La maraude m'a permis d'entrer en contact avec des sdf, de parler avec eux, cependant j'ai trouvé que nous faisions en fait pas mal le taxi: le nouveau centre la boulangerie nous demandant de leur ammener pas mal personne qui n'était pas du tout aux mêmes endroits de paris et pas sur notre lieu de maraude ce qui n'était pas du tout intéressant car il s'agissait uniquement de les transporter.
Un petit bébé roumain avait mal au ventre.
Néanmoins, l'intérêt dans le cadre des études médicales ne me paraît pas évident et on a du mal à trouver notre place lors de cette garde.
L'equipe est très sympa et nous aide pas mal à prendre nos marques
La garde au samu social permet de rencontrer une partie de la population que l'on connait mal du fait de sa désocialisation.
La garde a été très instructive, elle m'a permis de découvrir un domaine que je connaissais mal, de voir les solutions sociales mises en place pour les personnes en grande précarité, et surtout voir le décalage entre l'offre est les besoins.
De plus, nous enchaînons pas mal de stage à garde en d2, donc peut être que ce serait plus judicieux de faire faire cette garde en p2, ou nous avions largement plus de temps.
Il y avait pas mal de personnes appelant pour avoir une place pour dormir mais il y avait aussi beaucoup de cas compliqués difficiles à gérer. […] On a vu et intervenu auprès pas mal de gens démunis vivant dans des situations assez difficiles par ce froid.
Ils recevaient pas mal d'appel pour des demandes d'hébergement pour la nuit. L'été pas mal de centre d'accueil ferment leurs portes donc il est difficile de répondre à toute les demandes et la priorité est donnée aux personnes malades, aux familles ou aux gens qui avaient déjà eu plusieurs demandes non pourvues dans les jours qui précèdaient.
On a distribuer pas mal de soupe et de café sur une grande place et le reste de la nuit on a eu des appels.
J'ai eu assez de mal à comprendre ce genre de décision.
Je n'ai pas commencé la garde très motivé en pensant que je passerai ma nuit à voir des gens qui vont mal et pour lesquelles on ne peut pas suffisamment faire de chose, mais finalement le peu de chose que l'ont fait est vraiment utile et aide beaucoup ces personnes.
Le SAMU social est un organisme qui je connaissais très mal avant cette nuit.
L'équipe avec laquelle j'ai travaillé était sympathique, mais j'étais assise a l'arriere et j'entendais mal ce qui se passait à l'avant...
L'ambiance qui règne est positive mal grès la misère rencontré, ce qui permet de ressortir de cette expérience avec du plaisir et l'envi d'aider plus que de la morosité.
La maraude : équipe très sympa, c'était une nuit calme apparemment mais nous avons tout de même rencontré pas mal de personnes à la rue.
La nuit a été très productive et on a pu apporté de la nourriture a pas mal de personnes.
Cela permet d'avoir une vision plus générale, plus sociale des patients défavorisés que l'on voit à l'hôpital, dont on a parfois du mal à imaginer les conditions de vie et les difficultés.
J'avoue m'etre pas mal ennuyée pendant la maraude, mais les équipes étaient très acceuillantes et sympathiques.
Après un long moment à essayer de communiquer tant bien que mal, nous décidons de leur laisser des soupes chaudes ainsi qu'un duvet supplémentaire et des chaussettes pour aider à tenir durant cette dure nuit d'hiver. ..
La nuit a été assez tranquille avec peu de signalisation et pas mal de maraude.
Je me rappelle avoir été très surprise par le nombre de mères avec enfants en bas âge à la rue et qui avait du mal à trouver un toit, pour lesquelles il était difficile de trouver une place.
Au cours de la nuit, nous avons vu pas mal de gens et avons pu les aider plus facilement que je n'aurais imaginé.
Lors de la maraude, nous sommes souvent allés sur des lieux de signalement où il n'y avait personne au final, donc beaucoup de temps perdu en voiture, avec le mal des transports du à la mauvaise conduite de la conductrice.
La rencontre avec les gens dans le besoin était enrichissante humainement, j'ai pu faire un peu le tour de tous les cas mais ça m'a fait mal quand une personne nous a suppliés de l'heberger alors qu'il n'y avait plus de place...
Malheureusement, j'ai eu beaucoup de mal à voir en quoi ce que nous faisions était vraiment utile aux sans-abris.
J'aurais personnellement du mal à leur annoncer (de nombreuses nuits d'affilé, pour certains) qu'aucun hébergement n'est disponible pour eux ...
Nous avons maraudé dans le 2eme arrondissement, il faisait froid et il pleuvait donc les usagers que nous avons rencontrés étaient mal en point.
