.) : Arrivée avant 18h, j'ai attendu 40-45 minutes avant de commencer la double écoute; Je n'ai pas participé au briefing de 20h car cela ne nous a pas été proposé; avant de partir en camion, pause cigarette et boisson de 30-40 minutes à nouveau pendants lesquelles j'étais totalement ignorée; dans le camion, pas de proposition de monter à l'avant, on m'a fait signe de m'installer à l'arrière et ne m'a quasi pas parlé de la nuit; pendant les interventions à pied, j'étais à nouveau laissée à l'écart.
Expérience très enrichissante et très formatrice, permet un nouveau regard sur les personnes précaires, même si au cours de notre formation médicale nous avons l'occasion d'être en contact de ces personnes.
et cette nuit permet une prise de conscience, un nouveau regard vers ces gens défavorisés.
J'aime beaucoup decouvrir de nouveaux métiers, connaître leur fonctionnement, le rôle de chaque professionnel en relation avec les autres.
Une expérience riche, qui permet de voir un point de vu nouveau de tous ces gens qui vivent dans la rue.
J'espère que de nouveaux centres permettront de répondre à la demande importante de logement d'urgence cet hiver.
Les personnels sont très accueillants, et très professionnels, on peut voir qu'ils savent gérer différentes situations, que ce soit les insultes après 20h30 quand il ne reste plus de lit, ou créer un nouveau dossier pour des nouveaux appels, et ensuite les orienter.
Cette garde m'a permis d'avoir un nouveau regard, moins empreint d' "à priori", sur les sdf que je n'avais encore jamais cotoyé d'aussi près.
Je tire mon chapeau à ceux et celles qui font cela tous les soirs car il faut beaucoup de courage, le lendemain, les SDF sont de nouveau dans la rue et tout est à recommencer.
Cette nuit au samu sociale est très enrichissante, elle permet de regarder les SDF d'un oeil nouveau, différent par rapport à ce que l'on peut voir aux urgences.
Car quoiqu'il en soit à 7h du matin il serait de nouveau à la rue et il faudrait recommencer à nouveau du début, une lutte sans fin pour eux, un éternel recommencement.
Les situations vécues cette nuit étaient complètement inédites et nouvelles.
de plus l'équipe du samu social est chaleureuse et sait réellement intégrer un nouveau venu .
J'avais déjà eu l'occasion de faire des maraudes mais jamais nocturnes donc cela à été nouveau pour moi.
Cela permet de créer/lier le contact avec les nouvelles personnes rencontrées lors de la maraude. D'ailleurs, nous avons quasiment pendant cette nuit découvert que des nouvelles personnes plus ou moins hostiles.
Lors de la double écoute, nous avons eu l'appel d'un homme qui donnait des nouvelles depuis la première intervention, il avait maintenant un logement et touchait le RMI.
Certains travailleurs connaissent des gens vivant dans la rue depuis des années: ils les appellent par leur prénom, leur demandent de leurs nouvelles, connaissent leurs habitudes, où les trouver s'ils ne les ont pas vu depuis longtemps. […] Pour conclure, la nuit au samu social est une expérience humainement enrichissante me donnera un nouveau regard sur le milieu de la rue.
En effet, ce qui a été nouveau et particulièrement instructif, c'est d'avoir approché des gens devant lesquels je passe tous les jours dans une certaine indifférence. […] Cette nuit a été très riche en nouvelles expériences : par exemple, s'arrêter devant trois quadragénaires originaires de Roumanie sous le pont d'Austerlitz, leur serrer la main, s'asseoir sur leur matelas à leur demande, partager un café avec eux, discuter de politique, de football, de sujets aussi déconnectés les uns des autres, c'est cela qui m'a permis de me rendre compte que ces gens sont comme nous, ont peut être été nous avant de terminer dehors.
J'ai été surpris de voir autant de jeunes, isolés de tout ainsi que des nouveaux retraités qui n'ont pas le moyen de payer de loyer.
