Deux choses m'ont particulièrement frappé, la première c'est que malgré les -10 degrès lors de ma nuit au samu social, seuls 3 personnes ont voulu allé dans un centre d'acceuil pour la nuit sur les 28 signalements que nous sommes allé voir.
J'ai été marquée par l'accueil particulièrement chaleureux des équipes, autant par les régulateurs que lors de la double écoute que par l'EMA pour le reste de la nuit.
Ensuite même pour ceux qui obtiennent une place en logement (que ce soit en appelant le 115 ou des personnes rencontrées lors de la maraude), ce n'est qu'un solution d'urgence, temporaire, pour une nuit.
Lors de ma garde au samu social, j'ai pu voir la misère et la détresse de certaines personnes, me rendre vraiment compte qu'il y a des gens qui n'ont plus rien.
Lors de la maraude, nous nous sommes arrêtés sur le périphérique pour un accident de la voie publique.
Je pense que cette nuit au Samu Social est très enrichissante pour moi, étudiante en médecine, car elle permet de me rendre compte un minimum de la réalité de la vie dans la rue et pourra m'aider, je l'espère, à mieux comprendre ces personnes lors de mon exercice professionnel.
Par ailleurs lors de la double écoute j'ai trouvé très touchant que l'écart entre le nombre de lits disponibles chaque nuit et la quantité de personnes en besoin poussait souvent les employés à faire un choix sur la personne à aider.
Lors de la maraude, nous avons été interpelé par un homme d'une trentaine d'années qui marchait dans la rue.
J'ai vécu une expérience très émouvante lors de la double écoute, une femme qui appelait pleurant afin de remercier toute l'équipe pour ce qu'ils avaient fait afin de lui trouver un logement.
Lors de notre nuit, nous avons été sur deux signalements.
Lors de la double-écoute, le téléphone n'a cessé de sonner, et difficile de refuser parfois un hébergement car les places ne sont pas assez nombreuses (ou les gens dehors trop nombreux...).
Cette garde s'est avérée très intéressante : elle m'a permis d'avoir un angle du vue différent sur le problème de la grande précarité que nous sommes tous amenés a rencontrer lors de nos gardes aux urgences, mais aussi dans l'ensemble de l'hôpital.
Durant celle-ci, j’ai assisté des échanges plus longs et des histoires plus marquantes que lors de la maraude.
Tout d'abord lors de ma double écoute j'ai été particulièrement choquée par le nombre de refus, notamment des familles, dû au manque de places.
La question m'a été posée lors de la garde entre deux sorties au moment de la pause : "alors, ça te plaît?
Ce qu'il m'a le plus marqué lors de ma garde c'est peut-être les sans domiciles fixes qui ne souhaitaient pas d'aide de la part du Samu Social ou seulement une petite collation mais pas d'hébergements..
Lors de la maraude dans le 15ème arrondissement l'équipe a retrouvé cet homme, Pascal, qui vit dans une "cabane" sous un pont.
Effectivement, aucune des personnes rencontrees lors de la maraude n'a accepte d'aller dans un foyer...
Et ce que ce soit sur place lors des maraudes comme au téléphone lors de la double écoute.
Lors de la maraude, nous nous sommes arrêtés plusieurs fois pour proposer café, bouillon, chaussettes, etc...
Ce qui a été le plus marquant lors de cette garde au Samu social de Paris a été la façon dont le camion en maraude a pu être interpellé.
Lors de la maraude j'ai pu également visiter 2 centres d'hébergement, ce qui m'a permit de me rendre compte des conditions d'accueil et des moyens mis en place pour les usagers (qui très disparate selon les centres par ailleurs).
Lors de la maraude, il pleuvait et toutes les places d'hébergement ont été attribuées très vite.
Lors de ma nuit, j'ai pu rencontrer et parler avec des gens de différentes origines culturelles et sociales, issus initialement de divers milieux. […] Nous avons aussi, lors de la maraude, trouvé une petite dame polonaise qui n'avait fait qu'une seule fois appel au 115 il y a longtemps et qui avait un peu peur en nous voyant, peur surtout de déranger...
La seul expérience que j'en avais jusqu'ici c'était l'interminable heure de téléphone au 115 pour avoir un Travailleur social au bout du fil lors de mes différents stage à l'AP. Lors de la double-écoute, nous étions en "BACK line", des appels transféré de la "Front line" qui par définition sont des appels de plus de 5 min.
