Voir un tel niveau de misère et la plupart du temps dont on ne se sort pas.
En les voyant seuls au milieu d'une ville de 2 millions d'habitants, on se rend compte de leur sentiment profond d'exclusion, de tristesse et de misère.
Je remercie l'équipe qui a rendu cette nuit particulièrement intéressante et reste un peu choquée de toute cette misère à laquelle on fait face en quelques heures sans pouvoir en parler ensuite.
Pour moi, la garde du SAMU social est une expérience enrichissante, on peut se rendre compte de la misère que l'on côtoie tous les jours.
J'ai trouvé cette expérience fort intéressante, néanmoins cela n'a pas changé ma vision préexistante sur la pauvreté et la misère qui existent, ça n'a fait que la confirmer...
Je pense que nous sommes tous conscients de la détresse et de la misère qui nous entoure; mais la voir de près est une chose bien différente.
Cette nuit au SAMU SOCIAL m'a beaucoup marquée, car on est confronté à la misère comme on l'est rarement dans la vie de tous les jours.
L'ambiance restait à la bonne humeur, malgré toute la misère qu'on entrevoyait.
On entend souvent parler de cette thématique :la misère en France et sa prise en charge... […] Cela nous permet aussi d'avoir une autre approche de la misère que l'on peut voir dans les services hospitaliers , peut être mieux l'appréhender, avoir un meilleur contact avec les sdf que l'on sera amené à prendre en charge en tant que futur médecins. […] On s'attaque à la misère quand celle ci a déjà trop profondément changé l'individu pour le réintégrer: ce n'est pas "rentable" tant sur le plan humain que financier .
On prend part à une expérience sociale, on regarde en face une misère qu'on côtoie sans la faire réellement exister dans nos vie.
C'est une confrontation difficile avec la misère sociale mais qui m'a permis de mieux comprendre les conditions de vie des SDF, leurs possibilités et le fonctionnement des ces centres d'accueil dont j'ignorais l'existence.
Cette expérience, propre à Paris 6 est donc indispensable pour nous faire toucher du doigt une misère qu'on ne fait qu'entr'apercevoir à l'hôpital : Au SAMU social on voit la partie immergée de l'iceberg!
Cette garde au SAMU social permet de se rendre compte de la réalité de la misère humaine.
Puis lors de la maraude, j'ai pu voir finalement les vraies SDF, la vraie misère.
Je suis personnellement très sensible au côté humain de notre futur travail et cette garde permet de se rendre compte de la misère dans laquelle vivent quelques personnes et de nous sensibiliser à leur cause.
Enfin si il était besoin de le rappeler mais ça permets vraiment de voir la misère humaine qui peut exister juste en bas de chez nous d'un peu plus près encore et de voir la personne sans abris à laquelle on est parfois confronté aux urgences, à l'hopital directement dans son "lieu de vie", son quotidien.
Ce que je retiens de cette histoire c'est qu'il n'y a pas de stéréotype de la personne dans le besoin et qu'il faut être attentif à la misère cachée, notamment à l’hôpital.
Grâce à cette expérience, on se fait une petite idée de ce qu'est la misère humaine bien qu'on la rencontre très souvent dans le métro ou la rue.
Lors de ma garde au samu social, j'ai pu voir la misère et la détresse de certaines personnes, me rendre vraiment compte qu'il y a des gens qui n'ont plus rien.
Elle m'aura ouvert les yeux sur "la misère du monde" mais surtout sur tous les moyens mis en place pour la réduire au moins à l'échelle parisienne .
J'ai vraiment apprécié cette garde et je pense que cela fait partie intégrante de notre formation puisqu'on prend conscience de la misère dans laquelle certaines personnes peuvent se trouver ce qui me parait très utile puisque dans la pratique clinique on rencontre beaucoup de personnes ayant des problèmes sociaux !
Cette garde fut très enrichissante sur le plan humain tant sur la prise de conscience de la misère qui règne dans notre capitale, que sur la diversité des profils des personnes qui en souffrent.