J'ai le mal des transports donc évidemment passer toute ma nuit à tourner dans Paris dans une camionnette n'a pas été une partie de plaisir !!
et ceci sans distinction entre le SDF alcoolisé et souillé, articulant mal, et le SDF propre sur lui parlant parfaitement le français.
Je suis ravi d'avoir pu faire l'expérience d'une garde au samu social et rencontrer une population souffrante de maux différents de ceux que l'on a l'habitude de voir à l’hôpital.
J'ai d'ailleurs trouvé bizarre que les écoutants semblent avoir beaucoup de mal à participer aux maraudes alors qu'un étudiant extérieur peut y participer chaque nuit.
Il s'était fait mal à l'orteil à cause de ses chaussure et marchait donc avec une béquille.
J'ai également trouvé qu'il y avait pas mal de personnes jeunes vivant dans la rue.
La double écoute m’a particulièrement déçu car nous n’avons traité que 2 appels au cours desquels nous n’avons été d’aucun recours Durant la nuit je n’ai pas eu l'impression qu’il y ai eu une volonté de m’integrer a l’equipe et que mon rôle se restreignait à celui d’un observateur et je trouve cela dommage J’ai eu aussi l’impression que le SAMU Social n’etait qu’une solution palliative aux maux de tout ces gens dans le besoin Sinon mis à part ces points négatif ce fut une expérience enrichissante d’un point de vu social et humain
J'ai eu du mal sur le moment à poser des questions, intervenir à mon tour lors d'une prise en charge comme l'on pourrait faire tous les jours en stage d'ailleurs.
D'un point de vue strictement médical (on ne se refait pas, surtout en période de partiels) il est particulièrement inquiétant de voir à quel points les sdf peuvent avoir des pathologies potentiellement graves (dans ma garde j'ai vu : erysipèle, problèmes psychiatriques, mal perforant plantaire, état de mal épileptique chez un épileptique connu et alcoolique) et non prises en charge.
Ca m'a fait mal au coeur, j'avais envie de les prendre dans mes bras.
La mère était malade, fiévreuse, et avait du mal à le porter.
Il prenait des cours de français avec pôle emploi, et tant bien que mal essayait de trouver un travail.
Même si je n'avais pas fait grand chose pendant cette garde étant donné qu'on a reçu pas mal d'appels pour des personnes qui au final n'étaient plus présentes lorsqu'on arrivait ou alors ne voulaient pas d'une place en refuge malgré le grand froid ; cette garde m'a malgré tout permis de comprendre un peu mieux la psychologie des personnes sans-abri qui préfèrent bien souvent rester dans la rue, un environnement qui leur est familier, plutôt que d'accepter d'être pris en charge par le SAMU social et les assistant(e)s social(e)s.
L'équipe nous explique pas mal de choses et très sympa.
Intéressant d'aller à la rencontre d'un public auquel on est confronté à l'hôpital (aux urgences +++, en hospitalisation aussi) mais que l'ont connait finalement mal.
Ce qui m'a beaucoup marqué a été l'histoire d'un homme de 54 ans qui était à la rue depuis 9 mois, s'était fait voler son téléphone et ses papiers et était tombé d'une "dalle mal positionnée" sur la route et s'était fait mal aux 2 jambes.
Premier arret pour deux hommes, l'un connu du quartier, fort sympathique et un autre connu du samu social fort mal empoint.
Pas mal de points positifs (pour aucun point négatif !)
C’était une nuit particulièrement froide, sans doute en dessous de 0, et j’avais du mal à supporter la température, alors que je ne sortais du camion que pour quelques minutes...
La garde commence par une double écoute au 115, l'une des personnes appelantes était un monsieur d'une quarantaine d'années cherchant un logement à long terme en pleure au téléphone ne pouvant pas s'occuper de ses deux filles diabétiques (diabète très mal équilibré), sa femme en dépression.
Je passe tous les jours devant ces grilles, marche tous les jours dessus et ignorais ces sans-abris qui se réchauffent tant bien que mal pour résister au froid sans que l'on ne fasse rien.
Le SAMU social est un organisme que je connaissais mal et avec lequel le milieu médical est pourtant appelé à collaborer, donc j'ai trouvé utile de mieux comprendre son fonctionnement.
La nuit de ma maraude, un individu mal intentionné a mis le feu à leur tente, et donc à toutes les affaires qu'ils possédaient.
Nous avons pris en charge 2 d'entre eux pour les amener à un centre d'hébergement mais malheureusement l'information avait été mal transmise pour l'un des 2 sans abris que nous avons fait monter dans le camion puisque celle ci était en fauteuil roulant et la place disponible dans le centre d'hébergement n'était pas accessible aux personnes à mobilité réduite.
