Expérience humanitaire enrichissante, on découvre un peu la course contre le logement des SDF à l'arrivée de l'hiver, les stratégies de survie des SDF contre le froid et contre l'isolement, à faire qu'une seule fois pour ma part, je n'en ferais pas mon métier
Etant en stage en ce moment aux urgences j'ai pu voir l'étape précédant parfois l'arrivée de SDF dans nos box.
Arrivée à 18h, accueil chaleureux.
La nuit a été très enrichissante humainement, de nombreux civils en plus d'appeler le 115, restaient avec les sans-abris jusque notre arrivée.
Nous avons eu plusieurs appels dont un concernant une famille ukrainienne avec 2 jeunes enfants, arrivée en France depuis 15 jours, ne parlant pas français mais plus important encore, tous étaient sourds.
Je suis donc arrivée bien en retard après qu'on m'aie informée du changement..
À mon arrivée au centre, j'ai directement été prise sous l'aile d'une opératrice, pas mal d'appels sur différentes situations.
Je suis arrivée en retard mais personne ne m'en a tenu rigueur.
Or, lors de notre arrivée, lorsque le travailleur social a demandé le certificat de grossesse, l'homme a sorti des papiers avec notamment un test aux bêta hcg négatifs.
J'appréhendais avant mon arrivée mais l'accueil était chaleureux avec une équipe aux petits soins.
Par la suite nous avons permis à une famille roumaine arrivée en france récemment d'avoir un hébergement pour la nuit et un accès à un travailleur social le lendemain. […] Une autre histoire m'a marqué c'est celle d'une jeune femme de 20 ans qui était arrivée en france depuis seulement quelques jours et à qui on a expliqué toutes les démarches de demande d'asile.
Je viens de province et j'avais déjà été choquée lorsque je suis arrivée il y a 2 ans, du creusement des inégalités en France, j'ai donc été heureuse de participer (de façon maigre et symbolique certes) à une maraude au samu social.
J’ai été très bien prise en charge dès mon arrivée, et on m’a intégrée à l’équipe comme si j’en étais un membre à part entière.
Je suis arrivée à 18 H au bureau du Samu social.
C'est assez frustrant de voir le nombre de place d'accueil face au nombre de personnes qui dorment dehors et que se nombre diminue avec l'arrivée des beaux jours alors que la demande est toujours aussi forte.
En effet, à notre arrivée, il etait en hypothermie.. […] Mais à notre arrivée, il etait couché avec ses deux amis, eux aussi forcement contaminés par la gale, donc le traitement etait a recommencer.
Lors de la double écoute, un appel m'a marqué: une femme de 28 ans avec 2 enfants en bas âge, et en attente d'un 3ème (enceinte de 5mois), arrivée de Russie il y a 3 semaines, cherchait un endroit pour dormir car venait d'être expulsée de Gare du Nord; On se rend vraiment compte de la demande et des conditions précaires dans lesquelles vivent des milliers de personnes.
La famille était très fatiguée, la mère a bout de nerfs, avec des pleurs à l'arrivée au logement.
A mon arrivée, l'acceuil a été chaleureux : j'étais attendue!
Question également soulevée par l'équipe : est-il ou non éthique d'imposer la douche à l'arrivée dans les lits infirmiers ?
Il n'avait pas de chaussures, pas de manteau, était couché a même le sol, et était en hypothermie a notre arrivée.
Une autre personne était une femme arrivée en France assez récemment ayant subit des violences puis ayant été jetée à la rue part sa famille, et en état de choc et de détresse psychologique, qui nous a motivé à l'accompagner aux urgences.
Celui d'une femme fuyant un mari violent de l'âge de son grand père en Mauritanie, et qui, arrivée il y a une semaine à Paris, ne connaissait personne et avait des séquelles de violences physiques et sexuelles.
Malgré cela, j'ai été marquée par le manque de ressources disponibles pour aider les personnes faisant appel à eux; notamment le manque de places en hébergement d'urgence, saturés avec l'arrivée du froid, forçant les écoutants à "trier" les personnes en fonction de l'urgence de leur situation, alors que tous sont gravement en difficulté.
Je garde quand même en tête des images frappantes: cette femme allongée par terre sous la pluie en attendant notre arrivée, la maison en carton d'un autre et la fierté que certains arrivent à garder malgré leur situation.
