Avoir l’opportunité d’aller à la rencontre des personnes sans domicile fixe, pouvoir leur parler et comprendre mieux leur quotidien, ou seulement leur apporter un peu de réconfort et la possibilité de passer une nuit dans un lit. Les maraudes sont bien organisées, et le côté social est vraiment au premier plan, on ne vient pas forcément leur offrir de la nourriture mais parfois seulement un peu de compagnie.
Seulement l'assistante sociale était gentil, mais ils me laissent toute seule derrière avec les SDF's, et ils me parlaient pas pendant le trajet. […] Au total, on a pu ramener seulement 5/6 personnes dans toute la nuit. […] Seulement le responsable (je me rappele plus son nom) était gentil et montrait le moindre intérêt de ma présence.
C'est une expérience humaine qui devrait être ouverte au plus grand nombre et pas seulement aux étudiants en médecine.
J'ai seulement trouvé dommage d'être affectée dans une zone souvent très calme, qui était très calme ce soir là particulièrement, notamment à cause de la pluie.
Expérience intéressante qui permet de voir le côté social de la prise en charge des SDF et pas seulement la vision mécidale des choses.
Des cas qu'un étudiant en médecine voudrait envoyer aux urgences sont seulement mis dans un centre d'hébergement avec une consultation chez le médecin pour le lendemain matin : "Ne pas essayer de jouer les Zorros" d'après l'équipe, à trop vouloir en faire on arriverait à rien (l'attente trop longue aux urgences ferait partir le patient et il ne serait pas soigné). Cette expérience apprend à considérer des aspects nouveaux de notre exercice professionnel, et pas seulement le versant médical.
Approche de l'assistant social vers le sans abris intéressante, on ne loge pas seulement le sans abris pour 1 nuit, on le suit et on l'aide pour la suite
Je le conseille a tout le monde et pas seulement aux externes, un grand bravo au personnel du samu social, pour leur bonne humeur et leur courage!
Peut-être faudrait-il mettre en place une aide de fond et pas seulement ponctuelle chaque nuit?
Garde très enrichissante qui mérite d'être vécue au moins une fois, pas seulement pour les étudiants en médecine mais par tout le monde!
La première partie constituant en la double écoute a été intéressante mais un peu trop courte, je n'ai finalement pu écouter seulement deux appels entiers.
Il existe seulement 2 places qui permettent un hebergement avec un animal domestique ( sur le site de montrouge ). […] pour ebaucher un debut de projet d'une autre vie (ne serait-ce qu'en discuter) à l'exception d'une rencontre avec une femme sans abris, dans la rue depuis "seulement" 1 an et n'ayant pas encore perdu tout espoir de "s'en sortir".
Malheureusement j'ai été dans un camion de maraude pure dans le 16ème arrdt, c'était une bonne visite des rues du 16ème mais nous n'avons pas vu beaucoup de SDF, nous avons parlé seulement à 2 personnes.
Mais l'accueil des équipes et le caractère inhabituel de cette garde (aller vers les sans abri, pas seulement répondre à leur demande, entamer la discussion) en fait une expérience singulière et enrichissante.
Dans le camion, l équipe était très sympa, avec une super bonne ambiance, seulement il ne s est pas beaucoup passé de choses cette nuit la... […] Je pense que cette garde pourrait être très enrichissante, seulement j'ai eu une nuit très calme !
La double écoute en premier lieu nous rappelle que malgré les milliers d’appels chaque jour, 10% seulement donnent lieu à une solution.
Finalement, nous lui avons trouvé une place à Romain Rolland, mais seulement pour cette nuit la...
Seulement 4 sur une douzaine, on accepté d'être emmenés dans un centre d'hébergement, uniquement des hommes.
C'était très intéressant de rencontrer les SDF dans leur lieu de vie plutôt que de les voir seulement de l'angle biaisé des urgences où nous accueillons ceux qui sont dans le plus mauvais état.
Je me suis rendue compte que leur rôle n'est pas seulement de donner hébergement et nourriture, mais aussi et surtout d'être présents pour écouter et discuter avec des personnes, souvent très isolées.