Lors de la double écoute j'ai eu la chance d'assister à un premier appel qui fut très intéressant.
Lors de l'entretien avec le travailleur social, Mr.
-Expérience enrichissante et probablement très dépendante des personnes rencontrées lors de cette garde (salariés du samu et usagers).
Lors de la tournée dans le camion, j'ai ainsi pu constaté que la plupart des arrêts se soldaient par une impossibilité à subvenir à la plupart des besoins : pas d'hébergement disponible pour la nuit, pas de vêtements d'enfant à proposer, juste du café, un sourire, et des conseils de redirection vers une assistance sociale et des centres fournissant nourriture, vêtements, et douches.
Lors de ma garde, toutes les places étaient pourvues dès minuit, ce qui rend très difficile psychologiquement parlant d'aller à l'encontre de ces personnes vivant dans la rue et de ne pas pouvoir leur proposer un endroit où dormir décemment.
Lors de la maraude, les demandes non pourvues sont celles qui m'ont fait le plus mal, j'avais vraiment envie de pouvoir loger tous ceux qui en avaient besoin.
Cette organisation permet à l'étudiant de bien comprendre le fonctionnement du 115: attribution de logements pour la nuit via les appels téléphoniques, rdv avec certains appelants lors de la première maraude de la nuit etc... […] - Visite de plusieurs des hébergements de nuit - L'équipe vous dépose très gentilement devant votre porte lors de la 2e partie de la maraude...
Lors de la double écoute j'ai pu observer que tout le monde n'était pas d'accord sur les objectifs du SAMU social.
D'abord à la base du 115 pour la double équipe; c'est un moment de mise en contact avec l'équipe du samu, et surtout, ce compréhension du fonctionnement de cette grand association: c'est le principal intérêt de ce moment, qui de plus, est déjà touchant lors de certains appels.
Lors de la maraude, nous avons fais la rencontre d'un homme d'une soixantaine d'années, avec lequel nous avons longuement discuté.
J'ai pu être en contact avec eux que ce soit par la double écoute ou lors de la maraude, ces derniers n'iont pour la plupart jamais demandé de l'aide par eux mêmes ou bien éprouvent une certaine "gène".
Cela permet de créer/lier le contact avec les nouvelles personnes rencontrées lors de la maraude.
Il est après difficile d'exprimer entièrement mon ressenti et mes réflexions dans un paragraphe mais je si devais tenter de résumer quelques points lors de cette nuit au SAMU Social, je retiendrais tout d'abord -et bien que cela paraisse évident- l'importance d'un contact d'égal à égal avec les personnes défavorisées, contact empathique dénué de pitié et de condescendance (assez similaire à la relation médecin-patient).
J'ai eu l'occasion d'entendre (lors de la double écoute au 115), puis de rencontrer des gens, de 20 à 60 ans, parfois possédant des diplômes, qui ont travaillé, et qui ont simplement "tout perdu" rapidement.
Entre autre, nous avons pris en charge en début de nuit un réfugié politique géorgien qui avait appelé lors de la double écoute, pour malaise et douleur insupportable.
Lors de la double écoute on m'a expliqué le rôle ainsi que les enjeux du Samu social de Paris et j'ai pu comprendre toute la complexité du rôle d'écoutant qui demande à la fois beaucoup de patience et d'empathie que de réactivité.
Lors de la double écoute on m'a expliqué le rôle ainsi que les enjeux du Samu social de Paris et j'ai pu comprendre toute la complexité du rôle d'écoutant qui demande à la fois beaucoup de patience et d'empathie que de réactivité.
Lors de la double écoute on m'a expliqué le rôle ainsi que les enjeux du Samu social de Paris et j'ai pu comprendre toute la complexité du rôle d'écoutant qui demande à la fois beaucoup de patience et d'empathie que de réactivité.
Lors de la double écoute on m'a expliqué le rôle ainsi que les enjeux du Samu social de Paris et j'ai pu comprendre toute la complexité du rôle d'écoutant qui demande à la fois beaucoup de patience et d'empathie que de réactivité.
Lors de la double écoute on m'a expliqué le rôle ainsi que les enjeux du Samu social de Paris et j'ai pu comprendre toute la complexité du rôle d'écoutant qui demande à la fois beaucoup de patience et d'empathie que de réactivité.
