Bon ressenti général de cette garde, à maintenir.
Ce qui revenait le plus souvent était leur ressenti du manque de compréhension de la part des autres.
L'équipe est très accueillante et très attentive à notre ressentit.
Ils nous expliquent vraiment tout ce qu'ils peuvent voir, leur expérience, leur ressenti.
J'ai adoré ma nuit au samu social, je suis tombée sur une équipe chaleureuse et rigolote avec qui j'ai pu énormément échanger sur leurs expériences, leurs ressentis et convictions concernant leur travail au samu social.
L'équipe était très sympatique et ils m'ont souvent demandé mon ressenti, mon opinion ou si je connaissais une solution au problème qui se posait.
C'était sa rue, son quartier, comme le ressentent les personnes qui ont la chance d'avoir un toit.
Une situation particulière, la première de la soirée a attiré mon attention : la prise en charge d'un homme dans le 10eme, bien connu du samu social, qui m'a expliqué sa situation et son ressenti, qui voulait simplement parler à quelqu'un.
Très bon ressenti général à l'issue de cette nuit qui n'avait de garde que le nom.
La conclusion principale que j'en ai tirée est qu'il faut plus que jamais traiter comme tout le monde ces gens en réelle difficulté socio-professionnelle car ce sont avant tout des êtres humains et qu'ils ont aussi des envies, une morale et ressentent un besoin de bonne santé physique et mentale.
Ma garde a eu lieu pendant la période de grand froid à Paris (presque -10 degrés) donc j’ai pu pleinement ressentir l’importance du Samu social et leur rôle indispensable dans la survie de ces personnes.
Plonger dans le quotidien des personnes en difficulté m'a permis de réaliser la détresse et l'isolement que certains peuvent ressentir.
Globalement je garde un bon ressenti de cette garde qui m'auras surtout appris comment fonctionne tout ce milieu (SAMU social, centre d'hébergement etc...), avec ce système d'hébergement d'urgence assez précaire auquel je n'étais pas famillier. […] L'expérience sociale en soi ne m'a rien fait ressentir d'inhabituel ou de particulier, pour qu'un peu on se balade dans Paris et qu'on prenne le métro, on est déjà bien habitué à fréquenter et parler avec des gens en situation de détresse sociale et la contribution des maraudes au SAMU sociale m'a paru très peu significative (comme dit plus haut les gens sont hébergés quelques heures à peine, sans réel confort, puis reparte dehors pour plusieurs jours/semaines) hormis éventuellement les duvets et vivre donnés.
La plus grande difficulté de cette nuit a sans doute été la gêne olfactive que j'ai pu ressentir dans le camion mais je retiendrai quand meme que l'ensemble des personnes avec qui l'équipe a échangé s'est montré cordial, poli et calme.
La plus grande difficulté de cette nuit a sans doute été la gêne olfactive que j'ai pu ressentir dans le camion mais je retiendrai quand meme que l'ensemble des personnes avec qui l'équipe a échangé s'est montré cordial, poli et calme.
Le fait qu'il puisse parler de ses ressentis lui faisait sûrement du bien et il exprimait toutes sortes d'émotions différentes.
Cela contrastait avec le mal-être que je ressentais à chaque fois qu'un SDF croisait ma route.
Essayer d'engager une conversation, de comprendre les circonstances, de connaître leur ressenti...
Ecouter les histoires, les ressentis de ces personnes qui luttent contre la vie à la rue, leur apporter un soutien tant psychologique que matériel était très plaisant.
Du coup l'ambiance était un peu tendue et j'avais l'impression que les personnes que l'on rencontrait pouvaient le ressentir.
Cela change beaucoup de chose sur le ressenti que l'on a des sans abris que l'on croise chaque jour dans la rue, ou que l'on sera amené a croiser aux urgences et dans les services d'hospitalisation.
Mais également de comprendre le ressenti des personnes dans la rue et la diversité des profils rencontrés (sdf depuis 20ans, femme isolée, demandeurs d'asile, rôles, personne au chômage ne joignant plus les deux bouts, etc...)
Personnellement j'en serais incapable, voilà mon ressenti.
C' était une nuit très enrichissante Au début j'appréhendais le contact avec les personnes sans-abris car je trouve que c'est particulièrement difficile d'être empathique dans une situation où l'on a jamais pu ressentir ce qu'ils ont vécu Finalement en observant les équipes on trouve un rapport neutre et bienveillant, et beaucoup d'humanité à leur côté La situation des femmes sans abris m'a marquée, car elles sont les plus fragiles mais refusent pour la grande majorité l' aide qui leur est proposé Également un moment marquant, lorsqu'un sdf se trouvant devant le centre demande à être hébergé, on ne peut pas accepter car sinon tous les sdf viendraient directement devant le centre et cela deviendrait ingérable Mais la situation était difficile à appréhender psychologiquement
Sa dimension humaine, et la bienveillance que j'ai pu ressentir tout au long de la maraude sont selon moi très précieuses et doivent être conservées: elles contrastent vraiment avec l'ignorance visible au quotidien dont fait preuve "une majorité" pour les sdf.
