Interéssant de voir le travail des assistant sociaux avec les sdfs.
J'ai pu assister à le gestion des appels puis voir à l'oeuvre infirmier et assistante sociale en dehors du milieu hospitaliser.
Une assistante sociale, présente à bord du camion, discute avec le SDF pour tenter de faire un point rapide sur sa situation et l’informe de la possibilité d’un entretien le lendemain avec une assistante sociale du centre d’hébergement si il passe la nuit là bas, dans la limite malheureusement du nombre de places disponibles.
Sensibilisation sur l'objectif du Samu social = réinsertion des personnes sans domicile fixe, des grands exclus par les hébergements collectifs, la rencontre avec des assistantes sociales, et non pas leur permettre de mieux vivre dans la rue.
J’ai aimé partager cette garde avec une infirmière et une assistante sociale qui m’ont bien expliqué le but du samu social.
Cette nuit là j'ai appris beaucoup d'éléments sur la vie d'infirmiers et d'assistantes sociales travaillant de nuit.
Approche de l'assistant social vers le sans abris intéressante, on ne loge pas seulement le sans abris pour 1 nuit, on le suit et on l'aide pour la suite
En effet les membres du samu social apportent au personne dans la rue du réconfort tant sur le plan physique en leur apportant des couvertures, boisson chaude voir un toit dans un de leur foyer, tant sur le plan moral en leur apportant de l'attention, écoute et la possibilité de voir un assistant sociale.
C'était une expérience très enrichissante, à la fois à travers les rencontres des sans abris mais également au travers des échanges avec les infirmiers et assistantes sociales.
Mais en réalité il s'agit d'un véritable travail de resocialisation et d'intégration sociale avec la présence dans les camions d'un travailleur social et d'assistantes sociales dans les centres d'accueil.
Un début de soirée en double écoute avec une écoutante sociale attentive du 115, un briefing avant la tomber de la nuit pour organiser la maraude, puis l’attente écoulée à discuter de Xavier Emmanuelli avant le départ du camion 952 avec Marie l’infirmière, Annabelle, l’assistante sociale et Béchir le conducteur, et on roule vers Paris direction 4-5-12 et 13ème arrondissement. […] Arrêt à Yves Garel ou Montrouge pour déposer ceux qui ont accepté ou se sont signalés avec en perspective un repas, une nuit partagée avec d’autres sans abris et un petit déjeuner le lendemain et la possibilité de rencontrer médecin et assistante sociale.
En stage à l'hôpital je parle des dossiers des patients avec l'assistante sociale, je pense que cela suffit pour mes connaissances de cette partie-là de la prise en charge.
J'ai beaucoup aimé la rencontre avec les assistantes sociales, c'est vrai qu'en stage on fait souvent appel à leurs services mais sans avoir jamais compris leur véritable champ d'action.
J'ai vraiment découvert le métier d'assistante sociale et je ne pensais pas qu'elles passaient autant de temps avec les usagers dans le cadre des maraudes.
Pendant la maraude, j'ai trouvé que toute l'équipe n'était pas investie (le conducteur était très investi mais l'assistante sociale pas du tout)
Ceci grace a une équipe de terrain étonnante de par leur sympathie, leur professionalisme, bienveillance et surtout parcours très atypique (ancien commercial ratp, infirmier au gign, assistante sociale).
Dans mon cas, la nuit a été très "calme" mais les équipes étaient très gentilles, j'ai pu en apprendre un peu plus sur le métier d'assistante sociale et m'imprégner de l'ambiance.
Il a une soeur en maison de retraite qui ne peut pas l'accueillir et un suivi par une assistante sociale de l'hôpital. Lorsque que l'infirmière a appelé pour avoir une place en LHSS, le médecin avait refusé le patient sous prétexte qu'il risquait de rester trop longtemps dans la structure, alors qu'on lui avait bien précisé que le patient était vulnérable santé, et qu'une assistante sociale avait déjà entamé des démarches pour trouver une solution durable.
Mais c'est une expérience intéressante, qui permet "d'humaniser" les personnes SDFs même si le contact avec les gens est assez rapide et superficiel en une nuit, ce n'est pas une nuit au chaud qui sort ces gens de la rue, et c'est difficile de se rendre compte le suivi qu'ils ont par la suite, avec les assistantes sociales etc.
Pour ce qui est de la maraude en elle même, j’étais fort heureusement avec une assistante sociale adorable, et avide de me monter le fonctionnement des maraudes, de son travail etc.