J'ai pu voir que les maraudes n'étaient pas là seulement pour trouver des places d'hôtel mais aussi pour créer un contact amical et réconfortant pour ceux qui le veulent.
Lors de la double-écoute, nous avons du décliner de nombreuse demandes d'hébergement en raison du très faible nombre de places disponibles (seulement 7 places pour homme au centre Romain Rolland par exemple).
Je pense qu'il est essentiel de maintenir cette garde au Samu Sociale de par l'enrichissement qu'elle apporte en seulement une nuit
Un travail de terrain important et difficile, a trois seulement (une TS, un chauffeur et une infirmière).
Donc au final seulement 30 minutes de double écoute sur les 2 heures prévues.
Pas seulement avec lui mais avec la petite dizaine de personnes rencontrée je me suis étonnée moi même.
J'ai été vraiment étonnée de voir autant de personnes sans logement la nuit, à peine s'arrêtait-on cinq minutes, qu'il y avait déjà une multitude de sans-abris que venaient pour avoir un endroit pour dormir ou seulement une boisson chaude.
J'ai trouvé cette garde très intéressante, car elle permet de voir les conditions de vie dans la rue, et pas seulement quand on voit ces personnes en tant que patients aux urgences ou dans les services hospitaliers.
Ce qui est dommage c'est le manque considérable de moyens : seulement 4 sacs de couchage a donné, peu de plats et surtout très peu de places d'hébergement.
C'était une nuit assez calme il y avait seulement un signalement d'une famille iranienne avec 2 enfant.
J'ai été agréablement surprise de voir que leur action ne s'arrêtait pas seulement à distribuer de la soupe et des couvertures aux personnes dans le besoin mais de constater qu'il y avait un véritable suivi et une complicité qui s'instaurait entre les équipes de maraude et les habitués du 115. […] Le plus dur fut de les laisser à la fin de la discussion avec seulement des bols de soupe, de chocolat et des chaussettes.
PS2: je remplis seulement maintenant car je n’arrivais pas à valider le questionnaire (problème transmis à Marie Christine Renaud).
En tout cas j'ai appris que la mission du SAMU social n'était pas la distribution de boissons chaudes ni de duvet mais plutôt un véritable travail d'orientation vers les centres où il pourra seulement y avoir un vrai travail social de fond et puis débuter la réinsertion.
Ça m'a paru être une structure à la fois nécessaire et insuffisante, ne pouvant pas régler les problèmes dans le fond, seulement secourir dans l'urgence et orienter.
Nous sommes tous au courant de l'existence de la misère, de la pauvreté, des personnes sans abris, seulement notre société ferme les yeux.
On est pas seulement là pour prescrire des médicaments, parfois la santé passe par le contact et le soutien moral, cette garde nous donne la chance de nous exercer.
Cette soirée a consisté principalement a emmener les personnes au chaud dans des gymnases réquisitionnés par les mairies en raison de l épisode grand froid, seulement quelques breves discussions dans la rue.
Seulement, on ressent fortement le manque de moyens à disposition : la grande majorité des appels ne peuvent répondre à la détresse des personnes, et ne peuvent le plus souvent pas aboutir sur un logement (que ce soit pour la nuit, ou sur plus long terme).
J'ai fait partie d'une équipe sympathique qui m'a beaucoup expliqué sur leur travail et j'ai tout de suite eu l'impression de ne pas être seulement observateur mais aussi pouvoir aider activement.
elle vient de sortir de l'hôpital, son enfant a seulement 3 jours et elle est complètement perdue.
Seulement 9 camions maraudent la nuit pour couvrir tout Paris, et en l'espace de 15 minutes on avait "plus rien" à donner aux sans abris.
Cependant, ce que j'ai trouvé assez décevant durant cette garde, c'était l'aspect éphémère de la prise en charge puisqu'on leur fournit un hébergement pour seulement une nuit.