Seulement, on ressent fortement le manque de moyens à disposition : la grande majorité des appels ne peuvent répondre à la détresse des personnes, et ne peuvent le plus souvent pas aboutir sur un logement (que ce soit pour la nuit, ou sur plus long terme).
Mon ressenti général est mitigé pour plusieurs raisons.
Cette nuit au samu social m'a parue très intéressante, notamment la double écoute qui permet de vraiment ressentir et détecter la détresse des personnes qui appellent, et apprendre à connaitre leur histoire..
S'il est vrai que cette expérience présente un intérêt certain pour la compréhension d'une situation que nous oublions ou refusons de voir chaque jour autour de nous, la rendre obligatoire ne fait qu'augmenter le ressenti négatif qu'il est possible d'avoir par rapport à ce contact humain - qui n'est dans ce contexte que forcé.
On sillonne tout Paris pour apporter quelque chose de chaud, dans les meilleurs cas une nuit au chaud et des fois discuter, on fait des rencontres fortes avec des gens tellement courageux qu'à côté on n'ose même pas penser au froid qu'on ressent nous-mêmes...
Les échanges avec les personnes sollicitant de l'aide, étaient variés ; la prise de conscience de leur condition est plus aisée lorsqu'on discute avec elles de ce qu'elles ressentent de ce qu'elles éprouvent. […] La maraude par la suite m'aura appris une seconde chose toute aussi importante: le besoin de ressentir de l'humanité de la part de ses semblables est omniprésent pour ces personnes délaissées, que ce sont des gestes simples, une seule démonstration qui peuvent remplir leur journée aussi oui...
Avant d’aller faire cette garde au SAMU social, j’ai ressenti une grande appréhension.
Néanmoins je n'ai pas la prétention d'être au niveau du Samu , je pense qu'il faut plus de temps pour passer outre toutes les appréhensions que l'on ressent: quel ton de voix dois-je utiliser , ou dois-je me placer, que dois-je leur dire...
J'ai beaucoup appris durant cette courte nuit sur les différentes façons ressentir sa vie dans la rue, certains sont dépassés par la situation qui s'est abattue sur eux trop rapidement, d'autre au contraire sont résignés et aiment leur vie dans la rue qu'ils ne voient pas comme un épisode transitoire.
En ce qui concerne mon ressenti, c'est très diversifié; il y a de l'étonnement (le SDF ne répond pas du tout à un style particulier), de la peine.
Cela m'a fait comprendre les états émotionnels extrêmes par lesquels doivent passer les personnes travaillant au samu social : ressentir la gratitude pour n'avoir donné que leur écoute à certains et être considérés comme responsables de la frustration d'autres.
J'osais pas imaginer le froid qu'il devait ressentir.
Dès les premières interventions nous avons partagé sur nos ressentis, leurs expériences qui y faisaient échos, et les difficultés qu'il pouvaient rencontrer. […] Comprendre les différents enjeux, ressentir les difficultés des usagers, et des travailleurs face à des nuits froides, pluvieuses, des refus de prise en charge de certains services d'urgence, du mépris de nombreuses personnes envers ceux qui n'ont pas de domicile est essentiel au sein de nos études.
On ressent beaucoup de chaleur, beaucoup d'humanité à travers tous ses hommes et femmes, aussi bien les travailleurs sociaux que les personnes précaires.
Les deux concernent mon ressenti et des réflexions que je me suis faites.
Tous les opposaient, je n'ai jamais ressenti autant les inégalités de la vie que à ce moment là.
Et puis aussi, j'ai ressenti le soulagement de voir l'équipe arriver à convaincre quelques personnes de se faire héberger.
En ressenti global, l'expérience est plutôt neutre, la double écoute du 115 pendant 2h est plutôt intéressante (et pas trop longue, la durée est parfaite), alors que la maraude est plutôt décevante.
J'ai pu assister au témoignage poignant d'un sans-abri, sur sa vie dans la rue, les difficultés administratives de la réinsertion sociale, la solidarité des gens de son quartier et sur le ressenti de sa situation.
Je m'attendais un peu à ce que je ressentirais en sortant de cette nuit : je suis admiratif du travail des personnes du 115 mais je ressens aussi personnellement une forte frustration à l'idée que ce combat est perdu d'avance : en effet qui s'intéresse au sort des SDF?
Mon ressenti général est très bon, être au contact des sans abris m'a permis de lever quelques barrières et appréhensions.
On ressent de la tristesse dans sa voix il a besoin de parler et ça lui a fait plaisir que l'on s’arrête pour lui.
On ressent de la tristesse dans sa voix il a besoin de parler et ça lui a fait plaisir que l'on s’arrête pour lui.
On ressent de la tristesse dans sa voix il a besoin de parler et ça lui a fait plaisir que l'on s’arrête pour lui.
Ensuite vient le briefing dans lequel on vous présente à toute l'équipe ce qui nous donne moins la sensation d'être un intrus (comme on peut souvent le ressentir en début de stage par exemple) .
