Il est vrai qu'on y va (un peu) à reculons au début, mais d'être confronté à la misère social, en présence de personne qui la côtoie tout les jours, permet vraiment de nous sensibiliser sur les plus démunies qu'on a un peu trop vite tendance à voir comme faisant parti du décors... En conclusion je trouve que cette garde OBLIGATOIRE (et devrait le rester) est une excellente initiative, et permet de prendre conscience de ce qu'est vraiment la misère dans un pays "développé"...
Ce fut extrémement enrichissant, mais très dur aussi, la réalité de la rue, la misère humaine, l'échec du système, nous percutent de plein fouet dans nos certitudes, de soignant, et d'humain. Rien à voir avec la misère que nous voyons pourtant également beaucoup à l'hôpital dans les services.
Bien qu'étant externe et ayant fait un stage aux urgences cette garde permet encore plus de réaliser que la misère et l'exclusion sont trop présent autour de nous.
La confrontation avec la misère humaine et la détresse des gens peut être difficile à supporter d'un point de vue émotif.
Je savais l'importance de la misère sociale a Paris, mais je ne l'imaginais pas ce point.
Elle m'a permis de voir plus en détail la misère qui existe dans nos rues.
J'ai été énormément choquée par la misère sociale avec beaucoup de pathologies psychiatriques.
Me confronter à autant de misère et me sentir totalement impuissante face à celle-ci était perturbant.
C'était une expérience très enrichissante, nous manquons d'experience dans le domaine du social dans nos études de medecine, et pourtant nous sommes confrontés tous les jours a la misère du monde.
Cela nous montre vraiment la misère dans laquelle vivent les personnes.
La nuit avait été très dures émotionnellement face à la misère des gens, mais l'équipe présente avec moi m'a beaucoup encadré et beaucoup appris.
Maraude en camion très touchante avec de très belles rencontres humaines mais parfois difficile de faire face à la grande misère et détresse des personnes rencontrées.
Cette garde à changé ma vision de la misère sociale et des personnes en situation d'exclusion.
Elle permet de voir une misère humaine et une détresse bien réelle et le peu de moyen pour y faire face.
Nuit tres enrichissante humainement parlant, parfois un peu dur car on fait fasse à beaucoup de misère et qu'on a donc l'impression de ne pas en faire assez.
Pendant cette nuit, on se rend compte de la grande misère de la capitale...
Expérience intéressante, la garde au samu social permet de se sensibiliser au quotidien d'équipes confrontées à une misère finalement peu vue en médecine.
Cette nuit m'a parut utile dans le sens où l'on se rend vraiment compte de la misère des gens que l'on ne voit finalement que de loin au quotidien.
Expérience qui m'a fait m'inquiéter pour l'humanité devant la misère intellectuelle et sociale des personnes croisées dans la rue au fil des appels. […] « Les hommes n'ayant pu guérir la mort, la misère, l'ignorance, ils se sont avisés, pour se rendre heureux, de n'y point penser. »
C’était une garde intéressante car elle nous permet d’échanger avec des sdf et de nous rendre compte de la misère sociale et de la difficulté locative à laquelle ils font face.
Je pense que chaque étudiant (et pas qu'en médecine) devrait faire une nuit au Samu social pour peut être mieux se rendre compte de la misère humaine qui nous entoure et dont on fini par ne plus faire attention.
La garde au samu social nous confronte avec une dure réalité qui hélas peut très facilement passer inaperçue : la misère.
Avant cette nuit j'avais beaucoup de préjugés sur les SDF et j'avais tendance à ignorer cette misère que je croise au quotidien.
Non pas que je dénigre la misère ou ai été dégouté, mais mise a part l'équipe de maraude qui était sympa, je ne retire pas spécialement de point positif de cette garde.
C'était l'occasion de découvrir les réalités de la misère sociale et de sa prise en charge.
J'ai beaucoup apprécié cette nuit, je pense qu'il est extrêmement important de nous faire côtoyer le monde de la rue, pour qu'on se rende compte dans quelle misère vivent de plus en plus de gens.
Ça m'a aussi permis de mettre des visages à la misère en France, et c'est quelque chose qui a fait basculer ma façon de voir la vie.
Toutefois, à certains moments, j'avais l'impression de participer à un combat perdu d'avance : aider des gens dans une telle misère à accéder à un lit pour la nuit, est-ce suffisant ?
Maraude très intéressante et permet vraiment d'avoir une autre vision des nuits parisiennes et de la misère plus ou moins cachée.