La séance de double-écoute quand je suis arrivée était sympa aussi même si je ne comprenais pas toujours tout ce que les gens disaient de part les différentes langues employées.
Arrivée là bas, j’ai participé à l’écoute active, et j’avoue avoir été un peu chamboulée, tellement d’appels et si peu de places.
Je suis arrivée à 18h dans les locaux du SSP et j'ai été mise en double écoute. […] Cette dame nous a explique comment elle était arrivée dans la rue.
Ce qui m'a frappé est que bien que cela ne fasse pas partie des missions du SAMU social, l'équipe a tout de suite apporté de l'aide au blessé en attendant l'arrivée des pompiers.
A l'arrivée, on est bien pris en charge par le coordinateur, à l'écoute à toutes les questions à propos du SAMU social (fonctionnement, budget, intervention etc) La double écoute est intéressante, on comprend la situation des gens, leur détresse.
Expérience très enrichissante, et rétrospectivement on peut même dire quasi-indispensable de faire une maraude durant ses études de médecine : pour voir l'envers du rideau, tout ce qui se passe avant l'arrivée des SDF aux urgences, que l'on voit à toutes les gardes aux urgences en stage.
D'autres trajets ont été plus difficile et notamment l'arrivée a la "boulangerie" ou nous ne sommes pas rentrés mais l'ambiance y est vraiment tres sombre et indécise, heureusement nous n'y sommes pas restés.
A notre arrivée au CHU de Montrouge, il nous remercia et alla manger.
Souvent, à notre arrivée sur les lieux indiquant la présence de potentiels usagers pouvant avoir besoin de notre assistance, nous ne trouvions personne.
.) : Arrivée avant 18h, j'ai attendu 40-45 minutes avant de commencer la double écoute; Je n'ai pas participé au briefing de 20h car cela ne nous a pas été proposé; avant de partir en camion, pause cigarette et boisson de 30-40 minutes à nouveau pendants lesquelles j'étais totalement ignorée; dans le camion, pas de proposition de monter à l'avant, on m'a fait signe de m'installer à l'arrière et ne m'a quasi pas parlé de la nuit; pendant les interventions à pied, j'étais à nouveau laissée à l'écart.
A l'arrivée, il était impossible de ne pas lui proposer un autre hébergement, son enfant paraissait aréactif et il commençait à faire froid.
Je suis arrivée à 18h , très bon accueil de l'équipe , le petit manuel qui explique les missions du SAMU et le plan de la nuit m'avait été très utile, en effet j'avais un peu regardé sur internet mais c'était pas encore tout à fait clair du point de vue organisationnel.
Je suis arrivée à cette garde en n'ayant qu'une idée extrêmement floue des activités du SAMU social.
Tandis que nous attendions l’arrivée des pompiers une question a fait surface dans mon esprit brumeux : Est-il possible de se retrouver dans cette situation en jouant uniquement de malchance ?
Tout commence par l'arrivée dans le centre d'appel à 18h, dans un grand bureau où l'on peut deviner la frénésie des appels pendant la journée; 31 lignes téléphoniques rien que dans ce centre, c'est énorme comparé aux centres d'écoute de SOS amitié ou le CFCV... […] Première rencontre avec un sans abris allemand, à qui nous prodiguons des soins de pansement mais que nous ne ramasserons pas, puis deuxième ramassage d'un sans abris bien connu de l'équipe; il a sa place au fond du camion, et dormira de 21h30 à 1h30, heure d'arrivée au centre Romain Roland. […] A l'arrivée au centre, les gens filent à la cantine se restaurer, certains n'ont rien mangé depuis plusieurs jours.
On se demande comment il en est arrivée là...
N’aurait il pas pu le dire avant avant notre arrivée ?
À notre arrivée, ils sont situés sur une bouche de métro et refusent notre proposition de logement pour cette nuit.
A notre arrivée à 18h en double écoute au samu social les appels s'enchainent pour trouver un hébergement pour la nuit.
L'équipe le connait bien, mais à l'arrivée tout le monde hésite, il a perdu tellement de poids...
A mon arrivée, l'équipe était très accueillante et m'a expliqué en quoi consiste le samu social (j'ignorais le numéro 115 auparavant) et après la réunion, on est parti pour 8e arrondissement de Paris.