La double écoute permet de se rendre compte des ressources dont dispose le SAMU SOCIAL et d'avoir de nouveaux supports répertoriant des adresses et numéros de structures d'accueil.
Il n'avait pas donné de nouvelles depuis 2 ans et il nous expliqua qu'il avait du se prostituer pour survivre.
Cela n'est pas arrivé lors de cette maraude, mais je ne doute pas qu'il ait pu arriver à certains de passer près de chez eux, prendre des nouvelles d'un hypothétique inconnu dont il aurait le matin même éviter le regard, action qui eut laisser une culpabilité fugace, car bien vite refoulée.
Certains nous remercieront d'avoir pu leur trouver un lit pour une nuit même s'ils savent que demain le ciel sera de nouveau leur seul toit.
Ce qui a été difficile pour moi est de voir que ces personnes ont des difficultés multiples pour s'insérer à nouveau dans la société.
Ils devront attendre le lendemain au soir pour savoir s’ils auront de nouveau cette chance.
Selon moi le SAMU Social devrait avoir plus de moyens pour construire de nouveaux refuges de qualité, car actuellement la plupart des centres sont de grandes salles où les personnes sont entassées sans aucune intimité ni respect de leur dignité.
Ils ont tissé des liens, construit des relations de confiance et prennent systématiquement le temps de s'arrêter pour discuter, prendre des nouvelles et passer un peu de temps avec eux.
un abri n'est garantit que pour une seule nuit: tous les matins il faut appeler en espérant en bénéficier de nouveau.
Il nous a aussi donné des nouvelles des "habitués du quartier" puis il a joué avec le chien du riverain qu’il connaissait très bien. […] Comme de bons amis prenant des nouvelles de tout le monde… C’est cette solidarité et cette convivialité qui m’ont le plus étonnée !
La maraude m'a permis d'entrer en contact avec des sdf, de parler avec eux, cependant j'ai trouvé que nous faisions en fait pas mal le taxi: le nouveau centre la boulangerie nous demandant de leur ammener pas mal personne qui n'était pas du tout aux mêmes endroits de paris et pas sur notre lieu de maraude ce qui n'était pas du tout intéressant car il s'agissait uniquement de les transporter.
Certains étaient de grands habitués, d'autres des nouveaux, les uns propres et soignés, d'autres dans un grand état d'incurie et d'incohérence.
En effet le staff de début de nuit commence par le rappel de situations vécues les jours précédents, de personnes connues depuis plusieurs mois dont les équipes sont sans nouvelles depuis quelques temps et qu'il faudrait s'activer à retrouver pour pouvoir approfondir leur prise en charge.
On les voie entre amis, se parler, s'entraider, se raconter les dernière nouvelles.
En effet , elle permet d'avoir un nouveau regard sur tous "nous défavorisés".
Je pense que le souvenir le plus marquant de cette nuit fut de voir le bonheur procurer à une certaine personne lorsque nous lui avons donner un nouveau pull "polaire", me faisant penser à l'image d'une enfant devant ses cadeaux à noël....
Ce fut une expérience enrichissante, j'ai appris de nouvelles choses et un peu plus sur les mesures sociales proposées aux personnes en situation précaire et la façon dont celles ci sont mises en place en pratique.
La double écoute m'a, à travers le sens auditif, fait ouvrir les yeux sur la réalité des immigrés, qui débarquaient dans un pays étranger ou ils devaient faire avec une nouvelle langue et de nouvelles règles, souvent seuls perdus et ayant le SAMU social pour seul repère.
Ils sont vraiment très impliquées, demandent des nouvelles des personnes qu'ils ont rencontré au cours de leurs maraudes, nouent un réel lien avec ces personnes dans la précarité.
Je pense désormais avoir acquis un nouveau réflexe: appeler le 115 !
J'ai découvert un nouveau monde auquel je ne m'attendais pas mais dans lequel je me suis vraiment senti à l'aise.