Le soulagement se ressent également quand le régulateur leur annonce la possibilité de se rendre dans un endroit chaud le soir, où ils pourront prendre un vrai repas, prendre une douche, laver leurs affaires.
mais le plus important était sans doute de leur prêter une oreille attentive, de les écouter raconter leur histoire et leur ressenti; ça semblait les réconforter plus encore qu'un bon café bien chaud par temps de pluie.
L'équipe avec qui j'ai fait la maraude m'a donc expliqué que c'était une nuit plutôt calme car les sans-abris s'était mis à l'abri dans les parkings par exemple, à cause du froid ressenti la nuit précédente.
Après la découverte de l'urgence médicale dans les services de SAU ou de SMUR, l'occasion de découvrir l'urgence sociale parfois bien mieux ressentie que le besoin médical par les populations.
Durant ma garde je suis vraiment passée par plein d'émotions : l'incompréhension au début des personnes refusant catégoriquement notre aide, la tristesse et la pitié envers certaines personnes qui nous racontaient comment ils en étaient arrivés à finir à la rue, tout ça contrastant avec la joie ressentie quand on les avait amenés au centre d'hébergement et qu'ils semblaient heureux d'être avec d'autres à déguster un repas chaud.
Mais dehors on pouvait ressentir toutes les difficultés que peuvent avoir les sans abri, comme le lieu à chercher, les amis à ne pas avoir pour raisons de sécurité, l'argent pour trouver de quoi manger au moins une fois par jour, et surtout les téléphones pour joindre le samu social qui peut trouver un hébergement d'urgence, au jour le jour.
Je crois m'être bien investi lors de la maraude néanmoins je ne ressent pas l'envie de renouveler l'expérience actuellement!
Je me dis que notre impact n'est que faible et provisoire, c'est le ressenti que j'ai eu.
Aussi, il faut considérer ces phrases, non pas comme des accusations, mais comme un ressenti, c'est pourquoi nous devons faire avoir un oeil critique sur notre façon d'accueillir les patients dans les services d'urgences et oeuvrer à rétablir la confiance si chère à notre exercice médical.
Un bémol tout de même, qui n'a rien à voir avec l'intérêt immédiat que représente la garde, c'est le sentiment d'impuissance et de culpabilité que l'on peut ressentir à l'égard des familles auquelles nous sommes confrontés notamment lorsque des enfants sont concernés.
J' ai ressenti son désarroi et également l' impuissance des écoutants devant ces situations notamment lorsqu'il il ne reste plus de places dans les centres d' hébergement.
Durant toute l'opération, je ressens une sensation de malaise : le contraste est saisissant entre les personnes installées aux terrasses de café et cette famille située à quelques mètres, à qui il manque l'essentiel.
Visiblement, c'était pour elle une visite indésirable, ce que l'on a pu ressentir à l'instant même où elle nous a aperçu tandis que son visage se décomposait.
Par la culpabilité, qu'un petit bourgeois gauchiste ne manque pas de ressentir quand on lui rappelle l'envers de la pièce de sa fortune.
Problème, les places de centres il y en a peu, et elles sont par conséquent remplies très rapidement et pas forcément par les personnes qui me semble (encore une fois c'est mon ressenti personnel) les plus fragiles.
Je pense que cette garde nous permet, en tant que futurs médecins, bien entendu de mieux comprendre la détresse de certains (qui s'est ressentie au téléphone), mais aussi de voir l'organisation "en amont" et les conditions de travail des personnes au SAMU social qui n'ont pas forcément le matériel ou les ressources nécessaires pour faire face à certaines situations.
Cela montre à quel point il nous est impossible de nous mettre à leur place et d'imaginer même vaguement ce qu'ils ressentent tous les jours.
Pour moi, ce terme est choquant à la fois pour les SDF qui se rétrogradent eux-mêmes au stade de vulgaire bétail, mais aussi peut être révélatrice d'une certaine attitude du médecin, ou d'un a priori que ressentent très bien les SDF à leur égard.
La nuit de ma garde était la première de l'hiver avec des températures ressenties négatives, nous sommes allés à la rencontre de personnes préférant rester dans le froid et d'autres acceptant de dormir dans un centre pour la nuit.
Pour le reste, mon ressenti : Une très bonne opportunité et expérience.
Il est après difficile d'exprimer entièrement mon ressenti et mes réflexions dans un paragraphe mais je si devais tenter de résumer quelques points lors de cette nuit au SAMU Social, je retiendrais tout d'abord -et bien que cela paraisse évident- l'importance d'un contact d'égal à égal avec les personnes défavorisées, contact empathique dénué de pitié et de condescendance (assez similaire à la relation médecin-patient).
Je ne remets pas en cause l'utilité de cette garde mais peut être devrait il avoir une sorte de "préparation" pré-garde avec des gens du SAMU social qui pourraient nous en expliquer le déroulement et à qui on pourrait poser nos questions et surtout un moment où on pourrait faire un retour de notre ressenti d'une autre façon que par mail.
J'ai ressenti de la peur, au début il a été difficile pour moi d'aller vers l'autre, puis en prenant exemple sur l'équipe que j'accompagnais j'ai réussi à passer au delà de mes appréhensions!
Le lendemain soir, j'ai repensé à tous ces sdf que j'avais rencontrés et j'ai ressenti comme une pointe de frustration.