Je trouve que cette nuit à vraiment été une belle expérience et j'encourage la faculté à continuer à permettre aux étudiants de faire des gardes comme celle-ci.
Cette expérience fut enrichissante mais je me suis sentie parfois pas très intégrée au sein de l'équipe qui par ailleurs avait été déçue que je ne ramène pas de gâteau comme l'avait fait un autre étudiant.
Tout cela me semble former un métier enrichissant, utile, et je trouve que c'est une bonne chose que nous, étudiants en médecine, puissions observer cela.
Je trouve que la prise de risque pour des étudiants n'est pas négligeable même si c'est pour la bonne cause.
Pour un étudiant en médecine, je pense que c'est important de rencontrer cette population particulière, qui, en tant que patient, est plus difficile à gérer, sur le plan social et médical, et souvent vraiment malade.
Je pense que cette nuit est utile à un étudiant en médecine sans être indispensable étant donné que nous sommes amenés à voir des patients semblable au cours de nos études, nous somme déjà en quelque sorte "sensibilisés" aux personnes exclues socialement...
Cela m'a permis de mieux connaitre le Samu social, de me rendre compte après les écoutes que les étudiants ne peuvent pas y être pris en charge et cela avec tristesse.
Sur les modalités de la garde, je trouve que rajouter une nuit complète pendant le pôle d'urgences-réanimation déjà très riche en gardes témoigne d'un manque de considération du sommeil des étudiants.
Ce qui m'a déplu reste l’accueil pendant cette garde (peut être en ont-ils marre de recevoir des étudiants toutes les nuits ...) : Arrivée avant 18h, j'ai attendu 40-45 minutes avant de commencer la double écoute; Je n'ai pas participé au briefing de 20h car cela ne nous a pas été proposé; avant de partir en camion, pause cigarette et boisson de 30-40 minutes à nouveau pendants lesquelles j'étais totalement ignorée; dans le camion, pas de proposition de monter à l'avant, on m'a fait signe de m'installer à l'arrière et ne m'a quasi pas parlé de la nuit; pendant les interventions à pied, j'étais à nouveau laissée à l'écart.
L'équipe est très accueillante, et ceci et d'autant plus important qu'il est difficile d'accueillir chaque jour de nouveaux étudiants et de les briefer.
Cela doit être fastidieux pour eux de réexpliquer chaque soir à un nouvel étudiant le principe des centres d'hébergements, leurs différents noms, localisations, ou encore d'expliquer les DNP, ROPE ou ROPP alors qu'un power point rapide pourrait leur éviter de nombreuses questions et permettre de suivre les échanges plus facilement.
J'ai passé une très agréable soirée, et s'il est vrai que l'oeuvre du SAMU SOCIAL "ne sauve personne" comme un étudiant a pu le dire à Nathalie, leur travail est assurément utile à tous.
Personnellement, je pense que c'est très important de faire au moins une fois une garde au SAMU SOCIAL si on est étudiant en médecine.
il s'agit d'une expérience très enrichissante qui devrait être vécue par tous les étudiants en médecine (voire plus) car c'est une belle leçon d'humilité.
On est au contact de personnes particulièrement démunies que l'on a pas l'habitude de cotoyer (un peu dans les hôpitaux quand même), je ne m'attendais pas à ce qu'ils soient aussi nombreux (même si on sait bien qu'il y a beaucoup de sans abris à paris) et surtout je ne m'attendais pas à trouver des personnes comme des étudiants, ou une fille de 17ans enceinte, un jeune qui cachait à ses parents qu'il était à la rue,.....
Aussi bien celle qui existe entre les personnes socialement integrées et les sans-abris, et celle qui existe entre les jeunes étudiants en médecine et les travailleurs sociaux.
Ce sont parfois des familles entières qui ne savent pas où s'adresser, des étudiants dans des situations personnelles et familiales délicates, des gens qui ont fait le choix d'être dans la rue ou alors des personnes qui n'ont pas de revenus suffisants pour pouvoir avoir un logement.
Je pense que cette garde est très intéressante pour les étudiants en médecine car c'est un aspect social qu'on ne rencontre que très partiellement pendant nos études, lorsqu'on a par exemple un patient sans abri.
Le hasard de la randomisation a fait que la majorité des appels concernait des usagers de moins de 20 ans, ce qui résonne toujours en nous quand on est étudiant d'une vingtaine d'années également.
- Pour ma part, un accueil très mitigé par l'une des intervenantes qui a dit haut et fort "super... encore un étudiant en médecine quoi.... c'est agaçant de devoir chaque jour répéter les mêmes choses"
La garde au SAMU SOCIAL est une exérience humaine sans égal, et doit être poursuivie le plus longtemps possible pour faire découvrir aux étudiants les milieux défavorisés et un côté de la ville de Paris que l'on ne connaît pas.
Certains co-externes m'avaient parlé d'une mauvaise ambiance avec les équipes qui n'appréciaient pas les étudiants en médecine, mais je suis tombée sur une équipe formidable qui m'a très bien accueillie.
