Je ne suis pas sûre qu'elle ait un apport majeur dans notre future profession de médecin, mais il est impératif de conserver ce mini-stage et de motiver les étudiants à y aller car il ouvre les yeux sur des thématiques sociales importantes que nous devrions tous, médecin ou non, avoir toujours en tête.
Le passage à la régulation est pour moi important.
Par contre la diminution des moyens attribués se fait sentir (moins de camions...) et le nombre d'appel est très important ce qui fait qu'il y a une grande part de "chance" dans l'attribution d'un lit pour la nuit, il faut appeler au bon moment (places disponibles) et avoir assez de chance pour tomber sur quelqu'un au téléphone (appels saturés)
C'est le fait de voir qui a mon sens est le plus important, de réaliser qu'il s'agit bien d'êtres humains que l'on rencontre, et tout cela en une demi-nuit avec un encadrement de qualité.
Pour résumé, je trouve que c'est une expérience très enrichissante qu'il est important de vivre dans le cadre de notre futur métier car cela nous permet de mieux comprendre les situations des personnes les plus défavorisées et de mieux les prendre en charge par la suite.
En conclusion, cela a été une expérience très enrichissante pour moi au niveau humain et j'estime que cette garde est formatrice et importante.
Lors de la double écoute j'ai trouvé important le fait de tenter de répondre aux appels à l'aide de ces personnes bien que malheureusement par rapport au nombre de places disponibles pour un hébergement les moyens étaient très limités et souvent la réponse n'était pas celle à laquelle aspiraient ces personnes. […] Pour ce qui est de la maraude, je trouve qu'il était important d'établir un contact proche auprès de ces usagers de la rue afin de tenter de leur trouver un refuge pour au moins un nuit, leur permettre de prendre une douche, de boire, de manger, et même si certains refusaient malgré toutes nos tentatives pour les convaincre de monter dans le camion avec nous pour être emmené dans un meilleur endroit pour eux, il restait tout de même possible de leur proposer des chaussettes, un café, une soupe, ce qui reste une aide très appréciable.
L'autre chose, que je garde en mémoire est le nombre important de jeunes à la rue, que nous avons croisé et demandant seulement des chaussettes, un bonnet ou une écharpe ou encore un caleçon pour rester propre mais sans jamais accepter de dormir au chaud et sans même prononcer la moindre plainte.
En effet je pense que ce stage est très important pour nous , externes, qui prenons en charge les sans abris aux urgences pour décharger les seniors .
Je pense que le Samu social joue un rôle très important en ce qui concerne la possibilité de réinsertion sociale des personnes se retrouvant obligés de dormir dans la rue pour diverses raisons, qu'ils soient au chômage ou non, en situation régulière ou non : les maraudes et les différents services d'hébergement, centres de bains-douches, distribution de repas, accueil de jour et lits infirmiers permettent un suivi de ces personnes et semblent leur apporter des solutions pour les sortir de leur situation précaire et permettent de se préoccuper de leur santé.
Cette garde au samu social est importante pour savoir ce que c'est que le samu social, avant je ne savais pas du tout comment ça fonctionnait, j'ai appris beaucoup de choses.
Pour un étudiant en médecine, je pense que c'est important de rencontrer cette population particulière, qui, en tant que patient, est plus difficile à gérer, sur le plan social et médical, et souvent vraiment malade.
Pour un futur médecin c'est important d'être confronté à toutes les populations et de comprendre un peu mieux le mode de vie de certaines personnes.
Il me semble important de la vivre au moins une fois.
Le nombre important d’appel m’a fait prendre conscience et rappelé que bien que la France soit considérée comme un « pays riche », nombre de ses habitants vivent des situations précaires et que de nombreux efforts restent à faire.
J'ai été très touchée - limite choquée - par les conditions d'hébergement pendant la période du plan grand froid (ma garde s'est déroulé le dernier soir du Plan Grand Froid) dans les gymnases et grand hangars, mais je trouve ça très important de s'être retrouvée face à la réalité des choses.
