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85. (2017) Ticket_645

Leur démarche est très belle et honorable et je leur remercie d'être aussi humain et patient, que ce soit avec nous les étudiants observateurs ou avec les usagers.

86. (2017) Ticket_675

Une certaine partie des patients qu'on traite à l'hôpital vivent dans des conditions similaires et déjà rien que pour ça la garde me parait utile.

87. (2017) Ticket_582

D'un point de vue humain, il était tout à fait intéressant de se rendre compte de l'envers du décors, là où on envoyait parfois nos patients après l’hôpital. […] Le lieu est un très beau bâtiment mais très mal entretenu, le personnel est assez débordé (comme partout me direz-vous), le médecin est présent 4 matinées par semaine, et ne vois pas tous les patients (qui sont eux même assez particuliers).

88. (2014) Ticket_1414

Petit point technique entre leur gestion et SOS médecin, pour avoir vu les deux, je pense qu'il devrait vraiment s'inspirer des méthodes de SOS médecin (ils ont une application dédié qui leur repère les patients, une radio pour communiquer et le gout pour l'efficacité).

89. (2013) Ticket_1589

A la rencontre de "patients", refusés des systèmes de soins conventionnels, car jugés comme n'ayant pas de problème de santé majeure, bien qu'il y ait des manifestations cliniques avérées, constatées par l'infirmière notamment.

90. (2013) Ticket_1669

Sous prétexte que c'est un SDF, que c'est le samu social, ou pour toute autre raison qui m'échappe de la part de soignants -dont j'estime désormais faire partie-, on nous a regardés comme des bêtes de foire et personne ne semblait se soucier de ce nouveau patient.

91. (2013) Ticket_1732

Pendant la nuit, j'ai eu la chance de découvrir ce qui se cache derrière quelqu'un qui est sdf, j'ai pu surmonter les barrières ( odeurs, salleté...) et au fil des heures, je me sentais utile, j'examinais certains patients à la demande de l'infirmière pour valider son avis de les transférer à l'hôpital en urgence, j'écoutais attentivement ce que disent les gens, dont un homme qui malgré son état ce jour, était un grand poète et ne cessait de chanter et de réciter certains de ses poèmes pendant le transfert dans un établissement d'acceuil.

92. (2011) Ticket_2107

La maraude a été, contrairement à ce que je m'étais imaginé, assez joyeuse, l'équipe connaissait le nom et le passé de la plupart des personnes vivent dans la rue et était très patiente et tout particulièrement gentille et ouverte aux questions.

93. (2011) Ticket_2126

Actuellement en stage aux urgences, il m'est arrivé de nombreuses fois d'examiner des patients vivants dans la rue qui s'excusaient de leur condition, et je ne savais pas comment réagir.

94. (2011) Ticket_2139

", rapportait un membre de l'équipe du Samu Social juste après m'avoir expliqué que certains services d'urgence voyaient d'un mauvais oeil la présence des sans-abris parmi leurs patients.

95. (2011) Ticket_2193

En tant qu'externe, j'ai déjà eu comme patients (aux urgences, en salle..) des personnes sans domicile ou vivant dans des situations précaires : la situation était intimidante parfois et la relation difficile.

96. (2018) Ticket_372

Cette expérience m'a également permis de démontrer à quel point la partie sociale doit être présente dans la prise en charge médicale: en effet, il faut s'assurer que le patient puisse faire les examens complémentaires nécessaires ou bien prendre ses traitements correctement, orienter vers des organismes s'il le faut.

97. (2017) Ticket_503

En regardant les dossiers des appelant, on voit que beaucoup sont des patients, donc ça fait réfléchir à notre pratique.

98. (2017) Ticket_807

De manière général l'aspect social de la prise en charge des patients est quelquechose que nous avons peu l'occasion d'aborder dans nos stages hospitaliers (assistante sociale travaillant seule dans son bureau).

99. (2012) Ticket_2088

Un médecin a pour devoir de guérir toute personne quelque soit sa situation, plusieurs fois j'ai été l'externe d'un patient logeant dans les centres d'hébergement ou la rue. Si c'est un patient comme les autres, il est toutes fois soumis à beaucoup plus de risques infectieux qu'il faut connaître.

100. (2014) Ticket_1444

On aura tous des patients SDF, il faut savoir ce qu'ils vivent vraiment pour pouvoir les prendre vraiment en charge.

101. (2013) Ticket_1629

Des cas qu'un étudiant en médecine voudrait envoyer aux urgences sont seulement mis dans un centre d'hébergement avec une consultation chez le médecin pour le lendemain matin : "Ne pas essayer de jouer les Zorros" d'après l'équipe, à trop vouloir en faire on arriverait à rien (l'attente trop longue aux urgences ferait partir le patient et il ne serait pas soigné).

