J'ai aussi appris les droits et les démarches possibles pour que les sdf puissent s'en sortir, grâce aux travailleurs sociaux avec qui nous avons très peu de contact à l'hôpital.
Agréablement surpris par l'humanité des travailleurs sociaux et des IDE, leur capacité d'écoute et la capacité d'apporter un peu de chaleur et de briser la solitude des gens pendant quelques minutes.
Lors de l'entretien avec le travailleur social, Mr.
-Sensation d'un investissement important tant sur le point humain, logistique et financier des maraudes de nuits (staff, briefing, plusieurs camions, 1 chauffeur, une IDE et un travailleur social/camionnette) pour peu de résultats.
C'est à ce moment là qu'on se rend compte du travail de l'équipe Avec Infirmier travailleur social et chauffeur .
L'équipe est composée d'un chauffeur (Atef), d'un travailleur social (Justine), d'une infirmière (Déborah) et de moi-même. […] De même que le travail du chauffeur ne se limite pas au transport, celui des infirmières et des travailleurs sociaux ne se limite pas aux soins de base, c'est un véritable travail de nursing (toilette complète pour plusieurs personnes que l'on a amenées au centre, habillement, etc.) et de réconfort.
en même temps, une profonde admiration pour toutes ces personnes, les travailleurs sociaux, les écoutants, qui ont fait de leur métier, cette main tendue vers les personnes les plus démunies... […] La nuit a été très calme, nous sommes allés voir Mr P, qui connaît maintenant les prénoms de tous les travailleurs sociaux.
La travailleuse sociale, l'infirmière, le sans-abri et moi-même sommes rentrés dans une pièce pour discuter avec lui, de faire le point sur sa situation. Et, pendant que la travailleuse sociale le questionnait, il commence à sortir son argent de son manteau.
Ce fut une nuit riche, faite d'échanges, d'écoute, de partage, de rencontres d'une part avec ces personnes démunies mais également avec les infirmiers et les travailleurs sociaux du Samu social, tous riches d'expériences différentes mais s'engageant et œuvrant pour une même cause humaine et solidaire.
Observer le travail des travailleurs sociaux, ambulanciers et infirmiers et discuter avec eux m'a permit de mieux comprendre que malgré ce qu'ils peuvent faire, la situation se dégrade à Paris pour les personnes défavorisées.
Ce sont justement c'est dernières à qui ont besoin de l'aide des travailleurs sociaux pour ne pas les laisser s'enfoncer.
Effectivement, en arrivant à ses portes, on a l'impression d'être devant un pénitencier, il n'y a pas de travailleurs sociaux, aucun accueil, seulement des vigiles qui les regardent d'un mauvais oeil.
Sauf qu'a la différence du héros de Cervantes, ces gens la (la je parle des travailleurs du samu social) ont un sentiment bien réel de l'inanité de leur action...
Ainsi la travailleuse sociale avec laquelle il s'entretenait ne pouvait rien faire de plus si ce n'est lui trouver un lit pour cette nuit avec retour à la rue dès le lendemain puisque le samu social ne trouve des lits que pour une nuit.
Par la suite nous avons permis à une famille roumaine arrivée en france récemment d'avoir un hébergement pour la nuit et un accès à un travailleur social le lendemain.
Si les travailleurs sociaux ont le coeur grand ouvert pour accueillir petits et grands maux qui jalonnent la vie de ces hommes et ses femmes de la rue, il en ressort indéniablement que les moyens ne sont pas suffisants.
J'ai beaucoup apprécié cette expérience au Samu Social, je tiens à remercier le travail, la gentillesse et l'humanité de la travailleur social et du chauffeur.
Il faut vraiment avoir un sens aigu de l'humain et de la compassion pour travailler au SAMU SOCIAL, qu'il s'agisse du travailleur social ou du chauffeur du camion.
Ensuite, le débriefing rapide et la répartition des camions nous permet de faire la connaissance de ceux avec qui nous allons passer la nuit : un(e) TS ( un travailleur social), une IDE et un chauffeur.
La travailleuse sociale a néanmoins contribué à rendre cette garde à peu près vivable par sa bonne humeur.
Les personnes qui acceptent d'être aidées sont bien souvent les moins avancées dans le processus d'exclusion -- des travailleurs précaires, personnes touchant encore quelques aides sociales, par contraste avec des personnes trop isolées ou trop souffrantes pour faire face aux difficultés rencontrées dans les centres d'hébergement ; ou encore, par contraste avec des personnes ressortissant d'autres pays de l'union européenne, ne pouvant qu'être "dépannées" exceptionnellement.