Lors de cette situation, j'ai ressenti avec le reste de l'équipe, un énorme sentiment d'impuissance et j'avais presque l'impression de les abandonner. […] ,mais il n' y a pratiquement plus de place dans les centres d'accueil (lors de ma nuit de garde, seul un sans-domicile parmi ceux qu'ont a rencontrés a pu avoir une place dans un centre).
Malgrés cet episode, ça réchauffe quand même le cœur de pouvoir apporter une soupe ou donner une clope à un SDF, de partager et de lui donner le sourire rien qu'en arrivant vers lui, malheureusement je n'ai pas pu trop profiter de cela car lors de ma nuit 2 camionnettes de maraudage étaient bloquées (panne, situation difficile) et l'on a du se transformer en maraude de signalement, ce qui correspond à faire la navette.
Lors de la maraude, nous avons transporté des sans abris dans certains centres d hébergement, j ai eu l occasion de visiter l un d'eux, qui ,apparemment, était relativement bien entretenu et organisé .
Par ailleurs j'ai été surprise d'entendre, lors de la double écoute, des personnes demandant un hébergement pour la nuit après avoir séjourné auprès de membres de leur famille proche habitant à Paris, car ces derniers étaient partis en vacances...
Au standard lors de la double écoute, j'ai été surprise par la compréhension des usagers qui appelaient pour trouver un toit pour la nuit et qui se le voyaient refuser par manque de place.
Lors de la maraude, j'ai eu en plus la chance de me trouver dans la camionnette qui est allée récupérer cette dernière.
La diversité des appels peut être surprenante et suscite à chaque fois une émotion différente, telle que de la peine avec une touche de colère lorsque les places manquent aux centres d'hébergement et parfois un sentiment partagé lors de l'annonce d'une possible place alors qu'on sait que le même combat des places aura lieu le lendemain.
J'ai tout de suite été prise en charge par les écoutants qui m'ont expliqué le fonctionnement du samu social de Paris, les enjeux et les nouvelles problématiques (accueil de familles, de jeunes, personnes âgées..) que j'ai retrouvés lors de la double écoute.
Puis lors de la maraude, j'étais assez méfiante, je n'osais pas aller vers les SDF au début, car j'avais une certaine appréhension, peur de ne pas savoir quoi leur dire, peur qu'ils soient agressifs, peur de les déranger dans leur chez-soi, puis au fil de la nuit, j'ai vu que c'était des gens, remplis de gentillesse et de courage,qui ne se plaignaient pas, malgré tous les maux qui leur tombaient dessus, ils acceptaient leur sort, simplement.
J’ai trouvé ce livret très instructif notamment en ce qui concerne notre présentation et notre attitude lors de la maraude.
Je me suis rendue compte aussi de deux facettes de la société : - une terrible : nous tous qui ne daignons pas adresser un regard aux SDF (comme je le disais précédemment, beaucoup par culpabilité de ne rien faire pour pouvoir les aider, mais je sais que d'autres personnes portent aussi un jugement de valeur sur eux), des pickpockets qui OSENT voler le peu qui reste aux plus démunis, et le manque de moyens dont nous disposons pour proposer une vraie prise en charge à long terme (nombre incroyable de "demandes non pourvues" lors de la double-écoute, frustration de l'équipe mobile face au manque de réactivité de leur hiérarchie
C'est la première personne que j'ai vue lors de ma maraude.
Lors de la double écoute j'ai trouvé important le fait de tenter de répondre aux appels à l'aide de ces personnes bien que malheureusement par rapport au nombre de places disponibles pour un hébergement les moyens étaient très limités et souvent la réponse n'était pas celle à laquelle aspiraient ces personnes.
Plusieurs choses m'ont marquées lors de cette garde au Samu social: - l'absurdité de la lourdeur administrative.
Il est intéressant de noter que lors de la double écoute, un dossier extrêmement détaillé (informatisé) est tenu.
D'ailleurs, même ceux que je n'ai pas croisés lors de ma garde je les regarde d'un oeil différent, d'un point de vue de quelqu'un qui a passé une nuit (une seule nuit !)
pour répondre aux coups de fil, un ton parfois trop désagréable (attention, pas de la part de toutes les personnes, certaines sont restées adorables lors de conversations qui m'auraient faite craquer, j'en ai conscience aussi), mais surtout : un système à revoir en profondeur !!!!