La double écoute était très intéressante, ça m'a permis de voir à quel genre de situations les gens doivent faire face (expulsions du jour au lendemain, fuite de la violence, misère...). […] Au final, j'ai beaucoup aimé cette expérience, je trouve ça très important d'avoir conscience de la misère sociale dans laquelle vivent tant de personnes quand on s'apprête à devenir médecin.
Pour la nuit dans le camion, on est vraiment confronté a la misère sociale, et on réalisé a quelle point c'est dur de dormir dehors par ce temps froid et pluvieux.
S'il faut en retenir quelque chose, c'est sans doute que le SAMU social n'a pas pour vocation de sortir les gens de la misère, mais de leur proposer une aide uniquement temporaire (hébergement pour une nuit, soupe, couverture).
L'ambiance qui règne est positive mal grès la misère rencontré, ce qui permet de ressortir de cette expérience avec du plaisir et l'envi d'aider plus que de la morosité.
On voit aussi la misère des femmes et des enfants dans la rue qui grace à la nouvelle politique 0femme 0famille dehors presque toute les familles et les couples sont au chaud pour la nuit.
Lorsqu'on vit à paris, on croise chaque jour minimum une dizainne de sdf, et cela nous impacte forcement moralement de cotoyer cette misère, sans n'y apporter aucune réel aide, et sans la comprendre.
En bref, cette nuit nous esquisse la réalité crue des rues, une misère triste et souvent alcoolisée, une misère avec un perpétuel lendemain perpétuellement identique, une misère qui touche ceux qui ont été 'comme nous', et qui malgré la bonne volonté des multiples associations, centres, intervenants (vraiment beaucoup, ça m'a étonnée), n'apparaît pas trouver de solution à long terme.
Les personnes du SAMU semblent avoir de l'expérience mais je ne pense pas pouvoir faire ce genre de travail je trouve ça usant de voir cette misère alors qu'il y a du travail un peu partout.
Une drôle de sensation subsiste durant la garde, lorsque l'on voit défiler tous ces gens avec leurs vies autour de nous alors que la misère est juste sous leurs yeux : un vrai sentiment de deux monde cohabitants.
Après cette garde, ce sont devenu des hommes comme vous et moi, dignes malgré leur misère et peut etre meme plus intelligents que beaucoup de personnes car ils voient la vie et les gens passer sous un autre angle.
Expérience humaine enrichissante, c'est la première fois que j'étais confronté frontalement à la "misère humaine".
Ce sont bien souvent des gens qui ont été exposés à la souffrance, la violence, la misère et tout ce que l'existence peut avoir de destructeur, personne n'est en droit de leur jeter la pierre pour avoir sombré dans l'alcoolisme ou la folie. […] C'est pourquoi le samu social est si crucial : il permet de venir en aide aux plus démunis et de rappeler aux autres que la misère n'est pas une fatalité.
Enfin, cette garde est tout de même difficile intellectuellement car elle nous met face à la misère humaine.
Enfin, cette garde est tout de même difficile intellectuellement car elle nous met face à la misère humaine.
Tout cela consiste en une expérience pour moi inédite de la misère bien réelle en bas de la rue, et de sa prise en charge, bien différente par ses aspects et objectifs, que celle que l'on connait aux urgences notamment.
Au lieu de s'imaginer la misère comme tous les jours, nous sommes plongés dedans, et c'est une toute autre chose.
C'était une garde très intéressante et différente de ce qu'on a l'habitude de voir à l'hôpital, on y voit une détresse humaine non liée a la maladie mais à la misère.
La misère est au bas se nos portes.
J'ai appris beaucoup de choses sur les prestations sociales en France et plus particulièrement sur la misère qui peut régner à Paris malgré une offre large de services sociaux.
Il est en effet important d'être confronté à cette misère sociale que l'on côtoie mais à laquelle nous ne réfléchissons pas forcément...
Une expérience humaine intéressante, permettant d'ouvrir les yeux sur une réalité que l'on sait exister sans toutefois réellement avoir conscience de la misère qui peut exister dans les rues de notre capitale.
Encore un aperçu de la misère humaine, de la misère sociale.
Croiser quotidiennement des SDF dans la rue, dans le métro, et s'habituer à ce paysage de misère est normal pour la plupart des gens.
Il est bon d'etre parfois confrontés a la misère et a la détresse qui nous entoure, dont on ne prend pas toujours consience a l'hopital lorsqu'on renvoie une personne sans domicile dans la rue, en fermant les yeux sur le fait qu'il ne pourra probablement pas etre pris en charge et continuer les soins nécessaires a son retablissement.