Cette garde fut une belle expérience humaine : elle m'a permis de découvrir le quotidien, la misère et surtout le courage de ces personnes qui n'ont rien et qui survivent malgré tout.
J'ai particulièrement apprécié cette garde au SAMU social car elle permet de prendre conscience de la misère sociale sous sa forme la plus pure.
J'ai trouvé que cette garde était d'un grand intérêt, ça nous ouvre quand même les yeux sur la misère dans la rue.
C'est un réel choc de se retrouver confrontés à la misère d'un trop grand nombre de personnes, de découvrir un autre monde.
Leur bonne humeur et leur patience m'ont aidé à passer un moment très agréable malgré la misère que l'on peut rencontrer dehors.
J'ai vraiment apprécié cette nuit au sein du Samu social de Paris qui fut pour moi une belle experience sur le plan relationnelle avec la misère de Paris.
Je ne connaissais pas le SAMU social avant cette garde, habitant sur Paris cela m'a permis de porter un nouveau regard sur la misère de la rue.
J'avais bien sur quelques appréhensions avant cette garde, comment se comporter face à la misère de la rue, afin ne pas en faire trop mais se montrer tout de même investie, et finalement cela est venu tout naturellement et j'en garde un excellent souvenir !
J'ai été marqué par une discussion avec deux sans abri qui m'expliquait comment la misère, leurs conditions de vie, les vols qu'ils pouvaient subir par les autres sans abri les poussaient souvent à être agressif, alors que c'est quelque chose qu'ils regrettaient.
Nous avons fini par lui trouver un hébergement pour la nuit dans un centre près de Paris ; il s'est alors installé pour diner, et je l 'ai regardé, assis, parmi ces autres hommes, marqués par le temps et la misère ; me disant qu' en face de moi, il y ' avait quelqu'un, qui avait simplement mon age.
Lorsque je suis allée à ma garde du SAMU Social, ce qui m'a frappée, c'est de me rendre compte que la misère humaine est plus proche de nous que ce que l'on croit.
La misère, la guerre, la violence, la pauvreté ? […] Tout autant de misère, avec l'alcool en plus.
Nous nous retrouvons face à une minuscule facette de la misère des personnes vivant dans la rue, qui nous entourent au quotidien et sur lesquelles on ne réfléchit pas forcément quotidiennement.
Pour finir ce qui m'a attristée c'est que nous étions impuissants face à sa misère et qu'il ne pouvait qu'attendre des réponses d'un système social à bout de souffle.
Se rappeler de la misère sociale et de la réalité du quotidien que vivent tant de personnes qu'on croise dans la rue...
Mais comment y remédier, peut être en se penchant les problèmes de fond qui jettent dans la rue à coups de pieds et de misères, chaque jour de nouvelles existences.
C'est tout le rôle du SAMU social par rapport à une misère que la plupart du temps on ignore pour se protéger: aller à la rencontre des plus démunis et leur offrir un hébergement (parfois), un café (souvent) ou une oreille attentive (tout le temps).
Au bilan le samu social a une action courageuse, guidée par un humanisme idéaliste, contre la misère humaine des temps modernes.
Une expérience dont découle également un sentiment d'impuissance voire d'accablement, face à une misère que le samu social ne semble pouvoir prendre en charge que de façon "palliative" et quelque part, que de façon "superficielle".
J'ai trouvé aussi intéressant de voir la différence de réaction entre les professionnels du SAMU social et moi vis-à-vis de la misère extrême.
J'ai trouvé ça passionnant de rentrer en contact avec des gens qu'on croise au quotidien mais qu'on "fuit" plus ou moins puisqu'ils nous confrontent à l'idée de misère, qui nous met parfois mal à l'aise.
Peut-etre est-ce parce que l'humanitaire a touours été une vocation pour moi, mais également parce que cotoyer la misère nous fait prendre conscience des "oubliés" de la société.
Les gens ne tiennent pas forcément très longtemps face à la misère humaine à l'état pure.