Sous prétexte que c'est un SDF, que c'est le samu social, ou pour toute autre raison qui m'échappe de la part de soignants -dont j'estime désormais faire partie-, on nous a regardés comme des bêtes de foire et personne ne semblait se soucier de ce nouveau patient.
Lors de l'écoute, énormement d'entre eux appelaient pour avoir un lit pour dormir, certains profitant du système sans vraiment chercher à s'en sortir, et d'autres qui appelaient seulement pour donner des nouvelles, dire où ils en étaient dans leur vie, dans leur régularisation et dans leur recherche d'emploi.
Elle donne un nouveau regard sur les personnes vivant dans la rue et efface les à priori.
La double-écoute était intéressante mais c'est passé vite et j'avais déjà fait des ateliers de double-écoute auparavant donc ce n'était pas très nouveau pour moi.
Cette expérience apprend à considérer des aspects nouveaux de notre exercice professionnel, et pas seulement le versant médical.
- en pleine nuit, nous nous sommes arrêter pour prendre des nouvelles d'un homme que je rencontrais très souvent auparanvant en partant au lycée.
Pourquoi pas nous accompagner, nous encourager (≠ obliger...) à nouveau pour d'autres "missions humanitaires" ?
Elle était à bout de force de se battre pour essayer de trouver un nouveau logement, elle se sentait totalement abandonnée par le société, elle avait peur de se faire dépouiller par les autres gens qui vivent dans la rue...
Elle divorce, se retrouve à survivre dans une tente à Vincennes avec un nouveau compagnon (ou le même?)
Les nouveaux appelant s'énervent et ne comprennent pas qu'on ne puisse pas leur donner une place, les habitués quand à eux ne s'opposent pas à ces refus, c'est leur quotidien..
L'équipe prend aussi des nouvelles des personnes connues par leurs services quand ils les croisent par hasard.
Au total, une nuit assez riche qui permet de se rendre compte de travail fourni par des équipes pleines de courage et d'humanité et qui peut ouvrir la voie vers de nouvelles vocations.
Cela permet également de découvrir des personnes que l'on a trop peu souvent l'occasion de rencontrer: les SDF d'une part, si semblables en apparence, mais diamétralement opposés lorsque l'on creuse un tant soit peu; les membres du SAMU SOCIAL d'autre part qui ne comptent pas leur temps et s'arrêtent dès que l'occasion se présente, afin de rencontrer des nouveaux arrivants dans le monde de la rue ou simplement pour échanger quelques mots avec une connaissance de longue date, dans le but d'en savoir plus sur son passé.
Les maraudes avec l’équipe (très accueillante) m’ont permis de poser un regard nouveau sur ces personnes que nous voyons trop souvent en allant travailler ou allant acheter son pain et à qui nous ne prêtons pas toujours attention, en oubliant parfois que ces personnes ont un vécu, des sentiments, une fierté.
L'équipe était très accueillante et a pris le temps de m’expliquer à nouveau l’histoire, les objectifs et les difficultés du samu social.
Même si bien sur nous nous arrêtons volontiers sur le chemin pour distribuer un café ou tout simplement discuter, prendre des nouvelles des gens qui pour la plupart sont bien connus par les équipes du SAMU ! […] D'ailleurs, le SAMU a mis en place un système de veille pour rendre visite régulièrement à ceux qui en sont demandeurs, pour prendre des nouvelles etc.
L'équipe est très accueillante, et ceci et d'autant plus important qu'il est difficile d'accueillir chaque jour de nouveaux étudiants et de les briefer.
Pour commencer, la double écoute m'a montré que des hôtels étaient à la disposition des plus démunis, en particulier des familles, et que le samu social prenait le temps de parler avec chaque personne malgré le fort nombre d'appels (probablement la partie la plus intéressante de la garde mais je n'ai rien appris de nouveau) Par la suite, pendant la maraude, j'étais assis à l'arrière de façon quasi-constante auprès de SDF ivres (dont un était tellement odieux et agressif qu'on a du s'arrêter pour le faire descendre) que l'on devait ramener dans des centres d'hébergement et, à part stimuler mon odorat avec des odeurs révolutionnaires et craindre pour ma sécurité, cette partie était totalement inutile et devrait être supprimée car elle n'apporte absolument rien.
