malgré tout elle reste une garde de plus à effectuer, mais selon mon opinion, bcp plus intructive que les gardes 'normales'.
"L'homme - dont parle Victor Hugo - tellement ruiné qu'il n'a plus que son honneur, tellement dépouillé qu'il n'a plus que sa conscience, tellement isolé qu'il n'a plus près de lui que l'équité, tellement renié qu'il n'a plus avec lui que la vérité, tellement jeté aux ténèbres qu'il ne lui reste plus que le soleil..." Sauf qu'en ce moment, il ne lui reste que le froid, l'homme à la rue.
Je trouve ça bien qu'elle reste proposée aux etudiants.
Mais elle cherchais bien un endroit où dormir au chaud, seulement voilà il est déjà tard et il ne reste de place que dans un seul centre et elle a très peur d'y aller. Elle semble avoir froid et encore plus découragée d'autant qu'il ne nous reste plus d'eau chaude pour un café, une soupe...
Cette garde reste avant tout une expérience humaine.
Le SAMU social reste un très beau métier, dont l'importance ne doit, selon moi, pas etre remise en cause.
Même si sur le plan de la "médecine pure" cette garde au SAMU Social s'est avéré inexistant dans mon cas, je pense que cette garde est utile ne serait-ce que pour "garder les pieds sur terre" dans le reste de nos études puis dans notre pratique future. […] En effet, savoir établir une relation de confiance avec le patient et son entourage reste une des compétences nécessaires pour être un bon médecin à mes yeux et on retrouve cette nécessité au SAMU social.
On a distribuer pas mal de soupe et de café sur une grande place et le reste de la nuit on a eu des appels.
Cela reste tout de même une certaine expérience de vie...
On reste malgré tout parfois démuni face aux SDF ne voulant pas être hébergé...
Ma plus grande surprise suite à cette garde reste la décision de l'État de réduire les moyens allouées à l'hébergement d'urgence.
Leurs missions sont l'accueil de personnes dans les centres d'hébergement , le don parfois de collations mais surtout de soutien auprès des personnes souvent ignorés par le reste de la population .
La double écoute reste assez frustrante : les 15 premières minutes permettent d'attribuer des places, tandis que les 2 heures suivantes ne servent qu'a récuser des personnes qui restent néanmoins en grande difficultés. La maraude reste le temps fort de cette garde : les équipes (la mienne en tout cas) étaient très accueillantes.
J' ai ressenti son désarroi et également l' impuissance des écoutants devant ces situations notamment lorsqu'il il ne reste plus de places dans les centres d' hébergement. […] J'ai demandé à visiter l'une des chambres d'un foyer d' hébergement pour mesurer le confort qui reste précaire faute de moyens.
J'ai été très touché comme le reste de l'equipe du camion par une jeune fille n'ayant pas plus de 19ans avec un enfant de moins de 6 mois dormant à un coin de rue.
Cette garde reste un bon souvenir et une bonne expérience.
Cependant, quoi que les efforts déployés soient admirables, l'impression générale reste amère : il me semble que ces secours supposés d'urgence deviennent pour beaucoup des appelants une aide quasi-quotidienne, et que des solutions plus durables n'arrivent que rarement à se mettre en place.
Malgré ça je pense que l'action du SAMU sociale reste une goutte d'eau face au problème et qu'il faudrait faire bien plus à une plus grande échelle pour améliorer concrètement les conditions de vie des sans abris.
Cependant on constate que l'action du Samu social reste quand même limité, notamment dans la prise en charge des SDF, puisque qu'on propose à ces derniers uniquement des logements d'urgence à renouveler chaque nuit ou des soins d'urgence mais sans régler de façon pereine leur situation.
Le reste de la nuit nous avons "maraudé": c'est à dire déambuler en camion bien polluant dans paris dans l'attente d'un appel du central ou à la recherche d'une personne "vraiment très mal". […] Le reste de la nuit fut très calme, nous avons aidé une personne en lui donnant un sac de couchage.
Entre la découverte de vrai structure d'accueil pour les personnes les plus vulnérable et la cruauté du manque de place dans celle-ci et des efforts qu'il reste à faire...
La nuit au Samu social reste pour moi une formidable expérience humaine.
Ce qui est dommage, c'est que les possibilités d'aide aux usagers, les recours qu'il peut entreprendre et les droits qu'il peut avoir, tout cela reste toujours un peu flou, à la fin de cette garde.
Le mauvais coté de la garde reste de loin le trajet a faire de Paris et évidemment, quoique triste soit-il, avoir contact avec des gens incuris.
