Alors que je m'y rendais à reculons, cette expérience a été enrichissante et je ne regrette pas ma soirée passée dans les rues de paris.
Nous sommes tombés par hasard sur une famille avec un jeune enfant de maximum 2 ans que nous avons convaincu de se rendre au centre d’accueil dédié, j'ai pu visité le centre avec un membre de l'équipe qui m'a expliqué le fonctionnement et comment les gens y étaient pris en charge.
J'aurais aimé rencontré des situations plus diverses comme se rendre à St Anne pour quelqu'un avec un trouble psychiatrique, afin de se trouver de l'autre côté du "tableau", en face des médecins.
Parfois cette aide semble dérisoire par rapport aux situations de ces hommes et de ces femmes, mais elle permet de rendre la vie dehors un peu peu plus supportable.
Il avait une prothèse qui le faisait atrocement souffrir et l'empêchait de marcher (et de se doucher...etc), et donc de se rendre au centre ou il avait le droit à une nouvelle prothèse. […] Il s'était rendu aux urgences les plus proches ou il avait attendu une dizaine d'heure, sans jamais être pris en charge.
C'est une expérience très enrichissante qui m'a permis de me rendre mieux compte des situations de vie très difficiles de certaines personnes et de découvrir tous les moyens mis en oeuvres pour les aider.
Il me semblerait intéressant de pouvoir lire un topo sur le fonctionnement du samu social avant de se rendre à la garde.
Nous avons amené à l'hôpital un homme en pré-Délirium Tremens qui nous a appelé car ses symptômes ne passaient pas après 5 jours de sevrage qu'il s'était imposé seul, et nous avons assisté à une scène qui a rendu Nathalie furieuse : deux pompiers jetant sur un brancard un homme ivre tout en exprimant leur exaspération de devoir accomplir cette corvée.
Nous nous sommes rendus plusieurs fois au centre "Montrouge" pour y déposer les personnes que nous avions rencontrées.
Le soulagement se ressent également quand le régulateur leur annonce la possibilité de se rendre dans un endroit chaud le soir, où ils pourront prendre un vrai repas, prendre une douche, laver leurs affaires.
Ceci rendait les conditions de mission difficiles et nous mettait d'autant plus face au désarroi des personnes que nous avons croisées lors de la maraude.
Ce qui rend cette nuit une des plus difficiles de l'année pour les bénévoles, car même si la trêve hivernale est terminée, il est impossible de rester dehors dans le froid.
« Les hommes n'ayant pu guérir la mort, la misère, l'ignorance, ils se sont avisés, pour se rendre heureux, de n'y point penser. »
Je pense qu'en tant que futur soignant cette double écoute est très enrichissante aussi bien d'un point de vue pratique ( je ne connaissais pas avant cette garde le 115 ) que humain (cela m'a permis de mieux comprendre les personnes qui se rendent aux Urgences pour trouver un abris pour dormir ) .
Permet de rentrer en contact avec des SDF, de se rendre réellement compte de leur souffrance et ainsi d'avoir moins d’appréhension à aller vers eux, les écouter et les aider du mieux qu'on peut.
Une sensation de "dû" parfois énervante mais vite remplacer par la satisfaction de l'utilité du service rendu.
Ceci est renforcé dans cette période de l'année où les températures et les conditions météo ne sont pas au rendez vous.
Lors de ma garde, toutes les places étaient pourvues dès minuit, ce qui rend très difficile psychologiquement parlant d'aller à l'encontre de ces personnes vivant dans la rue et de ne pas pouvoir leur proposer un endroit où dormir décemment.
Cette expérience rend humble et fait prendre conscience d'une réalité qui, par chance, nous épargne.
A 3 jours des partiels c'est toujours un peu frustrant de s'y rendre mais bonne expérience .
Ayant effectué un stage d'externe aux urgences hospitalières, j'ai réalisé que le niveau de relation entre aidant (soignant) et aidé (patient) n'est pas le même, du moins concernant les personnes sans domicile fixe, à l'hôpital (où la blouse blanche agit comme une "barrière" qui garde la personne à distance) et au Samu Social où ce sont les équipes qui se rendent directement sur le territoire même des gens ("chez eux") à la rue.
Il ne recevra sa première paye que fin mars et à rendez-vous avec l'assistante sociale la semaine d'après.
La barrière de la langue rend les choses plus difficiles.
Malheureusement la vie dans la rue rend les démarches administratives et les lien sociaux très compliqués.
Certains, deviennent des habitués, et nous leur rendons j visite simplement pour prendre de leur nouvelles, savoir si tout va bien.
