On s'étonne du nombre important de personnes en détresse sociale.
J'ai été surprise par le nombre de personnes qui demandaient à être logées en centre d'hébergement, car je pensais que la plupart des «sans domicile fixe» refusaient, c'était ce que j'avais entendu ou vu à la télévision.
J'ai de prime abord été étonnée du nombre de personne employée par le 115 et de ce qu'il sous entendait: la quantité importante de demandes de personnes seules, en couple ou en famille à traiter. […] Du fait du peu de nombre de place, celle-ci devait juger, suivant la gravité, son impression personnelle de la personne, l'âge et de la nécessité de l'appelant, de l'attribution d'une de ces places ou non.
A l'issue de la garde, on se rend compte de l'aide que l'on peut apporter mais aussi du nombre de personnes dans des situations vraiment précaires dont l'on n'a finalement pas vraiment conscience.
Le plus dur est de ne pas pouvoir répondre à leurs attentes tant le nombre de place en foyer est limité.
J'ai été marquée par le nombre d'appels et par la diversité des gens que ce soit leur langue ou leur âge.
L'appel dure moins de 2 minutes, la personne s'identifie, on regarde son profil et on lui trouve une place dans un des centres permettant de les héberger pour une nuit ou plus, le nombre des places étant très limitées.
Ce qui m'a marqué dès le début lorsque j'étais en double ecoute , c'était le nombre important de personnes tout juste majeures qui appelaient pour trouver un toit où dormir la nuit, des personnes plus jeunes que moi !
J'ai été malheureusement étonné par le si grand nombre de gens dehors.
On ne se rend pas compte du nombre de gens qui ne peuvent se loger faute d'argent.
Si seulement cette goutte d’humanité était accessible à un plus grand nombre de personnes en grande difficulté !
J'ai été choquée par le manque de moyens dont disposent le samu social et la ville de Paris pour faire face au nombre exorbitant de sans-abris : 4 camions par nuit, 4 sacs de couchages par camion, très peu de nourriture solide, peu de centres, peu de places.
Un autre point qui m’a interpellée est le nombre de places disponibles dans les différents centres, en total inadéquation avec la demande...
Par ailleurs, j'ai été marqué par le peu de place disponible en hébergement par rapport au nombre d'appel.
C'est toujours un contact particulier ; mais de façon très étonnante, un grand nombre nous accueille en souriant, discutant voire même plaisantant.
Le nombre étant limité, il faut choisir selon plusieurs critères (nuit précédentes passées en centre, état de santé,...) à qui les attribuer. 20h arrive, c'est l'heure de faire le point sur les équipes qui rouleront cette nuit, répartition des équipes, attribution des voitures.
Un des moments qui m'a le plus révoltée cette nuit fut la découverte d'un des centres d'hébergement d'urgence réputé pour être insalubre et craint de bon nombre de sdf.
Malheureusement, le nombre de places est très insuffisant par rapport à la demande et d'autant plus pour une ville comme Paris.
Et je m'attendais donc à partir en camion avec un grand nombre de sièges, le coffre rempli de victuailles pour partir à la recherche des âmes seules que seule la nuit connait.
Je m'attendais à aider des personnes toute la nuit, vu le nombre de sans abri que l'on voit dans les rues.
J'ai été assez déçue du faible nombre de signalements trouvés sur place, car nous n'avons eu que peu de contacts avec des sans-abris durant la nuit.
L'équipe est très gentille et accueillante, la double écoute était très intéressante et on se rend compte du nombre de familles dans le besoin et à la recherche d'un hôtel pour la nuit !
Après 2h de double écoute, j'ai fini surprise par le nombre de demandes et surtout par celles non pourvues (chambre où dormir) pour les primo-demandeurs notamment...
J'ai également été surprise par la possibilité/nombre d'hébergement qui est insuffisant face à une demande de plus en plus importante.
De même on remarque que plusieurs structures de " stabilisation long terme" qui sont ( d'après les travailleurs sociaux) les seules structures capables de réinsérer l'individu dans la société , sont elles aussi "sacrifiées" pour augmenter le nombre de structures " urgence social" qui bien que nécessaires ne s'attaquent pas au probleme de fond. Un autre exemple de la politique ne ciblant que les enjeux d'urgences est le nombre de chambre d'hôtel loues par les pouvoirs publics chaque nuit .
prendre conscience du nombre et de la variétés des gens qui ont besoin d'aide.
Les places sont attribuées selon l'âge, les fragilités et le nombre de nuit dehors.
un anciens foyers pour femme a d'ailleurs fermé près de bastille, or le nombre de femme dans la rue augmente et celle ci sont d'autant plus vulnérables.