Il y a eu beaucoup de rencontres, toutes aussi chaleureuses les unes que les autres, et j'ai pu constater que la misère et la solitude n'épargnent personne : homme, femme, jeune, âgé, français ou étranger, tous sont égaux dans cette condition, et fort heureusement tous sont égaux quand on leur vient en aide.
Ce que je retiens de cette maraude c'est que la mission du samu-social est sans fin, et ne sera jamais suffisante pour combler la misère qui nous entoure.
Je pense qu'il est important pour les étudiants d'avoir une garde telle que celle-ci, puisqu'elle approche toute la misère sociale qui peut exister dans notre société aujourd'hui, et donc on ne tient pas forcément compte (ou du moins pas assez) dans la prise en charge médicale des patients.
Je n'imaginais pas pouvoir autant m'amuser malgré le spectacle de la misère humaine, et pourtant les travailleurs sociaux font vraiment un travail remarquable et s'intéressent aux gens oubliés par le reste du monde.
Globalement de ce que j'ai pu voir (les différentes personnes sollicitant de l'aide) je reste assez attristée par la misère sociale et en même temps optimiste au vu de tous les moyens mis en place pour les aider (même si ça reste insuffisant...).
Je pensais, jusqu'à cette nuit, que je les voyais bien les gens dans la misère qui errent : "c'est ceux qui sont assis, qui mendient", ou "c'est ceux qui sentent un peu fort"...
Enfin je n’ai pas besoin d’une garde au SAMU social pour savoir qu’il y a de la misère à Paris, et que cette pauvreté peut présenter de nombreux visages.
On voit la misère tous les jours, sur les trottoirs, dans le métro etc...
J’ai été particulièrement choquée par la situation des femmes sans-abris ; elles sont bien moins touchées par la précarité que les hommes, c’est pourquoi les centres d’accueil leur réservent bien moins de places, et celles-ci sont donc rapidement prises, d’autant plus que le nombre de femmes dans la rue est actuellement en augmentation… C’était vraiment très dur de devoir annoncer à de petites mamies de 70 ans qu’elles allaient devoir passer la nuit dehors, par le froid qu’il faisait, car il n’y avait tout simplement plus de places pour elles… En résumé, c’est une expérience que je recommande à tous, elle permet d’ouvrir les yeux sur la misère qui existe dans notre société, réputée pourtant pour sa puissance économique.
malgré les difficultés rencontrées toutes les nuits, la misère à laquelle ils sont confrontés en permanence, ils restent toujours joviaux (jovials?)
Plein de sentiments mélangés : pas vraiment une "prise de conscience", puisque, malheureusement, on se rend bien trop souvent compte de la misère qui nous entoure, mais plutôt, être obligée de regarder la vérité en face, sans faux-semblant, admettre que nous mêmes, nous ne nous rendons pas compte de ce que l'on a, tout ce que l'on prend pour acquis...
, mais je ne fais que rapporter ce que j'ai ressenti, face à cette misère et cette très grande fragilité qui touche les sans-abri dans Paris.
Nous nous voilons tous les yeux devant la misère humaine.
Je trouve cela remarquable de la part du Samu Social de pouvoir aider les personnes en détresse, même si cela est temporaire, et de les permettre de rester digne malgré leur misère.
Nous passons à côté d'eux en détournant le regard et parfois même notre chemin car, sans doute sommes-nous gênés de cette misère humaine et sociale que nous ne comprenons pas, que nous ne connaissons pas.
La maraude a paradoxalement consisté, dans le magnifique Paris nocturne, à traquer méthodiquement une misère dont on détourne le regard le jour.
Je pense qu'on a un contact avec la misère à l'hôpital et à travers les voyages humanitaires de deuxième année de médecine, peut être que juste essayer de nous expliquer ce qu'est l'expérience au SAMU SOCIAL plus en détail plutôt que de rendre l'enseignement obligatoire rendrait l'expérience beaucoup plus agréable pour ceux qui ont envie d'y aller.
La misère m’apparaît sous une autre figure, dans toute l’épaisseur de sa crudité.