Vraiment, j'ai adoré cette nuit et surtout l'infirmière et le travailleur social avec qui j'étais, étaient fantastiques.
Les équipes sont très sympathiques, je regrette simplement le manque d'informations au préalable fournies sur les différentes formations suivies par les métiers qui constituent l'équipe (notamment le métier d'éducateur social et les nuances inter-professionnelles dans la catégorie des travailleurs sociaux).
J'ai trouvé cette expérience très humaine et gratifiante, un côté social empli de gentillesse de la part des travailleurs au Samu Social. […] Je garde un très bon souvenir de cette soirée, et bien sûr également un très bon souvenir de la travailleuse sociale, le chauffeur et l'infirmier qui m'ont donné le sourire tout au long de la soirée et encore maintenant quand j'y repense.
Elle m'a accompagné gentiment jusqu'au camion où j'ai vu l'équipe composée d'un chauffeur une infirmière et une travailleuse social (TS). […] Au final j'ai pu assister à un échange où la travailleuse sociale enfantisait l'usager et le prenait de haut sous couvert d'humanisme avec l'infirmière qui restait l'intégralité de la consultation sur son téléphone.
Le briefing de 20h est l'occasion de revenir sur la prise en charge médico-sociale de personnes rencontrées lors des précédentes maraudes; infirmières, travailleurs sociaux interviennent dans cet échange.
Il est intéressant de connaître le fonctionnement du samu social, de pouvoir observer en double-écoute comment gérer les demandes et le relationnel, ou de voir dans les camions en intervention ce qu'il s'y fait, de comprendre comment le travailleur social et l'infirmière travaillent, et de rentrer en contact avec ces personnes en pouvant leur apporter quelque chose (vêtements, couverture, nourriture, hébergement).
Certains travailleurs connaissent des gens vivant dans la rue depuis des années: ils les appellent par leur prénom, leur demandent de leurs nouvelles, connaissent leurs habitudes, où les trouver s'ils ne les ont pas vu depuis longtemps.
Pour cette nuit, il faut avoir envie de découvrir le monde des travailleurs sociaux, parler, écouter et poser des questions (sans ça, cette nuit n'a aucun intérêt).
J'ai constaté que la plupart des gens sont des habitués et donc connus des travailleurs sociaux et des infirmiers et qu'ils aiment vraiment parler avec eux, ils font des blagues ,rient, disent quand ca ne vas pas ou au contraire quand ca va.
La conséquence la plus palpable de cette fameuse garde au samu social est que "travailleur social", "assistante sociale", "détresse sociale", bref tous ces nouveaux mots, ces néologismes en "social", - le concept n'a que quelques années - sont devenus des réalités.
On m'avait dit que c'était la partie la moins intéressante, peut être (par rapport à la maraude; par exemple, la travailleuse sociale avec qui j'étais m'enviait de partir en maraude), mais ce n'était pas du tout ennuyeux.
Ainsi les équipes, composées pour la majorité d'un conducteur, d'un travailleur social et d'un infirmier, se répartissent avec précision les rues parisiennes, tout en gardant un contact permanent entre elles et avec le centre dans le but de venir en aide au plus de personnes.
Le travailleur social à eu le temps de m'apprendre les différentes façons de prise en charge des sans abris ou des gens avec des rémunérations très faibles, chose qui nous manque dans notre cursus de futur médecin, et qui nous met parfois à cote de la plaque.
Le travailleur social à eu le temps de m'apprendre les différentes façons de prise en charge des sans abris ou des gens avec des rémunérations très faibles, chose qui nous manque dans notre cursus de futur médecin, et qui nous met parfois à cote de la plaque.
Nous avons maraudé dans le premier arrondissement, on m’avait prévenu de la présence de famille roumaines mais je ne m’attendais pas à voir beaucoup si ce n’est davantage de travailleur pauvres ; des personnes en situation de travail sans capacité d’hébergement.
Le travailleur social à eu le temps de m'apprendre les différentes façons de prise en charge des sans abris ou des gens avec des rémunérations très faibles, chose qui nous manque dans notre cursus de futur médecin, et qui nous met parfois à cote de la plaque.
