qui vivait depuis 10 ans en bas d'un immeuble, caché derrière des buissons, et qui nous expliquait qu'il partait tous les jours à 7h du matin et ne rentrait que tard le soir pour ne pas importuner les habitants de l'immeuble par sa présence !
Petit soucis d'organisation des équipes, vers 2h du matin, nous nous retrouvons seul camion sur les 5 de nuit dans Paris pour faire les transports, les autres étant en pause. […] Départ d'Ivry à 5h du matin passés, il s'agit de trouver un transport en commun pour rentrer à Paris.
Beaucoup d'appels pour peu de places : "rappelez vers 19h... vers 22h... demain matin à 6h..." est souvent ce que l'on est contraint de répondre.
S'il n'était pas aux pas de la porte d'un immeuble, à 2h du matin un 24 décembre pluvieux, une bouteille de vin à la main, il pourrait passer pour un professeur d'université.
La garde se divise en deux parties: une première partie de 18 à 20h de double écoute au 115, et une deuxième partie, la maraude, jusqu'à 5h du matin.
De plus, cela ne permet pas d'assister aux éventuels cours de l'après-midi (parce que quand on arrive chez soi à 7h après une longue nuit, on n'a pas forcément envie de repartir à la fac quelques heures plus tard); et enfin, c'est parfois une vraie galère de prendre les transports en commun si tôt le matin pour aller de banlieue à banlieue.
J'ai été étonnée du manque de moyens dans les centres, je me souviendrais d'un soin infirmier d'une plaie du pied, avec un infirmier consciencieux qui ne pouvait malheureusement pas faire un soin de la qualité qu'il aurait voulu : manque de matériel, manque de temps, mais quand même le sentiment d'avoir été utiles, en attendant le médecin qui passait le lendemain matin.
En effet finir à 5h du matin alors qu'on habite à plus d'une heure d'Ivry et devoir rentrer en RER après peut être compliqué pour certains étudiants.
Puis vers 2h du matin, on a reçu le signalement d'une jeune femme, d'origine Algérienne, enceinte de 6 mois.
A 1 heure du matin, nous nous sommes rendus vers la Place des Invalides, pour un signalement fait par une usager du quartier.
Centre d'hébergement, 1h le matin.
Heureusement, on a réussi à obtenir pour elle une place pour la nuit dans un bon centre d'hébergement et l'assurance que sa fille allait bien et qu'elle la verrait dès le lendemain matin.