Le simple fait de parler permet c apporter du réconfort en plus des repas et des hébergement proposés.
La nuit et en particulier le repas donne l'occasion de discuter avec les différents intervenants.
Retour à 3h30 au centre pour le repas et départ à 5h.
Je pensais que l'aide serait plus directe, je n'ai pas assisté à la distribution de repas ou de couvertures par exemple.
Des contacts pris, des repas donnés, des logements trouvés pour certains, mais surtout un réel sentiment d'impuissance.
Ils etaient alcoolisés mais ont accepté de venir dormir au foyer et profiter d'un repas chaud.
Il y a eu 2 appels de personnes qui avaient déjà pris en charge dans d'autres occasions, pour lesquels il y avait plus de place dans les centres d'accueil (surchargés depuis 22h )et on leur a proposé un repas, certains vêtements et un duvet. […] La nuit finit par une maraude plus habituelle à Daumesnil, près du frigo solidaire, où on a pu repartir les derniers repas et duvets disponibles.
Certaines personnes étaient vraiment enthousiastes en nous voyant, et très reconnaissantes quand on leur trouvait un hébergement au chaud pour la nuit avec un repas et de quoi se laver. Durant ma garde je suis vraiment passée par plein d'émotions : l'incompréhension au début des personnes refusant catégoriquement notre aide, la tristesse et la pitié envers certaines personnes qui nous racontaient comment ils en étaient arrivés à finir à la rue, tout ça contrastant avec la joie ressentie quand on les avait amenés au centre d'hébergement et qu'ils semblaient heureux d'être avec d'autres à déguster un repas chaud.
Cette fois, quelqu'un avait la patience d'essayer de comprendre son histoire, de l'aider à prendre une douche, de lui donner des vêtements propres et un repas chaud.
Ce qui était le plus important n’etait pas forcément de fournir un abri pour la nuit ou un repas, c’etait parfois juste l’échange que ces personnes demandaient.
Les maraudes nous montrent les différentes manières d'aider ces personnes, en leur proposant un hébergement d’urgence pour la nuit, un repas ou des vêtements chauds, ou tout simplement en les aidant à renouer le dialogue avec la société et écouter les histoires qu’ils ont à nous raconter.
J'ai pris conscience de la difficultés de certains personnes (migrants notamment) de trouver un repas et un logement, alors même que ces personnes sortent d'une période très difficile (fuite de leur pays en guerre, etc).
Des besoins souvent très simples comme une nuit de sommeil au chaud, un café, un repas ou des habits propres.
J'ai été impréssioné par les moyens mis en oeuvre pour aider les personnes nécessiteuses à passer la nuit dans de bonnes conditions, d'un point de vue qualitatif (chambre en binome, lit, douche, 2 repas...).
J'estime que c'est suffisant de terminer la garde avant le repas (une fois que la mission de signalement est achevée).
C'est une expérience qui a été très enrichissante, elle m'a permis de voir que l'on pouvait aider les personnes par un autre biais que la médecine : par parfois une simple conversation, l'apport de vêtements ou d'un repas chaud.
Il y a des habitués, qui acceptent les repas et hébergement depuis plusieurs mois, des gens qui préfèrent rester dehors avec toutes leur affaires, des gens qui ont clairement besoin de soins medicaux.
Cela ne devrait pas être obligatoire mais être basé sur le volontariat quelque soit la promotion des étudiants comme ce qui existe déjà avec la distribution solidaire de repas.
J'appréhendais énormément cette garde au SAMU Social car je pensais que son rôle était de distribuer des plateaux repas et de vérifier l'absence d'état de santé grave chez les SDF.
J’ai trouvé cette expérience enrichissante, je n’avais jamais eu l’occasion de faire des maraudes auparavant et de côtoyer le milieu difficile de la rue la nuit ; je trouve que le travail des personnes travaillant au sein du samu social est admirable et qu’ils apportent beaucoup aux sans domiciles fixes, que ce soit en leur proposant un hébergement, un repas chaud ou juste de la compagnie.
Les maraudes permettent d'avoir un contact plus sincère avec les démunis que le contact strictement médical qu'on aurait eu à l'hôpital, et permet aussi de se rendre compte qu'on peut aider concrètement les gens avec des gestes simples: simplement discuter, donner un repas chaud...
Et des hommes et des femmes, dans la rue, plus ou moins forts, que l'on croit seuls, mais que la société n'oublie pas: leur nom, leur adresse, leur age, leurs nuitées en centre d'hébergement, leur repas, leur besoin... […] Et la solidarité des français: proposition d'hébergement à leur domicile, don d'un repas, don de vêtements, mise à disposition de leur salle de bain pour une douche...