Le travailleur social à eu le temps de m'apprendre les différentes façons de prise en charge des sans abris ou des gens avec des rémunérations très faibles, chose qui nous manque dans notre cursus de futur médecin, et qui nous met parfois à cote de la plaque.
Le travailleur social à eu le temps de m'apprendre les différentes façons de prise en charge des sans abris ou des gens avec des rémunérations très faibles, chose qui nous manque dans notre cursus de futur médecin, et qui nous met parfois à cote de la plaque.
Je suis volontaire pour apporter une aide médicale aux SDFs, mais je n'ai pas choisi d'être travailleur social sur le terrain.
J'ai commencé la garde par la double écoute puis vers 21h je suis partie en maraude avec un chauffeur qui travaille au Samu Social depuis 3 ans, une infirmière qui y travaille depuis 10 mois et une travailleuse sociale (moniteur éducateur) qui y travaille depuis 1 an. […] La travailleuse social et l'infirmière lui ont alors réexpliqué le fonctionnement du Samu Social et le fait qu'on ne pouvait pas forcer une personne à recevoir des soins.
En seconde partie de nuit dans le camion j'ai pu m'entretenir librement avec le chauffeur et le travailleur social, notre équipe ne comportant pas d'infirmier.
La nuit que j'ai passée était plutôt calme (16ème) L'équipe avec laquelle j'étais était super, très humaine, mais j'ai été surpris de savoir que tout le monde était salarié, et non bénévole (ce n'est pas une critique) Rencontrer des SDF (et pas que) dans la rue m'a permis de voir un autre monde et de me rendre compte de ce monde, et que tout type de personne pouvait s'y retrouver, notamment des travailleurs précaires, des gens qui sont venus à Paris pour trouver un emploi en vain...
L'infirmière du camion commençait donc l'interrogatoire du patient pendant que la travailleuse sociale et le conducteur essayait de savoir auprès de la personne à coté de lui ce qui s'était passé.
J'admire le courage des travailleurs d'Ivry sur Seine.
Après un appel de Laurence, travailleur social de l'équipe, le centre d'hébergement le plus proche, nous confirme qu'il y a de la place pour cette nuit.
L'accueil était très chaleureux et toutes les personnes (écoutants, coordinateurs, conducteurs, travailleurs social, infirmiers) étaient vraiment très ouvertes et répondaient à toutes mes questions.
Concernant ma garde au SAMU SOCIAL de paris le 1er septembre 2017, j'ai tout d'abord pu écouter une travailleuse sociale de 18h à 20h qui orientait des sans abris en quête d'hébergement, les places d'hébergement étaient très limitées et fournies après 19h15 en fonction du nombre de nuit dehors, de l'existence ou non de pathologies chroniques chez le sans abris, et l'existence de danger immédiat pour la personne ou non. […] A 20h je suis partie en maraude avec un chauffeur, une infirmière et une travailleuse sociale, j'ai pu comprendre qu'en tant que médecin on avait aucune implication dans les maraudes, ceci étant une organisation professionnelle il n'y a pas de bénévolat impliqué.
Je n'imaginais pas pouvoir autant m'amuser malgré le spectacle de la misère humaine, et pourtant les travailleurs sociaux font vraiment un travail remarquable et s'intéressent aux gens oubliés par le reste du monde.
J'ai pu aborder notamment le sujet de la fonction du SAMU Social avec le travailleur social.
Nous avons mauraudé dans des lieux qui m'étaient familiers, dans le 13ème arrondissement, aussi ai-je été surprise de voir nombre d'entre eux se manifester à l'approche du camion, héler les travailleurs sociaux, infirmiers et chauffeurs comme de bons amis et entretenir une conversation, obtenir un peu de réconfort en étant considérés comme des personnes normales et non pas comme faisant partie du décor de Paris.
J'arrive au Samu social et me retrouve face à toutes ces petites fourmis travailleuses !
Hors cette famille n'avait pas vu de travailleur social le matin-même pour leur expliquer le déroulement de la situation et la communication étant difficile sans traducteur ils sont partis pensant que c'était ce qui était attendu d'eux.
Les doubles écoutes (que j'ai effectuées avec une travailleuse sociale) m'ont principalement permis d’appréhender deux éléments.
Un chauffeur, un travailleur social et un infirmier (ou au féminin évidemment) constitue une équipe soudée.