Cette nuit-là, j'ai rencontré de nombreuses personnes dans le besoin avec des profils assez différents, et cela m'a permis de voir que l'activité du SAMU Social ne concernait pas seulement les sans domicile fixe. […] Je pense qu'il ne faudrait pas seulement évoquer la situation de ces personnes dans les médias en hiver mais plus souvent durant l'année car il y a moins de financement en été qu'en hiver pour débloquer des hébergements du coup l'hiver n'est pas forcément la période la plus difficile pour ces personnes là comme nous pourrions le croire.
Pour résumé ça m'a rappeler la nécessité du contact et son aspect social, pas seulement professionnel patient-soignant, mais simplement avant tout humain à humain, englobé dans ces complexités (psy, urgence prioritaire de la santé, défense/réserve ...).
et puis enfin riche d'un point de vue personnelle, peut être de se rendre compte qu'on est chanceux, que ces personnes ont toujours de l'espoir et un sourire et q'un petit geste(une soupe une cigarette ou seulement une poignée de main) leur fait plaisir!
Pour le froid, mais pas seulement ; à cause des autres sans abris qui rôdent et n'hésitent pas à agresser les plus faibles pour leur prendre le peu qu'ils ont, pour des questions de santé, d'hygiène - les sans abris que nous avons ramenés en camion jusqu'au foyer Romain Rolland nous ont demandé au moins 5 fois s'ils allaient pouvoir faire une lessive.
De la femme jeune avec un bébé de 3mois qui sont dans la rue depuis 2 semaines et demandeurs de logement, a la personne à la rue depuis 15ans qui demande seulement un café.
J'ai été choquée du nombre d'appels reçus par jour : plus de 3000 ce 30/08/2017 pour seulement 800 environ de pris en charge !
Seulement 2 personnes (un homme très alcoolisé et une jeune femme avec son enfant) sont montés dans le camion afin d'être amenés dans un foyer.
En pratique, ce sont des personnes sans emploi et sans ressource, sans attache ni lien social mais pas seulement et c'est ce qui m'a frappée cette nuit-là.
Il n'était pourtant ni alcoolisé, ni violent, agité ou agressif ; seulement un vieux monsieur souriant, remerciant tout le monde, mais faible et complètement désorienté dans le temps et l'espace.
Cette nuit fut très intéressante, tout d'abord la double écoute m'a permis de réaliser que les appels ne venaient pas seulement de personnes ayant besoin d'une place pour la nuit mais également de personnes en détresse sociale générale ayant parfois déjà un lieu où dormir mais ayant besoin de parler d'eux, ou de situations délicates (jeunes filles immigrées enceintes).
Lors de l'écoute, énormement d'entre eux appelaient pour avoir un lit pour dormir, certains profitant du système sans vraiment chercher à s'en sortir, et d'autres qui appelaient seulement pour donner des nouvelles, dire où ils en étaient dans leur vie, dans leur régularisation et dans leur recherche d'emploi.
J'ai ainsi découvert l'organisation en amont nécessaire à l'organisation de ces descentes, le suivi aussi qui était très important (notamment lors du débrief de 20h) - SAMU ne rimant pas seulement avec une aide ponctuelle - avec des problématiques soulevées par exemple sur le placement en structure pour quelqu'un avec des exigences singulières...
Les médecins d’astreinte ont refusé d’accueillir cette personne dans leurs centres (où il n’y avait pas de médecin de garde, seulement un(e) infirmier(e)).
Mais elle cherchais bien un endroit où dormir au chaud, seulement voilà il est déjà tard et il ne reste de place que dans un seul centre et elle a très peur d'y aller.
On se rend surtout compte que c'est difficile d'accepter que certains puissent vivre dans la rue, et peu de choses sont faîtes pour tenter de les en sortir définitivement et pas seulement pour une soirée.
Ils sont juste là pour aider, et seulement si les personnes le souhaitent.
J'ai trouvé ça vraiment génial, car c'est la même chose que la double écoute (on parle avec les gens) mais seulement qu'il y a de l'action.
Les divers intervenants issus de différents corps de métier m'ont tour à tour expliqué leur rôle dans le fonctionnement du samu social, un organisme dont je me faisais seulement une vague image jusque là, sans réelle idée du but de sa création.