Il est impressionnant de se rendre compte que, malgré la complexité des situations et malgré le nombre d'appel très important, les problèmes des gens sont connus, suivis, et ils reçoivent réellement une écoute attentive aussi bien au téléphone que via les maraudes.
J'ai pu prendre conscience du nombre de personne qui attendaient chaque jour un nouveau lieu pour dormir et éviter de passer la nuit dans le froid (bref, prise de conscience). 1 heure plus tard, après le staff, j'ai été affecté à une équipe de "maraude", tout s'est bien passé, la plupart des sans-papiers que nous sommes allés voir ont été emmené à Montrouge pour leur fournir un lit et un repas.
seule. 20h, le briefing commence, l'équipe semble connaitre un bon nombre de SDF de paris , c'est par leur prénom qu'ils parlent d'eux et abordent les derniers problèmes rnecontrés 20h30- départ pour la maraude-chargement des camions, direction le 18 et 19 ème arrondissement de Paris.
Ces personnes qui n'ont que la rue comme refuges, qu'on appelle nonchalamment des SDF, m'ont fait comprendre au cours de cette nuit qu'elles sont comme moi, et parfois même bien plus proches de moi, de ce que je peux penser du monde et de son fonctionnement que nombre de personnes qui m'entourent pourtant elles au quotidien.
Chacun avait son histoire: du dealer qui a été renversé volontairement par un concurrent et se trouve en fauteuil roulant dans la rue depuis, un autre qui parle peu et finit par me dire que ça fait l'équivalent de mon âge qu'il vit dehors et se débrouille; et puis les migrants qui viennent en nombre, certains plus jeunes que moi, qui ont traversé une bonne partie du monde pour trouver une vie meilleure, avec pour seuls effets personnels une tenue de rechange leurs papiers et un peu de nourriture et d'argent sous leur manteau, certains ne pouvant même pas faire de demande d'asile pour la seule raison que leur empreinte digitale a été prise dans un autre pays de l'UE.
Malgré le nombre d'externes qui passent tous les jours, il n'y avait aucun problème à tout me réexpliquer et je les remercie pour cela.
Ils prennent en compte le nombre de nuit d'errance consécutives, le sexe, l'état de santé, la présence ou non d'enfants.
Dans l'ensemble, nous étions plutôt bien accueillis, j'ai été impressionné de voir le nombre de personnes que connaissait l'infirmière et l'assistante-sociale, nous n'avons emmené que 2 personnes dans des centres d'hébergement, beaucoup ne souhaitaient pas y aller (et les places étaient rares par ailleurs), nous distribuions donc des soupes chaudes et discutions.
Je me suis rendue compte du nombre de personnes vivant sans domicile à paris (bien plus important que ce que je pensais) et de leur conditions.
La double écoute est très utile pour la maraude qui va suivre, elle permet de se rendre compte du nombre de personnes qui appelle à partir de 19h pour tenter d'avoir un place dans un centre pour la nuit, et surtout d'imaginer l'angoisse quotidienne de ne pas savoir où l'on va dormir.
La plupart des usagers qui appellent pour obtenir une place dans un centre sont en effet éconduits, le nombre de place étant insuffisant.
Commencer la garde par une double écoute m'a permis d'appréhender différentes situations (des familles, des couples, des personnes seules, immigrées ou non...) et de comprendre que la mission du Samu social avait ses limites notamment en nombre de places d'hébergement.
Nombre d'entre eux se sont montrés très bavards, très désireux de communiquer !
Le nombre de places est très restreint et plusieurs critères sont pris en compte dans le choix des places attitrées, l'âge et l'état de santé sont les principaux.
Les appels s'enchaînent, le nombre de places tombe, mais il n'y en aura pas assez pour tout le monde.
dommage qu'elles soient si limitées en nombre.
Malheureusement, il y a un nombre très limité de places et l'écoutant avec qui j'étais m'a expliqué qu'il fallait parfois refuser des places à certaines personnes pour les garder pour des personnes plus vulnérables qui appellerait certainement après.
Nous avons mauraudé dans des lieux qui m'étaient familiers, dans le 13ème arrondissement, aussi ai-je été surprise de voir nombre d'entre eux se manifester à l'approche du camion, héler les travailleurs sociaux, infirmiers et chauffeurs comme de bons amis et entretenir une conversation, obtenir un peu de réconfort en étant considérés comme des personnes normales et non pas comme faisant partie du décor de Paris.