102. (2020) Ticket_18

Ayant moi même fait un stage aux urgences, j'ai trouvé cela particulièrement enrichissant de voir autrement ces patients que nous seront amené à rencontrer tout au long de notre carrière dans les milieu médical.

103. (2011) Ticket_2159

L'accueil aux urgences des sdf est parfois problématique : patients récurrents, tentation d'"aller vite" parce que l'on croit que le seul motif de consultation est l'obtention d'un lit, agitation sous l'emprise de l'alcool mettant les nerfs des soignants à rude épreuve...

104. (2011) Ticket_2191

A la différence des comportements que l'on peut voir à l'hôpital où les médecins sont dans un soucis d'efficacité dans le soin et donc n'ont pas vraiment le temps de s'intéresser aux problèmes sociaux des patients, au samu social les travailleurs sociaux prennent du temps avec chaque usager pour converser.

105. (2019) Ticket_71

A l'heure où les problèmes de prise en charge sociale vont jusqu'à se répercuter dans la prise en charge des patients hospitalisés, ce genre d'expérience me parait indispensable dans la formation médicale.

106. (2013) Ticket_1758

- plus objectivement le rôle d'observateur est complètement dépassé pour des personnes qui sont externes depuis 2 ans déjà : > d'une part parce qu'observer sans pouvoir mettre en pratique est rarement productif surtout au cours d'une expérience si fugace (sur ce point il aurait donc été plus intéressant de laisser l'externe établir le contact avec des usagers connus réputés n'étant pas des cas délicats) ; > d'autre part compte tenu que nous interagissons depuis 2 ans avec des patients dans le cadre des stages, nous avons déjà côtoyé des patients en situations précaires ou d'abord délicat.

107. (2013) Ticket_1813

J'ai trouvé assez choquant comment des gens avec des antécédents médicaux lourds (notamment un homme amputé, en fauteuil roulant, insuffisant respiratoire chronique et avec de multiples facteurs de risques cardiovasculaires devant prendre un traitement lourd) puissent vivre dans la rue et cela pose la problématique : comment soigner correctement ses personnes si à la sortie de l'hôpital le patient n'a ni logement, ni entourage et est en marge de la société?

108. (2012) Ticket_1920

Pour un étudiant en médecine, je pense que c'est important de rencontrer cette population particulière, qui, en tant que patient, est plus difficile à gérer, sur le plan social et médical, et souvent vraiment malade.

109. (2012) Ticket_2000

Je pense que cette nuit est utile à un étudiant en médecine sans être indispensable étant donné que nous sommes amenés à voir des patients semblable au cours de nos études, nous somme déjà en quelque sorte "sensibilisés" aux personnes exclues socialement...

110. (2012) Ticket_2083

Le souvenir le plus marquant restera, malheureusement, cette situation plus qu'aberrante et inadmissible aux urgences d'un hôpital privé de Paris : refus de prise en charge de patients graves, maltraitance, exclusion et refus d'orientation vers un CH de l'aphp.

111. (2011) Ticket_2250

Sur place parfois, on donne une consultation avec l’infirmier (fièvre, hypoglycémie chez un patient diabétique… ).

112. (2018) Ticket_449

Je pense que je serai beaucoup plus compréhensive face à ces patients dans le milieu médical suite à cette garde (même si je l'étais déjà et que je n'avais pas d'aprioris avant la garde) En une phrase ce que j'ai retenu de cette garde : Peu importe son apparence extérieure, dernière cette personne il y a un être humain.

113. (2019) Ticket_113

Je n'ai pas été trop pris de cours ni impressionné par eux, finalement ça ressemble un peu au patient un peu difficile qu'on a souvent dans nos service.

114. (2015) Ticket_1205

La place de l'externe est un peu ambiguë : pour ma part, l'équipe du SAMU en maraude m'a quasiment demandé de faire le médecin (palper - inspecter - interroger des patients, pour établir un diagnostic).

115. (2014) Ticket_1443

En effet, savoir établir une relation de confiance avec le patient et son entourage reste une des compétences nécessaires pour être un bon médecin à mes yeux et on retrouve cette nécessité au SAMU social.

116. (2012) Ticket_1934

Et il ne s'agissait pas d'un touriste bien entendu Mais un peu comme en stage en médecine pour la prise en charge des patients, leurs réactions, ou la dureté de certaine situation; on est d'abord choqué puis rapidement on arrive a trouver du recul.

117. (2016) Ticket_1029

Et au-delà de l'aspect médical, l'équipe avec qui j'étais m'a autorisé à m'impliquer et d'agir concrètement avec eux, parler avec les patients, donner mon avis sur leur état (voire même, me DEMANDER mon avis, moi, un novice non formé!!)... […] Aux urgences, où le regard dédaigneux porté et l'exaspération de ceux qui voient le patient (et dont ils auront à s'occuper au même titre que tous les autres patients des urgences!!)