Ce qui m'a donc surtout marqué durant cette garde, qui a eu lieu le lendemain des grandes tombées de neige, c'est le grand dévouement et le courage des équipes mobiles, qui avaient notamment passé la veille une nuit prolongée et sans repas, et repartaient ce soir là avec autant de motivation.
Le plus frustrant durant cette nuit, c'est de ne pouvoir accueillir tout le monde en centre, avec un repas chaud et un toit pour dormir, manque de place et trop de demande.
A coté, de ça, j'ai pu constaté que certaines personnes (généralement les moins exclus, en meilleure condition physique) abusent des actions du samu social, et deviennent même menaçant lorsque le samu social ne peut satisfaire à leurs envies personnelles car pour ces personnes recevoir un duvet ou un bon repas seraient un du....
Les personnes qui font appel au SAMU social ont des profils différents (migrants ou pas, travailleurs ou pas, ayant un passé carcéral ou psychiatrique ou pas) et sont soit généralement dans la rue depuis peu et souhaitent un hébergement, soit sont généralement dans la rue depuis plus longtemps et refusent l'hébergement proposé pour la nuit, mais demandent un repas chaud, des vêtements...
Le moment du repas m'a étonné par sa grande convivialité.
Les horaires sont pas très adaptés pour nous, mais au final la plupart nous ramène après la pause repas en nous posant devant chez nous (ceux habitant en banlieue doivent attendre le premier RER par contre...).
On leur apporte alors un peu de réconfort avec une écoute et quelques boissons ou repas chauds.
La grande différence, c'est que d'habitude on essaye de l'ignorer et on passe son chemin, alors qu'ici on prend le temps de parler avec les SDF, de leur donner un café ou un repas chaud.
J'ai été étonné de découvrir le nombre de mesure mise en place pour pouvoir aider les gens, même en dehors du SAMU sociale, j'ai appris qu'il y avait de nombreux endroits pour les repas, les douches...
Ce qui semble le plus positif pour la personne prise en charge est la relation humaine, l'écoute, le repas, l'hébergement ...
J’ai pu observer les démarches à faire pour les personnes qui passaient leur première nuit dehors, les adresses d’assistants social, les bons pour des repas, une visite chez le médecin, les discussions sur l’avenir...
Lors de la maraude, le fait d'aller, en équipe, à la rencontre de personnes exclues et de pouvoir leur proposer un repas chaud, une couverture voire un hébergement lorsque c'est possible m'a permis de me sentir utile et de ne plus détourner les yeux devant des situations terribles et pourtant banales.
Ils proposent également une place en centre d’hébergement pour la nuit pour qu’il puisse prendre un repas et ne pas dormir dehors.
Il n'était pas très expressif ou bavard mais on pouvait lire le soulagement, la joie et la reconnaissance quand il a mangé son plateau repas au centre.
Et à ceux qui travaillent à temps plein mais gagnent trop peu pour obtenir un logement ou un repas tous les.
Nous n'avons pas rencontré d'enfants ce soir-là, mais des hommes tout autant en difficulté, isolés, à qui nous avons "le luxe" de pouvoir proposer un repas et un hébergement, si précaires soient-ils.
J'ai ensuite assisté au repas avec distribution des médicaments et aux transmissions avec l'équipe de nuit.
Apparemment, les nuits sont plus ou moins stimulantes selon les arrondissements, j'ai personnellement été affecté dans le camion partant pour le 16e arrondissement réputé calme mais j'ai quand même pu voir toutes sortes "d'interventions" différentes: simple bonsoir à un usager connu, amener un usager dans un centre d'hébergement, s'arrêter pour donner un repas à des usagers qui ont la chance de nous voir passer, aller voir un signalement puis le rediriger soit en hébergement soit à l'hôpital.
Discuter un peu avec les sans abris, leur apporter un peu de compagnie, d'écoute et de soutient en plus d'un repas chaud et d'une chambre où dormir dans le meilleur des cas, ce n'était finalement pas une obligation ni une contrainte mais un plaisir, de pouvoir aider et de se sentir utile.
Le fait d'avoir un repas chaud, pouvoir prendre une douche et avoir un endroit pour dormir est vraiment un élément de prise en charge essentiel.
Toutes les semaines, une équipe passe le voir pour essayer de l'amener dans un centre ou lui donner un repas.
J'ai fait de belles rencontres, qui soulignent le besoin de nombreuses personnes d'être écoutées, d' échanger avec leurs interlocuteurs, leur besoin d'un peu d'humanité bien plus que d'une boisson chaude ou un repas.