En effet, on comprend la difficulté qu'ont les personnes à joindre un écoutant, la problématique du nombre d'hébergements limités, du roulement, des conditions particulières selon lesquelles sont logées les personnes.
Le comment en sont-ils arrivés là, leurs histoires si différentes, si variées autant que sont diverses ces personnes, rendent compte de la complexité du phénomène d'accroissement du nombre de personnes sans hébergement. […] Oui, toutes les personnes en détresse n'ont pas tous la chance de bénéficier de ces aides; un nombre très important de personnes appelle chaque jour dans l'espoir de bénéficier d'un logement rien qu'une nuit; et combien ont abandonné, désespérés?
Bilan de la soirée : 5 personnes amenées dans un centre, plus d'une dizaine de café distribués et une vingtaine de rencontres et de discussions et surtout un nombre incalculables de blagues, de rires et de fous rires avec l'équipe mais aussi avec les hébergés qui nous ont rejoint dans le camion.
Le nombre de femmes qui n’ont pas de toit est le fait le plus révoltant.
Je me suis rendue compte aussi de deux facettes de la société : - une terrible : nous tous qui ne daignons pas adresser un regard aux SDF (comme je le disais précédemment, beaucoup par culpabilité de ne rien faire pour pouvoir les aider, mais je sais que d'autres personnes portent aussi un jugement de valeur sur eux), des pickpockets qui OSENT voler le peu qui reste aux plus démunis, et le manque de moyens dont nous disposons pour proposer une vraie prise en charge à long terme (nombre incroyable de "demandes non pourvues" lors de la double-écoute, frustration de l'équipe mobile face au manque de réactivité de leur hiérarchie
Ce qui m'a d'abord surprise c'est le nombre de personnes en attente, et le temps que chacune d'elle peut attendre avant d'avoir un intervenant en ligne.
Lors de la double écoute j'ai trouvé important le fait de tenter de répondre aux appels à l'aide de ces personnes bien que malheureusement par rapport au nombre de places disponibles pour un hébergement les moyens étaient très limités et souvent la réponse n'était pas celle à laquelle aspiraient ces personnes.
Double écoute 115 : Ce qui m'a le plus marqué pendant ces 2h est le moment où les places des centres d'accueil ouvrent (la période hivernale terminée, le nombre de places est très réduit) et en moins de 10 min toutes sont pourvues...
Cette expérience m'a apporté humainement, mais si j'en ai retenu quelque chose c'est surtout qu'avant même de chercher à développer la maraude, il faut investir dans les centres d'hébergements, de façon à en avoir un plus grand nombre, et surtout d'y améliorer la sécurité.
Et encore plus bouleversée par le nombre de non aboutissements...
Il y a de quoi faire honte à bon nombre de services hospitaliers......
J'ai cependant été frustré de voir que nombre de demande n'aboutissaient pas et stupéfait de comprendre au téléphone que des familles passaient littéralement leur journée entière à tenter de joindre le 115, sursaturé d'appels, comme on le leur demande dans le seul vague espoir de voir leur dossier priorisé, ils deviennent esclaves du système destiné à les aider, ne pourraient ils pas simplement se signaler via une application plutôt que d'appeler sans espoirs pour la nuit qui vient?
Après deux heures de doubles écoute, à voir le nombre d'appel en attente ainsi que le temps d'attente avant d'être pris en charge, on commence à s'acclimater à la difficulté que va être la nuit et vient l'heure du briefing de 20h, qui a part nous présenter aux équipes du soir m'a sembler peu utile et inintéressant.
Cependant le nombre de personnes vivant dans la rue étant toujours plus en expansion, et les places dans les foyers et logements d'accueil étant restreintes, on fait ici face à d'énormes problèmes logistiques.
Marie, que j’ai suivie lors des doubles appels, m’a expliqué que le système était saturé très rapidement et qu’à partir de ce moment les appels qui se faisait était directement coupé et qu’un grand nombre de personnes devait ainsi rappeler de nombreuses fois et attendre en moyenne une heure pour avoir quelqu’un et que, souvent, ce temps d’attente se finissait par une demande non pourvue.
Concernant ma garde au SAMU SOCIAL de paris le 1er septembre 2017, j'ai tout d'abord pu écouter une travailleuse sociale de 18h à 20h qui orientait des sans abris en quête d'hébergement, les places d'hébergement étaient très limitées et fournies après 19h15 en fonction du nombre de nuit dehors, de l'existence ou non de pathologies chroniques chez le sans abris, et l'existence de danger immédiat pour la personne ou non.