Je pense que c'est important de voir et de comprendre cela en tant que futurs medecins, notamment car beaucoup de sans domiciles fixe sont amenés aux urgences (notamment par le SAMU social) et renvoyės dans la rue le lendemain voire le soir même, et pour qui davantage pourrait être fait.
L'équipe est très accueillante, et ceci et d'autant plus important qu'il est difficile d'accueillir chaque jour de nouveaux étudiants et de les briefer.
Personnellement, je pense que c'est très important de faire au moins une fois une garde au SAMU SOCIAL si on est étudiant en médecine.
Néanmoins je pense qu'il est important pour un pays développé, et malgré un contexte de crise économique, d'aider et d'assister ces grands exclus.
En résumé, le système de garde au SAMU social pour les externes est absolument à conserver, car il s'agit d'une excellente expérience humaine, qui de plus, nous permet de rencontrer une importante part de la patientèle que nous sommes amenés à voir à l'hôpital, mais dans un autre contexte, celui de leur propre quotidien.
On s'étonne du nombre important de personnes en détresse sociale.
mais le plus important était sans doute de leur prêter une oreille attentive, de les écouter raconter leur histoire et leur ressenti; ça semblait les réconforter plus encore qu'un bon café bien chaud par temps de pluie.
J'encourage à ce que cette garde perdure, je pense qu'en tant que futur médecin il est important de se faire une petite expérience dans ce milieu.
Mon sentiment par rapport à cette garde est partagé, j'ai trouvé qu'il était important voire nécessaire d'y participer pour réaliser le rôle d'un tel organisme et l'engagement du personnel travaillant.
J’ai pu observer différentes situations qui m’ont toutes marquées : besoin de chaleur, besoin d’un repas, volonté de rester dans la rue… Celle qui m’a le plus marquée, est celle c’est d’un jeune SDF, arrivé de l’étranger depuis quelques jours, qui a visiblement des céphalées importantes, des vomissements associés, et qui dit s’être cogné la tête récemment.
Ce qui m'a marqué dès le début lorsque j'étais en double ecoute , c'était le nombre important de personnes tout juste majeures qui appelaient pour trouver un toit où dormir la nuit, des personnes plus jeunes que moi !
Je pense réellement que cette nuit est importante pour nous, et indispensable pour notre futur métier qui inévitablement nous amènera à croiser des personnes dans la difficulté ou l'exclusion.
La garde du samu social est une expérience très interessante et importante à mes yeux pour se rendre compte de la réalité qui nous entoure.
En effet, au travers de plusieurs discussions avec les intervenants du SAMU social, il m'apparait important de traiter une question assez sensible "La défiance qu'ont le SAMU social et les personnes défavorisées vis à vis de l'hôpital".
Au final, j'ai beaucoup aimé cette expérience, je trouve ça très important d'avoir conscience de la misère sociale dans laquelle vivent tant de personnes quand on s'apprête à devenir médecin.
Je suis contente d'avoir fait cette soirée, même si je ne peux pas dire que je n'ai plus du tout d'aprioris sur les sdf, cela a permis de faire évoluer ma vision sur eux et mon regard n'est plus le même et c'est important à la fois pour mon futur métier et personnellement.
C'était un moment vraiment enrichissant dont je me souviendrai, car il fait ouvrir les yeux sur les choses simples de la vie que chacun de nous peut réaliser chaque jour pour aider un peu plus ces personnes, que j'ai aussi appris à découvrir : certaines sont violentes tellement la détresse les a atteints, il est alors difficile de les aider, mais d'autres sont, malgré tous ces malheurs qui leur sont arrivés, tellement attachants, ils ne demandent qu'à parler, ils ont pleins de choses à raconter, ils sont gentils, ils nous aident à ouvrir les yeux sur les choses importantes dans la vie.
Je regrette cependant l'accueil odieux d'une secrétaire d'accueil aux urgences où il a fallu de toute évidence accompagner un homme souffrant avec des antécédents médicaux importants.