118. (2012) Ticket_1897

L'expérience m'a appris pour mon futur travail médical, de prendre en compte toutes les difficultés de la prise en charge du patient sdf, à savoir la relation psychologique, bienveillante avant tout, la résolution des problèmes de la rue qu'ils soient énoncés ou non, l'intérêt d'un examen complet comprenant les pieds, bien souvent dans un état infectieux ou diabétique extrême, et la prise en charge des dépendances.

119. (2018) Ticket_346

Je suis actuellement en stage aux urgences, où l'on voit beaucoup de patients SDF et/ou envoyés par le SAMU social.

120. (2017) Ticket_827

Aussi, il faut considérer ces phrases, non pas comme des accusations, mais comme un ressenti, c'est pourquoi nous devons faire avoir un oeil critique sur notre façon d'accueillir les patients dans les services d'urgences et oeuvrer à rétablir la confiance si chère à notre exercice médical.

121. (2016) Ticket_859

Ayant effectué un stage d'externe aux urgences hospitalières, j'ai réalisé que le niveau de relation entre aidant (soignant) et aidé (patient) n'est pas le même, du moins concernant les personnes sans domicile fixe, à l'hôpital (où la blouse blanche agit comme une "barrière" qui garde la personne à distance) et au Samu Social où ce sont les équipes qui se rendent directement sur le territoire même des gens ("chez eux") à la rue.

122. (2012) Ticket_1995

(j ai d'ailleurs pu visité le centre de montrouge) Au début je ne savais pas trop quoi leur dire, mais finalement le contact a pu s'établir et j ai aimé parler avec eux dans un autre contexte qu'aux urgences externe/patient sdf (par exemple, parler de johnny hallyday à l'arriere de la camionnette!)

123. (2011) Ticket_2275

Ce type d'apriori peut influencer le comportement des soignants : cela crée inconsciemment un manque d'empathie et fini par provoquer un regard différent par rapport aux autres patients.

124. (2015) Ticket_1340

J'ai trouvé ça très bien qu'on puisse faire appel à un traducteur, et je pense que le patient a enfin pu parler à quelqu'un qui le comprenait, ce qui ne lui était probablement pas arrivé depuis plusieurs mois et qui l'a certainement bien soulagé.

125. (2014) Ticket_1459

L'approche est systématique, quasi au sens médical du terme, comme nous à l'examen d'un patient, toujours en ayant en tête la prise en charge qui va suivre.

126. (2012) Ticket_1872

Nous avons emmener aux urgences un jeune homme qui s'était ouvert la main avant de l'emmener dans un foyer, là aussi, très important, c'est un côté qui doit encore être amélioré dans la prise en charge à l'hôpital des personnes défavorisées, moins de jugement sur l'apparence, l'alcool, le comportement, et plus les voir comme des patients et pas comme des gens qui cherchent à "dormir" à l'hôpital.

127. (2012) Ticket_1987

Je trouve cette garde importante pour des futurs médecins car on peut (pour une fois) avoir un point de vue beaucoup plus social que scientifique et recentrer l'humanité du patient dans sa globalité au centre de la conversation plutôt que de se focaliser sur ses pathologies individuelles.

128. (2017) Ticket_665

Il a d'abord refusé, puis avec la patiente de l'écoutante il a accepté de partir avec les pompiers.

129. (2016) Ticket_995

Je trouve que cette garde est très importante d'une part sur le plan humain parce qu'elle nous apprend à aborder des personnes qui (même si on a du mal à se l'avouer) peuvent parfois nous faire peur ; et d'autre part sur le plan professionnel puisque l'on est assez souvent amenés à rencontrer parmi les patients des personnes dans le dénuement, et cette expérience permet de mieux comprendre leurs conditions de vie et leur devenir à la sortie de l'hôpital.

130. (2016) Ticket_1006

Du point de vue de la réalité à laquelle on est confrontée (et qui m'était auparavant très abstraite), elle est dure, parfois désespérante, mais il me paraît maintenant évident qu'un futur médecin tout particulièrement doive en prendre conscience, ne serait-ce pour mieux appréhender la réalité de tant de patients des hôpitaux afin de mieux les accompagner.

131. (2012) Ticket_1985

Pour la maraude, c'est une expérience marquante, les équipes sont patientes et pleine d'humanité, il n' a jamais d'obligation pour les usagers.

132. (2018) Ticket_302

J'ai d'abord été touchée, pendant la double écoute du 115, par la chaleur et la patiente dont faisaient preuve les équipes.