Cette nuit au Samu Social a été très intéressante : de voir la misère de près nous fait forcément réfléchir et relativiser.
la misère a pris une envergure qui n'a cessée d'augmenter ces dernières années, il y a pratiquement l'équivalent de la population d'une deuxième ville qui dort dans les rues de Paris.
La misère humaine est vraiment moche. Je parle non seulement de la misère des personnes dans la rue mais également de la misère du SAMU Social pour trouver des places d'hébergement, qui sont à la fois extrêmement limitées et pas forcément adaptées (beaucoup préfèrent dormir dans la rue que dans ces foyers insalubres et parfois dangereux : bagarres, vols ...). […] Pas facile de "travailler dans la misère".
J'ai été touché de voir la misère des SDF parisien et étonné par certaines personnes refusant l'aide du SAMU social.
Ils faut trier qui a le plus besoin dans la misère.
Bien que sensibilisé a la misère et la détresse humaine, ce n’est que lorsque que l’on la touche du doigt que l’on en percoit l’ampleur et l’étendue.
garde très utile, qui permet de se rendre compte de la misère des rues de Paris.
Se confronter à la misère sociale et à l'injustice pour mieux réaliser les difficultés de la vie pour certains et donc mieux les prendre en charge dans l'avenir, en restant patient et compréhensif.
Beaucoup de gens en général choisissent, pour diverses raisons, de regarder ailleurs quand la misère est pourtant éclatante de vérité.
Connaissant la misère humaine par l'intermédiaire de missions humanitaires (Afrique), j'ai pu découvrir que des personnes sont chez nous dans des conditions aussi précaires que celles rencontrées dans le Tiers Monde.
Cependant je trouve pas que les étudiants en médecine sont des cibles prioritaires pour ce genre d'expérience. 1 : L'aspect médical est complètement inexistant 2 : Le contact avec la misère social est déjà fréquent en milieu hospitalier 3 : Je n'imagine pas en quoi passer cette nuit somme toute assez inconfortable, en observation pure, sans repos de garde imposé ni dédomagement, obligatoire le 24, 25, 26, 31 décembre et 1ier janvier, apporte quoi que ce soit à une formation médicale quelle qu'elle soit.
Nous sommes tous au courant de l'existence de la misère, de la pauvreté, des personnes sans abris, seulement notre société ferme les yeux.
La misère à l'air d'être une spirale sans fin...
On y découvre des personnes très impliquées envers les autres, c'est un veritable don de soi que ce soit les ecoutants ou les maraudeurs, on aborde la rue d une autre façon, apprendre à écouter les autres, découvrir que apporter de l attention signifie énormément pour ces personnes C'est une expérience pas facile : il fait très froid, on voit beaucoup de misère mais on se sent heureux d échanger quelques paroles avec ceux qui en ont besoin et surtout de pouvoir leur apporter quelque chose A maintenir ++ De plus toutes les équipes sont très agréables et répondent volontier à toutes nos questions
Je n'étais pas préparé à cette rencontre frontale avec la misère, tout cela lors d'une nuit glaciale.
Je pense que c'est une garde qui nous permet de nous rendre compte de la détresse et de la misère de certaines personnes, par exemple pendant le double écoute un homme qui appelait était vraiment dépité et au bout du rouleau parce qu'on lui avait volé son matelas et qu'il ne savait pas quoi faire.
Ça aide vraiment car voir autant de misère, ce n'est pas facile.
Ce fut une nuit très enrichissante pour moi et que je ne suis pas prêt d'oublier, en effet être confronter à la misère des gens, et constate qu'ils arrivent à vivre dans des conditions déplorables, m'a beaucoup touché.
Derrière le double appel téléphonique (du moins de ce que j'en ai vu) , on voit bien la misère des gens qui se battent..
En effet, bien que j'ai déjà côtoyé des pays pauvres, que j'ai fait de l'humanitaire dans un village reculé d'Afrique, cette misère en plein Paris est vraiment différente.
On voit la misère de la rue, le samu social regarde là ou la société détourne les yeux.
Même si la Faculté est un établissement publique et que les frais d'inscription sont bas, les études de médecine sont encore (et peut être plus) "réservées" aux catégories sociales aisées, qui n'ont peut être pas conscience de ces situations de misère et d'exclusion.
La misère du monde est aux portes du camion.
Voir un tel niveau de misère et la plupart du temps dont on ne se sort pas.