Une très très bonne expérience, cela donne un nouveau regard sur la vie ds la rue!
Cette garde au SAMU social fut une expérience très formatrice, un nouveau regard de ce dont on entend souvent parler, ou que l'on entrevoit dans la vie de tous les jours et que l'on oublie tout aussi vite L'accueil a été parfait ce qui m'a permis de me sentir très vite à l'aise et de profiter pleinement de la garde J'ai été particulièrement marqué par deux choses.
Le plus dur de la maraude est de serrer la main des gens pas forcément propres, serrer la main de quelqu'un qui vous dit juste après que ça le "gratte de partout", puis après quelques questions penser à la gale puis en partant de nouveau lui serrer la main.
Je ne connaissais pas le SAMU social avant cette garde, habitant sur Paris cela m'a permis de porter un nouveau regard sur la misère de la rue.
Je n'oublierais pas le sourire de cette homme dont nous nous occupions pendant une maraude, lorsqu'un voisin qui le connaissait bien, est venu prendre de ces nouvelles.
Je suis vraiment heureuse d’avoir pu faire cette garde au Samu social et s’il y a possibilité d’en faire à nouveau sur la base du volontariat je le ferai
La maraude c'était tout nouveau pour moi.
Certains, deviennent des habitués, et nous leur rendons j visite simplement pour prendre de leur nouvelles, savoir si tout va bien.
J'ai l'âme apaisée comme un corps après l'effort, un de ces états d'âme qui suivent les situations riches d’expériences et d'émotion nouvelles; De celles qui vous étonnent, qui vous dégoûtent parfois, bref qui vous sortent de vous même à grands coups de pieds dans le derrière.
J'ai été aussi agréablement surprise de voir que ce sont eux qui appellent le 115 en majorité et pas des particuliers, ce qui témoigne à nouveau d'un véritable climat de confiance qui a nécessité j'imagine des années pour être établi.
Cependant ce n'est pas facile de se dire que le temps passé avec lui, cette nuit-là, lui a permis de passer seulement une nuit dans ce centre et que le lendemain il sera de nouveau dans la rue et qu'il faudra surement recommencer la meme chose le soir d'après.
Mais comment y remédier, peut être en se penchant les problèmes de fond qui jettent dans la rue à coups de pieds et de misères, chaque jour de nouvelles existences.
Solution d'une nuit seulement, car le lendemain -- et si il le souhaite à nouveau -- il devra appeler dès 7h pour trouver un autre lit.
Ils venaient le voir régulièrement pour prendre des nouvelles.
Alors que nous nous apprêtions à repartir un homme a sollicité Sophie : ce monsieur avait une plaie au niveau de la jambe dont Sophie s'était occupée il y a 2 semaines, et il souhaitait qu'elle regarde à nouveau, et refasse le pansement. […] Alors que nous nous apprêtions à parti sur un nouveau signalement, Frank s'est fait très mal au cou, avec une tension et des douleurs qui l'empêchaient de tourner la tête.
Mais aussi quelques appels de personnes nouvelles ou d'histoires entendues dans les conversations des régulateurs. […] Je rentrerai finalement à pieds depuis Austerlitz, un nouveau jour se lève pour la ville, pour la rue.
Finalement le Paris que je parcours dans toute sa hauteur est à la fois familier et nouveau, ses habitants nocturnes semblent rompus à la dureté de la rue.
Je ne savais pas du tout à quoi m'attendre, et c'est un univers totalement nouveau que j'ai découvert aussi bien dans le quotidien des SDF que dans l'aide qu'apporte le Samu Social.