Nous les avons emmenés au centre Romain Rolland où ils ont passé un petit entretien avec l'infirmière pour l'un et la travailleuse sociale pour l'autre.
Je suis de nature curieuse et ouverte à tout, mais à 4h30 du matin, dans le froid depuis 30 min avec l'infirmière, la travailleuse sociale et l'ambulancier, à essayer de convaincre un sdf de venir avec nous au centre d'hébergement alors qu'il ne veut pas en entendre parler, puis finir par se faire copieusement insulter n'est pas vraiment ce que j'appelle une expérience enrichissante...
LA travailleuse sociale lui demande pourquoi il n'est pas dans son quartier habituel, et là sa voix se met à trembler et de ses yeux sortent des larmes.
Et bravo à tous les travailleurs sociaux, infirmiers, chauffeurs et tous les autres !
Pouvoir être en contact avec des personnes en grande exclusion sociale, discuter avec eux, avec les travailleurs sociaux, les infirmières, échanger avec eux, partager leurs anecdotes fut très intéressant aussi bien d'un point de vue personnel que pour un futur professionnel de santé.
On ma explique que le lendemain matin au foyer, ils avaient la possibilité de rencontrer un travailleur social avant de ressortir.
Voici quelles sont mes suggestions pour améliorer cet atelier : - rappeler aux équipes avant notre arrivée que les externes ne sont pas des travailleurs sociaux, par conséquent qu'il est nécessaire de prendre le temps de nous accueillir et de nous donner plus de détails sur notre rôle, la manière d'aborder un usager, le fonctionnement et les missions du SAMU social
On se dit alors que les champs d’action des équipes du Samu Social et des travailleurs sociaux sont restreints par un manque de moyen, de ressources tant financières qu’humaines pour prendre en charge le mieux possible ces personnes en difficulté.
J'ai vu un centre d'hébergement où il est possible de se restaurer, se laver, se détendre ,dormir ainsi que de rencontrer un médecin et un travailleur social.
En résumé, cette nuit m'aura aussi permis de voir un autre côté des gens à la rue, un côté auquel on ne fait pas forcément attention quand on passe à côté d'eux : ils ont besoin qu'on les écoute, d'un contact, et ils ont besoin qu'on les guide et accompagne dans certaines démarches, et c'est aussi là qu'intervient le 115 avec les travailleurs sociaux qu'il propose !
Je suis ensuite partie en camion sous la pluie battante en compagnie du conducteur, du travailleur social et de l'IDE.
Il y avait un réel respect entre les personnes à la rue et les travailleurs du Samu Social, et c'est cette mutualité qui m'a le plus impressionnée.
La seul expérience que j'en avais jusqu'ici c'était l'interminable heure de téléphone au 115 pour avoir un Travailleur social au bout du fil lors de mes différents stage à l'AP.
J'ai eu de la chance d'avoir une équipe très sympathique, l'infirmière était adorable et j'ai bien discuté avec la travailleuse sociale et le chauffeur.
Bon un peu "folklo" mais des mains qui se serrent, des rires, des amitiés entre usagers mais aussi avec les travailleurs sociaux, qui pour certains se connaissent depuis des années.
- Ne pas se ramener en short même s'il fait une chaleur asphyxiante car ça passe TRES mal avec la directrice des travailleurs sociaux qui vous propose ou bien de rentrer chez vous, ou bien de trouver un pantalon parmi leur stock d'habits à donner
Je suis montée dans l'EMA1 avec comme équipe : Frank comme conducteur, Sarah comme travailleur social et Sophie comme infirmière.
De même on remarque que plusieurs structures de " stabilisation long terme" qui sont ( d'après les travailleurs sociaux) les seules structures capables de réinsérer l'individu dans la société , sont elles aussi "sacrifiées" pour augmenter le nombre de structures " urgence social" qui bien que nécessaires ne s'attaquent pas au probleme de fond.
Pour ce qui est de ma maraude, je suis tombé sur une équipe réduite constituée uniquement d'un chauffeur et d'une infirmière, sans travailleur(euse) social(e).
Je suis monté dans le camion avec l'équipe : Rémy au pédales, Audrey IDE et la travailleuse sociale Yanick.
Sur le trajet la jeune travailleuse sociale lui liste les rares endroits de la capitales où on peut manger à midi le week-end. […] Une équipe c'est 3 personnes: un chauffeur, un infirmier et un travailleur social.