C'est important pour eux, d'avoir un contact, de se sentir regardés et écoutés par quelqu'un et pour les personnes du Samu, ce sont des expériences inoubliables.
Au premier abord j'avais des appréhensions quant au contact avec les personnes que nous allions voir, qui pour moi ne voulaient pas forcément être aidées Finalement en étant entourée d'une équipe qui a l'habitude on comprend vite que l'important c'est le respect de l'autre, qui qu'il soit, et c'est une valeur fondamentale à notre exercice médical Deux situations m'ont marquée : Une femme qui ne voulait pas qu'on l'aide et qui visiblement avait un peu peur de nous; en discutant avec l'équipe on se rend compte que c'est assez fréquent qu'elles refusent de l'aide du fait qu'elles subissent énormément de violences dans la rue et sont donc fermées sur elles-mêmes.
Certains étaient dans un état tel qu'ils ne voulaient pas bouger de leur emplacement sous la pluie sur une plaque chauffante, ou sous un pont, et la seule chose qu'on a pu faire pour les aider a été de les couvrir et de les aider à avaler un peu de soupe chaude pour les réchauffer Je considère que c'était vraiment une expérience très importante, qui m'a permis de me rendre compte de ce qu'est vraiment la vie dans la rue, et par conséquent la chance qu'on peut avoir de vivre comme on le fait
Et pouvoir prodiguer cette aide à ces personnes est d'autant plus importante qu'ils sont souvent dans des situations difficiles sur plusieurs plans.
Ceux-ci sont encore une fois plus importants que je ne l'imaginais, même si les choses étant telles qu'elles le sont, il est évident qu'il y aurait encore beaucoup à faire. ...
Il a fallu s'adapter à chaque situation, et c'est important pour notre formation de futur professionnel de santé.
Nous avons emmener aux urgences un jeune homme qui s'était ouvert la main avant de l'emmener dans un foyer, là aussi, très important, c'est un côté qui doit encore être amélioré dans la prise en charge à l'hôpital des personnes défavorisées, moins de jugement sur l'apparence, l'alcool, le comportement, et plus les voir comme des patients et pas comme des gens qui cherchent à "dormir" à l'hôpital.
Cependant j'ai pu noter un manque de moyens réel (deux centres d'hébergement pour hommes sur Paris, et un seul centre d'hébergement pour femmes) face à une demande importante (plus de 7000 demandeurs d'asile / nuit sur Paris) en dépit d'un système efficace (logement hôteliers, collaboration avec système associatif).
Je trouve cette garde importante pour des futurs médecins car on peut (pour une fois) avoir un point de vue beaucoup plus social que scientifique et recentrer l'humanité du patient dans sa globalité au centre de la conversation plutôt que de se focaliser sur ses pathologies individuelles.
J'ai également été surprise par la possibilité/nombre d'hébergement qui est insuffisant face à une demande de plus en plus importante.
Je trouve que cette garde est très importante d'une part sur le plan humain parce qu'elle nous apprend à aborder des personnes qui (même si on a du mal à se l'avouer) peuvent parfois nous faire peur ; et d'autre part sur le plan professionnel puisque l'on est assez souvent amenés à rencontrer parmi les patients des personnes dans le dénuement, et cette expérience permet de mieux comprendre leurs conditions de vie et leur devenir à la sortie de l'hôpital.
Il me paraît important qu'elle soit maintenue au cours des études médicales.
Il me parait important en effet qu'outre l'aide matérielle apportée, une véritable discussion s'engage minimisant ainsi l'exclusion de la personne, qu'il s'agisse de la situation actuelle vécue ou bien même de sujets de conversation divers.
Il est impressionnant de se rendre compte que, malgré la complexité des situations et malgré le nombre d'appel très important, les problèmes des gens sont connus, suivis, et ils reçoivent réellement une écoute attentive aussi bien au téléphone que via les maraudes.