La conséquence la plus palpable de cette fameuse garde au samu social est que "travailleur social", "assistante sociale", "détresse sociale", bref tous ces nouveaux mots, ces néologismes en "social", - le concept n'a que quelques années - sont devenus des réalités. […] Le bureau de l'assistante sociale au fond du couloir ne sera plus un lieu inconnu ou l'on envoie les patients crados, partagé entre l'espoir idiot qu'une magicienne va les rendre normaux et la certitude qu'ils ne voudront pas, mais le lieu de travail d'une personne aussi essentielle au soin que le premier labo pharmaceutique : comment soigner une tuberculose chez un patient en errance, sans notion de la date ou de l'heure, incapable de prendre des cachets à heure fixe, ...
Je comprends mieux maintenant les difficultés de nos assistantes sociales à l'hôpital.
J'ai trouvé cela très intéressant de voir comment travaillait le SAMU social, en équipe avec une infirmière et une assistante sociale.
J' ai apprécié cette garde au SAMU Social, le chauffeur, l' infirmière et l' assistante sociale m' ont appris beaucoup de chose.
- connaissance du circuit de prise en charge du 115 - solution que l'on pourra proposer à une personne dans le besoin - l'engagement des travailleurs sociaux force le respect même si - de mon point de vue - certains manquent à la nécessité d'une juste distance professionnelle à l'égard des secourus, s'exposant à une charge émotionnelle inappropriée, notamment en assistant fréquemment aux enterrements (cela m'a été rapporté) - la détresse et la pauvreté ne doivent pas dispenser certains sans-abris du civisme élémentaire : ne pas uriner dans sa tente avec coulée des mictions sur le trottoir, ne pas jeter ses mégots, détritus et habits souillés sur les voitures ; en particulier l'aménité des travailleurs sociaux ne doit pas se transformer en indifférence vis-à-vis de ces actes sur les lieux d'intervention
Ensuite nous nous sommes déplacés dans Paris parce qu'il y avait plusieurs signalements, j'ai pu ainsi voir comment agissait le SAMU social auprès des SDF, leur approche, leur manière d'aborder la conversation, de convaincre les gens de dormir dans un centre d'hébergement pour ensuite rencontrer une assistante sociale.
Le soutien de l'assistant social est indispensable pour aider les personnes en difficulté, faire valoir leurs droits et les encourager à se battre pour s'en sortir.
L'équipe composée d'une infirmière riche d'une expérience de 25 ans au samu social, d'un ambulancier et d'un assistante sociale m'a très bien encadrée et apprit les valeurs fondamentales de générosité, d'écoute et d'entraide prônées par cet organisme.
J'observe et note le tact extraordinaire de l'assistante sociale qui a su très rapidement créer un lien de confiance avec ces personnes.
Lorsqu'ils l'ouvrent, le balluchon contient plusieurs fausses fleurs en plastiques qui s'illuminent et changent de couleur et l'un d'entre eux nous les offre à moi et l'assistante sociale.
On l'a emmené dans un logement social où l'infirmière lui a refait son pansement de l'orteil, pendant que l'assistante sociale lui expliquait les éventuelles solution qu'il a devant lui pour l'aider à s'en sortir.
Un appel qui m’a marquée et un étudiant qui dormait dans les toilettes de son école car il n’avait pas de logement et que l’assistante sociale lui avait dit qu’elle ne pouvait rien faire s’il n’avait pas de CDI, ce qui est évidemment faux.
Est ce que la personne est entourée, comment se sent-elle, a-t-elle eu l'occasion de voir un médecin et/ou une assistante sociale, mange-t-elle à sa faim ? […] Nous leur proposons des vêtements, une boisson chaude et nous tâchons de leur trouver un endroit pour dormir au sec, prendre un repas chaud, voir un médecin, une assistante sociale.
Du fait que les personnes vues étaient déjà connues, je n'ai pas pu appréhender précisément l'impact du rôle des assistantes sociales auprès des usagers (une liste des aides proposées et des choses mises en place ne serait peut-être pas intéressant, mais quelques exemples ou grandes orientations seraient utiles dans la plaquette de présentation).