Je pense que le Samu social joue un rôle très important en ce qui concerne la possibilité de réinsertion sociale des personnes se retrouvant obligés de dormir dans la rue pour diverses raisons, qu'ils soient au chômage ou non, en situation régulière ou non : les maraudes et les différents services d'hébergement, centres de bains-douches, distribution de repas, accueil de jour et lits infirmiers permettent un suivi de ces personnes et semblent leur apporter des solutions pour les sortir de leur situation précaire et permettent de se préoccuper de leur santé.
J'ai passé une nuit bien remplie (pas de pause repas) encadrée par une équipe accueillante, à l'écoute et très sympatique.
Au programme distribution d'eau fraîche en cette nuit particulièrement chaude, ainsi que des cafés, des repas, des duvets...
Le temps passe très vite jusqu'au repas, et la bonne première partie m'a poussé a poursuivre et terminer la nuit avec l'équipe.
Il ne faut pas forcément grand chose : un repas chaud, une paire de gants, un sourire, une petite discussion, peuvent suffire à les réconforter un petit peu.
Nous sommes rentrés pour aller manger (très bon repas d'ailleurs !)
Le plus dur c'était de savoir que malgré notre passage, malgré les efforts fournis pour que CETTE nuit ils ne dorment pas dans le froid, qu'ils aient un repas chaud et de quoi se laver, que malgré tout ça, demain tout redeviendrait comme avant, leur lieu de vie serait toujours ce vieux canapé sur le trottoir, ou ce banc à côté du supermarché...
Après la pause repas à 3h du matin, nous repartons faire un tour dans Paris pour proposer aux personnes qui le souhaitent, une couverture, une soupe, un café ou une oreille attentive, faute de place en centre d'hébergement d'urgence.
Le soulagement se ressent également quand le régulateur leur annonce la possibilité de se rendre dans un endroit chaud le soir, où ils pourront prendre un vrai repas, prendre une douche, laver leurs affaires.
Ils ne semblaient pas tristes, ni en colère, certains faisaient même preuve d'un certain sens de l'humour; ils voulaient juste avoir un repas chaud et passer une nuit au sec.
En effet, j'avais déjà fait des maraudes et servi des repas mais j'étais plus en contact avec des "habitués" et non des personnes arrivées en France depuis moins d'une semaine ce qui m'a permis de savoir comment elles étaient prises en charge, la difficulté de la barrière de la langue, les rapports conflictuels avec les forces de l'ordre.
Dans les points positifs, on retrouve l'esprit d'équipe du groupe, qui se retrouvent a la pause pour le repas du soir.
Nous n'en saurons pas plus : il est 1h20, nous le quittons avec un bon repas chaud.
J'ai trouvé que l'équipe de la maraude était motivée, et qu'elle avait l'air contente de recevoir des étudiants de médecine pour nous faire partager leur métier et nous expliquer les missions du samu social: principalement celle d'aider les gens à sortir de leur précarité (par exemple: ils ne distribuent pas de repas mais ils leur donne des adresses d'endroits où ils pourront manger, leur trouver un hébergement s'il y a de la place et leur conseiller de voir l'assistante sociale du centre pour essayer de trouver un logement à plus long terme).
-Egalement surpris par la quantité de personnes demandant un soutient logistique, (hébergement, duvet, repas...) et la diversité de ces gens.
L'impression que j'ai retiré de la maraude est la frustration de ne pas pouvoir aller au dela de la proposition d'ecoute, de soins, d'hebergement, de repas (assistance indispensable et parfaitement réalisée par l'équipe)...
J’ai pu observer différentes situations qui m’ont toutes marquées : besoin de chaleur, besoin d’un repas, volonté de rester dans la rue… Celle qui m’a le plus marquée, est celle c’est d’un jeune SDF, arrivé de l’étranger depuis quelques jours, qui a visiblement des céphalées importantes, des vomissements associés, et qui dit s’être cogné la tête récemment.
Arrêt à Yves Garel ou Montrouge pour déposer ceux qui ont accepté ou se sont signalés avec en perspective un repas, une nuit partagée avec d’autres sans abris et un petit déjeuner le lendemain et la possibilité de rencontrer médecin et assistante sociale.
Initialement nous sommes allés chercher des personnes signalées que nous avons amené a Romain Rolland (pour qu'elles y prennent un repas, une douche, qu'elles y dorment et puissent être examinées par un médecin) et au LHSS.
ça a été vraiment difficile de dire non à des familles ou toute autre personne qui ne demandait qu'une seule chose, avoir un toit au-dessus de la tête et un repas chaud le soir.