Pour ce qui est de la maraude, je trouve qu'il était important d'établir un contact proche auprès de ces usagers de la rue afin de tenter de leur trouver un refuge pour au moins un nuit, leur permettre de prendre une douche, de boire, de manger, et même si certains refusaient malgré toutes nos tentatives pour les convaincre de monter dans le camion avec nous pour être emmené dans un meilleur endroit pour eux, il restait tout de même possible de leur proposer des chaussettes, un café, une soupe, ce qui reste une aide très appréciable. Il est cependant dommage d'avoir des ressources limitées pour obtenir un hébergement, ne serait-ce que parce que certaines institutions refusent catégoriquement d'accueillir ces personnes qui sont pourtant des êtres humains comme nous tous, faute d'argent et d'institutions mis en place dans ce but, et malheureusement il reste difficile d'aider ces personnes qui sombrent très souvent dans l'alcool et qui utilisent le circuit du SAMU SOCIAL sur plusieurs années, parfois des dizaines, parfois jusqu'à leur décès. Pour finir, je dirais qu'il serait plus juste de proposer ce stage sur la base du volontariat et non de le rendre obligatoire pour tous les D2 car cela relève de l'absurdité et que tout le monde n'a pas forcément envie de devoir rester toute la nuit à marauder pour ensuite devoir prendre le RER le matin pour ceux qui habitent loin par exemple, et certains n'auront pas forcément l'envie d'être confronté à ce genre de milieu non plus bien qu'il reste capital de saisir l'importance de ce type d'aide social et humanitaire.
Malheureusement le problème du logement se repose quotidiennement pour les habitants des rues et le SAMU social, bien que dispensant une aide indispensable et remarquable pour les sans-abris reste une solution d’urgence et ne leur permet pas une réelle insertion socio-professionnelle.
Cela reste un très bon souvenir.
Garde très intéressante, on se rend vraiment mieux compte du travail réalisé par le SAMU social qui reste assez abstrait vu de l'extérieur.
Quand à la double écoute, j'étais en "front" c'est à dire que tous les appels étaient transférés vers des travailleurs sociaux et je ne Suivais pas le reste de la conversation.
Après quelques vacillants efforts, tout le monde est à bord et nous partons, pendant qu’une de mes co-équipiers passe sur son iPhone des chansons de « Johnny » que notre compagnon de route chantonne à sa façon… Il est 4h40, c’est la fin de la garde, et je garde de cette nuit le sentiment que j’ai fait quelque chose de bien de mon temps, avec des personnes impliquées et motivées, et que je serai partante pour le refaire ; même s’il me reste une impression un peu amère, le sentiment qu'il existe certainement un problème de fond loin d’être résolu, vaste marée montante que les quelques digues du SSP ne peuvent endiguer…
La partie la plus intéressante de la garde reste la maraude.
J'ai beaucoup apprecié cette garde qui a pu m'ouvrir les yeux sur certains aspects de notre beau pays dont j'etais consciente mais auxquels je n'avais jamais été confrontée réellement : un gros travail reste à faire pour l'hebergement et j'espere que nous arriverons à ce qu'un jour plus personne en France ne passe la nuit dehors .
Il s'est finalement retrouvé à la rue sans contact avec la famille qui lui reste comme sa fille.
Au départ, écoute téléphonique au centre du Samu Social à Ivry pendant deux heures puis le reste de la nuit dans les rues de Paris pour aller à la rencontre des SDF.
Néanmoins, il reste une interrogation qui m'est redondante = pourquoi si peu de moyens? […] Cependant je reste persuadée qu'une froide nuit d'hiver, ou une nuit pluvieuse de mi-saison aurait nécessité bien plus de denrées et quelques couvertures, quelques journaux, des petites radios?
Au début j'étais un peu réticent en sachant que ça ne serait aucune médecine, mais l'expérience que j'en garde reste incroyable.
Pour le reste, j'ai eu la chance d'avoir une équipe de 3 personnes très prévenantes et très soucieuses de me faire découvrir leur mission et je ne regrette pas du tout l'expérience.
Pour le reste, une garde très intéressante, des employés très gentils, engagés et voués dans leur métier.
Le reste de la nuit a été calme, nous avons offert de la nourriture à quelques sdf que nous avons rencontrés mais il ne s'est rien passé d'exceptionnel.
Mais c'est tout à fait normal, les discussions parlent sur des personnes qu'on ne connaît pas et l'on est pas encore familier avec le milieu, ça reste un peu dur de rester concentré et d'écouter même si l'on est avec tout les autres et pas mis de côté. […] Dit comme ça ça n'a aucun sens, il faut savoir que les camions du Samu patrouille dans un secteur pour aider des sans-abris, leur donner à boire, à manger, leur parler et parfois s'il reste de la place dans des centres, leur proposer un toit. […] C'est une expérience assez sympa même si je reste un peu sur ma faim.
Pour l'étape camion : on a peu marauder, on a rapidement eu des signalements qui nous ont occupés le reste de la nuit.
Sur le plan humain, la garde reste une expérience marquante avec le souvenir d'hommes nous remerciant, les larmes aux yeux, de leur avoir trouvé un endroit pour dormir cette nuit...
On se rend compte de la difficulté de vivre à la rue, pour la plupart de devoir attendre tous les soirs d’appeler le 115 ou d’attendre une maraude, dans l’espoir d’avoir une des minimes places qui reste dans un centre d’hébergement.