Même si je n'avais pas fait grand chose pendant cette garde étant donné qu'on a reçu pas mal d'appels pour des personnes qui au final n'étaient plus présentes lorsqu'on arrivait ou alors ne voulaient pas d'une place en refuge malgré le grand froid ; cette garde m'a malgré tout permis de comprendre un peu mieux la psychologie des personnes sans-abri qui préfèrent bien souvent rester dans la rue, un environnement qui leur est familier, plutôt que d'accepter d'être pris en charge par le SAMU social et les assistant(e)s social(e)s.
La réunion était intéressante car elle permet de faire le point sur les gens croisés la veille dans la rue etc J'ai été affecté à une équipe très sympathique, pédagogue et humaine avec Joris le conducteur, et je suis sincèrement navré j'ai oublié le nom de l'infirmière et de l'assistante.
J’ai pu observer les démarches à faire pour les personnes qui passaient leur première nuit dehors, les adresses d’assistants social, les bons pour des repas, une visite chez le médecin, les discussions sur l’avenir...
(beaucoup n'appelaient plus le 115 car trop d'attente au téléphone apparemment plus de 2h parfois) Certains ont été amenés à la Boulangerie, grand hangar (je ne comprends pas que l'on ne mette pas en place d'Assistante sociale dans cet endroit, pour que le matin certains soient un peu moins "laisser dans la nature" que la vieille...
J'ai réalisé une maraude avec une super équipe (une infirmière, une assistante sociale et un chauffeur) dans le 12eme arrondissement de Paris dans la nuit du mercredi 20 mars 2019.
C'est pour cela que j'ai préféré la double-écoute où on essaye de trouver des solutions à plus long terme, en prenant contact avec des assistantes sociales, en aidant les personnes dans leurs démarches administratives et où il y a un réel suivi des gens.
Puis rapide briefing à 20 h où l'on apprend la composition des équipes (1 chauffeur, 1 infirmier, 1 assistant social).
L'assistante sociale qui a pris l'appel lui dit de patienter et coupe les micros.
De manière général l'aspect social de la prise en charge des patients est quelquechose que nous avons peu l'occasion d'aborder dans nos stages hospitaliers (assistante sociale travaillant seule dans son bureau).
Les gens travaillant au SAMU social connaissent la plupart des sdf et le lieu où ils vivent, ils sont vraiment impliqués, s'intéressent réellement aux personnes et tentent toujours de les orienter vers des assistants sociaux et des organismes pouvant les aider.
Ce qui restera flou pour moi est l'aide à l'insertion dans la société que reçoive les usagers de la part de l'assistante sociale.
Elle était tellement contente qu'elle en avait les larmes aux yeux: elle m'a expliqué que ça faisait des années qu'elle cherchait une assistante sociale, et qu'elle n'arrivait pas à en trouver!
Je trouve cela frustrant en revanche de leur offrir un endroit où dormir pour la nuit, en leur disant qu'ils devront partir le matin, et que leur situation n'aura pas changée, bien que des démarches soient entreprises au moment de leur prise en charge (par exemple rendez-vous avec une assistante sociale).
On peut aussi les aider à la réinsertion sociale, en leur donnant des adresses pour se nourrir, se doucher, laver son linge, se raser et en les dirigeant vers une assistante sociale qui pourra leur permettre d'entreprendre des démarches pour recourir aux droits auxquels ils peuvent prétendre ( RSA, CMU, AAH).
Elle est composée d'un chauffeur, d'une IDE (dont le rôle est restreint à faire des pansements car aucun matériel, pas même un défibrillateur ou quelques médicaments d'urgence), et d'une assistante sociale.
Après avoir trouvé une place à Montrouge, il monta à l'arrière du camion et raconta sa situation à l'assistante sociale.
Un verre de soupe, un hébergement pour la nuit, un entretien avec l'assistant social, un autre avec l'infirmière.
Ensuite pendant la garde, il est possible de découvrir le monde de la rue avec une équipe de qualité, au mieux avec une infirmière et une assistante sociale qui peuvent répondre à nos questions entre deux interventions.
Après le briefing on m'a attribué une équipe, une infirmière, une assistante sociale et un chauffeur.
En découvrant toutes les dispositions mises en place par l'Etat (cartes restaurants, douches et lieux de repos publics, hébergement, assistantes sociales), il est donc plus facile d'informer et d'orienter le patient vers une meilleure prise en charge sociale.
L'équipe de maraude était très sympathique, chaleureuse vis-à-vis des personnes à recueillir évitant ainsi toute stigmatisation et leur apportant potentiellement une aide sur le long terme notamment par la prise de contact avec un assistant social si cela n'avait pas été fait.