Les centres d'acceuil sont vraiment mal considérés par les habitués.
Le samu social essaie tant bien que mal d'aider ces personnes, mais cette aide transitoire est insuffisante et bien peu sont ceux qui arrivent à sortir de "l'enfer" de la rue...
(on se voit assez mal parler de la précarité, et des précédents dossiers à voix haute pour couvrir les bruits du camion alors qu'un SDF est juste à côté).
Malheureusement, la maraude comprend pas mal de temps passé au téléphone, ce qui n'est pas très passionnant mais bien sûr nécessaire.
J'ai encore du mal a comprendre cette attitude de refus mais j'ai accepté qu'on ne pouvait pas les forcer a venir avec nous .
Nous amèneront tout de même un jeune homme dans un foyer, une famille dans un centre et distribuerons pas mal de soupes et cafés chauds; Au final, une expérience humaine intéressante et émouvante.
Elle répond aux questions sans souci et nous explique spontanément pas mal de choses.
N'étant plus habitué à dormir en intérieur et dans un lit il a très mal vécu sa nuit au centre et n'a quasiment pas dormi, c'est pourquoi il avait pris la décision d'en partir le matin, en ayant prévenu le personnel du centre.
Ce qui m'a alerté dès la double écoute et plus tard pendant la maraude est le manque d'endroits où passer la nuit pour la plupart des sans abris comparé au nombre de personnes le nécessitant, et malgré tout que beaucoup de sans abris refusent de passer la nuit dans certains établissements compte tenu du refus de se séparer lorsqu'il s'agit d'un couple ou d'une famille, de la distance et de la peur du vol des peu de possessions de ces personnes, et enfin la précarité sociale et matérielle parfois mal supportée de certains de ces établissements.
Mais je pense que pour ceux qui ont plus de mal, par peur par exemple de leur agressivité, de leur exclusion, ils peuvent apprendre beaucoup de cette garde en voyant les relations que l'on peut créer avec ces personnes dans le besoin, qui n'expriment que leur détresse.
On découvre également le métier de travailleur social, un travail si mal payé faisant appel à des valeurs pourtant si essentielles comme la générosité, la dignité et le respect.
Pour le début de la garde, on a passé pas mal de temps avec un membre de l'équipe qui nous a expliqué le fonctionnement du SAMU social, les missions etc..., ce qui est du temps en moins pour la double écoute (qui a duré moins de 30min pour ma part), donc peut être faire un "cours" ou nous envoyer les papiers nécessaires avant pour déjà avoir une idée, pour pouvoir commencer la double écoute plus tôt.
J'ai découvert une organisation que, finalement je connaissais très mal.
La prise en charge au long terme des usagers est surprenante tant il semble difficile de créer et maintenir un lien à partir de prises de contact ponctuelles et surtout motivées par le besoin urgent d'un hébergement de nuit : mais cette prise en charge au long cours se fait tout de même tant bien que mal.
Ok, quand on se balade dans Paris, on voit malheureusement des SDF à chaque coin de rue, ça fait mal au coeur mais ça s'arrête là.
Ok, quand on se balade dans Paris, on voit malheureusement des SDF à chaque coin de rue, ça fait mal au coeur mais ça s'arrête là.
Pour la partie maraude, j’ai parfois eu du mal à trouver ma place vis à vis des personnes rencontrées.
C'était les voisins dans les immeubles avoisinants qui envoyaient des œufs en direction de ces personnes qui sont déjà bien mal en point...
Lors de la maraude, les demandes non pourvues sont celles qui m'ont fait le plus mal, j'avais vraiment envie de pouvoir loger tous ceux qui en avaient besoin.
Il avait deux prothèses de genoux et avait terriblement mal.
Pour commencer nous avons répondu à un signalement, un homme d'une cinquantaine d'années qui avait paru fiévreux et mal en point aux équipes de jour.
L'écoutant était disponible pour moi mais j'avais du mal à saisir si oui ou non il y avait des critères bien stricts de décision...
Si les travailleurs sociaux ont le coeur grand ouvert pour accueillir petits et grands maux qui jalonnent la vie de ces hommes et ses femmes de la rue, il en ressort indéniablement que les moyens ne sont pas suffisants.
Mais aussi beaucoup de frustration car le travail qui a été fait cette nuit sera à recommencer demain, à cause d’un système que je trouve mal fait et trop compliqué (même la travailleuse sociale ne comprenait pas comment étaient attribuées les places !!).
On a passé pas mal de temps avec un sdf qu'on nous avait signalé en début de soirée, une fille de mon âge sortant tard de son boulot l'avait vu et avait appelé pour la 1re fois le 115.