133. (2018) Ticket_366

Même si notre métier ne permet pas de porter un jugement sur le patient que l'on a en face de nous, nous le faisons parfois sans le vouloir et les SDF font partis de ces personnes jugées.

134. (2019) Ticket_105

J’appréhendais énormément la nuit, ayant eu des difficultés à gérer des patients SDF assez virulents aux urgences.

135. (2015) Ticket_1314

Par ailleurs, certaines personnes semblaient en bonne voie de "resocialisation", mais d'autres semblent vraiment vivre au jour le jour, ce qui me pousse à me dire que ces personnes se retrouvent être des "abonnés" au samu social, chose qui ne devrait pas arriver, un peu comme si un patient se retrouvait hospitalisé pendant plusieurs mois aux urgences...

136. (2019) Ticket_156

L'infirmière du camion commençait donc l'interrogatoire du patient pendant que la travailleuse sociale et le conducteur essayait de savoir auprès de la personne à coté de lui ce qui s'était passé.

137. (2013) Ticket_1580

Je pense qu'il est important pour les étudiants d'avoir une garde telle que celle-ci, puisqu'elle approche toute la misère sociale qui peut exister dans notre société aujourd'hui, et donc on ne tient pas forcément compte (ou du moins pas assez) dans la prise en charge médicale des patients.

138. (2017) Ticket_735

Cette expérience ne peut être que bénéfique (tout du moins pour ceux qui acceptent d'ouvrir leur esprit), et dorénavant lorsque je devrai m'occuper d'un patient SDF, je connaitrai mieux ses besoins, ses attentes.

139. (2018) Ticket_287

Je pense donc que cette garde est très utile car nous n'avons pas forcément l'occasion de faire des maraudes et je pense qu'en temps que futur médecin, cette expérience nous permettra d'avoir plus de recul et sera très utile si des patients ayant une situation précaire se présentent à nous.

140. (2017) Ticket_494

J'ai par ailleurs dû prendre mon courage à 2 mains pour ausculter la jambe de cette femme enceinte, le contexte étant absolument différent de ce dont j'ai eu l'habitude (pas de médecin, patient migrant après un voyage traumatisant et visiblement difficile physiquement, dans la difficulté pour se nourrir ou tenir au chaud son enfant...)

141. (2019) Ticket_140

Elle était patiente, écoutait activement les personnes en détresse et prenait un réel engagement à trouver des solutions.

142. (2013) Ticket_1748

Je veillerai à bien entendre les plaintes (parfois amoindries et même tues) de ces patients lorsqu'ils se présenteront aux urgences car les pathologies qu'ils ont sont sérieuses et nécessitent de déployer une prise en charge plus grande pour ne pas les laisser dépérir.

143. (2013) Ticket_1647

Je ressors de cette garde avec une autre vision des sdf,une meilleure compréhension et moins de préjugés mais sans la casquette du samu je ne pense pas que je ferai un pas vers eux,mais dans ma vie de futur médecin j'essaierai de respecter au mieux le travail du samu social et je tacherai de voir le sdf comme un patient comme les autres et non pas juste comme un homme alcoolisé "qui l'a bien cherché".

144. (2017) Ticket_610

Convaincre un SDF de venir dans un centre où il a un lit infirmier de réservé alors que celui ci est réticent n’est pas différent que de prendre le temps d’expliquer un examen à un patient le refusant dans un premier temps par peur ou ignorance.

145. (2015) Ticket_1114

Cette garde m'a vraiment beaucoup apaisée sur le plan des relations humaines et du rapport aidant/aidé pour ne pas dire soignant/soigné, qui parfois ne me satisfait pas à l'hôpital où les patients ne disposent pas de leur santé mais la remettent entre les mains des soignants ; c'est tout l'inverse qui s'est produit au Samu Social.

146. (2013) Ticket_1793

Un INR pour un patient sortant de l'hopital, deux fois par semaine, c'est déja vécu comme l'enfer sur terre.

147. (2018) Ticket_328

Cela va m’aider à mieux appréhender les difficultés et besoins auxquels font face les patients sans abris que je reçois aux urgences par exemple (même si ma représentation reste à des années lumières de ce qu’ils peuvent vivre).

148. (2016) Ticket_904

On leur parle parfois mal, mais ils gardent toujours le sourire et restent patients.

149. (2013) Ticket_1773

Le patient qui m'a le plus marqué c'était un vieux monsieur que nous avons récupéré assis seul sur le pallier d'une porte, perdu.

150. (2011) Ticket_2281

Et je fus contente de faire les soins d'hygiène avec elle, car en 2 ans de stages hospitaliers, je n'avais pas encore eu l'occasion de faire de toilette, et pourtant je pense que c'est important, car cela fait partie des soins à apporter au patient.

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