Dans mon camion : un assistant social et une infirmière, apportant une expertise différente, médicale ou sociale, mais qui se complètent.
Une EMA est constituée d’un assistant social, d’une infirmière et d’un chauffeur. […] Durant le trajet, l’infirmière et l’assistant social discutaient et posaient des questions pour effectuer une première évaluation. Nous les avons déposé dans un centre d’hébergement dans le 16ème arrondissement en leur expliquant que, le lendemain, une assistante sociale du centre les verrait pour leur expliquer les démarches à effectuer.
D'autres (personnes âgées, malades...) vont pour une nuit ou deux dans un centre relativement confortable avec des assistantes sociales et des médecins.
Cette garde m'a permis de découvrir les centres d'hébergements de Paris (certains : Montrouge, la Boulangerie), de participer à une maraude, d'entrer en contact avec les SDFs, j'ai également assisté à un entretien entre une assistante sociale et un SDF.
Ce qui m'a le plus marqué est l'isolement de ces personnes qui se retrouvent sans famille, et sans amis sur qui compter, mais aussi l'implication de l'assistante sociale qui à chaque fois posait des dizaines de questions, parvenait à se faire une idée à peu près claire de la situation et proposait plusieurs solutions à court et à long terme pour la personne, le tout en moins de 10 minutes.
Seul bémol l'entente était si bonne au sein de l'équipe de mon camion (infirmier, assistante sociale + chauffeur) que je me suis sentie exclue toute la soirée , aucun n'a cherché à m'enseigner quelque chose, et ils m'informaient à peine du programme de la soirée.
Le samu social aide par plusieurs moyens les sans abris: ils apportent un contact social par les lignes telephoniques et les maraudes systématiques et ils fournissement des informations visant à l'automie de la personne comme les lieux de prise en charge médicale gratuite, les lieux de restauration et les adresses d'assistants sociaux.
J'ai trouvé que l'équipe de la maraude était motivée, et qu'elle avait l'air contente de recevoir des étudiants de médecine pour nous faire partager leur métier et nous expliquer les missions du samu social: principalement celle d'aider les gens à sortir de leur précarité (par exemple: ils ne distribuent pas de repas mais ils leur donne des adresses d'endroits où ils pourront manger, leur trouver un hébergement s'il y a de la place et leur conseiller de voir l'assistante sociale du centre pour essayer de trouver un logement à plus long terme).
L'assistante sociale parvient parfois à creuser la situation surtout pour les "1er samu", mais le but de la maraude de nuit est d'offrir une solution effective sur le moment.
Chacun, chauffeur(e), assistant(e) sociale et infirmier(e) apporte son point de vue sur la situation d'un usager et l'aide que le samu social peut et doit lui apporter.
Là j'ai pu entendre et voir la détresse des gens "dans la galère", leur colère face aux peu de moyens auxquels ils peuvent recourir , la difficulté ne serait-ce que d'obtenir un rdv avec une assistante sociale pour certains, l'handicap de la barrière de la langue pour d'autres, le recours aux soins devenu un luxe pour eux.
La maraude que j'ai effectuée était composée d'une équipe très sympathique (un chauffeur, une assistante sociale et une infirmière).
Il ne recevra sa première paye que fin mars et à rendez-vous avec l'assistante sociale la semaine d'après.
Puis j'ai fait la maraude avec l'équipe du SAMU SOCIAL; 1 chauffeur, 1 infirmière et 1 assistante sociale.
J'ai cependant apprécié de passer dans un CHU et de pouvoir voir les gens qui y sont et l'entretien " assistante sociale " avec un personne que nous avions amenée.
C'est autant de conseils que j'ai entendu donner que l'on pourrait utiliser à l'hôpital pour les personnes en difficulté sociale, sans attendre forcément le passage souvent long à venir de l'assistante sociale hospitalière.
Seulement l'assistante sociale était gentil, mais ils me laissent toute seule derrière avec les SDF's, et ils me parlaient pas pendant le trajet.
Nous avons accompagné plusieurs hommes sans domicile au centre de Montrouge; là, ils pouvaient rencontrer au petit matin une assistante sociale...
J'ai effectué mon observation au sein d'une équipe composée d'un chauffeur accueillant, d'un assistant social et d'une infirmière.
Nous partons dans des camions avec un chauffeur, un infirmier et une assistante sociale.