Puis la maraude, le meilleur moment de cette garde; en effet, affecté à 3 arrondissement de Paris, on part en maraude, "guetter" les personnes nécessitant de l'aide, ou bien, on se rend sur les lieu où les bureaux nous indiquent qu'on a besoin de nous; la nuit fut assez chargée.
C'était gratifiant de venir en aide aux plus démunis, d'autant plus que nous étions dans les beaux quartiers ce qui rendait le tableau encore plus intense.
J'ai beaucoup apprécié aller sur le terrain, l'Equipe Mobile d'Aide avec qui j'étais, bien qu'un peu distante au départ (à cause de mauvaises expériences passées avec certains externes), a répondu à toutes mes questions, et au fur et à mesure de la nuit, a su rendre la nuit très agréable.
Je suis resté époustouflé par la visite que l'on a rendue à un petit monsieur de 81 ans, avec presque 50 ans de rue derrière lui, quelques sacs d'affaires, une barbe grise d'acteur, un vieux pardessus, des chaussures amputées de moitié, et des jambes et pieds en bien mauvais état, mais qui fonctionnent encore.
La travailleuse sociale a néanmoins contribué à rendre cette garde à peu près vivable par sa bonne humeur.
Et l'humour est au rendez-vous, tant du côté des appelants que des interlocuteurs !
Je me suis rendu à Ivry sur Seine dans le but de valider ma garde au samu social, avec l'appréhension de faire face à la démunition profonde sans possibilité d'action.
Bref j'ai trouvé que c'était une vraie leçon de vie, très formatrice et qu'on devrait pouvoir rendre accessible au volontariat plus d'une garde dans toute notre formation car il y a largement la place pour 2, 3 voire 4 étudiants au centre du SAMU social.
Je précise que j'ai tendance à trouver que cette facultée oblige à TROP d'heures ce qui rend les étudiants surchargés et toujours plus obtus dans leur façon de voir les choses par manque de temps, il faut laisser de la place à la vie même pour les médecins.
Sinon je pense que le SAMU social pourrait recruter parmi les gens de la rue qui le désire, cela rendrait plus enrichissant les expériences partagées avec les gens, et ils les comprendraient mieux aussi.
Je ne me suis pas rendu à ma garde de samu social très motivé ( je ne comprenais pas quel était l’intérêt pour moi, externe, d'effectuer une nuit entière à arpenter les rues de paris à la recherche de sans-papiers qui n'avaient pas forcement sollicité une aide extérieure).
Bonjour, C'est très enthousiaste que je me suis rendue au Samu Social de Paris un vendredi soir d'Aout.
On se rend davantage compte que les personnes dans le besoin ne demandent presque rien.
La plupart avaient mon âge et ça m'a permis de me rendre encore plus compte de la chance que j'ai d'avoir un toit et des études...
Bien que cela fasse plusieurs mois que j'ai fait la garde du SAMU SOCIAL, je pense pouvoir "rendre la rédaction".
A 1 heure du matin, nous nous sommes rendus vers la Place des Invalides, pour un signalement fait par une usager du quartier.
Je n'ai malheureusement pas vu d'autres centres, j'aurai aimé voir les dortoirs de 100 lits pour me rendre un peu plus compte des conditions de vie.
Pour résumé, j’ai vraiment apprécié cette garde où j’ai pu me rendre plus compte des difficultés des personnes qui étaient sans logement et surtout de leurs situations toutes très différentes, et à quel point il était important de ne pas faire de généralités parmi les personnes et surtout pas parce qu’ils vivent dehors.
Pourquoi rendre obligatoire un stage qui est censé ouvrir les yeux à un groupe de personnes ciblé ?
Je pense qu'on a un contact avec la misère à l'hôpital et à travers les voyages humanitaires de deuxième année de médecine, peut être que juste essayer de nous expliquer ce qu'est l'expérience au SAMU SOCIAL plus en détail plutôt que de rendre l'enseignement obligatoire rendrait l'expérience beaucoup plus agréable pour ceux qui ont envie d'y aller.
On a aussi fait la rencontre d'une femme sans doute schizophrène qui racontait avoir inventé les salades mélangées et plein d'autres inventions miraculeuses qui auraient dû la rendre riche et célèbre mais dont on lui avait volé l'idée.
Ce sont au final les rencontres que j'ai faites durant cette soirée qui m'ont rendu cette garde agréable !
J'ai donc vu la recherche d'hébergement ponctuel pour la nuit pour ces personnes mais l'équipe m'a informé que l'objectif n'était pas de les rendre dépendant d'eux mais de les aider à se réinsérer avec la présence de ces travailleurs sociaux sur les sites d'hébergement en journée, afin de leur permettre de retrouver une vie plus confortable mais ce n'était pas toujours facile.