Nous ne sommes probablement pas assez sensibilisé à la façon de communiquer avec une personne sans-abri depuis plusieurs années, c'est pourtant très important et nous sommes souvent menés par exemple à l'hôpital à les rencontrer, et parfois hélas ils ne désirent plus s'y rendre de par un manque de formation du personnel soignant à la prise en charge de ces personnes.
Ce travail de la nuit, dans le froid, et qui passe inaperçu aux yeux des gens (et surement que j'aurai fait pareil avant) est en fait très important : cela permet d'entretenir des liens, d'offrir un peu d'évasion aux gens, de chaleur aussi (par les cafés, les thés, les discussions) J'ai été marqué par la gentillesse et la sympathie des maraudeurs, par leur écoute, par l'affection qu'ils portent à certaines personnes, le fait qu'ils se tiennent au courant des gens les plus "connus" du SAMU, qu'ils prennent des nouvelles des personnes qu'ils ont amené.
Ce fût une très bonne expérience humaine qui est selon moi importante à conserver au cours de notre cursus.
Cette expérience m'a montré à quel point la précarité pouvait toucher n'importe qui, et qu'il sera important dans notre future vocation d'être vigilants aux personnes qui pourraient avoir besoin d'aide afin de leur proposer un suivi social pour ne pas qu'elles soient seules.
Cette rencontre m'a permis de comprendre à quel point les troubles mentaux peuvent isolés les personnes, et à quel point il est important d'écouter les gens qui vivent dans la rue, car c'est la meilleure façon de leur venir en aide.
Je me suis rendue compte du nombre de personnes vivant sans domicile à paris (bien plus important que ce que je pensais) et de leur conditions.
Je pense qu'il est important pour les étudiants d'avoir une garde telle que celle-ci, puisqu'elle approche toute la misère sociale qui peut exister dans notre société aujourd'hui, et donc on ne tient pas forcément compte (ou du moins pas assez) dans la prise en charge médicale des patients.
Même si il ne s'agit pas d'un travail de fond pour la vie des gens, l'urgence (notamment pour les grands exclus) est très importante à traiter.
Je pense aussi que j'aurais plus apprécié cette garde si elle avait eu lieu en hiver car l'enjeu médical y est plus important, ce qui est propre à ma formation.
Pour résumé, j’ai vraiment apprécié cette garde où j’ai pu me rendre plus compte des difficultés des personnes qui étaient sans logement et surtout de leurs situations toutes très différentes, et à quel point il était important de ne pas faire de généralités parmi les personnes et surtout pas parce qu’ils vivent dehors.
Les EMA apportent principalement un apport relationnel, au combien important.
Et selon moi le besoin le plus important auquel répond le SAMU Social, est celui d'être entouré, que ce soit par le suivi au sein du service, ou bien par les personnes rencontrées dans les centres d'hébergement, car pour moi l'isolement est ce qui est le plus délétère pour une personne plus que l'absence de ressource.
Cette garde du Samu social m’a permis de me faire ouvrir les yeux sur une question très importante, la question du logement, de l’hébergement de la population parisienne.
la météo étant bonne, le véritable besoin d'un lit pour dormir dans des centres, où apparemment la violence et les vols sont courants, n'était pas très important: les personnes qu'on a été chercher n'étaient pas ravi de nous voir: il s'agissait pas d'une aides primordiale à mes yeux, ni aux leurs, si ce n'est apporter du confort non négligeable à des personnes dans une situations difficiles, situation qu'on ne corrige pas de cette manière probablement.
Et a remis en lumière l'important du lien social, de la solidarité.
Je pense que c'est très important de vivre cette expérience. […] Voilà, c'était une expérience unique, très importante pour ouvrir les yeux, voir comment les travailleurs du Samu Social gèrent leurs émotions, et ces situations atypiques.
Les études de médecine demandent un investissement bien trop important pour que je puisse m'engager avec eux, mais si il en avait été autrement je n'aurais pas hésité à réitérer l'expérience.