J'ai trouvé l'ambiance et l'équipe très sympathique, et très à l'écoute des étudiants, répondant à toutes mes questions avec enthousiasme.
Il faut que l'équipe intègre mieux l'étudiant car ça devient vite pénible de demander "où on va maintenant?"
J'ai trouvé que l'équipe de la maraude était motivée, et qu'elle avait l'air contente de recevoir des étudiants de médecine pour nous faire partager leur métier et nous expliquer les missions du samu social: principalement celle d'aider les gens à sortir de leur précarité (par exemple: ils ne distribuent pas de repas mais ils leur donne des adresses d'endroits où ils pourront manger, leur trouver un hébergement s'il y a de la place et leur conseiller de voir l'assistante sociale du centre pour essayer de trouver un logement à plus long terme).
-Finalement expérience importante, non pas pour nos études médicales, mais pour une prise en compte de la réalité sociale dans laquelle nous vivons et à laquelle la plupart des étudiants ne font pas attention le reste du temps.
Notre place dans cette garde en tant qu'étudiant en médecine et surtout observateur est cependant inadapté à mon sens.
Je pense que cette garde étant obligatoire, on devrait mettre en place un système pour au moins assurer la sécurité des étudiants.
Je conseille vivement à tout les étudiants de faire ce stage
Il est utile pour les étudiants en médecine de se retrouver de l'autre coté, celui du samu social, et non celui des urgences ou des pompiers, qui rechignent parfois a s'occuper des SDF.
Je tiens à souligner à quel point les personnes y travaillant sont accueillantes et sympathiques avec nous les étudiants qui ne débarquons que pour une nuit.
Pour terminer, j'espère que le partenariat avec le SAMU social continuera encore longtemps pour les autres étudiants, parce que c'est une expérience différente du quotidien qui vaut la peine d'être vécue !
Cette nuit au SAMU social a été très enrichissante et je trouve cela très bien que ce système soit instauré pour les étudiants en médecine.
La double écoute m'a permis de voir le côté "technique" de la prise en charge des personnes en difficulté (les hébergements pour une seule nuit, les étudiants mis à la porte par leurs parents, les personnes avec une pathologie chronique qui suivent un traitement mais ne se nourissent pas à côté, ceux qui abandonnent .. etc.)
PS : Par contre, ne serait-il pas possible de faire réaliser ces gardes dans le département où l'étudiant réside ?
Bref j'ai trouvé que c'était une vraie leçon de vie, très formatrice et qu'on devrait pouvoir rendre accessible au volontariat plus d'une garde dans toute notre formation car il y a largement la place pour 2, 3 voire 4 étudiants au centre du SAMU social.
De plus, elle nous permet de rester plus humble par rapport à notre condition, ce qui manque à certains étudiants particulièrement en médecine .
Je précise que j'ai tendance à trouver que cette facultée oblige à TROP d'heures ce qui rend les étudiants surchargés et toujours plus obtus dans leur façon de voir les choses par manque de temps, il faut laisser de la place à la vie même pour les médecins.
Les possibilités de prise en charge des personnes sans abris à Paris est très méconnue par les étudiants.
Vraiment une motivation et un volontariat à accueillir les étudiants à revoir pour certaines équipes(car je n'en fais pas une généralité, je suis sûre que le samu social est loin d'être a cette image que j'ai eu cette nuit là)
Je suis convaincue que distribuer cette garde à l'ensemble des étudiants de la même façon et sans imposer le redoublement en cas d'absence nous donnerait plus encore de confiance et d'enthousiasme à l'idée de participer à ce type d'activité.
Cette garde a pour moi toute sa place dans notre cursus d'étudiant en médecine, et elle permet parfois de voir plus clairement et plus concrètement les raisons pour lesquelles on fait ces études et travaille durement chaque jour.
En effet finir à 5h du matin alors qu'on habite à plus d'une heure d'Ivry et devoir rentrer en RER après peut être compliqué pour certains étudiants.
Je pense qu'il est important pour les étudiants d'avoir une garde telle que celle-ci, puisqu'elle approche toute la misère sociale qui peut exister dans notre société aujourd'hui, et donc on ne tient pas forcément compte (ou du moins pas assez) dans la prise en charge médicale des patients.
Je trouve que c'était une expérience excellente et très adaptée pour des étudiants en médecine.
Cette nuit au samu social est très enrichissante pour nous, étudiant en médecine.
Une équipe pesée et deprimee par le poid de leurs tâches, absolument pas soudée qui n'a pas vraiment envie d'accueillir un étudiant ..
Cette expérience me donne envie de recommencer, mais peut être avec une équipe plus sympathique envers les étudiants qui sont étranger à leur démarches, mais qui s'y intéressent et ne demandent qu'à en savoir plus.
Je comprend que tous les étudiants n'arrivent pas à s'intégrer dans ces équipes.. […] Un grand bémol sur l'ambiance au début, nous, étudiants en médecine on apprend pleins de choses grâces aux infirmiers, et c'est dommage qu'ils aient cette image très négative de nous, très injustifiée.