Aprés cette nuit, je me dis que le samu social est INDISPENSABLE car c'est un soutient au quotidien pour ces personnes, même si leur situation reste au final inchangée..
Cette aide ne peut quasiment pas être apportée (limite des places de logements) et reste à l'appréciation de l'écoutant.
Globalement de ce que j'ai pu voir (les différentes personnes sollicitant de l'aide) je reste assez attristée par la misère sociale et en même temps optimiste au vu de tous les moyens mis en place pour les aider (même si ça reste insuffisant...).
Je reste agreablement surpris par cette maraude.
Par contre ce que je trouve difficile du côté des équipes du 115 c'est qu'on reste impuissant pour les sortir véritablement de leur problèmes.
Je remercie l'équipe qui a rendu cette nuit particulièrement intéressante et reste un peu choquée de toute cette misère à laquelle on fait face en quelques heures sans pouvoir en parler ensuite.
La double écoute était en revanche moins intéressante que le reste de la nuit.
Le reste du temps, grand silence dans le camion entre-coupé de mes questions pour rappeler à l'équipe que j'étais là.
Je considère par conséquent que l'écoute et la découverte du concept dans les locaux reste indispensable mais que partir dans le camion devrait être un choix de l'étudiant et pas une obligation.
Malgré l'écart de langue, nous avons partagé toutes les deux un rare moment où la simplicité et le partage avec l'autre prime sur tout le reste.
Le bilan reste mitigé, malgré le travail admirable et l'empathie incroyable de l'equipe du Samu, les moyens restent bien limités face à l'ampleur de la charge.
J'ai également pris la mesure des problèmes qu'il reste à régler pour ces équipes : le problème évident du manque de places, les foyers indécents ( surtout "la boulangerie"), le principe de l'aide d'urgence -d'une nuit seulement- qui n'offrent peu de perspectives pour les personnes qui en bénéficient, les problèmes que doivent relever les travailleurs sociaux des camions (personnes sans papiers qui ne peuvent pas trouver de travail et SDF qui attendent pendant des mois une aide social "en cours de traitement").
j'ai été impressionné par l'afflux d'appels que recevait le 115 et l'écoute des situation m'a permis de m'imaginer un peu ce qui m'attendait pour le reste de la soirée.
On se rend finalement compte qu'il y a déjà beaucoup d'aides mises en place pour les personnes les plus démunies dans la ville de Paris, et même si cela reste insuffisant, je ne pensais pas qu'il en existait autant.
Malheureusement, un sentiment de "non finalité" me reste : on ne propose à ces personnes lors des maraudes que des solutions provisoires...
Beaucoup de choses reste a faire dans le social c'est sur, et faire cette garde nous rend davantage conscient.
Peut être que ce serait plus adapté au moment du stage infirmier ou en début d'externat bien que ca reste intéressant de connaître ce genre d'endroit pour mieux réaliser ce qui nous entoures (intéressant dans le cadre de la formation humaine)
Mais il est deja tard et il ne reste plus de place dans les centres d'accueil de nuit...
J'ai été marquée par l'accueil particulièrement chaleureux des équipes, autant par les régulateurs que lors de la double écoute que par l'EMA pour le reste de la nuit.
Même si ce n'est pas évident et assez fatiguant, ça reste une très bonne expérience de partir à la rencontre de ces personnes très démunis surtout en hiver.
Finalement, la mission du SAMU Social qui me parait la plus importante reste ce lien social maintenu entre la société, représentée par l'équipe mobile, et ces personnes sans ressource.
Ca reste personnel, mais je n'ai rien appris en double écoute et je me suis plutôt ennuyé.
Ce qui m'a déplu reste l’accueil pendant cette garde (peut être en ont-ils marre de recevoir des étudiants toutes les nuits ...) : Arrivée avant 18h, j'ai attendu 40-45 minutes avant de commencer la double écoute; Je n'ai pas participé au briefing de 20h car cela ne nous a pas été proposé; avant de partir en camion, pause cigarette et boisson de 30-40 minutes à nouveau pendants lesquelles j'étais totalement ignorée; dans le camion, pas de proposition de monter à l'avant, on m'a fait signe de m'installer à l'arrière et ne m'a quasi pas parlé de la nuit; pendant les interventions à pied, j'étais à nouveau laissée à l'écart.
En ce qui concerne la maraude, je trouve et ça reste mon avis que devant les moyens importants mis en place ce système manque cruellement d'efficacité. […] Sur le plan médical, aucun intérêt pour des étudiants en médecine mais cette garde reste intéressante d'un point de vue humain .
Les personnels sont très accueillants, et très professionnels, on peut voir qu'ils savent gérer différentes situations, que ce soit les insultes après 20h30 quand il ne reste plus de lit, ou créer un nouveau dossier pour des nouveaux appels, et ensuite les orienter.
La nuit du 03/11/2017 était calme, nous n'avons eu qu'un signalement, le reste de la garde s'est faite à marauder dans les rues du 20ème arrondissement.