Pour conclure, je pense qu'il faut essayer de poursuivre cette expérience, pas seulement en tant qu'étudiant en médecine mais tout simplement en tant que citoyen.
L'autre chose, que je garde en mémoire est le nombre important de jeunes à la rue, que nous avons croisé et demandant seulement des chaussettes, un bonnet ou une écharpe ou encore un caleçon pour rester propre mais sans jamais accepter de dormir au chaud et sans même prononcer la moindre plainte.
Malheureusement sur une quinzaine de sans abris que nous sommes aller voir , seulement deux ont accepté d'être hébergés pour la nuit .
Cette nuit m'a permis d'être confrontée de près à la réalité de la vie quotidienne de certains et de réaliser que la rue n'accueille pas seulement des hommes sans emploi, sans papiers, imbibés d'alcool, mais aussi des jeunes de mon âge, qui sont en formation ou parfois même travaillent, dont personne ne sait qu'ils n'ont pas de toit pour dormir, car ils le cachent.
Puis en montant dans le camion j'ai rencontré une équipe extrêmement sympathique, et j'estime que c'est seulement à ce moment que ma garde au samusocial a vraiment débutée.
Ce qu'il m'a le plus marqué lors de ma garde c'est peut-être les sans domiciles fixes qui ne souhaitaient pas d'aide de la part du Samu Social ou seulement une petite collation mais pas d'hébergements..
Ce jeune homme sans affaire qui découvre le froid européen a du dormir seulement 5h dans un dortoir de 100 personnes, pour être rejeté à la rue le matin à 6h.
Enfin, il est scandaleux et intolérable qu'aujourd'hui (le 12 mai 2016 en fait), à Paris, en France, on doive laisser un SDF, handicapé, qui a besoin de traitement, à la rue, sous la pluie, seul, dans son fauteuil roulant, car il y a seulement 2 places dans tout Paris pour les personnes handicapées dans les structures d'hébergement d'urgence et qu'aucun service d'urgence n'est en mesure de l’accueillir (alors qu'à côté de cela on accepte des personnes qui viennent pour des rhumes, des infections urinaires,etc..)
La maraude était moins intéressante, c'était de la maraude pure, c'est à dire qu'on sillonne les rues et qu'on s’arrête seulement si on voit quelqu'un.
Si seulement cette goutte d’humanité était accessible à un plus grand nombre de personnes en grande difficulté !
Certaines personnes n’appelant par exemple que pour une avoir une trace dans leur dossier et pouvoir bénéficier d’une place d’hébergement dans les jours à venir seulement, et ce souvent pour une seule nuit.
Même si au fond on devrait tous s'y confronter, pas seulement les personnes du milieu médical.
Effectivement, en arrivant à ses portes, on a l'impression d'être devant un pénitencier, il n'y a pas de travailleurs sociaux, aucun accueil, seulement des vigiles qui les regardent d'un mauvais oeil.
Cette nuit a été très interessante, elle m’a permis de comprendre les problemes de place en centre d'hébergement et de voir quels sont les persones qui necessitent le plus des places Plusieurs moments on été marquant: - Quand durant la double écoute, on m’a dit que sur 150-200 appels par soirs, seulement une dizaine de places d’hébergement sont disponibles - un homme qui a appelé la regulation pour trouver une place dans le même centre que sa femme qui avait eu une place un peu plus tôt dans la soirée mais malheureusement il n’y avait plus de place pour lui.
Cependant ce n'est pas facile de se dire que le temps passé avec lui, cette nuit-là, lui a permis de passer seulement une nuit dans ce centre et que le lendemain il sera de nouveau dans la rue et qu'il faudra surement recommencer la meme chose le soir d'après.
Une autre histoire m'a marqué c'est celle d'une jeune femme de 20 ans qui était arrivée en france depuis seulement quelques jours et à qui on a expliqué toutes les démarches de demande d'asile.
Au cours de la nuit de maraude, nous avons amené 6 personnes dans différents centres (5 hommes et seulement 1 femme !)
Solution d'une nuit seulement, car le lendemain -- et si il le souhaite à nouveau -- il devra appeler dès 7h pour trouver un autre lit.