Cependant je ne pense pas que cet enseignement devrait être obligatoire je pense que c'est anti-pédagogique que de forcer les étudiants en médecine à faire ça, les gens du SAMU SOCIAL sont agacés car ils savent tous que les étudiants viennent car ils y sont obligés, alors que beaucoup seraient venus par intérêt et auraient été mieux reçus.
J'ai particulièrement été touchée par un jeune étudiant de mon âge, poursuivant des études supérieures mais n'ayant pas de logis et vivant des produits jetés des supermarchés.
C'est à mon sens largement faisable, tant du côté des étudiants que de celui des équipes du SAMU (qui peuvent gérer deux étudiants par soir par exemple).
Le temps passe tellement vite que je ne peux faire de double écoute, on doit vite aller au briefing de 20 h, juste le temps pour un café et de discuter avec une étudiante de Science Po, qui vient faire la même chose que moi. […] On en apprend beaucoup sur le relationnel, comment mieux parler aux gens, se comporter, aller vers l'autre, c'est une expérience riche que tout étudiant en médecine doit vraiment vivre.
En revanche, c'est vraiment très frustrant de n'avoir que ce rôle d'observateur et de ne pas avoir assez de recul sur les solutions proposées par le SAMU social (Au contraire, j'ai rencontré une étudiante à Science Po, qui avait eu plusieurs cours/interventions de la part du SAMU social, et je pense qu'il serait plus formateur d'avoir une intervention des équipes du SAMU avant de commencer les gardes).
En effet, ma garde a commencé avec deux longues heures passé derrière une chaise en double écoute ou on m'a fait comprendre par un 'qui veut prendre l'étudiante?
Je pense que cette garde est primordiale pour les étudiants en médecine pour de multiples raisons : se rendre compte de l'accueil que peut avoir le Samu Social lors du transport des personnes dans une institution (commissariat, urgences) qui peut être parfois inadapté, mais aussi et principalement l'empathie, l'écoute et l'ouverture d'esprit.
Les difficultés rencontrées par les travailleurs du samu social auprès des services d'accueil des urgences justifient à elles seules l'importance de cette garde pour des étudiants en médecine.
Je trouve que ce n'est pas correcte d'envoyer des étudiants en "stage d'observation" (et en garde qui plus est !)
En conclusion cette expérience est enrichissante et cela me paraît être une bonne chose que tous les étudiants la vivent une fois.
Pour la partie maraude : dès le début on sent que l'image des étudiants en médecine n'est pas toujours très bonne, je pense que certains de mes co-externes ont laissé un mauvais souvenir à l'équipe, je crois principalement par manque d'intérêt, ou condescendance vis à vis des intervenants.
- double écoute sur les appels des familles +++ Je tiens quand même à signaler, que c'est inadmissible de ne pas raccompagner les étudiants qui n'habitent pas dans paris et de les laisser dans Ivry à 5h du matin sans transport dans une zone déserte !
Une anecdote en passant, un des sdf a eu un discours agressif après qu'il ait appris que je suis étudiante en médecine!
Peut-être serait-il possible de permettre aux étudiants qui le souhaitent de venir faire des maraudes via un partenariat entre la faculté et le SAMU social ou d'autres maraudes de quartier ?
Mon équipe du camion, extrêmement sympathique, m'a en effet rapporté qu'ils ont parfois du mal avec certains étudiants qui sont extrêmement sur la défensive et ne veulent pas d'approcher des gens.
Nous sommes obligés d'y aller, il faut absolument un étudiant tous les soirs, si nous n'y allons pas nous serons rétrogradés dans les choix de stage, etc...
Sur le plan médical, aucun intérêt pour des étudiants en médecine mais cette garde reste intéressante d'un point de vue humain .
L'accueil des étudiants en médecine est très positif et nous apprenons beaucoup, il faut saluer le travail et l'accueil du SAMU social de Paris et poursuivre les gardes pour les externes.
Livret d'information à lire (lequel devrait être disponible pour les étudiants avant la garde, car il explique très bien et donne des conseils quant à ce qu'il faut amener et ce qu'il faut faire qu'il serait bon de connaître au préalable). […] Tant de sympathie ne manqua pas de m'étonner, d'autant qu'à force de voir chaque soir un étudiant en médecine différent, je les aurais plutôt imaginés blasés.
Je pense que pour nous, étudiants en médecine, cette expérience est indispensable a notre formation.
Je ne suis pas convaincue de l'intérêt d'assister à cette réunion pour les étudiants.
Pour développer le coté humain et les qualités relationnelles des étudiants en médecine, maintenez plutôt les écoutes au SIDA info service, au CFCV, etc, encouragez les gardes aux urgences et en réa, ....
Je m’appelle Moein MOGHADDAM, je suis étudiant en 4ème Année de médecine à Paris VI.
Et le fait d’être étudiant en médecine ne change rien à cela.
Les étudiants en médecine n'ont pas signé pour ça : un gâteau par semaine, ça ne fait pas partie de nos attributions.
Elles nous apportent en tous les cas beaucoup, à nous, étudiants en médecine.