En conclusion je suis très content de cette nuit passée au SAMU social, cela m'a permis de voir ce qu'il se passe dans la rue d'un autre oeil et donné certaines clés pour l'approche des plus démunis aux urgences maintenant que je sais comment s'est passé leur arrivée dans ce service.
Il s'agissait d'une jeune femme qui s'était retrouvée à la rue après la perte de son emploi, le départ de son ami, et le rejet de sa famille, et qui se débattait tant bien que mal pour essayer de s'en sortir et de loger par-ci par-là chez des amis qui acceptaient de l'héberger pour quelques nuits Finalement, l'arrivée du samu social n'a pu lui permettre uniquement d'être hébergée dans un centre pour la nuit, mais ne sera sans doute pas suffisant pour l'aider à se faire employer et pouvoir mener une vie comme avant.
Je me suis interrogée sur les raisons de ce triste constat, on m'a expliqué que plusieurs femmes migrantes subissaient des violences sexuelles durant leur parcours migratoire et se retrouvaient enceinte à leur arrivée.
N'ayant jamais maraudé auparavant, je suis arrivée au centre du Samu Social sans aucune attente particulière.
Je suis arrivée plutôt réticente de par le côté "Obligatoire" et "Validant" de cette garde, qui embrume son véritable objectif selon moi.
24 mai 2011-18h- arrivée au samu social de paris- salle d'écoute du SSP, Manuela , 32 ans, enceinte de 3 mois ,appelle, voila la troisième nuit qu'elle passe dehors, notre seule aide apportée ce soir sera l'écoute, pas de bonne nouvelle quant à une place en foyer pour elle, ce soir sera une nouvelle nuit sans toit ...
A notre arrivée, l'homme était allongé dans un canapé dans un recoin d'immeuble, entouré de briquettes de vin vides.
L'arrivée au Samu Social faite, je me prépare à la double écoute et tout de suite je me rends compte que les personnes travaillant ici le font par choix et non par dépit.
Quant aux "nouveaux" on s'assure qu'à leur arrivée dans les centres d'hébergement tous les moyens soient mis en oeuvre pour que leurs besoins spécifiques soient pris en compte, allant même jusqu'au recours à des interprètes disponibles 24h/24.
A mon arrivée, l'acceuil fut plutot classique, dans les locaux du 115 on me fit lire un polycopié sur l'histoire du 115, assez mal fait, peu interessant.
Je n'ai pu assisté qu'à une seule double écoute malheureusement ( arrivée en retard ) , la maraude que j'ai effectué étais dans les quartiers chic de Paris donc je n'ai pas pu voir beaucoup de SDF mais avec le peu que j'ai vu (4 ) cela m'a vraiment donné une autre vision j'ai pu voir qu'il y avait des Sdf de tout âge ( 18ans à 65 ans ) qu'on pouvait à la fois rencontré des personnes qui ne voulaient absolument pas d'aide et d'autres au contraire qui suppliaient qu'on leurs trouve une chambre pr la nuit , des étrangers mais aussi des français qui ont perdu leur travail et leur domicil .
A notre arrivée la dame est souriante, accueillante, elle a l'air heureuse de retrouver l'équipe qu'elle connait.
Il m'a expliqué que cette fonction a été déviée, partant d'une simple volonté d'aller au contact des personnes marginales (majoritaires dans les années 90) à l'assistance de personnes de tout bord sollicitant l'aide d'un organisme social assez "général" aujourd'hui (notamment avec l'arrivée massive des migrants qu'il faut aider à se loger et à acquérir une situation régulière en France, etc. ).
La difficulté ultime de la mission tient malheureusement à ce que le temps d'aller chercher les uns et les autres, l'arrivée au Centre s'avère très tardive (4h du matin) quand on sait qu'il faut libérer les chambres à 10 ou 11h.
C'était celle d'une jeune femme arrivée en France il y a 2ans avec son oncle.
Voici quelles sont mes suggestions pour améliorer cet atelier : - rappeler aux équipes avant notre arrivée que les externes ne sont pas des travailleurs sociaux, par conséquent qu'il est nécessaire de prendre le temps de nous accueillir et de nous donner plus de détails sur notre rôle, la manière d'aborder un usager, le fonctionnement et les missions du SAMU social