J'ai été un peu déçue par la maraude, car entre chaque passage vers romain Rolland, on se déplaçait via le périphérique (soit >60% du temps), ce qui rend la "maraude" moins utile et intéressante.
, et de rendre tout ceci obligatoire sans quoi on serait sanctionné.
Malheureusement on se rend tout de suite compte qu'il n'y a plus de place à l'heure à laquelle on arrive et que les appels reçus essuient malheureusement des refus.
Parmi les personnes pour lesquels nous nous sommes arrêtés cette nuit : un couple qui n'a pas voulu se rendre au centre Romain Rolland (Porte d'Orléans) car ne voulait pas être séparé (dortoir homme /dortoir femme), Mr D, probablement schizophrène en rupture de traitement que nous avons emmené à Saint Anne, Mr K diabétique à plus de 6g/ dL de glycémie que nous avons transporté aux urgences de Bichat, Mr S en fauteuil roulant et son ami que nous avons conduit au centre Romain Rolland.
Synthèse globale : supprimer cet atelier ou le rendre facultatif.
Afin de refaire ses papiers, elle s'est rendue à l'ambassade qui l'a renvoyée vers un commissariat de police pour qu'elle déclare ses papiers perdus.
Pour finir, je dirais qu'il serait plus juste de proposer ce stage sur la base du volontariat et non de le rendre obligatoire pour tous les D2 car cela relève de l'absurdité et que tout le monde n'a pas forcément envie de devoir rester toute la nuit à marauder pour ensuite devoir prendre le RER le matin pour ceux qui habitent loin par exemple, et certains n'auront pas forcément l'envie d'être confronté à ce genre de milieu non plus bien qu'il reste capital de saisir l'importance de ce type d'aide social et humanitaire.
Même si je pense que les lignes téléphoniques d'aide et de conseil (SOS Amitié, CFCV...) permettent d'apporter de l'aide aux gens, le fait de les rencontrer, de les accompagner dans des centres, de leur donner à manger, à boire ou même simplement de discuter avec eux permet de rendre l'action beaucoup plus concrète.
je m'y suis rendue un peu défaitiste sur l'utilité de cette nuit dans le cadre des études de médecine, et très fatiguée et au final je suis repartie très emballée par cette garde.
Désolé elle n’est pas rendue dans les 3 jours mais je ne me souvenais plus de cela.
Par une chaude nuit d'été, je me rend à Ivry-sur-Seine afin de faire ma garde au SAMU Social de Paris.
On lui a également expliqué comment se rendre le lendemain dans un centre d’accueil sur Paris pour se poser un peu et rencontrer une assistante sociale.
Vouloir aider chacun de façon totalement égalitaire c'est un beau projet, mais il faut se rendre à l'évidence que tel que ce système est fait il n'aide personne.
Au départ, j'étais assez sceptique sur l'utilité du 115 et j'avoue que je me suis rendue à cette garde plus sous la contrainte que par intérêt.
Plein de sentiments mélangés : pas vraiment une "prise de conscience", puisque, malheureusement, on se rend bien trop souvent compte de la misère qui nous entoure, mais plutôt, être obligée de regarder la vérité en face, sans faux-semblant, admettre que nous mêmes, nous ne nous rendons pas compte de ce que l'on a, tout ce que l'on prend pour acquis...
Il avait du laisser ses lapins à un centre parce qu'il pouvait plus s'en occuper (ce qui le rendait extrèmement triste) et allait se suicider s'il dormait encore ce soir dans la rue.
On comprend vite les failles du système mais aussi ce qui le rend fort : le personnel qui s'investit énormément , les sommes engagées par les pouvoirs publics .
C'est pourquoi je pense que rendre cet atelier obligatoire est une mauvaise idée, car cela donne l'impression à certains professionnels du 115 que nous sommes là uniquement par obligation, de plus ces professionnels ne souhaitent probablement pas avoir d'étudiants tous les jours ce qui les pousse a être désagréable, et toute la promotion étant obligée de passer, on se retrouve avec des dates qui ne sont pas idéales (lendemain de conf et veille de 2e jour de stage).
Au delà de cela mon équipe me transmet des vrais soucis de communication avec les personnels de santé, notamment aux urgences où ils se rendent régulièrement, et il apparaît évident que leur travail est trop méconnu par les soignants pour être bien appréhendé et respecté.
Mais c'est une association , et c'est sans doute cette liberté et cette autonomie qui rend cette association forte.
Nous sommes partis en maraude, en première partie, nuit aux alentours de 21h30 et nous avions donné rendez-vous à cette dame près d’un magasin.
On s'assure avec l'équipe qu'elle sera bien dans un secteur de femmes et on lui donne rendez-vous pour le lendemain, pour un autre foyer après une autre journée dans la rue.