La maraude par la suite m'aura appris une seconde chose toute aussi importante: le besoin de ressentir de l'humanité de la part de ses semblables est omniprésent pour ces personnes délaissées, que ce sont des gestes simples, une seule démonstration qui peuvent remplir leur journée aussi oui...
Placée dans le pôle urgences-réanimation elle permet le prolongement de notre formation en ce qui concerne les domaines du social et de l'humain, particulièrement importants dans ce pôle.
Pendant cette garde,je ne pensais pas que le travail du samu social était si complet,avec des dossiers réalisés pour chaque personne,des démarches d'aides sociales et une place importante consacrée à la santé et non pas juste leur apporter une soupe quand il fait froid.
- laisser l'externe initier le contact avec un usager connu du service pour mettre en pratique ce qu'il a retenu de l'observation et pouvoir bénéficier des conseils personnalisés des professionnels présents - l'expérience pouvant être intéressante sur le plan strictement intellectuel, mais il faut l'admettre, très peu pour le cursus, cet atelier devrait être facultatif - enfin, un point logistique mais d'une importante non moindre : la maraude ne ramène l'externe qu'après le dîner qui dure une heure et demi...
En ce qui concerne la maraude, je trouve et ça reste mon avis que devant les moyens importants mis en place ce système manque cruellement d'efficacité.
Bien sûr, le SAMU social et les assistantes sociales cherchent à les aider, mais ils sont souvent impuissants, tant le nombre de sans-abris est important, et tant les employeurs sont réticents à l’idée de les embaucher.
D'autre part, j'ai trouvé la proposition de soins infirmiers très faible, lorsque l'on voit toutes les blessures et les pathologies qui sévissent parmi les Sans Domiciles Fixes, on s'attend à une prise en charge plus importante que quelques pansements et de l'antiseptique.
J'ai cependant retenu les quelques informations importantes : l'équipe avec qui je serais et les arrondissements que nous parcourrons. […] Et je fus contente de faire les soins d'hygiène avec elle, car en 2 ans de stages hospitaliers, je n'avais pas encore eu l'occasion de faire de toilette, et pourtant je pense que c'est important, car cela fait partie des soins à apporter au patient.
J'ai de prime abord été étonnée du nombre de personne employée par le 115 et de ce qu'il sous entendait: la quantité importante de demandes de personnes seules, en couple ou en famille à traiter.
En dernier j'ai vu un sans-abri qui venait d'Europe de l'Est (beaucoup de SDF viennent d'ailleurs de ce côté d'Europe) qui était dans un état vraiment désastreux (il était pourtant assez jeune), qui buvait sa vodka au goulot, et qui à côté de ça était également très poli avec nous, il avait une lésion importante et très douloureuse de la fesse gauche (suite à une injection qu'il s'était faite dans la fesse) nous avons donc décidé de le transporter aux urgences de Bichat (où nous n'avons pas été particulièrement bien accueillis d'ailleurs).
Ce monsieur avait en plus des problèmes de santé importants donc il lui avait été proposé une consultation avec le médecin d’un centre où il avait pu être hébergé il y a deux nuits de cela, cependant il n’a pas pu voir le médecin à ce moment là.
D’autre part, ces expériences nous permettent de faire preuve de gratitude, de revenir à l’essentiel, de prendre de la distance et d’acquérir de la maturité professionnelle en se focalisant sur ce qui important et non ce qui est urgent.
Oui, toutes les personnes en détresse n'ont pas tous la chance de bénéficier de ces aides; un nombre très important de personnes appelle chaque jour dans l'espoir de bénéficier d'un logement rien qu'une nuit; et combien ont abandonné, désespérés?
Cette frustration se manifeste différemment mais je crois qu'elle est bien la source de la fatigue des équipes (j'apprends durant la garde que le turn over au sein du samu social est très important et que les gens restent rarement plus de 6 mois), de la résignation souvent ou de la colère parfois des usagers. […] Elles nous apportent même le plus important: une expérience humaine intense, un regard "juste" sur autrui, une réalité sociétale loin des a priori, elle nous rappellent aussi nos limites.